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  • “LA SÉLECTION NATURELLE”
L’homme est-il le produit de l’évolution ou de la création?
ev chap. 6 p. 60-68

Chapitre 6

Les mutations produisent-​elles des formes de vie nouvelles ?

TOUTE la théorie de l’évolution organique est axée sur l’idée selon laquelle des mutations de faible amplitude ont déterminé des changements entraînant une lente transformation d’une forme vivante en une autre. Que disent les faits à ce sujet ? Les mutations sont-​elles avantageuses ? Produisent-​elles des formes de vie nouvelles ?

Le terme “mutation” vient du verbe latin mutare (changer). Une mutation est un changement héréditaire, une modification au sein du plasma germinatif de la cellule. Dobzhansky affirme : “Une mutation produit des changements dans les gènes et des variations dans l’édifice génétique ; ce sont là les matières premières de l’évolution⁠87.” Dans son livre L’homme nouveau et l’hérédité (angl.), A. Scheinfeld donne la précision suivante :

“C’est par les cas rares de mutations favorables, de toutes sortes et en nombre infini, survenues successivement sur des périodes très étendues, que peut actuellement s’expliquer tout le mécanisme de l’évolution⁠88.”

Pourquoi les mutations apparaissent-​elles ? L’ouvrage La biologie d’aujourd’hui (angl.) déclare : “Vraisemblablement, les mutations apparaissent à cause de facteurs se trouvant normalement dans le milieu : rayons cosmiques et d’autres rayonnements ionisants ; processus du métabolisme au sein des cellules ; enfin des erreurs dans la reproduction des gènes⁠89.”

Les mutations apparaissent-​elles souvent ? Dans le livre Les radiations, les gènes et l’homme (angl.), Wallace et Dobzhansky nous fournissent cette réponse : “Les mutations dans un gène quelconque sont des cas exceptionnels. Cela revient à dire qu’ordinairement les gènes se reproduisent avec précision⁠90.” Dans le livre La science d’aujourd’hui (angl.), l’évolutionniste C. H. Waddington précise : “Ce phénomène se produit rarement, peut-être une fois dans un million d’animaux ou dans un million de vies⁠91.” Dans la World Book Encyclopedia de 1966, nous lisons : “Les mutations apparaissent rarement. Dans la plupart des cas, un gène muté ne surgit qu’une fois dans au moins 100 000 générations.” Ailleurs, cet ouvrage affirme : “Les chercheurs estiment qu’un gène humain peut rester stable pendant 2 500 000 années.”

Cependant, cette même encyclopédie ajoute : “La plupart des mutations sont nuisibles. Certaines d’entre elles empêchent les cellules dans lesquelles elles se produisent de se développer et de se multiplier⁠92.” Est-​ce vrai ? Est-​il exact que les quelques mutations qui apparaissent sont pathologiques ?

Au cours des dernières décennies, on s’est livré à de nombreuses expériences pour déterminer le mécanisme des mutations. On a étudié plus particulièrement la mouche du vinaigre, Drosophila melanogaster, le pionnier dans ce domaine étant T. H. Morgan (1866-​1945), travaillant à l’Université Columbia. Son œuvre a été poursuivie entre autres par H. J. Muller. Les recherches de Muller sur la génétique lui valurent de recevoir, en 1946, le prix Nobel.

Les résultats de toutes ces expériences ont été concluants. Muller lui-​même a avoué : “La plupart des mutations sont nuisibles. En fait, il est tellement rare qu’une mutation soit salutaire, que nous pouvons les considérer toutes comme étant nuisibles⁠93.” Dans son livre Le mécanisme de l’évolution (angl.), Dowdeswell reconnaît de son côté : “Parmi les nombreux mutants détectés en laboratoire, tous sont soit récessifs ou ‘semi-dominants’, et la plupart d’entre eux produisent des effets physiologiques nuisibles. On n’a pour ainsi dire jamais observé un mutant qui soit avantageux à un organisme vivant dans les conditions naturelles⁠94.” Dobzhansky admet, lui aussi :

“La plupart des mutations, aussi bien celles provoquées dans les laboratoires que celles apparaissant parmi les populations à l’état naturel, produisent des détériorations de la viabilité, des maladies héréditaires et des monstruosités. Pareils changements ne peuvent guère être les matériaux de construction de l’édifice de l’évolution⁠95.”

W. E. Lammerts, horticulteur de laboratoire, relate ce qui suit au sujet des expériences qu’il a effectuées sur des roses :

“Mon livre sur l’irradiation de roses par des neutrons décrit une technique permettant de provoquer des mutations dans 50 boutons de rose Queen Elizabeth, soit plus de mutations qu’on aurait pu en trouver pendant toute une vie passée à chercher parmi plusieurs millions de rosiers produisant annuellement des boutons non irradiés. Or, toutes les mutations artificielles, sans exception, ont produit des types défectueux ou plus faibles que la variété Queen Elizabeth. (...) Ils peuvent difficilement la concurrencer biologiquement, parce qu’ils sont moins vigoureux et partiellement stériles⁠96.”

Un rapport publié dans le New Zealand Herald du 17 janvier 1963 déclarait : “Que les mutations soient naturelles ou provoquées par quelque moyen artificiel tel que l’irradiation, (...) les recherches effectuées jusqu’ici laissent entendre que bien plus de 99 pour cent des mutations sont défavorables⁠97.”

Dans un article intitulé “Les radiations et les mutations humaines”, publié dans la revue Scientific American de novembre 1955, H. J. Muller admettait : “Dans plus de 99 pour cent des cas, la mutation d’un gène produit un effet nuisible, une perturbation fonctionnelle⁠98.”

Dans son livre Progrès et déclin (angl., 1963), Hugh Miller déclare :

“Le caractère relativement rare de ces changements aberrants ou mutations, ainsi que leurs effets en général soustractifs et le plus souvent létaux sur le développement, nous empêchent de leur attribuer un rôle important dans la faculté d’adaptation des groupes. (...) Il convient de noter que la grande importance que l’on prête actuellement aux mutations des gènes en tant que facteurs de l’évolution s’explique en partie par les faux espoirs suscités au début par leur découverte⁠99.”

Le plasma germinatif des organismes vivants est extrêmement complexe, de sorte que toute modification déterminera presque inévitablement une désorganisation. Il y a eu un bon exemple de cela en 1945, à Hiroshima et à Nagasaki. Les deux bombes atomiques lancées sur ces villes ont provoqué de nombreuses mutations. Cependant, aucune de ces dernières ne fut avantageuse, de sorte qu’elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme des facteurs d’évolution. Nombre d’entre elles ont produit des lésions et des difformités, ou ont entraîné la mort. D’où les grandes précautions que les chercheurs doivent prendre pour se protéger contre les radiations.

Des agents chimiques peuvent également produire des mutations, comme ont pu le constater ceux qui ont utilisé le tranquillisant thalidomide. Mais ces mutations ont-​elles été avantageuses ? Bien au contraire, elles ont produit des enfants horriblement difformes, certains étant dépourvus de bras ou de jambes.

Des agents mutagènes chimiques ont produit des poissons dotés, non de deux yeux, mais d’un seul œil médian. Mais peut-​on dire que ces poissons sont mieux équipés pour survivre ? Ne sont-​ils pas plutôt des monstres moins susceptibles de survivre que leurs congénères normaux ? Les jumeaux siamois sont des mutants, mais peut-​on dire qu’ils ont de meilleures chances de survivre que les enfants normaux ? Les pisciculteurs ont produit des poissons à deux têtes, mais ils reconnaissent que ces individus bicéphales ne survivraient pas longtemps s’ils étaient libérés dans une rivière, puisque la mutation les a désavantagés par rapport aux poissons normaux.

De nombreuses autres mutations ont été provoquées par des méthodes expérimentales. On a produit des poules à cou nu, des insectes dont la couleur des yeux, les ailes, les membres postérieurs ou d’autres organes ont plus ou moins été modifiés. Mais, à l’état libre, pour ainsi dire aucun de ces mutants n’est avantagé.

On a qualifié les mutations d’accidents se produisant dans le mécanisme génétique des organismes vivants. En effet, elles s’assimilent davantage à la destruction d’une voiture qu’à sa construction. Un accident n’apporte jamais des améliorations, mais des dégâts. On n’essaie pas d’augmenter la précision d’un chronomètre en le jetant par terre, ou d’accroître la complexité d’un ordinateur en frappant dessus avec une clé anglaise !

Il ne sert à rien d’invoquer l’intervention d’immenses périodes de temps se chiffrant par millions d’années. Cela ne change rien. Ce qui a été impossible hier l’est encore aujourd’hui, et le sera demain. Si, hier, un accident d’automobile n’a rien fait pour améliorer la mécanique de celle-ci, en sera-​t-​il autrement si elle est de nouveau accidentée aujourd’hui ou demain ? Quand bien même on admettrait qu’un accident sur 100 puisse, peut-être, apporter une amélioration à une voiture, qu’en serait-​il des 99 autres accidents ? Qu’est-​ce qui resterait de l’unique amélioration après 99 accidents destructifs ? Si le véhicule est encore en état de marche, ce sera toujours une voiture, mais une voiture inférieure aux autres véhicules du même type.

Il n’en va pas autrement des organismes vivants. Sur une longue période de temps, les 99 mutations pathologiques produiront une altération qui rendra les descendants moins aptes à survivre. Même s’ils survivaient pendant quelques générations, ils constitueraient une variété chétive. En tout état de cause, ils ne se seraient pas transformés en une nouvelle forme vivante.

Cela nous amène à considérer cet autre fait important : pas une seule des milliers d’expériences faites sur les mutations n’a réussi à produire une nouvelle espèce d’animal ou de plante. Les mutants restent toujours au sein de l’espèce primitive, selon la terminologie de la Genèse, à laquelle appartenait à l’origine le végétal ou l’animal. Les innombrables mutations provoquées chez la Drosophile n’ont jamais produit autre chose que des mouches du vinaigre appartenant à la même espèce que leurs ancêtres. Les mutations font varier la taille, la morphologie et la couleur des mouches, mais aucune mutation ou série de mutations n’a jamais fait apparaître un organisme vraiment nouveau.

La vérité sur le mutationnisme a été résumée en ces termes dans l’ouvrage La Bible et la science moderne (angl.) :

“Lorsqu’on se souvient qu’il y a très peu de chances qu’une mutation soit utile pour aider l’organisme à survivre dans la lutte pour la vie, et que l’on se rend compte que la formation d’une nouvelle espèce exigerait non seulement une mutation mais des milliers, et quand on considère le nombre considérable d’espèces végétales et animales dans le monde, il faut une crédulité étonnante pour imaginer que c’est grâce à ce moyen que l’évolution a eu lieu. Et pourtant, c’est là ce que l’on enseigne aujourd’hui comme parole d’évangile dans presque toutes les écoles⁠100.”

Quand on examine tous les faits impartialement, on arrive à la conclusion logique que les mutations n’ont aucune valeur évolutive, mais, au contraire, qu’elles sont régressives. Il est intéressant de remarquer que l’Encyclopédie britannique, tout en soutenant la théorie de l’évolution, fait cet aveu : “Bien que des combinaisons, des réarrangements et des duplications de gènes puissent faire apparaître de nombreuses mutations, ces dernières peuvent difficilement expliquer les changements immenses qui se sont produits dans l’évolution organique⁠101.”

“LA SÉLECTION NATURELLE”

Les mutations ne sont pas constructives ; il s’agit d’un soustractif, régressif, diminutif. Mais quelle incidence ce fait a-​t-​il sur l’autre fondement de la théorie moderne de l’évolution : la “sélection naturelle” ?

Dans son ouvrage Charles Darwin, De Beer écrit : “L’évolution (...) est gouvernée par la sélection naturelle⁠102.” On prétend que la “nature” opère une “sélection”, conservant les mutations favorables et éliminant les mutations nuisibles, et qu’ainsi une forme vivante finit par se transformer en une espèce supérieure. Mais puisque “plus de 99 pour cent” des mutations sont nuisibles, comment la “nature” peut-​elle effectuer une “sélection” ? En admettant même qu’un type d’organisme puisse subir une mutation favorable (chose fort improbable), celle-ci serait suivie inévitablement d’un nombre considérable de mutations nuisibles, et si la “nature” intervenait, ce serait plutôt pour rejeter ce type muté. Ainsi, tout comme les mutations elles-​mêmes, la “sélection naturelle” agirait à l’encontre de l’évolution.

La “sélection naturelle” qui aboutit à la “survivance des plus aptes” ne peut faire apparaître la moindre nouveauté. La survivance d’une forme vivante ne prouve pas qu’elle a évolué. Si une poule a une couvée d’une douzaine de poussins et que certains d’entre eux soient dévorés par quelque animal prédateur, est-​ce là une preuve que les survivants sont plus évolués que les victimes ? Difficilement ! Et quoi qu’il en soit, la “sélection naturelle” n’aurait aucunement transformé les poussins en une espèce différente.

Nombre de transformistes reconnaissent que l’action conjuguée des mutations et de la sélection naturelle ne suffit pas pour expliquer le mécanisme de l’évolution. Dans le livre La science d’aujourd’hui (angl.), sir James Gray, évolutionniste convaincu, écrit :

“Tous les biologistes ne sont pas satisfaits de cette explication. Certains pensent que l’argument se rapproche dangereusement d’un raisonnement selon lequel un nombre suffisant de singes tapant à la machine pendant un temps suffisant, produiraient inévitablement une encyclopédie. Bien entendu, une telle éventualité n’est pas absolument inconcevable, mais nul homme jouissant de toutes ses facultés ne la prendrait au sérieux sur le plan pratique.

“Nous devons soit accepter la sélection naturelle comme seul guide du mécanisme de l’évolution et être prêts à admettre que cela comporte une grande part de conjectures, soit reconnaître que la sélection naturelle, opérant sur la base de mutations fortuites, attribue un rôle beaucoup trop important au hasard. (...) Si nous considérons que l’évolution organique est l’un des jeux de hasard de la Nature, il nous paraît étrange qu’elle ait distribué tant de numéros gagnants. Cependant, rien ne prouve que mon opinion vaille mieux qu’une autre⁠103.”

Dans le même ouvrage, l’évolutionniste C. H. Waddington, professeur de génétique animale à l’université d’Édimbourg, écrit à propos des mutations et de la sélection naturelle :

“Cela équivaut à prétendre que si vous commencez avec quatorze lignes d’anglais cohérent et que vous changiez une lettre à la fois en conservant uniquement les mots qui riment à quelque chose, vous finirez par avoir un des sonnets de Shakespeare. (...) Cette sorte de logique est plutôt aberrante, et je pense que nous devrions pouvoir faire mieux⁠104.”

Et n’oubliez pas cette déclaration du grand biologiste et évolutionniste Jean Rostand :

“Non, décidément, je ne puis me résoudre à penser que ces ‘lapsus’ de l’hérédité ont pu, même avec le concours de la sélection naturelle, même à la faveur des immenses durées dont disposa l’évolution de la vie, bâtir tout le monde vivant, avec ses richesses et ses délicatesses structurales, ses ‘adaptations’ étonnantes⁠105.”

Il est peu étonnant qu’en 1965, le célèbre évolutionniste George Gaylord Simpson ait écrit dans son livre La géographie de l’évolution (angl.) : “La recherche de la cause de l’évolution a été abandonnée. Il est à présent manifeste que la cause de l’évolution n’est pas unique ou simple⁠106.”

Dès lors, peut-​on encore parler du “fait” de l’évolution ? Non, assurément ! La “sélection naturelle” et son corollaire “la survivance des plus aptes” sont tout au plus un moyen de séparer les forts d’avec les faibles. Mais cette sélection n’a jamais produit, à elle seule, une nouvelle espèce végétale ou animale. Étant donné que les mutations ne peuvent, elles non plus, faire apparaître des formes vivantes nouvelles, la théorie de l’évolution n’a aucun mécanisme à nous proposer pour expliquer l’origine des espèces.

[Illustration, page 64]

Un accident améliore-​t-​il le mécanisme d’une voiture, ou transforme-​t-​il celle-ci en un type de véhicule supérieur ? Or, les mutations sont des accidents se produisant dans le mécanisme génétique, et “nous pouvons les considérer toutes comme étant nuisibles”.

[Illustrations, page 65]

Mâle normal

Femelle normale

Mutant

Les nombreuses mutations provoquées artificiellement chez la mouche du vinaigre n’ont jamais produit autre chose que des insectes appartenant à la même “espèce” que les parents. Elles ont déterminé des changements de taille, de forme et de couleur, mais elles n’ont pas fait apparaître une nouvelle “espèce”.

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