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  • g70 8/3 p. 9-12
  • La joie d’être avec les enfants

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  • La joie d’être avec les enfants
  • Réveillez-vous ! 1970
  • Intertitres
  • Les joies les plus profondes
  • Les enfants transforment la vie
  • On peut s’instruire au contact des enfants
  • Au contact des enfants, on reste jeune
  • De précieux moments d’intimité
  • Des souvenirs inoubliables
  • L’utilité de la correction
Réveillez-vous ! 1970
g70 8/3 p. 9-12

La joie d’être avec les enfants

CELUI qui a écrit que les enfants sont faits ‘de sucre, d’épices et de toutes sortes de délices’, a oublié certains autres ingrédients, car les enfants sont parfois revêches, rusés, curieux et espiègles (Prov. 22:15). Cependant, quels que soient leurs défauts, nous remercions Dieu de les avoir, car nous pouvons éprouver beaucoup de joie en leur compagnie.

Mary Howitt, auteur anglais, écrivit : “Dieu nous envoie les enfants non seulement pour perpétuer l’espèce, mais aussi pour élargir notre cœur, pour nous obliger à ne pas penser qu’à nous-​mêmes mais à faire preuve de bonté et d’affection. (...) Chaque jour mon âme bénit le grand Père qui a égayé la terre par les petits enfants.” Sans doute de nombreuses autres personnes éprouvent-​elles le même sentiment que cet écrivain.

La compagnie des enfants est souvent très enrichissante. Par moments, une “étincelle” jaillit entre père et fils ou entre mère et fille quand ils font ensemble quelque chose de spécial et d’inoubliable. Une certaine famille habitait une maison au toit haut et pointu, laquelle dominait les maisonnettes des alentours et avait vue sur la mer. Le toit était muni d’une trappe à laquelle on accédait par une échelle posée dans la mansarde. Les enfants jouaient souvent dans cette pièce mais ils ne grimpaient jamais jusqu’à la trappe, car cela leur était défendu.

Un jour où le temps était clair, le petit garçon jouait dans la mansarde et son père y monta. “On doit découvrir un beau panorama là-haut, dit-​il à son fils. Veux-​tu venir voir ?” Le garçon sentit son cœur battre d’émotion, mais il y avait aussi un peu de crainte dans le regard qu’il lança vers la trappe. Son père essaya l’échelle. “Monte donc, dit-​il. Je te suis.” Il ouvrit la trappe et un tableau nouveau et magnifique s’offrit aux yeux éblouis de son fils.

Le père l’avait contemplé bien des fois, mais il savait que son fils voulait le voir aussi. La mer, étincelant au soleil, s’étendait devant eux à perte de vue. Des années plus tard, le fils déclara : “Je me souviens de ces moments avec mon père comme si c’était hier.” Le père s’en souvenait aussi. Ni l’un ni l’autre n’a jamais oublié ces moments précieux.

De tels exemples nous apprennent que nos rapports avec les enfants peuvent être enrichissants à la fois pour eux et pour nous. Quand les adultes font preuve d’une compréhension empreinte d’amour, les enfants sont heureux. De même, quand les enfants se conduisent bien, ils réjouissent le cœur des adultes, et particulièrement de leurs parents. Un proverbe inspiré dit : “Le père du juste est dans l’allégresse. Celui qui donne naissance à un sage aura de la joie. Que ton père et ta mère se réjouissent.” (Prov. 23:24, 25). L’influence bienfaisante est donc réciproque. Nous lisons aussi : “Les enfants des enfants sont la couronne des vieillards, et les pères sont la gloire de leurs enfants.” — Prov. 17:6.

Les joies les plus profondes

Partager la vie de ses enfants procure une joie plus grande que de se faire un nom dans le domaine de la littérature ou de l’art. Le père de trois garçons avoua qu’assister aux réunions chrétiennes avec eux et les voir y prendre une part active, lui procurait une joie intérieure profonde. “Je suis fier d’eux”, dit-​il.

Une mère qui ressentait la même joie déclara : “J’ai eu le rare privilège d’aider huit personnes à connaître Dieu et à se vouer à lui. Mais même la joie immense que cela m’a procurée ne peut être comparée à celle que j’ai ressentie quand ma fille aînée, qui a dix-sept ans, exprima son désir de se vouer à Dieu pour faire sa volonté. Ce fut pour moi un moment émouvant que je n’oublierai jamais. J’étais profondément heureuse de savoir que l’éducation et l’enseignement que je lui avais donnés avaient pris racine dans son cœur et l’avaient aidée à s’engager sur le chemin de la vie.”

Les enfants transforment la vie

Dès la naissance du premier bébé, les parents connaissent un bonheur nouveau : celui d’être père et mère. Les sentiments qu’ils éprouvent en tenant leur propre enfant dans leurs bras pour la première fois sont inoubliables. Un nouveau père, qui n’osait même pas prendre sa fillette, lui parlait et la caressait du doigt pour la faire sourire. Son visage s’épanouit quand la petite main du bébé s’agrippa à son doigt.

Quelle joie aussi d’entrer dans la chambre à coucher sur la pointe des pieds pour regarder le poupon endormi et contempler son petit visage innocent ! Les parents ont le bonheur de voir grandir leur enfant.

Bientôt, les petites mains qui avaient commencé par s’agripper aux doigts des parents et tâter leur visage, s’emparent d’objets précieux et laissent leurs traces partout. Les genoux à fossettes et les jambes vacillantes s’affermissent, se salissent et se meurtrissent, car leur propriétaire grimpe aux arbres et saute à la corde. Les premiers balbutiements, les “papa” et “maman” des débuts, ont cédé la place aux innombrables questions et aux mille et une requêtes.

Un père avoua que son premier enfant avait complètement transformé sa vie. “Quand je rentre à la maison le soir, dit-​il, et que mon fils court vers moi les bras tendus en criant joyeusement : ‘Papa ! papa !’, je sens que ma journée de dur travail en vaut la peine. Je suis heureux quand je peux m’attarder à table pour regarder manger les enfants et bavarder avec eux. C’est un moment propice pour leur poser des questions, demander de leurs nouvelles et s’enquérir de leur conduite. Quelle satisfaction de constater alors que vous les avez bien élevés !”

Un autre père déclara : “Quelle joie d’étreindre ses enfants et de leur témoigner de l’amour ! On éprouve aussi beaucoup de satisfaction à savoir que vous leur manquez, qu’ils vous aiment et qu’ils se plaisent en votre compagnie. Regarder les enfants en train de s’ébattre, de jouer et de rire sans aucun souci des problèmes du monde, est un plaisir que j’ai appris à apprécier.”

Évidemment, les enfants sont parfois une source de soucis pour leurs parents. Une mère disait qu’elle avait l’impression de passer tout son temps à courir derrière ses enfants, pour ramasser leurs affaires, réparer les dégâts qu’ils faisaient et mettre les objets dangereux hors de leur portée. Même les parents de Jésus s’inquiétèrent à son sujet à un moment donné. Cependant, Marie éprouvait un bonheur ineffable à garder “soigneusement toutes ces paroles [de son fils] dans son cœur”. — Luc 2:41-52.

On peut s’instruire au contact des enfants

Lydia Sigourney, auteur américain, écrivit : “Nous disons que nous éduquons nos enfants, mais nous rendons-​nous compte que nos enfants aussi nous éduquent ?” Pareille idée étonnera sans doute beaucoup d’adultes. Jésus-Christ lui-​même tenait les enfants en haute estime pour leur franchise candide et leur sincérité. Il déclara que les enfants possèdent certains traits de caractère que les adultes feraient bien d’imiter. Un jour, il se servit d’un jeune enfant pour donner à ses apôtres une leçon d’humilité. Il leur dit : “En vérité je vous le dis, à moins que vous ne vous retourniez pour devenir comme de petits enfants, vous n’entrerez en aucune façon dans le royaume des cieux.” — Mat. 18:1-6.

Les parents doivent apprendre à leurs enfants la maîtrise de soi. Toutefois, un père de trois enfants apprit, grâce à son fils, la valeur de cette qualité. Un soir, les trois enfants se chamaillaient et le père intervint pour les réprimander avec fermeté et leur dire que ce n’est pas ainsi que les chrétiens se comportent. Un peu plus tard, les parents eux-​mêmes se disputèrent pour une vétille. Leur fils de neuf ans les interrompit en disant, les larmes aux yeux : “Tu nous as dit de ne pas nous disputer, papa, mais toi tu te disputes avec maman.” Par la suite, le père fit cet aveu : “Les paroles de mon fils m’ont piqué au vif. Il avait raison. Je donnais des conseils que je ne mettais pas moi-​même en pratique. Depuis lors, sa mère et moi faisons attention à la façon dont nous nous parlons. Notre foyer en est plus heureux, cela grâce à mon enfant.”

Au contact des enfants, on reste jeune

Les adultes qui sont souvent avec des enfants ont tendance à rester jeunes. Deux époux disaient : “Nous avons constaté que la compagnie des enfants nous garde physiquement actifs et mentalement éveillés. Dans le cadre des excursions scolaires, les enfants visitent des parcs, des jardins zoologiques, des musées et d’autres endroits intéressants. Souvent, par la suite, ils désirent que nous revisitions certains de ces lieux en famille. Or, ces excursions sont instructives pour nous également. Il nous arrive fréquemment aussi de jouer au ballon avec les enfants, de sauter à la corde, de nous rouler dans l’herbe, de construire des châteaux forts en sable et même de chanter et de danser, choses que nous ne ferions pas sans les enfants.”

Les enfants qui jouent vivent intensément. De plus, le jeu exerce le corps et l’esprit. Les adultes qui participent à leurs jeux s’en trouvent stimulés, vivifiés.

En outre, lorsqu’on joue avec des enfants, il est nécessaire de se conformer à leurs goûts, sinon ils ne veulent pas de vous. Les enfants (les adultes aussi, d’ailleurs) aiment quelqu’un qui est bienveillant, enjoué et qui s’intéresse à eux sans être importun. C’est pour toutes ces raisons que la compagnie des enfants est salutaire et édifiante pour les adultes.

De précieux moments d’intimité

Les enfants sont, en général, très sensibles. Celui qui sait comprendre cette sensibilité et agir en conséquence, évite de s’aliéner l’affection de l’enfant, mais au contraire forge des liens solides qui l’unissent à lui. Une mère constata que sa fille était triste parce qu’elle avait reçu moins de cadeaux que son frère. La mère prit la fillette dans ses bras et lui assura qu’elle l’aimait autant que son frère, que le hasard avait voulu qu’il ait reçu plus qu’elle, mais que probablement, une autre fois, ce serait le contraire qui se produirait. Satisfaite de cette explication, l’enfant embrassa sa mère et partit heureuse. Elle avait seulement besoin d’être rassurée, de savoir que sa mère l’aimait toujours. De son côté, la mère fut très touchée par le chagrin de sa fille.

Un père raconta que le jour où la famille devait faire un pique-nique, il se mit à pleuvoir. Son fils pleura. Il le prit à part et lui dit : “Ce n’est pas papa qui fait pleuvoir, n’est-​ce pas ? Papa n’a pas toujours tout ce qu’il veut dans la vie non plus, tu sais. Nous devons tous apprendre à accepter ce qui vient.” L’enfant oublia aussitôt son chagrin. Il avait besoin de sentir la sollicitude affectueuse de son père.

“Lorsque j’étais malade et alitée, dit une mère, j’ai éprouvé une joie immense quand ma fillette de huit ans est venue me demander si j’avais besoin de quelque chose. Elle m’apporta une tasse de thé, puis elle fit la vaisselle et s’occupa d’autres tâches domestiques. J’étais fière d’elle.”

Des souvenirs inoubliables

Sans doute seuls les parents chrétiens connaissent le bonheur d’avoir un fils ou une fille désireux de servir Dieu. “Pourquoi veux-​tu m’accompagner dans la prédication ?”, demanda une mère à sa fillette de trois ans. “Parce que je veux servir Jéhovah”, répondit celle-ci. “Sa réponse ne semble peut-être pas extraordinaire à d’autres personnes, déclara la mère, mais elle nous a fait vibrer le cœur. Nous étions ravis de voir qu’elle avait déjà de l’amour pour Dieu.”

Un père chrétien déclara : “Un soir que j’allais faire la prière, mon petit garçon me dit : ‘Tu ne dois pas prier pour moi aujourd’hui, papa. Je vais prier Jéhovah moi-​même.’ Je ne puis vous décrire ma joie. Nous ne savons pas à quel point l’enseignement que nous donnons à nos enfants pénètre dans leur cœur jusqu’au jour où ils disent des paroles de ce genre.”

L’utilité de la correction

À cause de l’imperfection humaine, “la folie est attachée au cœur de l’enfant”, affirme le proverbe inspiré (Prov. 22:15). C’est qu’il y a donc un autre aspect au caractère des enfants. En effet, ceux-ci ne tardent pas à apprendre le pouvoir du chantage affectif. L’enfant sait instinctivement s’il peut fléchir ses parents et il en profite. Les enfants ont besoin de savoir qu’il y a quelqu’un de plus fort et possédant plus de sagesse qu’eux dans la famille. Le meilleur moyen de le leur montrer, c’est par la correction. Évidemment, lorsqu’on administre la correction, la situation n’est pas des plus joyeuses. Cependant, dans leur for intérieur, les enfants sont contents quand leurs parents se montrent fermes et font preuve de la force et du jugement nécessaires pour les protéger contre leur folie et leur inexpérience.

Cependant, les enfants ne cessent d’éprouver leurs parents pour voir jusqu’où ils peuvent aller impunément. En réalité, ils espèrent qu’on ne les laissera pas aller trop loin. Les parents qui pensent s’assurer l’affection de leur enfant en le laissant agir à sa guise et en ne lui refusant rien, vont à l’encontre du but recherché. Plus tard, lorsqu’il aura des ennuis, il leur dira : “Pourquoi m’avez-​vous laissé faire ? Vous n’êtes pas de bons parents.” Il reprochera à ses parents de ne pas l’avoir corrigé. Par contre, lorsqu’on corrige les enfants avec fermeté et amour, le résultat est généralement heureux. — Héb. 12:11.

Selon un dicton, “on ne connaît pas la valeur de l’eau tant que le puits ne s’épuise pas.” Il en va de même des enfants. Lorsqu’ils sont partis, ils nous manquent ; la maison semble vide et silencieuse ; on rit moins. Les enfants eux-​mêmes ne se rendent pas compte de la chaude affection qu’ils ont suscitée dans le cœur de leurs parents. Bien que ceux-ci s’attendent à ce que leurs enfants grandissent et finissent par vivre leur propre vie, ils ont toujours du mal à s’habituer au vide que laissent ces derniers quand ils quittent le foyer. Toutefois, les enfants comblent ce vide dans une certaine mesure lorsqu’ils reviennent pour chercher des conseils ou tout simplement pour voir leurs parents. Enfants ! n’oubliez donc pas de donner cette joie à vos parents, car ils aiment toujours votre compagnie.

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