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  • g73 8/11 p. 22-24
  • Faites connaissance avec Hong-Kong

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  • Faites connaissance avec Hong-Kong
  • Réveillez-vous ! 1973
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  • L’effondrement moral et ses effets
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Réveillez-vous ! 1973
g73 8/11 p. 22-24

Faites connaissance avec Hong-Kong

De notre correspondant à Hong-Kong

EN NOVEMBRE 1972, Hong-Kong fit les honneurs du tapis rouge à son millionième visiteur de l’année. C’était la première fois que le nombre de touristes visitant cette colonie britannique atteignait le million au cours d’une année.

La plupart arrivent par un des vols internationaux quotidiens, à l’aéroport de Kai Tak. Beaucoup d’autres viennent par cargo ou par bateau de passagers qui sont soit amarrés à une bouée, soit remorqués jusqu’à la gare maritime moderne, à la pointe de la presqu’île de Kowloon, la porte d’entrée de la zone touristique.

Si vous arrivez par bateau la nuit, vous admirerez le spectacle des lumières multicolores de chaque côté du port. Peut-être croirez-​vous aussi apercevoir des mille-pattes lumineux se déplaçant sur l’eau. En réalité, il s’agit de bacs qui transportent les passagers. Mais leurs lumières qui se reflètent dans l’eau, tandis qu’ils glissent entre l’île et le continent, les font ressembler à des créatures rampantes aux innombrables pattes.

L’aspect le plus intéressant

De nombreux étrangers viennent ici en visite, mais ils ne “voient” pas Hong-Kong.

La raison en est qu’après leur arrivée, ils sont dirigés immédiatement vers leur hôtel, dans la zone touristique. Tout leur séjour consiste à parcourir les magasins sans beaucoup s’éloigner. L’Orient, pour eux, se résume à des boutiques de souvenirs, à des visages et à des caractères d’écriture chinois. Cependant, c’est le peuple et son mode de vie qui constituent l’aspect le plus intéressant de Hong-Kong.

Derrière la façade que sont les divers commerces, il y a des Chinois laborieux, aimables et bien élevés. La plupart ont émigré de Chine ou sont nés de parents émigrés. Les plus âgés étaient généralement des campagnards à la personnalité chaleureuse et confiante. Ils avaient peut-être vécu dans de petits villages où tout le monde se connaissait, où régnait l’amitié et où le crime était pratiquement inconnu. Malheureusement les choses ont bien changé.

L’effondrement moral et ses effets

Les crimes sexuels et la violence, presque inconnus il y a tout juste dix ans, sont devenus courants.

Avant l’augmentation de la criminalité et la méfiance qui en a découlé, quiconque frappait à la porte d’une maison chinoise était automatiquement invité à prendre une tasse de thé. Maintenant, la plupart des gens sont retranchés derrière une porte de fer à l’épreuve des cambrioleurs et regardent à travers un judas avant d’ouvrir seulement aux personnes qu’ils connaissent. Bien qu’ici le taux de la criminalité soit plus bas qu’en certains autres endroits du monde, la méfiance et la crainte règnent dans les rues.

Les liens de famille, traditionnellement étroits, se relâchent, car les jeunes ont à présent leur propre argent et agissent à leur guise. Souvent des parents qui n’ont pu eux-​mêmes aller à l’école, sont méprisés par leurs enfants instruits. Chez les Chinois, comme ailleurs, le cercle familial n’échappe pas à la ruine.

Le pays

Le touriste n’a pas besoin de participer à une excursion organisée pour visiter Hong-Kong. Il lui suffit d’emprunter l’un ou l’autre des moyens de transport en allant d’un terminus à l’autre. Il peut s’arrêter, visiter un endroit puis retourner par le même moyen sans se perdre.

Un voyage en tramway d’un bout à l’autre de l’île ne coûte que 20 cents ou environ 15 centimes français. En voyageant sur l’impériale, on peut contempler tout à son aise le spectacle de la vie. Voilà des ménagères qui font leur marché ; plus loin, ce sont des pousse-pousse qui se hâtent. Maintenant, on longe le quai où l’on décharge des bateaux puis on passe près des boutiques qui vendent des fruits de mer, ou encore le long des anciens et des nouveaux immeubles d’habitation. Les itinéraires des autobus à Kowloon se terminent généralement près d’immenses cités ouvrières. Une petite promenade permet de se rendre compte qu’à Hong-Kong, on ne peut plus bâtir qu’en hauteur.

Après cela, pourquoi ne pas voir la ville sous un autre angle ? En montant jusqu’au pic Victoria, on découvre tout le panorama de la colonie. Le trajet a de quoi vous couper le souffle, car le train grimpe parfois à 45 degrés, ce qui, paraît-​il, est unique au monde.

Le port lui-​même est passionnant, et la meilleure façon de voir comment vivent les “gens des bateaux”, c’est d’aller sur l’eau. La plupart de ces gens courageux gagnent leur vie en pêchant ou en élevant des huîtres, ou encore en se servant de leur jonque pour décharger les navires qui arrivent chaque jour. Cependant, le nombre de gens qui vivent sur l’eau diminue sans cesse, car le gouvernement les réinstalle de plus en plus sur le continent. Cela plaît aux jeunes qui trouvent du travail plus agréable, plus avantageux et moins pénible.

Relations avec le continent

Les Nouveaux Territoires sont une région qui s’étend derrière Kowloon, sur le continent. Ils ont été loués au gouvernement britannique par la Chine en 1898, ce qui a agrandi la colonie et lui a donné une superficie un peu plus grande que celle de la ville de New York.

Ici, la vie rurale n’a pas changé depuis des siècles, du moins sous certains rapports. On peut toujours voir les fermiers arroser leur lopin de terre au moyen de deux arrosoirs se balançant à une perche de bambou sur leurs épaules. Adroitement, ils arrosent ainsi deux rangées de légumes en même temps. Et le buffle, tracteur de l’Orient, est toujours là également.

L’année dernière, plus de 3 000 personnes ont pu légalement quitter la Chine pour venir vivre dans la colonie. En outre, plus de 6 000 réfugiés se sont échappés illégalement par toutes sortes de moyens et ont gagné le territoire britannique. Généralement, on leur permet de rester. Néanmoins, la Chine et Hong-Kong entretiennent de bonnes relations.

On en a pour preuve que des milliers d’habitants de Hong-Kong se rendent régulièrement en Chine et en reviennent. De plus, près de 60 000 000 de mètres cubes d’eau et de grandes quantités de produits alimentaires arrivent continuellement de Chine. Le commerce est libre, et les grands magasins communistes font des affaires d’or.

Gastronomie

Hong-Kong est vraiment le lieu de prédilection des gourmets, car on y trouve un choix presque infini de plats. Des restaurants offrent des spécialités de toutes les provinces de Chine : canard de Pékin, champignons séchés, calmar au céleri, haricots frits avec du porc, etc.

Les Chinois sont très hospitaliers et ne regardent pas à la dépense, même si leurs moyens sont limités, pour recevoir des amis. Généralement, ils amènent leurs hôtes au restaurant, car ils estiment leur maison et leur cuisine indignes de leurs invités. Mais en réalité, la plupart des maîtresses de maison sont d’excellentes cuisinières et, au foyer, l’atmosphère est plus détendue qu’au restaurant.

Il n’y a pas d’étiquette particulière en ce qui concerne les repas. Le plus souvent, ils sont servis sur une table ronde où dix personnes peuvent prendre place, chacune ayant son propre bol de riz. Le soong, le plat principal, est au centre de la table et chacun se sert à volonté, prenant les morceaux à l’aide de ses baguettes et les mangeant avec son riz. C’est toujours une partie de plaisir quand des visiteurs occidentaux essaient de se servir des baguettes. On a l’impression qu’ils vont mourir de faim avant qu’un morceau de nourriture atteigne leur bouche. Mais avec un peu de persévérance, ils attrapent bientôt le tour de main et arrivent à se servir de cette fourchette orientale.

La religion

À première vue, il semble que les religions de la chrétienté constituent une force importante, car elles patronnent de nombreux hôpitaux, écoles et associations. Cependant, pour la plupart des gens, la religion n’est qu’un moyen. Si une école d’un certain culte est près de chez eux et pas trop chère, des parents verront volontiers leurs enfants embrasser le culte en question puisque cela leur permet de recevoir de l’instruction. Beaucoup aussi vont à l’église pour faire “comme le voisin”.

Les activités sociales et diverses formes d’aide financière sont les principaux atouts des Églises. Celles-ci signifient formellement à leurs membres qu’ils ne peuvent abandonner la religion sans perdre également des avantages matériels comme le logement, l’instruction scolaire, l’aide sociale et même les funérailles. Par conséquent, les Églises, en quelque sorte, achètent les convertis.

Les écoles catholiques et protestantes n’ont pas aidé leurs élèves à cultiver la foi dans le vrai Dieu et dans sa Parole, la Bible. Au contraire, elles détruisent la foi. Un livre religieux employé dans des écoles protestantes en est la preuve. Il dit que le récit de la création, rapporté dans la Genèse, est un mythe et qu’il a été écrit par des Juifs superstitieux qui n’avaient aucune connaissance scientifique.

Mais alors, quelle importance la famille orientale accorde-​t-​elle au bouddhisme et au culte des ancêtres ? En général, on brûle de l’encens et on fait des offrandes pour avoir de la chance et de la prospérité. Ce genre de culte est purement égoïste. De plus en plus, les jeunes abandonnent cette religion traditionnelle aux membres âgés de la famille. Eux passent leur temps à rechercher des plaisirs ou à gagner de l’argent.

Pourquoi la religion n’attire-​t-​elle pas davantage le peuple de Hong-Kong ? Un caricaturiste en donne l’explication : “À Hong-Kong, l’argent est roi.” Et c’est vrai ! Toutes les façons de gagner de l’argent sont encouragées, qu’il s’agisse de la bourse, des courses de chevaux et d’autres jeux, légaux et illégaux. Les gens en sont venus à penser que l’argent et l’or constituent la seule vraie sécurité. Un dicton chinois résume bien la philosophie de quantité de personnes concernant les relations entre la religion et l’argent. Il dit en effet : “Chin haw toong sun.” Cela signifie : “L’argent peut acheter les dieux.”

Cependant, nombre de gens, surtout des jeunes, comprennent combien il est vain de poursuivre les richesses et désirent quelque chose de plus durable et de plus satisfaisant (Eccl. 5:9 5:10, NW ; 7:12). Les plus de 250 témoins de Jéhovah de Hong-Kong aident ces personnes à connaître le Créateur et ses desseins. Beaucoup d’entre elles ont assisté à l’assemblée internationale “La victoire divine” que les témoins de Jéhovah ont tenue à Hong-Kong du 8 au 12 août. Cette assemblée, qui eut lieu au Grantham College, à Kowloon, a également attiré des centaines de visiteurs qui désiraient connaître Hong-Kong.

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