BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • ms p. 337-344
  • Neutralité

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Neutralité
  • « Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
  • Intertitres
  • Les chrétiens soutiennent le Royaume céleste de Dieu
  • Les disciples oints du Christ sont des ambassadeurs du Royaume céleste
  • Les chrétiens sont respectueux envers les pouvoirs politiques de la terre
  • Respectueux des lois, paient leurs impôts
  • Même lorsqu’ils font l’objet d’une persécution officielle, les chrétiens ne tombent pas dans le mépris de toute loi, en cherchant à se venger
  • Ne peuvent interrompre le service dû à Dieu sur ordre des autorités du monde
  • Les chrétiens ne font pas partie du monde, ne prennent pas position dans ses affaires politiques
  • Jésus-Christ refusa d’accepter un pouvoir politique quand il était sur terre
  • Les premiers chrétiens se gardaient de toute immixtion dans la politique
  • Les serviteurs de Dieu, de tous pays, se gardent de toute forme d’idolâtrie
  • Avec l’approbation divine, de fidèles Hébreux ont refusé de rendre hommage à un emblème d’État
  • Ce que sont les drapeaux nationaux et les cérémonies aux drapeaux
  • Attitude des premiers chrétiens à l’égard des cérémonies patriotiques
  • À ses serviteurs, Jéhovah ordonne de marcher sur le sentier de la paix
  • Attitude des premiers chrétiens vis-à-vis du service militaire
  • Les témoins de Jéhovah ne cherchent à renverser aucun gouvernement humain ; leur position est strictement religieuse
  • L’accusation prétendant que les témoins de Jéhovah sont des séditieux n’a pas plus de valeur que celle qui prétendait que Jésus-Christ et les apôtres l’étaient
  • Ces fausses accusations sont généralement le fait de l’opposition religieuse
« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
ms p. 337-344

La neutralité

Les chrétiens soutiennent le Royaume céleste de Dieu

Mat. 6:9, 10 “Vous devez donc prier ainsi : ‘Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié. Que ton royaume vienne. Que ta volonté se fasse, comme au ciel, aussi sur la terre.’”

Mat. 10:7 “Quand vous irez, prêchez en disant : ‘Le royaume des cieux s’est approché.’”

Mat. 24:14 “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations.”

Dan. 7:13, 14 “Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme ; il s’avança vers l’ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit.”

II Tim. 4:18 “Le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise et me sauvera en vue de son royaume céleste.”

Mat. 6:33 “Donc cherchez d’abord, sans cesse, le royaume et sa justice.”

Les disciples oints du Christ sont des ambassadeurs du Royaume céleste

II Cor. 5:20 “Nous sommes donc des ambassadeurs remplaçant Christ, comme si Dieu suppliait par nous. Comme remplaçants de Christ, nous supplions : ‘Devenez réconciliés avec Dieu.’”

Phil. 3:20 “Pour nous, notre droit de cité existe dans les cieux.”

Les chrétiens sont respectueux envers les pouvoirs politiques de la terre

I Pierre 2:17 “Honorez les hommes de toutes sortes, aimez toute la communauté des frères, soyez dans la crainte de Dieu, honorez le roi.”

Actes 26:2, 25 “Au sujet de toutes les choses dont je suis accusé par les Juifs, Roi Agrippa, je m’estime heureux que c’est devant toi que je dois présenter ma défense aujourd’hui.’ Mais Paul dit : ‘Je ne deviens pas fou, très excellent Festus, mais je dis des paroles de vérité et d’un esprit pondéré.’”

Voir aussi Dan. 6:21, 22 ; I Tim. 2:1, 2 ; et “Les autorités supérieures”, pages 40-43.

Respectueux des lois, paient leurs impôts

I Pierre 2:13, 14 “Pour le Seigneur, soumettez-​vous à toute création humaine : soit à un roi comme étant supérieur ou aux gouverneurs comme étant envoyés par lui pour infliger le châtiment aux malfaiteurs, mais pour louer les pratiquants du bien.”

Tite 3:1 “Continue de leur rappeler d’être soumis et obéissants envers les gouvernements et envers les autorités comme chefs.”

Actes 25:8 “Je n’ai commis de péché ni contre la Loi des Juifs, ni contre le temple, ni contre César.”

Mat. 22:21 “Rendez donc les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu.”

Rom. 13:1-7 “Que toute âme soit soumise aux autorités supérieures (...). Car ceux qui dirigent sont un objet de crainte, non pour la bonne action mais pour la mauvaise. (...) Rendez à tous ce qui leur est dû, à celui qui exige l’impôt, l’impôt ; à celui qui exige le tribut, le tribut ; à celui qui exige la crainte, une telle crainte ; à celui qui exige l’honneur, un tel honneur.”

Même lorsqu’ils font l’objet d’une persécution officielle, les chrétiens ne tombent pas dans le mépris de toute loi, en cherchant à se venger

Jean 18:36 “Jésus répondit : ‘Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. Si mon royaume faisait partie de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne fusse pas livré aux Juifs. Mais, ainsi en est-​il, mon royaume n’est pas de cette source.’”

I Pierre 2:21, 23 “C’est à cette voie que vous avez été appelés, parce que même Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle pour que vous suiviez attentivement ses traces. Quand il était injurié, il ne rendait pas l’injure. Quand il souffrait, il ne menaçait pas, mais il s’en remettait sans cesse à celui qui juge avec justice.”

Voir aussi “La persécution”, pages 366, 367.

Ne peuvent interrompre le service dû à Dieu sur ordre des autorités du monde

Actes 4:18-20 “Ils les appelèrent et leur enjoignirent de ne dire mot ni d’enseigner nulle part sur la base du nom de Jésus. Mais Pierre et Jean leur répondirent : ‘S’il est juste au regard de Dieu de vous écouter plutôt que Dieu, jugez-​en vous-​mêmes. Mais quant à nous, nous ne pouvons cesser de parler des choses que nous avons vues et entendues.’”

Actes 5:27-29 “Les ayant donc amenés, ils les placèrent dans la salle du Sanhédrin. Et le grand prêtre les questionna, disant : ‘Nous vous avons positivement ordonné de ne pas continuer à enseigner sur la base de ce nom, et cependant, voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement.’ (...) Pierre et les autres apôtres répondirent en disant : ‘Nous devons obéir à Dieu comme chef plutôt qu’aux hommes.’”

Dan. 6:6-10 “Ces chefs et ces satrapes se rendirent tumultueusement auprès du roi, et lui parlèrent ainsi : Roi Darius (...). Tous les chefs du royaume (...) sont d’avis qu’il soit publié un édit royal, avec une défense sévère, portant que quiconque, dans l’espace de trente jours, adressera des prières à quelque dieu ou à quelque homme, excepté à toi, ô roi, sera jeté dans la fosse aux lions. (...) Là-dessus le roi Darius écrivit le décret et la défense. Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem ; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant.”

Les chrétiens ne font pas partie du monde, ne prennent pas position dans ses affaires politiques

Jean 17:16 “Ils ne font pas partie du monde, tout comme je ne fais pas partie du monde.”

Jacq. 1:27 “La forme de culte qui est pure et sans souillure au point de vue de notre Dieu et Père, la voici : s’occuper des orphelins et des veuves dans leur tribulation, et se garder de toute tache du monde.”

Jacq. 4:4 “Adultères, ne savez-​vous pas que l’amitié pour le monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se constitue ennemi de Dieu.”

I Jean 2:15 “N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui.”

Jésus-Christ refusa d’accepter un pouvoir politique quand il était sur terre

Mat. 4:8-10 “Le Diable l’emmena encore vers une montagne extraordinairement haute, et, lui montrant tous les royaumes du monde et leur gloire, il lui dit : ‘Toutes ces choses, je te les donnerai si tu tombes à mes pieds et fais un acte d’adoration devant moi.’ Alors Jésus lui dit : ‘Va-​t’en, Satan !’”

Jean 6:15 “Mais Jésus, sachant qu’ils allaient venir et le saisir pour le faire roi, se retira de nouveau dans la montagne, tout seul.”

Les premiers chrétiens se gardaient de toute immixtion dans la politique

“Le christianisme était mal compris et regardé d’un œil peu favorable par les maîtres du monde païen. (...) Les chrétiens refusaient d’accomplir certains devoirs du citoyen romain. (...) Ils n’occupaient aucune charge politique.” — On the Road to Civilization, A World History (Philadelphie, Chicago, etc.; 1937), Albert K. Heckel et James G. Sigman, p. 237, 238.

“Les chrétiens zélés ne servaient pas dans les forces armées ni n’acceptaient de pouvoirs politiques.” — World History, The Story of Man’s Achievements (River Forest, Ill.; 1962), Habberton, Roth et Spears, p. 117.

“Bien que, parmi les Romains, l’honneur de posséder la citoyenneté de Rome fût considéré comme le plus élevé, les chrétiens annonçaient qu’ils étaient citoyens des cieux. Ils refusaient les fonctions publiques et le service militaire.” — “Persécution des chrétiens en Gaule, 177 apr. J.-C.” par F. P. G. Guizot, premier ministre de France, The Great Events by Famous Historians (New York ; 1905), Rossiter Johnson, éd., tome III, p. 246.

“Les chrétiens étaient des étrangers et des pèlerins dans le monde qui les entourait. Leur cité était dans le ciel ; le royaume qu’ils espéraient n’était pas de ce monde. C’est ainsi que dès le début, le christianisme se caractérisait par l’indifférence de ses adeptes envers les affaires publiques.” — Christianity and the Roman Government (Londres ; 1925), E. G. Hardy, Directeur de Jesus College, Oxford, p. 39.

“Les chrétiens se tenaient à l’écart, séparés de l’État comme une race sacerdotale, spirituelle, et le christianisme ne semblait être en mesure d’influencer la vie civile que de la manière qui, il faut l’avouer, est la plus pure : en s’efforçant, en fait, d’inspirer de plus en plus de pieux sentiments aux citoyens de l’État.” — The History of the Christian Religion and Church, During the Three First Centuries (New York ; 1848), Dr Augustus Neander, traduit de l’allemand par H. J. Rose, p. 168.

Les serviteurs de Dieu, de tous pays, se gardent de toute forme d’idolâtrie

Ex. 20:4, 5 “Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux.”

I Jean 5:21 “Gardez-​vous des idoles.”

I Cor. 10:14 “Fuyez l’idolâtrie.”

Voir aussi “À César ce qui est à César”, pages 76-79.

Avec l’approbation divine, de fidèles Hébreux ont refusé de rendre hommage à un emblème d’État

Dan. 3:1, 4-6, 8, 9, 12, 13, 16-18 “Le roi Nebucadnetsar fit une statue d’or (...). Un héraut cria à haute voix : Voici ce qu’on vous ordonne, peuples, nations, hommes de toutes langues ! Au moment où vous entendrez le son de (...) toutes sortes d’instruments de musique, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue d’or qu’a élevée le roi Nebucadnetsar. Quiconque ne se prosternera pas et n’adorera pas sera jeté à l’instant même au milieu d’une fournaise ardente. À cette occasion, et dans le même temps, quelques Chaldéens s’approchèrent et accusèrent les Juifs. (...) Ô roi, vis éternellement ! (...) Il y a des Juifs à qui tu as remis l’intendance de la province de Babylone, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, hommes qui ne tiennent aucun compte de toi, ô roi ; ils ne servent pas tes dieux, et ils n’adorent point la statue d’or que tu as élevée. Alors Nebucadnetsar, irrité et furieux, donna l’ordre qu’on amenât Schadrac, Méschac et Abed-Nego. (...) Schadrac, Méschac et Abed-Nego répliquèrent au roi Nebucadnetsar : Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée.”

Dan. 3:19-28 “Sur quoi Nebucadnetsar fut rempli de fureur (...). Puis il commanda à quelques-uns des plus vigoureux soldats de son armée de lier Schadrac, Méschac et Abed-Nego, et de les jeter dans la fournaise ardente. (...) Alors le roi Nebucadnetsar fut effrayé, et se leva précipitamment. Il prit la parole, et dit à ses conseillers : (...) Eh bien, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, et qui n’ont point de mal ; et la figure du quatrième ressemble à celle d’un fils des dieux. Ensuite Nebucadnetsar s’approcha de l’entrée de la fournaise ardente, et prenant la parole, il dit : Schadrac, Méschac et Abed-Nego, serviteurs du Dieu suprême, sortez et venez ! Et Schadrac, Méschac et Abed-Nego, sortirent du milieu du feu. (...) le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, (...) les cheveux de leur tête n’avaient pas été brûlés, (...) leurs caleçons n’étaient point endommagés, et (...) l’odeur du feu ne les avait pas atteints. Nebucadnetsar prit la parole et dit : Béni soit le Dieu de Schadrac, de Méschac et d’Abed-Nego, lequel a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui ont eu confiance en lui, et qui ont violé l’ordre du roi et livré leurs corps plutôt que de servir et d’adorer aucun autre dieu que leur Dieu !”

Ce que sont les drapeaux nationaux et les cérémonies aux drapeaux

“Il y a longtemps, [l’historien] Carlton Hayes signala que les cérémonies du culte du drapeau et de la prestation de serment dans les écoles américaines constituent une pratique religieuse. Dans une école d’où la religion au sens ancien du terme est bannie, de petits garçons et de petites filles se lèvent solennellement tous les matins pour réciter ensemble le ‘Credo de l’Américain’ ; ils accomplissent un service religieux, tout comme s’ils commençaient la journée avec ‘Je crois en Dieu, le Père Tout-Puissant’ ou prétendaient qu’‘il n’y a d’autre Dieu que Dieu’. La Cour suprême a enfin affirmé que ces cérémonies quotidiennes sont d’ordre religieux dans un certain nombre de cas.” — The American Character (New York ; 1956), Denis W. Brogan, p. 163, 164.

“Le drapeau, comme la croix, est sacré. (...) Les règles et prescriptions relatives à l’attitude de l’homme envers les étendards de la nation, sont énoncées en termes expressifs et forts, tels que ‘service au drapeau’, (...) ‘respect dû au drapeau’, ‘dévouement au drapeau’.” — The Encyclopedia Americana (New York 1942), tome XI, p. 316.

“Les premiers drapeaux revêtaient pour la plupart un caractère religieux. (...) La bannière nationale d’Angleterre — croix rouge de St George — fut une bannière religieuse pendant des siècles ; en fait, il semble qu’on ait toujours cherché l’appui de la religion pour sanctifier les drapeaux de la nation et nombre d’entre eux ont leur origine dans une bannière sacrée.” — The Encyclopædia Britannica (Chicago ; 1946), tome IX, p. 343.

“L’histoire de l’origine de notre drapeau national peut être mise en parallèle avec l’origine de notre pays. De même que notre pays a reçu son droit de naissance des peuples de nombreux pays qui se sont groupés sur nos rivages pour fonder une nouvelle nation, de même les figures de la bannière étoilée ont plusieurs origines qui remontent dans les brumes de l’antiquité et qui ont fini par orner les étendards de notre République naissante.

“L’étoile symbolise les cieux et le but divin auquel l’homme aspire depuis les temps les plus reculés ; la raie est le symbole des rayons qui émanent du soleil. Ces deux thèmes ont longtemps figuré sur les étendards des nations, depuis les bannières des adorateurs d’astres de l’Égypte et de la Babylone de l’antiquité, jusqu’au drapeau constellé de douze étoiles des Conquistadores espagnols de Cortés. Demeurant en vogue, ils s’étendirent, au dix-septième siècle, aux étendards rayés de Hollande et de la Compagnie des Indes occidentales pour aboutir aux étoiles et aux raies figurant sur les drapeaux de plusieurs nations : l’Europe, l’Asie et les Amériques.” — Our Flag (Washington, D.C.; 1962), publié par le Ministère de l’Information et de l’Éducation des Forces Armées, Service de la Défense, p. 1.

“Le 19 novembre, au cours d’une cérémonie publique patronnée par le vice-président de la Cour [suprême militaire], on rendit les honneurs au drapeau brésilien. (...) Après qu’on eut hissé le drapeau, le Ministre Général aux Armées, Tristao de Alencar Araripe, fit une déclaration au sujet de la commémoration, en ces termes : ‘(...) les drapeaux sont devenus une divinité de la religion patriotique qui impose un culte. (...) Le drapeau est vénéré et adoré, à tous les instants de la vie, avec un sentiment d’amour profond, pur et presque inné. (...) Le drapeau est adoré au même titre que la Patrie. (...) Le drapeau est vénéré tout comme la Patrie ; on lui abandonne tout son être et l’on place avant soi-​même le sacrifice de sa vie. (...) L’adoration, la vénération et le sacrifice concrétisent bien l’essence divine de ce symbole. (...) Il convient qu’en ce jour, consacré à la divinité inoubliable — le drapeau national — l’accent soit mis sur ce culte.” — Diario de Justiça, 16 février 1956, p. 1906. Capitale fédérale du Brésil.

“On appelle généralement chants ou hymnes, les chants patriotiques ou airs joués ou chantés à l’occasion de cérémonies, de fêtes ou d’autres rassemblements publics, en signe de respect pour le pays. Il n’est pas fait de différence très nette entre un hymne national et un chant national. (...) Ce peut être un air sans paroles ou une marche interprétée par des fanfares ou des orchestres, pour symboliser le patriotisme et le loyalisme. L’amour de la patrie et l’orgueil qu’inspire son pays constituent les dominantes de la plupart des hymnes nationaux, et, dans beaucoup d’entre eux, le sentiment religieux est mêlé au sentiment patriotique.” — The Encyclopedia Americana (New York ; 1956), tome XIX, p. 732.

Attitude des premiers chrétiens à l’égard des cérémonies patriotiques

“Pour maintenir ce groupement disparate de peuples, dans une soumission commune, pour leur donner quelque chose de semblable à un drapeau national en symbole de cette unité, l’empereur fut déifié. (...) De simples rites de sacrifice à son adresse furent ajoutés aux religions locales et aux rites locaux. (...) Les chrétiens toutefois étaient des monothéistes aussi rigides que les Juifs ; ils ne pouvaient sacrifier à l’empereur, pas plus que les Juifs des temps anciens ne pouvaient sacrifier à Baal. (...) ‘Rendez donc à César ce qui est à César ; et à Dieu ce qui est à Dieu.’ (Matthieu 22:21). Mais le sacrifice revenait à Dieu. Le vrai chrétien, dès lors, ne pouvait se résoudre à faire ce qui était pour un profane un simple geste de convenance, comme ôter son chapeau au moment du passage du drapeau dans un défilé.” — A History of Civilization (Englewood Cliffs, New Jersey ; 1955), Crane Brinton, John B. Christopher et Robert L. Wolff, tome I, p. 137.

“Les chrétiens refusaient de (...) sacrifier au génie de l’empereur — ce qui aujourd’hui équivaut approximativement au refus de saluer le drapeau ou de répéter le serment d’obéissance. (...) Les chrétiens qui se rétractaient étaient en petit nombre, bien qu’on gardât généralement à leur intention, dans l’arène, un autel sur lequel brûlait un feu. Verser une pincée d’encens sur l’autel, voilà tout ce qui était requis d’un prisonnier ; on lui donnait alors un Certificat de Sacrifice et il était libre. On lui expliquait aussi, avec soin, qu’il n’adorait pas l’empereur : il reconnaissait simplement le caractère divin de l’empereur comme chef de l’État romain. Cependant, presque aucun chrétien ne saisissait cette occasion d’échapper.” — Those About to Die (New York ; 1958), Daniel P. Mannix, p. 135,  137.

“Rome s’était graduellement remplie de gens embrassant des cultes étrangers et n’hésitant pas à jurer fidélité et obéissance à l’esprit divin de l’empereur. Les chrétiens, par contre, affermis dans leur foi, ne prêtaient pas un tel serment de loyauté. Parce qu’ils ne voulaient pas jurer fidélité à ce que nous appellerions aujourd’hui le drapeau, on les considéra comme politiquement dangereux.” — The Book of Culture (New York ; 1934), Ethel Rose Peyser, p. 549.

À ses serviteurs, Jéhovah ordonne de marcher sur le sentier de la paix

Rom. 12:18 “Autant que cela dépende de vous, soyez pacifiques avec tous les hommes.”

És. 2:4 “[Jéhovah] sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre.”

Attitude des premiers chrétiens vis-à-vis du service militaire

“Ils refusaient de prendre part à l’administration civile ou à la défense militaire de l’empire. (...) mais les chrétiens, à moins de renoncer à l’exercice d’un devoir plus sacré, ne pouvaient se soumettre aux fonctions de soldats, de magistrats ou de princes.” — History of Christianity (New York ; 1891), Edward Gibbon, p. 162, 163.

“L’armée en souffrait plus encore que les services administratifs. Même au second siècle, le christianisme affirmait qu’‘il est mal d’être un homme d’épée, (...)’ et qu’‘un fils de la paix, à qui il ne sied même pas de s’engager dans un litige, doit encore moins prendre part à une bataille.’ Ces propos affirmaient donc l’incompatibilité du service militaire avec le christianisme.” — A Short History of Rome (New York; 1919), Guglielmo Ferrero et Corrado Barbagallo, p. 382.

“Une étude soigneuse de tous les renseignements disponibles, révèle que jusqu’à l’époque de Marc-Aurèle, aucun chrétien ne devint soldat ; et aucun soldat, après être devenu chrétien, ne restait dans le service militaire.” — The Rise of Christianity (Londres ; 1947), Ernest William Barnes, à l’époque évêque de Birmingham, p. 333.

“Nous, qui étions autrefois adonnés à la guerre, au carnage et à toutes sortes d’iniquités, par toute la terre, nous avons transformé nos armes — nos épées en socs de charrue et nos lances en instruments de culture — et nous cultivons la piété, la justice, la philanthropie, la foi et l’espérance que nous tenons du Père lui-​même par l’intermédiaire de Celui qui fut crucifié.” — Justin le Martyr dans son “Dialogue contre Tryphon”, (Juif du IIème siècle de notre ère), The Ante-Nicene Fathers (Grand Rapids, Michigan), Alexander Roberts et James Donaldson éditeurs, tome I, p. 254.

“Les premiers chrétiens pensaient qu’il était mal de combattre et ne voulaient pas servir dans les armées, même lorsque l’empire avait besoin de soldats.” — The New World’s Foundations in the Old (Boston ; 1929), Ruth West, Directrice de la Section d’Histoire à l’Établissement d’Enseignement secondaire de Lewis et Clark de Spokane, et Willis Mason West, ex-professeur d’Histoire à l’Université du Minnesota, p. 131.

“Ses membres refusaient d’entrer dans l’armée ou de prendre part à la guerre. (...) Origène (...) fait remarquer que ‘l’Église chrétienne ne peut faire la guerre à quelque nation que ce soit. Ils ont appris de leur Chef qu’ils sont enfants de paix.’ Durant cette période, de nombreux chrétiens furent martyrisés pour avoir refusé d’accomplir le service militaire. Le 12 mars 295, Maximilien, fils d’un vétéran romain bien connu, fut appelé pour servir dans l’armée romaine ; il refusa, se bornant à dire : ‘Je suis chrétien.’” — H. Ingli James, cité dans Treasury of the Christian World (New York ; 1953), édité par A. Gordon Nasby, p. 369.

Voir aussi “La guerre”, pages 245, 246.

Les témoins de Jéhovah ne cherchent à renverser aucun gouvernement humain ; leur position est strictement religieuse

“La chose la plus remarquable à propos des Témoins est peut-être leur insistance à faire passer l’obéissance à Dieu avant l’obéissance à toute autre puissance du monde. Cela les a mis en conflit avec l’État, sur deux points principaux : d’abord le fait que leurs enfants refusent de saluer le drapeau et ensuite leur refus de participer à la guerre. (...) la plupart de ceux-ci furent emprisonnés parce qu’ils insistaient sur leur droit d’être placés dans la catégorie 4D, ce qui signifiait l’exemption en qualité de ministre religieux. Cette exemption, le gouvernement refusa de la leur accorder. Mais il est une raison plus profonde qui fait que les Témoins se tiennent à l’écart des guerres : c’est le principe de la neutralité.” — These Also Believe (New York ; 1950), Charles S. Braden, Professeur d’Histoire et de Littérature ecclésiastique, Northwestern University, p. 380, 381.

“En 1936, les enfants Gobitis, âgés de douze et dix ans, furent chassés de l’école primaire de la ville pour avoir refusé de se joindre aux autres élèves dans le salut au drapeau ordonné par l’école de Minersville, Pennsylvanie. Leur refus ne voulait pas dire qu’ils étaient mauvais patriotes ou qu’ils n’aimaient pas leur pays. Il signifiait simplement, puisqu’ils lisaient les Écritures, que le salut au drapeau violait l’injonction biblique enjoignant de ne pas se prosterner devant une image taillée.” — Harlan Fiske Stone : Pillar of the Law (New York ; 1956), Alpheus Thomas Mason, p. 525.

“Les Témoins de Jéhovah, probablement plus que toute autre dénomination, fondent toutes leurs actions sur leurs croyances religieuses. (...) Les Témoins de Jéhovah ont deux raisons pour justifier leur refus de saluer le drapeau, toutes deux dérivent d’Exode 20:3-5. (...) Leur principal argument consiste à dire que le fait de saluer le drapeau constitue un acte de dévotion religieuse. (...) Cette façon de voir, si étrange soit-​elle, n’est pas tout à fait dénuée de fondement biblique. (...) [Daniel 3:1-30] (...). Si le salut par lui-​même constitue un acte religieux, alors la loi de Dieu l’interdit, si estimable que soit l’objet du respect. En d’autres termes, le refus de saluer n’implique aucun manque de respect pour le drapeau ou le pays ; c’est dans la façon particulière de montrer le respect que réside l’objection.” — Render Unto Caesar, The Flag Salute Controversy (Chicago ; 1962), David R. Manwaring, professeur adjoint de sciences politiques aux Collèges Hobart et William Smith, p. 17, 32, 33.

“Ils [les premiers chrétiens] menaient une vie tranquille, morale, voire modèle. Sous tous les rapports, hormis la question de brûler de l’encens, c’étaient des citoyens exemplaires. (...) Les difficultés que s’attiraient inévitablement ceux-ci ne diffèrent pas beaucoup des ennuis que s’est attirés au cours des années de guerre, à propos du salut au drapeau, cette secte agressive connue sous le nom de témoins de Jéhovah.” — 20 Centuries of Christianity (New York ; 1959), Paul Hutchinson et Winifred E. Garrison, p. 31.

La Cour Suprême du Canada dans l’affaire Boucher contre le Roi (1950), 96 Can. Cr. Cases 48, a rejeté l’affirmation selon laquelle les témoins de Jéhovah violaient les lois canadiennes sur la sédition.

La Cour Suprême d’Afrique du Sud, dans l’affaire Le Juge, Bulawayo contre Kabungo, 1938 S. A. Law Reports 304-316, a déclaré que les publications des témoins de Jéhovah ne violaient pas l’Acte de Sédition de la Rhodésie du Sud.

La Haute Cour d’Australie, dans l’affaire Groupe des Témoins de Jéhovah d’Adélaïde, S. A., contre Le Commonwealth (1943), 67 C. L. R. 116, 124, a déclaré que les témoins de Jéhovah n’étaient impliqués dans aucune action séditieuse et que leurs publications n’étaient pas séditieuses.

L’accusation prétendant que les témoins de Jéhovah sont des séditieux n’a pas plus de valeur que celle qui prétendait que Jésus-Christ et les apôtres l’étaient

Jean 19:12 “Pilate continuait à chercher comment le relâcher [Jésus]. Mais les Juifs crièrent, disant : ‘Si tu relâches cet homme, tu n’es pas ami de César. Tout homme qui se fait roi parle contre César.’”

Actes 16:19-21 “Ils s’emparèrent de Paul et de Silas et les traînèrent sur la place du marché devant les chefs, et, les menant aux magistrats civils, ils dirent : ‘Ces hommes troublent beaucoup notre ville, ce sont des Juifs, et ils annoncent des coutumes qu’il ne nous est pas permis d’adopter ni de pratiquer, étant donné que nous sommes Romains.’”

Ces fausses accusations sont généralement le fait de l’opposition religieuse

Luc 23:13-15 “Pilate convoqua alors les principaux prêtres, les chefs et le peuple et leur dit : ‘Vous m’avez amené cet homme comme quelqu’un incitant le peuple à la révolte, et voici, je l’ai interrogé devant vous mais je n’ai trouvé en cet homme aucun motif pour les accusations que vous portez contre lui. En fait, Hérode non plus, car il nous l’a renvoyé ; et voici, rien qui mérite la mort n’a été commis par lui.’”

Actes 24:1-5 “Le grand prêtre Ananias descendit avec quelques aînés et un orateur public, un certain Tertullus, et ils portèrent plainte contre Paul devant le gouverneur. Quand il fut appelé, Tertullus se mit à l’accuser, disant : ‘(...) très excellent Félix (...) nous avons trouvé que cet homme est une peste et qu’il suscite des séditions chez tous les Juifs par toute la terre habitée.’”

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager