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  • Un témoignage productif
    La Tour de Garde 1957 | 15 mai
    • 20. a) Pour le témoignage avec les périodiques, quelle suggestion a été faite ? b) Comment éprouverons-nous de la joie dans le témoignage avec les périodiques ? Que peut-​il résulter de cette activité ?

      20 En règle générale, le samedi est la journée des périodiques. Pour la plupart des gens c’est une journée de grande activité. Ainsi que beaucoup en ont fait l’expérience, il semble qu’une présentation courte, pertinente, est la meilleure façon d’offrir les périodiques. Il s’agit de placer beaucoup d’exemplaires. Ils “ parleront ” tout seuls. La Société suggère une présentation de trente à soixante secondes, quelques phrases claires sur un point traité dans le périodique présenté. De nombreux proclamateurs trouvent intéressante l’activité de magasin en magasin. Ils ont réussi à établir des routes de diffusion. Si vous hésitez à aborder les commerçants, vous pouvez essayer ceci : “ Vous êtes sans aucun doute très occupé, Monsieur, mais je ne vous prendrai qu’un instant. Je vous présente les périodiques La Tour de Garde et Réveillez-vous ! Ils conviennent aux gens très occupés. Ils disent beaucoup en peu de mots. Je suis sûr qu’ils vous plairont. ” Certains obtiennent de bons résultats dans les rues en abordant avec tact les passants (un à la fois), en marchant à leurs côtés et en leur proposant les deux périodiques. Mais la plupart de ceux qui participent à la diffusion des périodiques obtiennent les meilleurs résultats en allant de porte en porte. Quelle que soit la partie du champ où vous travaillez, vous éprouverez de la joie à rendre témoignage à l’aide des périodiques. Mais n’oubliez pas de noter sur la fiche prévue à cet effet tout intérêt particulier que vous éveillez et revenez plus tard, car la vérité contenue dans les périodiques peut être tombée dans la “ bonne terre ” et produire, après les soins voulus, un fruit pour la louange de Jéhovah.

      PRODUCTION DE QUALITÉ

      21. Comment les paroles de Paul dans I Corinthiens 9:26 s’accordent-​elles avec le témoignage productif ?

      21 Le témoignage productif ne signifie pas seulement une intense activité de prédication ; il ne faut pas oublier la qualité (Col. 3:23, NW). Il fut un temps où nous ne songions guère à bien préparer notre service. Mais ces jours appartiennent au passé. Il nous faut être diligent et employer notre temps avec efficacité. C’est dans ce sens que l’apôtre Paul a écrit : “ Je frappe, non pas comme battant l’air. ” (I Cor. 9:26). Une chaîne de montage ne produit que si le travail se fait ; il en est de même pour la société du Monde Nouveau. Le service ne doit jamais se relâcher. Il doit être projeté, bien organisé en vue de l’efficacité et tous les serviteurs de Jéhovah doivent y participer.

      22. Dans les temps actuels, à quel point le témoignage est-​il devenu productif ?

      22 Dans les premiers temps du christianisme, les témoins de Jéhovah étaient productifs. Ils portaient beaucoup de fruit (Actes 10:44-47 ; 13:48, 49 ; 15:30-32 ; 28:30, 31). Dans les “ derniers jours ” où nous vivons le témoignage productif a été ranimé. En 1919, par exemple, il n’y avait que quelques milliers d’actifs ; mais en 1945 ce nombre était passé à 141 606 dans le monde entier. Cet accroissement merveilleux fut une grande joie et un encouragement pour les témoins de Jéhovah en cette année ; mais observez leur joie maintenant, quand en 1955 un maximum de 642 000 serviteurs rapportèrent leur service, un accroissement d’un demi-million en dix ans ! Le témoignage productif a porté du fruit ! Rien qu’en dix semaines de l’été 1955, pendant la chaîne des assemblées du Royaume Triomphant, treize mille symbolisèrent l’offrande de leur personne à Dieu. Les membres mûrs de l’organisation ont l’obligation urgente d’aider les nouveaux à croître dans la maturité, afin que leur témoignage devienne également productif. Oserons-​nous limiter le nombre de ceux qui se joindront encore à nous pour déclarer la bonne nouvelle ? Nous rendons grâces à Jéhovah pour cet accroissement d’“ ouvriers ” au temps de la moisson. C’est pour sa gloire qu’a lieu ce témoignage productif et nous le prions de nous bénir continuellement.

      23. Quelles sont quelques-unes des questions auxquelles il faut répondre affirmativement pour être des témoins productifs ?

      23 Devant la productivité de la société du Monde Nouveau, posons-​nous ces quelques questions d’ordre pratique : Quelle est notre position dans l’organisation dispensatrice de Jéhovah ? Quelle preuve avons-​nous de nos qualités de témoins productifs ? Travaillons-​nous ou suivons-​nous seulement le courant ? Donnons-​nous le bon exemple dans l’étude personnelle, l’assiduité aux réunions ? Allons-​nous régulièrement de maison en maison pour y prêcher, faire des visites complémentaires, des études bibliques ? Employons-​nous les sermons bibliques ? Offrons-​nous notre concours dans le cadre du programme d’entraînement ? Apportons-​nous notre appui dans les campagnes de témoignage ? Une bonne production suppose toutes ces choses. De même que Jéhovah est productif, ainsi il nous faut être productif au sein de la société du Monde Nouveau, société qui porte du fruit. Il faut qu’il en soit de la sorte si nous voulons vivre dans le Monde Nouveau. Jéhovah réserve des bénédictions merveilleuses à ceux qui sont des témoins productifs, et tous ceux qui connaissent la vérité peuvent rendre témoignage. Tout ce qu’il faut faire, c’est parler à son prochain, discuter de la Bible. Tous les lecteurs de La Tour de Garde peuvent publier que le royaume de Jéhovah est la seule espérance de l’humanité.

  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1957 | 15 mai
    • Comment je poursuis le but de ma vie

      Raconté par George R. Phillips

      JE SUIS né à Glasgow, en Écosse. Mes parents étaient de bons presbytériens. Mon père servit d’instructeur à l’école du dimanche pendant quelques années. En 1902, alors que j’avais quatre ans, mon père vint à connaître la vérité. La semence tomba sur une bonne terre et il devint bientôt un proclamateur actif et zélé. Tous ses parents, amis, associés dans les affaires et tous ceux qui entraient en contact avec lui eurent connaissance du Divin Plan des Âges et du merveilleux millénaire qui allait bientôt venir. Il devint un serviteur dans le groupe de Glasgow, mais son ministère terrestre prit fin à l’automne de 1904.

      Pendant les années où mon père posséda et servit la vérité, il fit de son mieux pour élever ses enfants conformément à la Parole de Dieu. Si jeune que je fus à l’époque, je me rappelle l’instruction matinale tirée des Écritures. Vers la fin de l’année 1902, ou au début de 1903, je connus ma première expérience dans le champ. Mon père avait l’habitude de m’emmener avec lui le dimanche matin pour distribuer Old Theology Quarterly, les tracts que l’on employait alors. Je demandais souvent pourquoi il était nécessaire de sortir quand la neige recouvrait le sol, ou qu’il pleuvait, mais on m’assurait que les tracts apporteraient joie et consolation à ceux dont la condition de cœur était droite.

      Ma mère poursuivit l’œuvre d’éducation que mon père avait entreprise. Elle nous emmenait avec elle aux réunions et les frères qui nous rendaient visite étaient toujours prêts à sonder notre connaissance des doctrines fondamentales. Comme j’étais heureux lorsque je pouvais donner une réponse correcte sur la chute de l’homme, la rançon, la résurrection et les autres vérités bibliques. Puis vint aussi le grand jour où je fus capable pour la première fois de répéter les noms de tous les livres de la Bible dans l’ordre convenable sans regarder l’index. Lorsque je jette un regard en arrière, je suis profondément reconnaissant de l’enseignement que je reçus, enfant, car il joua un rôle prépondérant en m’aidant à prendre plus tard, dans la vie, des décisions en harmonie avec la Parole de Dieu.

      Les moments les plus lumineux de ces jours-​là furent les visites faites à Glasgow par le premier président de la Société, le pasteur C. T. Russell. On louait toujours la plus grande salle de la ville et toute la population, environ un million d’habitants, était informée de la réunion. La grande majorité des gens à Glasgow habitent dans des maisons de rapport (de trois à quatre étages, sans ascenseurs). Je passai maintes soirées et fins de semaine à monter et descendre les étages. J’avais tout l’exercice nécessaire pour me maintenir en forme. Et quelle émotion c’était de voir la salle remplie jusqu’à la porte, d’entendre le vaste auditoire s’unir pour chanter “ Salut à toi ”, et, par-dessus tout, d’écouter la présentation claire et logique du message biblique par le serviteur de Jéhovah sur l’estrade. Quelle faveur merveilleuse, pensais-​je, de connaître la vérité, et de la faire connaître à d’autres.

      LE SERVICE DURANT LES JEUNES ANNÉES

      En juillet 1912, à l’âge de quatorze ans, je symbolisai le don de ma personne par l’immersion dans l’eau. Ni ma mère ni personne d’autre ne chercha à me forcer à accomplir ce pas ; on n’essaya pas non plus de me décourager ni de me conseiller d’attendre d’être plus âgé. Je m’en réjouissais. Ma décision était prise. Je comprenais que c’était le privilège de la créature de servir le Créateur et Donateur de vie ; que c’était le moins que l’on pût faire pour manifester sa gratitude pour tous les bienfaits de la vie et la merveilleuse espérance de vie éternelle exposée dans les Écritures. Et quel privilège c’était de connaître et de comprendre ces choses pendant que j’étais jeune et à même de poursuivre le but de ma vie, de me rappeler et de servir le Créateur dans les jours de ma jeunesse, alors que je jouissais d’une bonne santé et de toutes mes forces, plutôt que d’attendre pour n’avoir à offrir que la fatigue de mes derniers jours.

      J’allais encore à l’école en ce temps-​là, et j’avais de nombreuses occasions de parler à mes camarades de la “ fin du monde en 1914 ” et de la nouvelle domination qui commencerait lorsque les “ temps des Gentils ” prendraient fin. En même temps, agissant en harmonie avec les conseils trouvés dans les publications de la Société, je ne contractais d’amitiés qu’au sein de l’organisation. Les invitations à passer des fins de semaine ou d’aller en vacances avec des camarades d’école étaient toujours déclinées poliment. Je trouvais le vrai bonheur dans l’association avec les jeunes gens d’esprit semblable au mien, soit en étant engagé dans le service, soit aux réunions ou quand nous prenions ensemble une récréation. Combien je suis reconnaissant aujourd’hui d’avoir reçu cet excellent conseil et de l’avoir suivi ! Combien d’enfants de parents dans la vérité se sont laissés entraîner dans le monde pour avoir adopté une ligne de conduite opposée !

      Vint l’automne de 1913. Une année de plus et l’église achèverait sa course et serait emmenée au ciel ! Mais il semblait qu’il y eût tant de choses encore à faire. Ce serait certainement une bonne chose, me disais-​je, de passer une année au moins dans le service de pionnier, répandant le message du Royaume avant la fin des temps des Gentils et Harmaguédon. Aussi, au début de janvier 1914, juste après avoir atteint mes seize ans, je quittai l’école et entrai dans le service de pionnier. Mes maîtres pensaient que j’avais perdu la tête lorsque je leur déclarai ce que j’allais faire, mais rien de ce qu’ils purent me dire ne me fit changer ma décision. Comme Jéhovah a béni cette décision !

      1914 ! Quelle année ce fut pour moi ! Après avoir servi quelques mois seulement comme pionnier général et participé à la “ Campagne d’extension de toutes les classes (groupes) d’Écosse ”, dont le but était de rendre témoignage dans tous les coins de l’Écosse et d’établir de nouveaux groupes après une série de réunions publiques, je fus invité par la filiale britannique à m’engager dans un travail complémentaire après une série de conférences publiques entreprise dans toutes les Îles Britanniques, cet été-​là, par frère Rutherford. Jusqu’alors, je n’avais jamais placé plus d’un livre relié chez une personne. Cette invitation impliquait l’offre de la série complète des six volumes des Études des Écritures plus l’abonnement d’un an à The Watchtower. Que pensait le bureau de Londres ? Comment, moi, un enfant de seize ans, possédant seulement quelques mois d’expérience dans l’œuvre de pionnier, pouvais-​je espérer faire un tel travail ? Mais, après avoir réfléchi un peu, je réalisai que l’invitation était venue du Seigneur par l’intermédiaire de son organisation. “ Me voici ; envoie-​moi ” fut la réponse. Mon associé dans le service de pionnier, un an et demi plus âgé que moi, et moi-​même reçûmes des attributions de service pour l’Angleterre, l’Écosse et le Pays de Galles, et nous passâmes des moments merveilleux. Les séries s’en allèrent et les abonnements vinrent ! Frère Rutherford était dans la force de l’âge, et ses discours publics étaient si excellents qu’en de nombreuses occasions, lorsque nous rendions visite aux gens et leur faisions l’offre, ils s’exclamaient : “ Eh bien ! le discours lui-​même les valait ! ” Le reste était facile. Eus-​je des regrets d’avoir entrepris l’œuvre de pionnier au lieu d’aller à l’université ou d’exercer une occupation profane ? Tout ce que le Seigneur avait en réserve pour nous dans le ciel devait être rudement bon si la joie devait surpasser ce que nous étions en train d’expérimenter alors dans son service !

      En août 1914, nous étions en train de poursuivre cette œuvre complémentaire à Barrow-in-Furness dans l’Angleterre du nord-ouest, quand la nouvelle nous parvint que la guerre (la première guerre mondiale) avait éclaté. Cette nouvelle me donna des fourmillements dans le dos. C’était sûrement le commencement du grand temps de troubles, confirmation de ce que nous prêchions depuis des années. Je pensais à mes camarades d’école et à la façon dont certains avaient ricané lorsque je leur avais parlé de la détresse qui viendrait en automne 1914. Que penseraient-​ils maintenant ?

      ÉPREUVES DES ANNÉES DE GUERRE

      Guerre ou pas guerre, mon associé et moi continuâmes notre travail de pionniers et fûmes envoyés en Écosse et en Irlande, travaillant en liaison avec la projection du Photo-Drame de la Création, annonçant la projection animée, aidant à sa réussite et suivant l’intérêt suscité. À la fin de chaque projection du Drame, deux discours publics étaient faits : “ Enseignements vérifiés du Pasteur Russell ” et “ La seconde venue du Christ ”. Des personnes remirent leur adresse et nous suivions l’intérêt avec la série des Études des Écritures. Partout où il fut projeté, le Photo-Drame attira un public nombreux, et nous fîmes beaucoup d’expériences vraiment réjouissantes. Il était facile de se faire des amis. Rarement, s’il y en eut jamais, on entendit de critique adverse du Drame et, en ces jours-​là, un grand nombre de personnes entrèrent dans l’organisation après l’avoir vu.

      Vers la fin de l’année 1916, l’“ œuvre pastorale ” fut inaugurée — le prêt du livre Le divin Plan des Âges sans contribution, pendant une période de deux semaines à ceux qui étaient disposés à le lire, en particulier dans les quartiers pauvres. Ensuite, des visites complémentaires étaient faites en vue d’effectuer des placements et d’accroître l’intérêt. Ce fut en réalité le début de ce que nous connaissons aujourd’hui comme le travail des visites complémentaires. Je participai également à cette œuvre et pris goût à nourrir systématiquement les personnes affamées de vérité dont

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