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BIBIYOTÈK ASOU ENTÈNÈT
Kréyol Matinik
  • LABIB
  • PIBLIKASION
  • RÉYINION
  • bt chap. 4 p. 28-35
  • « Moun ki pa té ni lenstriksion »

Pa ni vidéwo disponib pou chwa-tala.

An pwoblèm rivé lè vidéwo-a té ka chajé.

  • « Moun ki pa té ni lenstriksion »
  • « Rends pleinement témoignage au sujet du royaume de Dieu »
  • Tit paragraf
  • Dokiman ki ni menm sijé
  • Pa « épi puisans-nou » (Akt 3:11-26)
  • « Nou pé pa sispann palé » (Akt 4:1-22)
  • « Yo lévé lavwa pou palé ba Bondié » (Akt 4:23-31)
  • Sé Bondié nou ni kont a rann, sé pa lézòm (Akt 4:32–5:11)
  • Kon Piè, ou pé kontinié lité
    Tou di Gad-la ka pwoklamé Wayòm Jéova-a (étid) 2023
« Rends pleinement témoignage au sujet du royaume de Dieu »
bt chap. 4 p. 28-35

CHAPIT 4

« Moun ki pa té ni lenstriksion »

Sé apòt-la ka aji épi kouraj, épi Jéova ka béni yo

Actes 3:1 – 5:11

1-2. Ki mirak Piè épi Jan fè bò an lapòt Tanp-lan ?

LE SOLEIL de l’après-midi darde ses rayons sur une foule compacte. Juifs pieux et disciples de Christ se pressent dans l’enceinte du Temple. C’est bientôt « l’heure de la prièrea » (Actes 2:46 ; 3:1). Pierre et Jean se fraient un chemin jusqu’à la porte du Temple appelée la Belle. Dominant le brouhaha des conversations et des piétinements, la voix d’un mendiant d’âge moyen, boiteux de naissance, demande l’aumône (Actes 3:2 ; 4:22).

2 Voyant approcher Pierre et Jean, le mendiant lance sa sempiternelle supplique. Les apôtres s’arrêtent ; son attention attirée, l’homme retient son souffle. Pierre lui dit alors : « Je ne possède ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne. Au nom de Jésus Christ le Nazaréen, marche ! » Figure-​toi la stupeur de la foule quand il prend l’infirme par la main et que celui-ci se tient droit, pour la première fois de sa vie ! (Actes 3:6, 7). Peux-​tu imaginer cet homme contemplant ses jambes guéries et exécutant quelques pas hésitants ? On comprend qu’il se mette à sauter partout en louant Dieu à pleine voix !

3. Ki bèl kado nonm enfim lan épi foul-moun lan té pé risivwè ?

3 La foule extasiée accourt vers Pierre et Jean sous le portique de Salomon. Là, à l’endroit même où, un jour, Jésus s’est tenu et a enseigné, Pierre explique à tous ces gens le sens réel de ce qui vient d’arriver (Jean 10:23). Il leur propose, à eux et à l’ex-infirme, un don plus précieux que de l’argent ou de l’or, un don supérieur à la guérison. Il s’agit de l’occasion de se repentir, d’avoir leurs péchés effacés et de devenir disciples de Jésus Christ, l’« Agent principal de la vie » établi par Jéhovah (Actes 3:15).

4. a) Ki opozision Piè épi Jan jwenn apré yo djéri misié-a ? b) Ki kèsion nou kèy réponn atjèlman ?

4 Quelle journée ! Un homme a été guéri physiquement, et maintenant il marche. Des milliers d’autres se sont vu proposer d’être guéris spirituellement pour pouvoir se conduire d’une manière digne de Dieu (Col. 1:9, 10). D’autre part, toutes ces péripéties préparent le terrain à une confrontation entre les disciples fidèles de Christ et l’autorité en place qui voudrait les empêcher d’obéir à l’ordre de prêcher le message du Royaume (Actes 1:8). Qu’apprenons-​nous des méthodes employées et de l’état d’esprit manifesté par Pierre et Jeanb, « des gens sans instruction et ordinaires », pour rendre témoignage devant la foule ? (Actes 4:13). Comment imiter la façon dont eux et les autres disciples ont affronté l’opposition ?

Pa « épi puisans-nou » (Akt 3:11-26)

5. Kisa nou ka aprann asou manniè Piè palé ba foul-moun lan ?

5 Pierre et Jean se tenaient devant la foule, sachant que certains de leurs auditeurs avaient récemment réclamé à grands cris l’exécution de Jésus (Marc 15:8-15 ; Actes 3:13-15). Quel courage il a fallu à Pierre pour affirmer sans crainte que l’infirme avait été guéri au nom de Jésus ! Il n’a pas édulcoré la vérité. Il a condamné sans détour la complicité de ces Juifs dans la mort de Christ. Mais il n’avait pas d’animosité envers eux, puisqu’ils avaient « agi par ignorance » (Actes 3:17). Les appelant « frères », il s’est concentré sur les aspects positifs du message du Royaume, ajoutant que, s’ils se repentaient et avaient foi en Christ, « des époques vivifiantes » leur viendraient de Jéhovah (Actes 3:19). Soyons pareillement courageux et directs quand nous annonçons le jugement futur de Dieu. D’un autre côté, ne soyons jamais impertinents, ni durs, ni réprobateurs. Considérons plutôt ceux à qui nous prêchons comme nos frères potentiels et, à l’exemple de Pierre, concentrons-​nous surtout sur les aspects positifs du message du Royaume.

6. Ki manniè Piè épi Jan montré yo té ni limilité épi yo té ka rikonnèt yo té ni limit ?

6 Ces apôtres étaient pleins de modestie. Ils ne s’attribuaient pas les mérites des miracles qu’ils avaient opérés. Ainsi, Pierre dit : « Pourquoi nous fixez-​vous comme si c’était par notre puissance personnelle ou grâce à notre attachement à Dieu que nous avons fait marcher cet homme ? » (Actes 3:12). Lui comme les autres apôtres savaient que tout le bien qu’ils accomplissaient dans leur ministère était dû à la puissance de Dieu, et non à la leur. C’est pourquoi ils renvoyaient modestement vers Jéhovah et Jésus toute louange au sujet de leurs exploits.

7-8. a) Ki kado nou pé pwopozé tout kalté moun ? b) Bondié pwonmèt « viré-mété tout bagay kon yo té yé avan ». Ki manniè sa ka réyalizé jòdi-a ?

7 Nous devons manifester une modestie semblable quand nous prêchons le Royaume. Aujourd’hui, c’est vrai, l’esprit saint ne donne plus la faculté d’opérer des guérisons miraculeuses. Mais nous pouvons toujours aider des gens à acquérir la foi en Dieu et en Christ, et à recevoir le même don que Pierre proposait : l’occasion d’avoir leurs péchés pardonnés et d’être ‘vivifiés’ par Jéhovah. Chaque année, des centaines de milliers de personnes acceptent cette proposition et se font baptiser en tant que disciples de Christ.

8 Nous vivons en effet à l’époque du « rétablissement de toutes choses » mentionné par Pierre. En accomplissement de ce ‘dont Dieu avait parlé par la bouche de ses saints prophètes du passé’, le Royaume a été établi au ciel en 1914 (Actes 3:21 ; Ps. 110:1-3 ; Dan. 4:16, 17). Peu après, Christ a commencé à diriger une œuvre de rétablissement spirituel sur la terre. Des millions d’humains ont ainsi été introduits dans un paradis spirituel en devenant des sujets du royaume de Dieu. Ils se sont dépouillés de la vieille personnalité corrompue et ont revêtu « la personnalité nouvelle qui a été créée selon la volonté de Dieu » (Éph. 4:22-24). Comme pour la guérison du mendiant infirme, cette œuvre stupéfiante n’est pas accomplie par les efforts humains, mais par l’esprit de Dieu. À l’instar de Pierre, employons hardiment et efficacement la Parole de Dieu pour enseigner autrui. Chaque fois que nous réussissons à faire un disciple de Christ, c’est par la force de Dieu, et non par la nôtre.

« Nou pé pa sispann palé » (Akt 4:1-22)

9-11. a) Koumanniè sé chèf rèlijié juif-la réaji lè yo tann mésaj Piè épi Jan ? b) Kisa sé apòt-la désidé fè ?

9 Le discours de Pierre ainsi que les bonds et les cris de l’ex-infirme ont créé un beau remue-ménage qui a fait accourir le capitaine du Temple (l’homme en charge de la sécurité des lieux) et les prêtres en chef. Ces derniers étaient sans doute des sadducéens — des membres d’une secte riche et très influente dans la sphère politique, qui travaillait à des relations paisibles avec les Romains, rejetait la loi orale si chère aux pharisiens et se moquait de la croyance en la résurrectionc. Quelle contrariété de découvrir Pierre et Jean dans le Temple, enseignant avec bravoure que Jésus avait été ressuscité !

10 Furieux, les ennemis de Pierre et de Jean les ont jetés en prison et, le lendemain, les ont traînés devant le tribunal suprême juif. Aux yeux de ces chefs élitistes, ces apôtres étaient « des gens sans instruction et ordinaires » n’ayant pas le droit d’enseigner dans le Temple. Ils n’avaient étudié dans aucune école religieuse reconnue. Pourtant, leur franc-parler et leur conviction ont fait l’étonnement du tribunal. Qu’est-​ce qui les rendait si efficaces ? Entre autres raisons, ils « avaient été avec Jésus » (Actes 4:13). Leur Maître les avait enseignés avec une autorité réelle, contrairement aux scribes (Mat. 7:28, 29).

11 Le tribunal a donc ordonné aux apôtres de cesser de prêcher. Dans la société d’alors, ses ordres avaient beaucoup de poids. Juste quelques semaines avant, cette même cour avait jugé que Jésus ‘méritait la mort’ (Mat. 26:59-66). Mais Pierre et Jean n’étaient pas intimidés. Face à ces hommes riches, instruits et influents, ils ont déclaré sans peur mais avec respect : « À vous de juger si, aux yeux de Dieu, il est juste de vous écouter, vous, plutôt que Dieu. Mais nous, nous ne pouvons pas cesser de parler des choses que nous avons vues et entendues » (Actes 4:19, 20).

LE GRAND PRÊTRE ET LES PRÊTRES EN CHEF

Le grand prêtre représentait son peuple devant Dieu. Au 1er siècle de notre ère, il était aussi le chef du Sanhédrin. Il dirigeait les Juifs entouré des prêtres en chef (c’est-à-dire d’anciens grands prêtres), comme Anne, et d’autres hommes adultes des familles dans lesquelles on choisissait les grands prêtres (peut-être guère plus de quatre ou cinq familles). « Le simple fait d’appartenir à une des familles privilégiées, écrit le bibliste Emil Schürer, devait conférer une distinction particulière » parmi les prêtres (Geschichte des jüdischen Volkes im Zeitalter Jesu Christi).

Les Écritures indiquent qu’on était grand prêtre à vie (Nomb. 35:25). Mais durant la période qu’embrasse le livre des Actes, les gouverneurs romains et les rois régnant par la grâce de Rome établissaient et déposaient les grands prêtres à leur guise. Il semble bien, cependant, que ces dirigeants païens choisissaient leurs préposés dans la lignée de prêtres issue d’Aaron.

12. Kisa kéy ba nou kouraj épi lasirans ?

12 Es-​tu capable d’un tel courage ? Qu’en est-​il quand tu as l’occasion de rendre témoignage devant des gens riches, instruits ou influents de ton entourage ? Et si des membres de ta famille, des camarades d’école ou des collègues te raillent à cause de tes croyances ? Es-​tu intimidé ? Si oui, tu peux surmonter ta peur. Quand il était sur la terre, Jésus a appris aux apôtres à défendre leurs croyances avec assurance et respect (Mat. 10:11-18). Après sa résurrection, il a promis aux disciples qu’il resterait avec eux « tous les jours jusqu’à la période finale du monde » (Mat. 28:20). Sous sa direction, l’« esclave fidèle et avisé » nous apprend à défendre nos croyances (Mat. 24:45-47 ; 1 Pierre 3:15). Il le fait en nous enseignant lors des réunions de l’assemblée, telles que la réunion Vie chrétienne et ministère, et grâce à des articles tels que ceux de la rubrique « Questions bibliques » du site jw.org. Profites-​tu bien de ces moyens mis à ta disposition ? Si oui, ton courage et ta conviction grandiront. Alors, comme les apôtres, tu ne laisseras rien t’empêcher de parler des vérités spirituelles merveilleuses que tu as vues et entendues.

Une sœur prêche à une collègue pendant leur pause.

Que rien ne t’empêche de parler des vérités spirituelles merveilleuses que tu as apprises !

« Yo lévé lavwa pou palé ba Bondié » (Akt 4:23-31)

13-14. Kisa fòk nou fè si nou douvan lopozision, é poutji ?

13 À peine relâchés, Pierre et Jean sont allés retrouver le reste de l’assemblée, avec qui ils ‘ont élevé la voix vers Dieu’ en lui demandant de leur donner le courage de continuer à prêcher (Actes 4:24). Pierre ne savait que trop qu’il est insensé de se fier à sa propre force quand on essaie de faire la volonté de Dieu. Quelques semaines auparavant, n’avait-​il pas affirmé, sûr de lui, à Jésus : « Même si tous les autres trébuchent à cause de ce qui va t’arriver, moi je ne trébucherai jamais ! » Pourtant, comme prédit par Jésus, il avait vite succombé à la crainte de l’homme et avait renié son ami et enseignant. Il avait tiré leçon de son erreur (Mat. 26:33, 34, 69-75).

14 La détermination ne suffit pas à soutenir quelqu’un qui s’acquitte de sa mission de témoin de Christ. Quand des adversaires essaient de briser ta foi ou de t’empêcher de prêcher, imite Pierre et Jean. Demande de la force à Jéhovah. Cherche l’appui de l’assemblée. Fais connaître aux anciens et à d’autres chrétiens mûrs les difficultés que tu traverses. Les prières des autres peuvent être un soutien puissant (Éph. 6:18 ; Jacq. 5:16).

15. Si’w arété préché pandan tjèk tan, lègzanp ki moun ki pé ankourajé’w ?

15 S’il t’est arrivé de céder à la pression et de cesser quelque temps de prêcher, ne te démoralise pas ! Rappelle-​toi : tous les apôtres ont cessé de prêcher temporairement après la mort de Jésus, mais très vite ils sont redevenus actifs (Mat. 26:56 ; 28:10, 16-20). Au lieu de te laisser abattre par des erreurs passées, ne peux-​tu pas en tirer des leçons utiles pour fortifier les autres ?

16-17. Sé disip Kris-la prédié lè yo té Jérizalèm. Kisa lapriyè-tala ka aprann nou ?

16 Que demander à Dieu lorsque des autorités nous oppriment ? Remarque que les disciples ne l’ont pas prié de leur éviter les épreuves. Ils se souvenaient bien aussi de cette déclaration de Jésus : « S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jean 15:20). Fidèles, ils ont plutôt prié Jéhovah de ‘prêter attention’ aux menaces des adversaires (Actes 4:29). Voyant la situation dans son ensemble, ils reconnaissaient qu’en fait la persécution qu’ils subissaient réalisait les prophéties. Ils savaient que, comme Jésus leur avait appris à le demander à Dieu, la volonté divine ‘se ferait sur la terre’, n’en déplaise à de simples chefs humains (Mat. 6:9, 10).

17 Voulant faire la volonté de Dieu, les disciples l’ont supplié : « Accorde à tes esclaves de continuer à dire ta parole avec une totale assurance. » La réponse de Jéhovah a été immédiate ! « Le lieu où ils étaient rassemblés trembla, et ils furent tous remplis de l’esprit saint ; et ils disaient la parole de Dieu avec assurance » (Actes 4:29-31). Rien ne peut empêcher la volonté de Dieu de se faire (Is. 55:11). Quelle que soit la grandeur des obstacles, quelle que soit la puissance de l’adversaire, si nous élevons la voix vers Dieu, soyons sûrs qu’il nous accordera la force de continuer à dire sa parole avec assurance, avec hardiesse.

Sé Bondié nou ni kont a rann, sé pa lézòm (Akt 4:32–5:11)

18. Kisa sé disip-la ki té Jérizalèm té ka fè yonn ba lòt ?

18 L’assemblée naissante de Jérusalem a vite grossi jusqu’à compter 5 000 membresd. Quoique d’origines diverses, les disciples n’avaient « qu’un seul cœur et qu’une seule âme ». Ils étaient unis dans la même pensée et dans la même opinion (Actes 4:32 ; 1 Cor. 1:10). Ils ne se contentaient pas de demander à Jéhovah de bénir leurs efforts. Ils se soutenaient les uns les autres spirituellement et, si nécessaire, matériellement (1 Jean 3:16-18). Ainsi, le disciple Joseph, surnommé Barnabé par les apôtres, a vendu un terrain à lui et a généreusement donné la somme intégrale pour aider les croyants venus de pays lointains à séjourner à Jérusalem pour en apprendre plus sur leur nouvelle foi.

19. Poutji Jéova tjwé Ananias épi Safira ?

19 Les époux Ananias et Saphira ont eux aussi vendu une propriété et ont apporté une offrande. Ils ont feint de donner tout le produit de la vente, mais ‘en secret, ils en gardèrent une partie’ (Actes 5:2). Jéhovah les a fait mourir — non parce qu’ils n’avaient pas donné assez, mais parce qu’ils avaient donné avec des mobiles méchants et qu’ils avaient menti. ‘Ce n’est pas aux hommes qu’ils avaient menti, mais à Dieu’ (Actes 5:4). Comme les hypocrites que Jésus avait condamnés, ils avaient davantage cherché à être glorifiés par les hommes qu’à être approuvés par Dieu (Mat. 6:1-3).

20. Kisa fòk nou ritjenn lè nou ka ba Jéova an bagay ?

20 Aujourd’hui, avec une générosité semblable à celle des disciples du 1er siècle à Jérusalem, des millions de Témoins de Jéhovah soutiennent l’œuvre mondiale de prédication en faisant des offrandes volontaires. Personne n’est obligé de donner de son temps ou de son argent pour soutenir cette œuvre. Jéhovah ne veut assurément pas que nous le servions à contrecœur ou sous la contrainte (2 Cor. 9:7). Quand nous donnons, ce qui l’intéresse n’est pas la quantité, mais notre mobile (Marc 12:41-44). N’imitons jamais Ananias et Saphira en le servant par calcul ou par désir de briller. Au contraire, comme Pierre, Jean et Barnabé, servons toujours Jéhovah par amour sincère pour lui et pour notre prochain (Mat. 22:37-40).

PIERRE : DU PÊCHEUR À L’APÔTRE

Pierre est appelé de cinq façons différentes dans les Écritures : Siméon en hébreu et Simon, l’équivalent, en grec, mais aussi Pierre et son équivalent sémitique, Céphas, et enfin Simon Pierre, juxtaposition des deux noms (Mat. 10:2 ; 16:16 ; Jean 1:42 ; Actes 15:14, note).

L’apôtre Pierre portant un panier rempli de poissons.

Pierre était marié et vivait sous le même toit que sa belle-mère et son frère (Marc 1:29-31). C’était un pêcheur de Bethsaïde, ville située sur la rive nord de la mer de Galilée (Jean 1:44). Plus tard, il a habité Capharnaüm, ville voisine (Luc 4:31, 38). Jésus était à bord de son bateau le jour où il a fait un discours devant une foule massée au bord de la mer de Galilée. Juste après, sur ses instructions, Pierre a fait une prise de poisson miraculeuse. De frayeur, il est tombé aux genoux de Jésus, qui lui a déclaré : « Arrête d’avoir peur. À partir de maintenant, ce sont des hommes que tu prendras vivants » (Luc 5:1-11). Pierre pêchait avec son frère André ainsi qu’avec Jacques et Jean. Tous les quatre ont abandonné leur métier pour accepter l’invitation de Jésus à devenir ses disciples (Mat. 4:18-22 ; Marc 1:16-18). Environ un an plus tard, Pierre a été un des 12 que le Christ a choisis pour être ses « apôtres » (ce qui signifie « envoyés ») (Marc 3:13-16).

Jésus s’est fait accompagner par Pierre, Jacques et Jean lors d’occasions particulières. Ils ont assisté à sa transfiguration, l’ont vu ressusciter la fille de Jaïre et ont partagé sa peine dans le jardin de Gethsémani (Mat. 17:1, 2 ; 26:36-46 ; Marc 5:22-24, 35-42 ; Luc 22:39-46). Ce sont ces trois-​là plus André qui l’ont questionné au sujet du signe de sa présence (Marc 13:1-4).

Pierre était direct, dynamique et, parfois, impulsif. Apparemment, il prenait souvent la parole avant ses compagnons. Les Évangiles rapportent ses propos plus fréquemment que ceux des 11 autres apôtres réunis. Il posait des questions quand les autres gardaient le silence (Mat. 15:15 ; 18:21 ; 19:27-29 ; Luc 12:41 ; Jean 13:36-38). C’est lui qui a refusé que Jésus lui lave les pieds, puis, réprimandé, a suggéré qu’il lui lave aussi les mains et la tête ! (Jean 13:5-10).

Un jour, dans un de ses emballements, il a voulu persuader Jésus de ne pas se laisser supplicier et tuer. Son erreur de jugement lui a valu une sèche réprimande (Mat. 16:21-23). Durant la dernière soirée du Christ sur la terre, il a affirmé que même si tous les autres apôtres l’abandonnaient, lui ne ferait jamais cela. Quand Jésus a été arrêté par ses ennemis, il a eu le courage de le défendre avec l’épée et, plus tard, de le suivre jusque dans la cour du grand prêtre. Pourtant, peu après, il a renié son Maître trois fois, puis a pleuré amèrement en se rendant compte de ce qu’il avait fait (Mat. 26:31-35, 51, 52, 69-75).

Juste avant la première apparition de Jésus ressuscité à ses apôtres en Galilée, Pierre était allé pêcher, et d’autres apôtres l’avaient rejoint. Reconnaissant Jésus sur la plage, il s’est aussitôt jeté à l’eau pour nager jusqu’à la rive. Ensuite, Jésus a servi à ses apôtres un petit-déjeuner pendant lequel il a demandé à Pierre s’il l’aimait plus que « ceux-ci », c’est-à-dire les poissons qui étaient devant eux. C’était une exhortation à choisir de le suivre à plein temps plutôt que de s’adonner à un métier, par exemple la pêche (Jean 21:1-22).

Vers 62-64, Pierre a prêché la bonne nouvelle à Babylone, dans l’actuel Irak, où vivait une forte population juive (1 Pierre 5:13). C’est là qu’il a rédigé la première et peut-être la deuxième des deux lettres inspirées qui portent son nom. Jésus lui a donné « les capacités nécessaires pour être apôtre auprès des circoncis » (Gal. 2:8, 9). Il a rempli sa mission avec compassion et vigueur.

JEAN, LE DISCIPLE QUE JÉSUS AIMAIT

L’apôtre Jean était le fils de Zébédée et le frère de l’apôtre Jacques. On pense que sa mère s’appelait Salomé et qu’elle était la sœur de Marie, mère de Jésus (Mat. 10:2 ; 27:55, 56 ; Marc 15:40 ; Luc 5:9, 10). On suppose donc qu’il avait un lien de parenté avec le Christ. Il était, semble-​t-​il, d’une famille aisée. En effet, l’entreprise de pêche de Zébédée était assez grosse pour avoir des salariés (Marc 1:20). Quand Jésus était en Galilée, Salomé l’accompagnait et le servait ; plus tard, quand il fut mort, elle a acheté des aromates pour préparer son corps à l’enterrement (Marc 16:1 ; Jean 19:40). Jean avait probablement une maison à lui (Jean 19:26, 27).

L’apôtre Jean tenant un rouleau.

Il était certainement l’un des deux disciples de Jean le Baptiseur (l’autre étant André) qui se tenaient avec celui-ci au moment où il a dit en regardant Jésus : « Regardez : l’Agneau de Dieu ! » (Jean 1:35, 36, 40). Manifestement, après ces présentations, Jean le fils de Zébédée a accompagné Jésus à Cana, où il a assisté à son premier miracle (Jean 2:1-11). La clarté et la précision avec lesquelles il raconte dans son Évangile l’activité postérieure de Christ à Jérusalem, en Samarie et en Galilée permettent de penser qu’il en a été témoin aussi. Sa foi transparaît dans l’empressement qu’il a montré (de même que Jacques, Pierre et André) à abandonner ses filets, son bateau et son emploi lorsque Jésus l’a appelé pour qu’il devienne son disciple (Mat. 4:18-22).

Jean n’occupe pas une place aussi importante que Pierre dans les Évangiles. Mais lui aussi avait une personnalité énergique, comme l’indique le surnom que Jésus lui avait donné ainsi qu’à son frère Jacques : Boanèrguès, « Fils du Tonnerre » (Marc 3:17). Au départ, il a ambitionné les premières places, au point que lui et son frère ont fait demander à Jésus par leur mère de leur donner des positions privilégiées dans son royaume. C’était un désir égoïste, mais aussi la preuve de leur foi dans la réalité du Royaume. Les ambitions des deux frères ont fourni à Jésus l’occasion de conseiller ses apôtres sur la nécessité de l’humilité (Mat. 20:20-28).

Le tempérament ardent de Jean s’est manifesté lorsqu’il a essayé d’empêcher un certain homme qui n’était pas disciple de Jésus d’expulser des démons en son nom. Une autre fois, il aurait volontiers appelé le feu du ciel pour détruire les habitants d’un village samaritain qui avaient été inhospitaliers quand Jésus avait envoyé des messagers faire des préparatifs pour lui. De telles réactions lui valaient des réprimandes de Jésus. Apparemment, avec le temps, il a acquis l’équilibre et la miséricorde qui lui manquaient (Luc 9:49-56). Pourtant, malgré ses défauts, il était « le disciple que Jésus aimait ». C’est pourquoi celui-ci, sur le point de mourir, a confié sa propre mère, Marie, à ses soins (Jean 19:26, 27 ; 21:7, 20, 24).

Jean a survécu aux autres apôtres, comme Jésus l’avait prédit (Jean 21:20-22). Il a servi fidèlement Jéhovah pendant quelque 70 ans. À la fin de sa vie, sous le règne de l’empereur romain Domitien, il a été exilé sur l’île de Patmos « pour avoir parlé de Dieu et témoigné au sujet de Jésus ». C’est là que, vers 96, il a reçu les visions qu’il a relatées dans le livre de la Révélation (Rév. 1:1, 2, 9). Selon la tradition, une fois libéré, il est parti pour Éphèse, où il a rédigé l’Évangile qui porte son nom et les lettres appelées 1, 2 et 3 Jean, et où il est mort vers l’an 100.

a Dans le Temple, on faisait coïncider des prières avec les sacrifices du matin et du soir. Le sacrifice du soir avait lieu « vers trois heures de l’après-midi ».

b Voir les encadrés « Pierre : du pêcheur à l’apôtre » et « Jean, le disciple que Jésus aimait ».

c Voir l’encadré « Le grand prêtre et les prêtres en chef ».

d En 33, à Jérusalem, il ne se trouvait peut-être que 6 000 pharisiens, et moins de sadducéens encore. Sans doute est-​ce une autre raison pour laquelle ces deux groupes se sentaient de plus en plus menacés par les enseignements de Jésus.

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