BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • ms p. 43-49
  • Babylone la Grande

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Babylone la Grande
  • « Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
  • Intertitres
  • Ceux qui aiment la justice sont invités à sortir de Babylone la Grande, avant qu’il ne soit trop tard
  • IDENTIFICATION DE BABYLONE LA GRANDE
  • Décrite sous le double symbole d’une prostituée et d’une ville
  • La Babylone proprement dite n’était plus une grande ville à l’époque où fut rédigée la Révélation, à la fin du premier siècle de notre ère
  • On peut parler d’une ville au sens spirituel en se référant à quelque chose de plus vaste que la ville primitive mais présentant avec elle des ressemblances marquées
  • Ne désigne pas un système politique, car, selon ce qu’il est écrit, Babylone la Grande commet la fornication avec les dirigeants politiques
  • Ne désigne pas les systèmes commerciaux, car ils nous sont présentés comme pleurant sa destruction
  • La Babylone antique était surtout réputée pour sa religion, qui était en opposition avec le culte de Jéhovah le vrai Dieu
  • Babylone, selon ce qu’il est écrit, est ivre du sang des serviteurs de Dieu et responsable de leur mort
  • Jésus-Christ déclara que les faux conducteurs religieux portaient cette responsabilité
  • Décrite sous les traits d’une prostituée qui commet la fornication avec les dirigeants politiques
  • Ceux qui, professant servir Dieu, s’immiscent dans les affaires du monde, commettent la fornication religieuse
  • Babylone est décrite comme somptueusement vêtue et vivant dans un “luxe scandaleux”, alors que le peuple souffre sous sa domination ; c’est la caractéristique de la plupart des fausses religions
  • Les idées et pratiques religieuses de la Babylone antique se retrouvent dans les systèmes religieux qui constituent Babylone la Grande
  • Babylone la Grande est un royaume ou empire qui encercle le globe
  • Son emprise ne s’exerce pas uniquement à l’échelle nationale mais aussi sur les chefs politiques
  • Domine les masses populaires en de nombreux pays
  • CHUTE ET ANÉANTISSEMENT
  • La chute de la Babylone antique, qui tomba entre les mains des Mèdes et des Perses, n’entraîna pas aussitôt sa désolation, mais amena la libération rapide des adorateurs de Jéhovah en captivité
  • L’annonce de la chute de Babylone la Grande s’accompagne d’un ordre au peuple de Dieu, celui de sortir du milieu d’elle
  • Description de la destruction totale de Babylone la Grande
« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
ms p. 43-49

Babylone la Grande

Ceux qui aiment la justice sont invités à sortir de Babylone la Grande, avant qu’il ne soit trop tard

Rév. 18:2, 4 “Il cria d’une voix forte, disant : ‘Elle est tombée ! Babylone la grande est tombée’ (...). Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : ‘Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir de ses fléaux.’”

IDENTIFICATION DE BABYLONE LA GRANDE

Décrite sous le double symbole d’une prostituée et d’une ville

Rév. 17:1, 5, 18 “L’un des sept anges qui avaient les sept coupes vint me parler, disant : ‘Viens, je te montrerai le jugement qui est sur la grande prostituée’ (...). Et sur son front était écrit un nom, un mystère : ‘Babylone la Grande, la mère des prostituées et des choses répugnantes de la terre.’ ‘Et la femme que tu as vue signifie la grande ville qui a un royaume sur les rois de la terre.’”

Rév. 18:10 “Ils se tiendront à distance par crainte de son tourment et diront : ‘Hélas, hélas ! grande ville, Babylone, ville forte, parce qu’en une seule heure ton jugement est arrivé !’”

La Babylone proprement dite n’était plus une grande ville à l’époque où fut rédigée la Révélation, à la fin du premier siècle de notre ère

“La ville fut prise par les Perses sous les ordres de Cyrus le Grand en 539 av. J.-C. Par la suite, Alexandre le Grand projeta de faire de Babylone la capitale de son empire oriental, mais après sa mort, Babylone perdit peu à peu de son importance.” — The Encyclopedia Americana (New York ; 1956), tome III, p. 7.

“Bien que Babylone fût devenue la résidence des rois perses, rien ne fut entrepris pour sa restauration. Alexandre le Grand qui, lorsqu’il fit son entrée en 331 av. J.-C., avait promis à ses habitants de rebâtir le temple en ruines, ne réussit même pas à faire enlever les décombres, malgré les 10 000 ouvriers qu’il fit travailler pendant deux mois. Après sa mort au palais de Nébucadnetsar, et après la fondation de Séleucie, sur le Tigre, par Séleucos Nicator, Babylone tomba rapidement en décadence.” — The New Funk & Wagnalls Encyclopedia (New York ; 1950), tome III, p. 872.

“La fondation de Séleucie [en 312 avant notre ère] amena la population [de Babylone] à la nouvelle capitale de la Babylonie et les ruines de l’ancienne ville tinrent lieu de carrière pour les bâtisseurs du nouveau siège gouvernemental.” — The Encyclopædia Britannica (New York ; 1910), tome III, p. 106.

Dan. 5:17-30 “Daniel répondit (...) : Ô roi, le Dieu suprême avait donné à Nebucadnetsar, ton père, l’empire (...). Et toi, Belschatsar son fils, tu n’as pas humilié ton cœur (...). C’est pourquoi (...) Dieu a compté ton règne et y a mis fin. (...) Ton royaume sera divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses. (...) Cette même nuit, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué.”

On peut parler d’une ville au sens spirituel en se référant à quelque chose de plus vaste que la ville primitive mais présentant avec elle des ressemblances marquées

Rév. 11:8 “Leurs corps seront sur la grande voie de la grande ville qui, au sens spirituel, est appelée Sodome et Égypte, là où leur Seigneur aussi a été mis au poteau.”

Ne désigne pas un système politique, car, selon ce qu’il est écrit, Babylone la Grande commet la fornication avec les dirigeants politiques

Rév. 17:1, 2, 5 “La grande prostituée (...) avec qui les rois de la terre ont commis la fornication (...). Et sur son front était écrit un nom, un mystère : ‘Babylone la Grande.’”

Rév. 18:9 “Les rois de la terre qui ont commis la fornication avec elle et ont vécu dans un luxe scandaleux pleureront et se frapperont de douleur à son sujet.”

Ne désigne pas les systèmes commerciaux, car ils nous sont présentés comme pleurant sa destruction

Rév. 18:11, 15, 16 “Les marchands voyageurs de la terre pleurent et sont dans le deuil à son sujet, parce que personne n’achète plus toutes leurs marchandises. Les marchands voyageurs de ces choses, qui sont devenus riches par elle, se tiendront à distance par crainte de son tourment et pleureront et seront dans le deuil, disant : ‘Hélas, hélas ! la grande ville, vêtue de fin lin et de pourpre et d’écarlate.’”

La Babylone antique était surtout réputée pour sa religion, qui était en opposition avec le culte de Jéhovah le vrai Dieu

Gen. 10:8-10 (NW) “Cusch devint père de Nimrod. Il fut le premier à devenir un puissant sur la terre. Il se révéla puissant chasseur en opposition avec Jéhovah. C’est pourquoi il y a un dicton : ‘Comme Nimrod, puissant chasseur en opposition avec Jéhovah.’ Et le commencement de son royaume fut Babel [Babylone].”

Gen. 11:4-9 “Ils dirent encore : Allons ! bâtissons-​nous une ville et une tour [une ziggourat pour l’adoration] dont le sommet touche au ciel, et faisons-​nous un nom (...). L’Éternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. Et l’Éternel dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris (...). Allons ! descendons, et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue les uns des autres. Et l’Éternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre (...). C’est pourquoi on l’appela du nom de Babel [Babylone], car c’est là que l’Éternel confondit le langage de toute la terre et c’est de là, que l’Éternel les dispersa sur la face de toute la terre.”

Dan. 5:1, 4, 17, 22, 23 “Le roi Belschatsar donna un grand festin à ses grands au nombre de mille (...). Ils burent du vin, et ils louèrent les dieux d’or, d’argent, d’airain, de fer, de bois et de pierre. (...) Daniel répondit en présence du roi : (...) Et toi, Belschatsar, son fils, (...) tu as loué les dieux d’argent, d’or, d’airain, de fer, de bois et de pierre, qui ne voient point, qui n’entendent point, et qui ne savent rien, et tu n’as pas glorifié le Dieu qui a dans sa main ton souffle et toutes tes voies.”

Jér. 51:6, 45, 47 (Gl) “Fuyez du milieu de Babylone, et que chacun sauve son âme ; ne vous taisez point sur son iniquité ; car c’est le temps de la vengeance du Seigneur (...). Sortez d’au milieu d’elle, mon peuple, afin que chacun sauve son âme de la colère du Seigneur ; (...) voilà que des jours viennent, et je visiterai les images taillées au ciseau de Babylone.”

És. 21:9 “Elle est tombée, elle est tombée, Babylone, et toutes les images de ses dieux sont brisées par terre !”

És. 52:11 (AC) “Partez, partez, sortez de là ! Ne touchez rien d’impur ; sortez du milieu d’elle [Babylone] ; purifiez-​vous, vous qui portez les vases de Jéhovah.”

“Si avantageuse que soit sa situation géographique, d’autres facteurs contribuèrent à faire de Babylone une ville souveraine pendant une longue période. Dans toute l’histoire de la Mésopotamie, ancienne et moderne, la religion a joué un rôle important en donnant à une ville puissance et prestige. Dans la Mésopotamie issue du temps d’Hammourabi, le culte de Mardouk se rattachait particulièrement à Babylone. La prêtrise acquit un pouvoir considérable, et même les rois d’Assyrie estimaient de bonne politique de recevoir ce qui était, en fait, un rite de couronnement à Babylone.” — The Encyclopædia Britannica (Chicago ; 1946), tome : II, p. 841.

“La civilisation sumérienne [qui englobait Babylone] était en grande partie dominée par les prêtres ; à la tête de l’État se trouvait le lugal (littéralement ‘grand homme’), représentant des dieux. La religion sumérienne était polythéiste.” — The Encyclopedia Americana (New York ; 1956), tome III, p. 8.

“Dans l’Antiquité (...) l’Égypte, la Perse et la Grèce subissaient l’influence de la religion babylonienne. (...) En Perse, le culte de Mithra révèle, sans équivoque possible, l’influence des conceptions babyloniennes, et si l’on se rappelle l’importance qu’acquirent chez les Romains les mystères rattachés à ce culte, un autre chaînon viendra s’ajouter, qui reliera les ramifications de la culture antique à la civilisation de la vallée de l’Euphrate. La présence d’une forte dose d’éléments sémites dans la mythologie grecque primitive et dans les cultes grecs est reconnue par un si grand nombre d’érudits qu’il n’est nul besoin d’autres considérations. Dans une grande mesure, ces éléments sémites sont plus particulièrement babyloniens.” — Religion of Babylonia and Assyria (Boston ; 1898), Morris Jastrow, Jr, p. 699, 700.

“Les recherches faites par des auteurs modernes (...) considèrent invariablement Babylone et l’Assyrie comme le berceau du paganisme antique. — The Worship of the Dead (Londres ; 1904), Colonel J. Garnier, p. 8.

“C’est dans Babylone que les Assyriens avaient pris leur religion. (...) Leurs dieux étaient les dieux babyloniens. — The Races of the Old Testament (Londres ; 1891), A. H. Sayce, p. 60.

“À côté de leur dépravation, les Babyloniens étaient le peuple le plus religieux de l’Antiquité.” — Nabuchodonosor (Paris ; 1931), G. R. Tabouis, p. 376, fondé sur La religion assyro-babylonienne (Paris ; 1910), Paul Dhorme, p. 220 ss.

Inscription cunéiforme : “Au total il y a à Babylone 53 temples des principaux dieux, 55 chapelles de Mardouk, 300 chapelles pour les divinités de la terre, 600 pour les divinités du ciel, 180 autels pour la déesse Ishtar, 180 autels pour les dieux Nergal et Adad et 12 autres autels pour divers dieux.” — The Bible As History (New York ; 1956), Werner Keller, p. 299.

Babylone, selon ce qu’il est écrit, est ivre du sang des serviteurs de Dieu et responsable de leur mort

Rév. 17:6 “Je vis que la femme était ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus.”

Rév. 18:24 “Oui, chez toi on a trouvé le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre.”

Jésus-Christ déclara que les faux conducteurs religieux portaient cette responsabilité

Mat. 23:29, 34, 35 “Malheur à vous, scribes et Pharisiens, hypocrites ! (...) voici que je vous envoie des prophètes, des sages et des instructeurs publics. Les uns, vous les tuerez et les mettrez au poteau, d’autres, vous les flagellerez dans vos synagogues et les persécuterez de ville en ville ; pour que retombe sur vous tout le sang juste répandu sur la terre, depuis le sang du juste Abel jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l’autel.”

Décrite sous les traits d’une prostituée qui commet la fornication avec les dirigeants politiques

Rév. 17:1, 2 “L’un des sept anges qui avaient les sept coupes vint me parler, disant : ‘Viens, je te montrerai le jugement qui est sur la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux, avec qui les rois de la terre ont commis la fornication, tandis que ceux qui habitent la terre étaient rendus ivres par le vin de sa fornication.’”

Ceux qui, professant servir Dieu, s’immiscent dans les affaires du monde, commettent la fornication religieuse

Jacq. 4:4 “Adultères, ne savez-​vous pas que l’amitié pour le monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se constitue ennemi de Dieu.”

Ézéch. 16:2, 28, 29 “Fils de l’homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations ! Tu t’es prostituée aux Assyriens, parce que tu n’étais pas rassasiée ; tu t’es prostituée à eux, et tu n’as pas encore été rassasiée. Tu as multiplié tes prostitutions avec le pays de Canaan et jusqu’en Chaldée, et avec cela tu n’as pas encore été rassasiée.”

Babylone est décrite comme somptueusement vêtue et vivant dans un “luxe scandaleux”, alors que le peuple souffre sous sa domination ; c’est la caractéristique de la plupart des fausses religions

Rév. 18:7, 16 “Dans la mesure où elle s’est glorifiée et a vécu dans un luxe scandaleux, dans cette mesure donnez-​lui tourment et deuil. Car dans son cœur elle ne cesse de dire : ‘Je suis assise en reine, je ne suis pas veuve.’ (...) ‘la grande ville, vêtue de fin lin et de pourpre et d’écarlate, et richement parée d’ornements d’or et de pierres précieuses et de perles.’”

Rév. 17:2, 4 “‘Ceux qui habitent la terre étaient rendus ivres par le vin de sa fornication.’ Et la femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et elle était parée d’or et de pierres précieuses et de perles et avait à la main une coupe d’or.”

Les idées et pratiques religieuses de la Babylone antique se retrouvent dans les systèmes religieux qui constituent Babylone la Grande

“La distinction entre prêtres et laïcs est un trait caractéristique de la religion [babylonienne].” — The Encyclopædia Britannica (Chicago, 1946), tome II, p. 861.

“Dans la théorie panbabylonienne, la triade [trinité] des divinités Sîn, Shamash et Ishtar est considérée comme une famille, enfants d’Anou, père des dieux ou d’Ellil, chef du Zodiaque.” — Israel and Babylon (Londres ; 1925), W. Lansdell Wardle, p. 324.

“[Dans la Babylone antique], l’Église et l’État étaient mêlés si inextricablement que, tandis que l’État doit être considéré comme une théocratie, l’Église doit, en partie du moins, être envisagée comme une institution politique, et la religion d’État comme un instrument politique.” — The Sumerians (Oxford ; 1929), C. Leonard Woolley, p. 129.

“Après la mort, les âmes des hommes continuaient, croyait-​on, leur existence. On ne peut guère appeler cela vie. Le lieu où elles se rendaient s’appelait le ‘pays sans retour’. Elles y vivaient dans des pièces obscures, au milieu de la poussière et des chauve-souris, et recouvertes d’un vêtement de plumes, sous l’autorité de NergaI et d’Ereshkigal. Quand l’âme arrivait chez les morts, elle devait comparaître devant les juges de l’au-delà.” — The International Standard Bible Encyclopaedia (Grand Rapids, Mich.; 1960), tome I p. 373.

Jér. 50:35, 38 (Da) “Babylone (...) est un pays d’images taillées.”

“Je vis un jour, portée sur un brancard par quatorze hommes qui sortaient du porche, la statue d’argent de la Vierge Marie, plus grande que nature, chargée d’anneaux, de pierres précieuses, d’or, d’argent et d’offrandes votives. Elle paraissait flotter très haut, au-dessus des têtes de la foule grouillante, pendant son transport aux Jardins des Tailleurs de pierres, au son d’une musique extatique et au bruit des fougueuses prières de la foule. Je crois qu’une procession en l’honneur de Mardouk a dû présenter la même image, lorsque le dieu était porté triomphalement hors de l’E-Sa-gila, peut-être par le péribole (cour intérieure) et le long de la grande rue des Processions [de Babylone].” — Citation de l’archéologue Robert Koldewey, qui dirigeait les fouilles des ruines de Babylone (1898-​1917), tirée de Gods, Graves, and Scholars (New York ; 1954), C. W. Ceram, p. 296, 297.

És. 47:1, 12-14 “Vierge, fille de Babylone ! (...) Reste donc au milieu de tes enchantements et de la multitude de tes sortilèges, auxquels tu as consacré ton travail dès ta jeunesse, (...) Qu’ils se lèvent donc et qu’ils te sauvent, ceux qui connaissent le ciel, qui observent les astres, qui annoncent, d’après les nouvelles lunes, ce qui doit arriver ! Voici, ils sont comme de la paille.”

“Les Chaldéens firent de grands progrès dans l’étude de l’astronomie par suite de leurs efforts pour lire l’avenir dans les astres. Nous appelons cet art ‘l’astrologie’. (...) Les groupements d’étoiles qui portent aujourd’hui le nom de ‘douze signes du Zodiaque’ furent représentés pour la première fois, et l’existence des planètes Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne était connue. Comme on croyait que ces planètes exerçaient des pouvoirs particuliers sur la vie des hommes, on leur donna les noms des cinq dieux et déesses les plus importants. Nous désignons ces planètes par leurs noms romains, mais les Romains avaient adopté les termes babyloniens et les rendaient tout simplement par leurs équivalents à Rome. C’est ainsi que la planète d’Ishtar, déesse de l’amour, devint Vénus, et celle du dieu Mardouk, Jupiter.” — The Dawn of Civilization and Life in the Ancient East (Chicago ; 1938), Robert M. Engberg et Fay-Cooper Cole, p. 230-232.

Ézéch. 21:26 21:21, NW “Le roi de Babylone se tient au carrefour, à l’entrée des deux chemins, pour tirer des présages.”

“Les divinités et personnages mythologiques gravés sur l’orfèvrerie et la bijouterie étrusques du septième siècle sont, de toute évidence, les héros et divinités de la mythologie asiatique (...). Dans le domaine du rituel et de la religion, se rencontrent une foule de détails qui sont empruntés directement à la Mésopotamie et, dans leur totalité, sentiments et atmosphère sont purement orientaux. C’est dans les pratiques de la divination et de la science augurale que se trouvent les ressemblances les plus frappantes, car la coutume de prédire par l’interprétation du foie des brebis ou du vol des oiseaux est purement chaldéenne.” — The Encyclopædia Britannica (Chicago ; 1946), tome VIII, p. 786.

Voir aussi “La croix”, pages 142-145, et “La religion”, pages 409-412.

Babylone la Grande est un royaume ou empire qui encercle le globe

Son emprise ne s’exerce pas uniquement à l’échelle nationale mais aussi sur les chefs politiques

Rév. 17:18 “La femme que tu as vue signifie la grande ville qui a un royaume sur les rois de la terre.”

Domine les masses populaires en de nombreux pays

Rév. 17:1, 15 “L’un des sept anges (...) vint me parler, disant : ‘Viens, je te montrerai le jugement qui est sur la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux.’ Et il me dit : ‘Les eaux que tu as vues, là où la prostituée est assise, signifient des peuples et des foules et des nations et des langues.’”

CHUTE ET ANÉANTISSEMENT

La chute de la Babylone antique, qui tomba entre les mains des Mèdes et des Perses, n’entraîna pas aussitôt sa désolation, mais amena la libération rapide des adorateurs de Jéhovah en captivité

“Les conquêtes militaires ont influé sur le sort de Babylone à bien des étapes critiques de son histoire. Il est donc d’autant plus remarquable que sa capitulation entre les mains de Cyrus en 539 av. J.-C. fût appelée ‘la chute de Babylone’ comme si aucun autre événement analogue ne s’était produit dans l’histoire de cette ville. Même la soumission de Babylone à Alexandre [le Grand] en 331 av. J.-C. perd de son importance en regard du désastre qui mit fin à l’empire néo-babylonien.” — Nabonidus and Belshazzar (Yale Oriental Series, Researches, tome XV, New Haven, 1929), Raymond P. Dougherty, p. 167.

“Après que les Perses eurent renversé Babylone, Cyrus permit aux Juifs de retourner dans leur pays natal (537 av. J.-C.) et, nous est-​il dit, plus de 40 000 saisirent ce privilège.” — The Encyclopædia Britannica (New York ; 1910), tome III, p. 115.

És. 48:20 “Sortez de Babylone, fuyez du milieu des Chaldéens ! Avec une voix d’allégresse annoncez-​le, publiez-​le, faites-​le savoir jusqu’à l’extrémité de la terre, dites : l’Éternel a racheté son serviteur Jacob !”

Esdras 1:1-4 “La première année de Cyrus, roi de Perse, (...) l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit faire de vive voix et par écrit cette publication dans tout son royaume : Ainsi parle Cyrus, roi des Perses : l’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et il m’a commandé de lui bâtir une maison à Jérusalem en Juda. Qui d’entre vous est de son peuple ? Que son Dieu soit avec lui, et qu’il monte à Jérusalem (...). Dans tout lieu où séjournent des restes du peuple de l’Éternel, les gens du lieu leur donneront de l’argent, de l’or.”

L’annonce de la chute de Babylone la Grande s’accompagne d’un ordre au peuple de Dieu, celui de sortir du milieu d’elle

Rév. 18:2-4 “Il cria d’une voix forte, disant : ‘Elle est tombée ! Babylone la grande est tombée, et elle est devenue une demeure de démons et un repaire de toute exhalaison impure et un repaire de tout oiseau impur et détesté ! Car à cause du vin de sa fornication, lequel réveille la passion, toutes les nations sont tombées victimes, et les rois de la terre ont commis la fornication avec elle, et les marchands voyageurs de la terre sont devenus riches grâce à son luxe scandaleux.’ Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : ‘Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, de Dieu dans la justice et la de ses fléaux.’”

Description de la destruction totale de Babylone la Grande

Rév. 18:8 “En un seul jour ses fléaux viendront, la mort et le deuil et la famine, et elle sera entièrement brûlée par le feu, parce que Jéhovah Dieu, qui l’a jugée, est fort.”

Rév. 17:16, 17 “Les dix cornes que tu as vues, ainsi que la bête sauvage, celles-ci haïront la prostituée et la dévasteront et la mettront à nu, et mangeront ses chairs et la brûleront entièrement par le feu. Car Dieu a mis dans leur cœur d’exécuter sa pensée, oui, d’exécuter leur seule pensée en donnant leur royaume à la bête sauvage, jusqu’à ce que les paroles de Dieu soient accomplies.”

Rév. 18:21 “Un ange fort souleva une pierre semblable à une grande meule et la lança dans la mer, disant : ‘Ainsi, d’un coup, Babylone la grande ville sera jetée bas, et on ne la trouvera plus.’” (Voir aussi Jér. 51:63, 64.)

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager