Avril

Aristarque, un chrétien de Thessalonique, a été un ami fidèle pour l’apôtre Paul. La première fois qu’il apparaît dans la Bible, c’est à Éphèse, où il accompagnait Paul lors de son troisième voyage missionnaire. Selon le récit, Aristarque a été emmené de force par une foule (Actes 19:29). Et quand il a été relâché, plutôt que de chercher à fuir le danger, il est fidèlement resté avec Paul. Quelques mois plus tard, en Grèce, il était toujours aux côtés de Paul alors même que des opposants cherchaient à tuer l’apôtre (Actes 20:2-4). Vers 58 de notre ère, quand Paul a été envoyé à Rome comme prisonnier, Aristarque a embarqué avec lui pour ce long voyage ; il était donc à ses côtés quand le bateau a fait naufrage (Actes 27:1, 2, 41). Et une fois à Rome, il a apparemment été emprisonné avec l’apôtre pendant un certain temps (Col. 4:10). Ce n’est pas surprenant que Paul se soit senti encouragé et réconforté par cet ami fidèle ! Comme Aristarque, nous pouvons être des amis fidèles en étant toujours présents aux côtés de nos frères et sœurs, dans les bons moments comme dans les « moments de détresse ». w20.01 9 § 4-5.

Un chrétien qui a été oint se sent peut-être indigne de ce merveilleux privilège. Mais il ne doute pas un instant que Jéhovah l’a choisi. Son cœur déborde de joie et de reconnaissance quand il pense à son espérance céleste (1 Pierre 1:3, 4). Faut-​il en conclure que les chrétiens oints veulent mourir ? L’apôtre Paul a répondu à cette question. Il a comparé le corps humain des chrétiens oints à une tente et il a ajouté : « Nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous ne voulons pas nous dévêtir de celle-ci, mais que nous voulons aussi revêtir l’autre, pour que ce qui est mortel soit englouti par la vie » (2 Cor. 5:4). Ainsi, ces chrétiens n’ont pas perdu goût à la vie sur terre et ils ne souhaitent pas qu’elle prenne fin rapidement. Ils aiment la vie et ils veulent utiliser chaque jour qui passe à servir Jéhovah en compagnie de leur famille et de leurs amis. Ceci dit, quoi qu’ils fassent, ils gardent constamment à l’esprit leur glorieuse espérance (1 Cor. 15:53 ; 2 Pierre 1:4 ; 1 Jean 3:2, 3). w20.01 23 § 12-13.

Notre Père aimant nous forme en nous disciplinant quand c’est nécessaire. Il le fait de plusieurs façons. Par exemple, quelque chose que nous lisons dans sa Parole ou que nous entendons à une de nos réunions peut nous faire prendre conscience que nous devons changer notre façon de penser ou d’agir. Ou alors nous pouvons recevoir l’aide dont nous avons besoin par le moyen des anciens. Peu importe la façon dont Jéhovah nous discipline, il le fait toujours parce qu’il nous aime (Jér. 30:11). De plus, il nous soutient dans nos épreuves. Un père plein d’amour soutient ses enfants quand ils ont des difficultés. De la même façon, notre Père céleste nous aide à endurer nos épreuves. Il utilise son esprit saint pour nous protéger contre tout ce qui pourrait mettre en danger notre relation avec lui (Luc 11:13). Il nous protège aussi contre le découragement ou l’inquiétude. Par exemple, il nous donne un espoir merveilleux, espoir qui nous aide à endurer les difficultés. Pense à ceci : Quels que soient les malheurs qui nous arrivent, notre Père aimant réparera tous les torts que nous aurons subis. Nos épreuves ne sont que temporaires, alors que les bénédictions de Jéhovah sont éternelles (2 Cor. 4:16-18). w20.02 5 § 14-15.

Nous pouvons remporter le combat contre l’envie ! Parlons des frères de Joseph. Des années après l’avoir maltraité, ils se sont retrouvés en sa présence, en Égypte. Avant de leur révéler qui il était vraiment, Joseph les a mis à l’épreuve pour voir s’ils avaient changé. Il a organisé un repas durant lequel Benjamin a reçu une attention bien plus grande que ses frères (Gen. 43:33, 34). Toutefois, rien n’indique que ceux-ci aient envié Benjamin. Au contraire, ils lui ont montré un intérêt sincère, à lui et à leur père, Jacob (Gen. 44:30-34). Comme ils n’étaient plus envieux, ils ont pu contribuer à restaurer la paix dans leur famille (Gen. 45:4, 15). De la même façon, si nous déracinons de notre cœur tout sentiment d’envie, nous contribuerons à la paix de notre famille et de notre assemblée. Jéhovah veut que nous luttions contre l’envie et que nous poursuivions la paix. Si nous nous efforçons d’être humbles et reconnaissants, et de nous satisfaire de ce que nous avons, nous ne serons pas envieux. w20.02 19 § 17-18.

Une des façons de montrer à Jéhovah que tu lui es reconnaissant pour son amour est de t’adresser à lui au moyen de la prière. Si tu lui parles de tes inquiétudes et si tu le remercies pour tout ce qu’il fait pour toi, ton amour pour lui grandira. Et en voyant comment il répond à tes prières, ta relation avec lui se renforcera. Tu seras convaincu qu’il te comprend. Mais pour être proche de lui, tu as aussi besoin de savoir pourquoi il aime certaines choses et en déteste d’autres, et ce qu’il attend de toi. La seule façon d’acquérir cette connaissance est d’étudier sa Parole, la Bible. Alors, développe un profond respect pour elle. Seule la Bible contient la vérité sur Jéhovah et explique ce qu’il souhaite pour toi. Tu peux montrer que tu accordes de la valeur à ce livre en le lisant chaque jour, en l’étudiant en profondeur et en appliquant ce que tu apprends (Ps. 119:97, 99 ; Jean 17:17). As-​tu un programme personnel de lecture de la Bible ? T’efforces-​tu de la lire chaque jour ? w20.03 5 § 8-9.

Si tu as du mal à marcher, que pourrais-​tu faire pour prêcher ? Tu pourrais peut-être t’asseoir dans un endroit fréquenté et parler aux passants. Ou alors prêcher par courrier, par téléphone ou de manière informelle. En participant à ces différentes formes de prédication, de nombreux proclamateurs qui sont limités dans ce qu’ils peuvent faire ressentent beaucoup de joie. Même si tu as des problèmes de santé, tu peux accomplir pleinement ton ministère. L’apôtre Paul a dit : « Pour toutes choses, j’ai de la force grâce à celui qui me donne de la puissance » (Phil. 4:13). Paul a eu besoin de cette « puissance » quand il est tombé malade au cours d’un de ses voyages missionnaires. Remarquons qu’il a aussi expliqué aux Galates : « C’est une maladie qui m’a donné l’occasion de vous annoncer la bonne nouvelle la première fois » (Gal. 4:13). De même, tes problèmes de santé peuvent peut-être te donner l’occasion de parler de la bonne nouvelle à d’autres, par exemple à des médecins, à des infirmières ou à des aides-soignantes. Beaucoup d’entre eux sont au travail quand des proclamateurs frappent à leur porte. w19.04 4-5 § 10-11.

En 2018, plus de 223 000 proclamateurs de la bonne nouvelle vivaient dans des pays où nos activités religieuses étaient interdites ou fortement restreintes. Ce n’est pas surprenant. Les vrais chrétiens s’attendent à être persécutés. Quel que soit le pays où nous vivons, les autorités pourraient interdire de façon soudaine et inattendue le culte que nous rendons à notre Dieu d’amour, Jéhovah. Si un gouvernement interdisait notre culte, nous pourrions en conclure à tort que nous n’avons pas la bénédiction de Jéhovah. Mais n’oublie pas : la persécution n’est pas le signe que Jéhovah est mécontent de nous. Pense à l’apôtre Paul. Il avait l’approbation de Dieu, c’est certain. Il a eu l’honneur d’écrire 14 lettres des Écritures grecques chrétiennes, et il a été « apôtre des nations ». Pourtant, il a été durement persécuté (2 Cor. 11:23-27). Ce que Paul a subi nous enseigne que Jéhovah permet que ses fidèles serviteurs soient persécutés. w19.07 8 § 1, 3.

Une façon très touchante dont Jéhovah prend soin de nous est qu’il nous aide à résister à nos ennemis. Nos principaux ennemis sont Satan et les démons. Jéhovah nous met en garde contre eux et il nous donne ce dont nous avons besoin pour les combattre (Éph. 6:10-13). Si nous acceptons l’aide de Jéhovah et que nous lui faisons entièrement confiance, nous réussirons à nous opposer au Diable. Nous pouvons avoir la même assurance que l’apôtre Paul, qui a écrit : « Si Dieu est pour nous, qui pourra l’emporter sur nous ? » (Rom. 8:31). Comme nous sommes chrétiens, nous ne ressentons aucune fascination pour Satan et les démons. Nous cherchons plutôt à en apprendre toujours plus sur Jéhovah et à le servir de notre mieux (Ps. 25:5). Cela dit, nous avons besoin de savoir certaines choses sur les manières d’agir de Satan. Pourquoi ? Pour ne pas nous laisser tromper par lui (2 Cor. 2:11, note). w19.04 20 § 1-2.

Savons-​nous écouter une personne en souffrance ? Cela implique plus que de la regarder sans rien dire et sans bouger. Nous pouvons faire preuve d’une tendre compassion quand nous écoutons les autres. Parfois, quelques paroles chaleureuses et pleines de tact peuvent montrer ce que nous ressentons. Tu pourrais dire : « Je suis tellement désolé pour toi ! » Tu pourrais aussi poser une ou deux questions à ton compagnon pour être sûr d’avoir bien compris ce qu’il t’explique. Par exemple : « Qu’est-​ce que tu veux dire par là ? » ou : « Donc, si je comprends bien... C’est bien ça ? » Des paroles pleines de gentillesse lui montreront que tu l’écoutes vraiment et que tu essaies réellement de le comprendre (1 Cor. 13:4, 7). Toutefois, efforce-​toi d’être « lent à parler ». N’interromps pas celui qui te parle pour lui donner des conseils ou pour corriger son point de vue. Et sois patient ! Plutôt que de chercher à proposer des solutions, nous voulons faire preuve d’une tendre compassion (1 Pierre 3:8). w19.05 17-18 § 15-17.

Un mari doit aimer sa femme ‘comme le Christ aime l’assemblée’ (Éph. 5:28, 29). Il doit imiter l’amour plein d’abnégation du Christ en faisant passer les besoins et les intérêts de sa femme avant les siens. Certains hommes peuvent avoir du mal à agir ainsi, peut-être parce que, dans leur culture ou dans leur famille, ils n’ont pas appris à traiter les autres avec justice et amour. Même si c’est difficile pour eux de se débarrasser de mauvaises habitudes, ils doivent faire ces changements pour obéir à la loi du Christ. Un mari qui aime sa femme au point de faire des sacrifices pour elle gagne son respect. Un père qui aime sincèrement ses enfants ne les maltraite jamais, ni en paroles ni en actions (Éph. 4:31). Il leur exprime plutôt son amour et son approbation pour qu’ils se sentent en sécurité. Un tel père est aimé de ses enfants et il gagne leur confiance. w19.05 6 § 21.

Comment Marie a-​t-​elle compris ces paroles de l’ange Gabriel ? S’est-​elle dit que Jésus régnerait sur Israël à la place du roi Hérode ou d’un de ses successeurs ? Si Jésus devenait roi, alors Marie serait la reine mère, et sa famille vivrait dans le palais royal. Cependant, rien n’indique que Marie ait demandé une position de faveur dans le Royaume. C’était une femme extrêmement humble ! Rappelons-​nous que, quand nous étudions la Bible et nos publications, notre objectif principal est de nous rapprocher de Jéhovah. Nous voulons aussi discerner plus clairement « quel genre de personne » nous sommes et quels changements nous devons faire pour plaire à Dieu (Jacq. 1:22-25 ; 4:8). Au début de chaque moment d’étude, il nous faut donc demander à Jéhovah son esprit saint. Nous devrions le supplier de nous aider à profiter pleinement de ce que nous allons étudier et à nous voir comme il nous voit. w19.05 30-31 § 18-19.

Parfois, nous sommes confrontés à plusieurs épreuves angoissantes en même temps. Voyons les deux exemples suivants. John est un frère qui a la sclérose en plaques. Il a été complètement bouleversé quand sa femme l’a abandonné après 19 ans de mariage. Puis ses deux filles ont arrêté de servir Jéhovah. Bob et sa femme, Linda, ont eux aussi rencontré plusieurs difficultés à la fois. Ils ont tous les deux perdu leur travail, et à la suite de cela, ils ont dû quitter leur maison. De plus, on a diagnostiqué chez Linda une maladie du cœur qui peut être mortelle, et une autre maladie a commencé à attaquer son système immunitaire. Nous pouvons en être sûrs, Jéhovah, notre Créateur et Père plein d’amour, comprend quels effets le stress peut avoir sur nous, et il veut nous aider à surmonter nos difficultés (Phil. 4:6, 7). La Bible parle de beaucoup de serviteurs de Dieu qui ont enduré des situations stressantes. Elle montre aussi comment Jéhovah les a aidés à surmonter leurs épreuves. w19.06 14 § 2-3.

Quand nous avons de petits gestes de gentillesse envers ceux qui ont perdu leur conjoint ou qui ont été abandonnés par lui, nous leur rappelons que nous les aimons. Plus que jamais, ils ont besoin de vrais amis. Comment te montrer un vrai ami ? Tu pourrais inviter ton compagnon à partager avec toi un repas simple. Tu pourrais aussi lui proposer de passer un moment de détente ou de prêcher avec toi. Ou encore, pourquoi ne pas l’inviter de temps en temps à ton culte familial ? Tu feras alors plaisir à Jéhovah, car il est « proche de ceux qui ont le cœur brisé » et il est le « protecteur des veuves » (Ps. 34:18 ; 68:5). Bientôt, quand le royaume de Dieu dirigera la terre, toutes « les détresses passées seront oubliées ». Nous avons hâte de connaître l’époque où « on ne se rappellera pas les choses passées » et où « elles ne viendront pas remuer le cœur » (Is. 65:16, 17). En attendant, soutenons-​nous les uns les autres et montrons, tant par nos paroles que par nos actions, que nous aimons tous les membres de notre famille spirituelle (1 Pierre 3:8). w19.06 25 § 18-19.

Il y a de nombreuses années, La Tour de Garde faisait remarquer : « C’est la personne qui connaît Dieu le mieux qui lui fera le plus confiance en temps d’épreuve. » Comme c’est vrai ! Pour réussir à faire face à la persécution, il faut aimer Jéhovah et lui faire entièrement confiance (Mat. 22:36-38 ; Jacq. 5:11). Lis la Bible chaque jour dans l’objectif de te rapprocher de lui (Jacq. 4:8). Pendant ta lecture, concentre-​toi sur ses qualités touchantes. Ressens son amour et son affection, qui ressortent de ce qu’il dit et fait (Ex. 34:6). Certains ont du mal à croire que Dieu les aime parce qu’ils n’ont jamais reçu d’amour. Si c’est ton cas, essaie de faire chaque jour une liste des différentes façons dont Jéhovah s’est montré miséricordieux et bon avec toi (Ps. 78:38, 39 ; Rom. 8:32). En méditant sur ce que tu lis dans la Bible et en réfléchissant à des situations que tu as vécues, tu penseras sans doute à de nombreuses choses que Jéhovah a faites pour toi. Plus tu apprécieras ce qu’il fait, plus ta relation avec lui sera forte (Ps. 116:1, 2). w19.07 2-3 § 4-5.

Jéhovah ne nous a pas donné le droit de prendre des décisions à la place des autres. Quelqu’un qui établit des règles inutiles essaie en fait de dominer sur la foi de ses frères. Ce n’est pas ainsi qu’il va les protéger. Satan le Diable continuera de faire tout ce qu’il peut pour persécuter les fidèles serviteurs de Jéhovah (1 Pierre 5:8 ; Rév. 2:10). Satan et ceux qui sont de son côté essaieront d’interdire le culte que nous rendons à Dieu. Mais nous n’avons aucune raison d’être paralysés par la peur ! (Deut. 7:21). Jéhovah est avec nous, et il continuera de nous soutenir, même si nos activités sont interdites (2 Chron. 32:7, 8). Nous voulons avoir la même détermination que nos frères du I^er siècle, qui ont dit à des dirigeants de leur époque : « À vous de juger si, aux yeux de Dieu, il est juste de vous écouter, vous, plutôt que Dieu. Mais nous, nous ne pouvons pas cesser de parler des choses que nous avons vues et entendues » (Actes 4:19, 20). w19.07 13 § 18-20.

En prédication, nous devons essayer de comprendre ce qui a influencé les gens que nous rencontrons. L’apôtre Paul était Juif. Il a donc sûrement dû adapter sa façon de présenter la bonne nouvelle aux gens des autres nations, qui savaient peu de choses, ou rien, sur Jéhovah et sur les Écritures. Nous devrons peut-être faire des recherches pour mieux comprendre ce que les gens de notre territoire pensent et ressentent (1 Cor. 9:20-23). Notre but est de trouver ceux qui sont ‘dignes de notre message’ (Mat. 10:11). Pour être efficaces, nous devons inviter les gens à exprimer leur point de vue, puis les écouter attentivement. En Angleterre, un frère demande aux gens comment, d’après eux, on peut avoir un mariage heureux, bien élever ses enfants ou faire face à l’injustice. Après avoir écouté leur réponse, il dit : « Que pensez-​vous de ce conseil qui a été donné il y a 2 000 ans ? » Puis, sans prononcer le mot « Bible », il leur montre sur son téléphone des versets qu’il a soigneusement choisis. w19.07 21-22 § 7-8.

De quelle façon devons-​nous aimer Dieu ? Jésus a dit à un pharisien : « Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Mat. 22:36, 37). Nous ne voulons pas aimer Dieu d’un cœur partagé. Nous voulons plutôt que notre amour pour lui devienne chaque jour plus fort. Pour aimer Dieu, nous avons besoin de le connaître. La Bible dit : « Si quelqu’un n’aime pas, il n’a pas appris à connaître Dieu, parce que Dieu est amour » (1 Jean 4:8). Paul a indiqué que notre amour pour Jéhovah devient plus fort à mesure que nous apprenons à le connaître et que nous comprenons sa vision des choses (Phil. 1:9). Quand nous avons commencé à étudier la Bible, nous nous sommes mis à aimer Dieu alors que nous avions une connaissance limitée de ses qualités merveilleuses. Ensuite, plus nous avons appris de choses sur lui, plus notre amour pour lui est devenu fort. Ce n’est pas étonnant que l’étude régulière et la méditation de la Bible fassent partie des choses les plus importantes de notre vie ! (Phil. 2:16). w19.08 9 § 4-5.

Si tu as reçu une nouvelle affectation, tu as besoin de te faire de nouveaux amis. Rappelle-​toi que, pour avoir des amis, il faut en être un soi-​même. Parle aux autres de tout ce que Jéhovah t’a permis de vivre à son service et communique-​leur ainsi ta joie. Si tu as dû quitter ton affectation parce que ton conjoint avait un problème de santé, ne le lui reproche pas. Si c’est toi qui as eu un problème de santé, ne te sens pas coupable ; ne te dis pas que tu as déçu ton conjoint. Rappelle-​toi : vous êtes « une seule chair », et vous avez promis devant Jéhovah de prendre soin l’un de l’autre quoi qu’il arrive (Mat. 19:5, 6). Si tu as quitté ton affectation en raison d’une grossesse imprévue, fais bien comprendre à ton enfant qu’il est plus important pour toi que ton affectation ne l’était. Rassure-​le en lui disant que tu le considères comme « une récompense » venant de Jéhovah (Ps. 127:3-5). Parle-​lui également des belles choses que tu as vécues dans ton affectation. Cela pourra l’inciter à utiliser lui aussi sa vie au service de Jéhovah. w19.08 22 § 10-11.

Babylone la Grande, l’ensemble des fausses religions, a sali la réputation de Dieu. Elle a enseigné de nombreux mensonges sur lui. Elle s’est prostituée sur le plan spirituel en faisant des alliances avec les dirigeants de la terre. Elle a utilisé son pouvoir et son influence pour exploiter les gens. Et elle a versé beaucoup de sang, y compris le sang de serviteurs de Dieu (Rév. 18:24 ; 19:2). Pour détruire « la grande prostituée », Jéhovah utilisera les « dix cornes » d’une « bête sauvage de couleur écarlate ». Cette bête sauvage représente l’Organisation des Nations unies. Ses dix cornes représentent les gouvernements actuels qui soutiennent cette organisation. Au moment prévu par Dieu, ces gouvernements attaqueront Babylone la Grande. Ils « la dévasteront et la laisseront nue » en pillant ses richesses et en dévoilant sa méchanceté (Rév. 17:3, 16). Sa destruction soudaine — comme « en un seul jour » — sera un choc pour ceux qui la soutiennent, car elle se vante depuis longtemps en disant : « Je ne verrai jamais le deuil » (Rév. 18:7, 8). w19.09 10 § 10-11.

Cette invitation est lancée à tout le monde : Jésus ne rejettera jamais quelqu’un qui veut sincèrement servir Dieu (Jean 6:37, 38). Tous ses disciples ont reçu l’honneur de participer à la mission que Jéhovah lui a confiée. Nous pouvons être sûrs qu’il nous aidera toujours à accomplir cette activité (Mat. 28:18-20). Les gens humbles étaient attirés par Jésus (Mat. 19:13, 14 ; Luc 7:37, 38). Pourquoi ? Pense à la différence qu’il y avait entre lui et les pharisiens. Ces chefs religieux étaient froids et orgueilleux (Mat. 12:9-14). Jésus, lui, était chaleureux et humble. Les pharisiens étaient ambitieux et fiers de leur statut social. Jésus, lui, a mis en garde ses disciples contre l’ambition, et il leur a enseigné à se considérer comme d’humbles serviteurs (Mat. 23:2, 6-11). Les pharisiens cherchaient à dominer les autres en les intimidant ou en leur faisant peur (Jean 9:13, 22). Jésus, lui, réconfortait les autres en les traitant avec amour et en leur parlant avec bonté. Suis-​tu dans ta vie l’exemple de Jésus ? w19.09 20 § 1 ; 21 § 7-9.

Nos réunions nous aident à nous rapprocher de Jéhovah. Notre façon de les considérer peut révéler dans quelle mesure nous serons capables d’affronter la persécution dans l’avenir (Héb. 10:24, 25). Pourquoi disons-​nous cela ? Eh bien, si nous permettons à de petits obstacles de nous empêcher d’assister aux réunions aujourd’hui, que ferons-​nous le jour où il sera dangereux de nous retrouver avec nos compagnons chrétiens ? Par contre, si nous renforçons notre détermination à assister aux réunions, nous ne céderons pas aux menaces de ceux qui essaieront de nous empêcher de nous réunir. C’est maintenant qu’il faut cultiver de l’amour pour nos réunions. Si nous les aimons, rien, pas même une interdiction du gouvernement, ne nous empêchera d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Actes 5:29). Apprends par cœur tes versets préférés (Mat. 13:52). Ta mémoire n’est sans doute pas parfaite, mais Jéhovah peut utiliser son esprit puissant pour t’aider à te rappeler ces versets (Jean 14:26). Ils t’aideront à rester proche de lui et à endurer fidèlement. w19.07 3 § 5 ; 4 § 8-9.

Es-​tu né après 1914 ? Si oui, tu as vécu toute ta vie durant les « derniers jours » de ce monde. Jésus avait prédit que, pendant cette période, il y aurait des guerres, des famines, des tremblements de terre et des épidémies, que les gens mépriseraient de plus en plus la loi et que les serviteurs de Jéhovah seraient persécutés (Mat. 24:3, 7-9, 12 ; Luc 21:10-12). Tous, nous voyons bien que cette prophétie se réalise. Nous voyons aussi que les gens se comportent comme l’apôtre Paul l’avait annoncé. Et nous qui sommes des adorateurs de Dieu, nous sommes convaincus que nous vivons la « période finale des jours » (Mich. 4:1). Comme beaucoup de temps a passé depuis 1914, nous vivons certainement aujourd’hui les derniers des « derniers jours ». Puisque la fin est aussi proche, nous avons besoin de connaître la réponse à ces questions importantes : Quels évènements se produiront à la fin des « derniers jours » ? Et qu’est-​ce que Jéhovah veut que nous fassions en attendant ? w19.10 8 § 1-2.

Notre endurance ne dépend pas de circonstances favorables. C’est en comptant sur Jéhovah que nous serons plus endurants (Rom. 12:12). La promesse de Jésus contenue dans le texte d’aujourd’hui implique que nous devons rester fidèles quelles que soient les difficultés que nous rencontrons. Si nous endurons chacune des épreuves que nous rencontrons aujourd’hui, nous serons plus forts au moment où la grande tribulation commencera. Comme pour l’endurance, le vrai courage est directement lié à notre confiance en Jéhovah. Comment renforcer notre confiance en lui ? En lisant sa Parole chaque jour et en méditant sur la façon dont il a sauvé son peuple dans le passé (Ps. 68:20 ; 2 Pierre 2:9). Quand, pendant la grande tribulation, les nations nous attaqueront, nous aurons besoin de courage et nous devrons mettre notre confiance en Jéhovah comme jamais auparavant (Ps. 112:7, 8 ; Héb. 13:6). Si nous apprenons à compter sur Jéhovah dès aujourd’hui, nous aurons le courage nécessaire pour faire face à l’attaque de Gog. Nous sommes convaincus que nous serons toujours en sécurité sous la protection pleine d’amour de Jéhovah (1 Cor. 13:8). w19.10 18 § 15-16.

Le Diable dirige le monde, et il l’utilise pour exploiter nos désirs naturels et nos faiblesses (Éph. 2:1-3). Son objectif est de nous amener à servir Jéhovah d’un cœur partagé et à ne plus lui être entièrement attachés. Après avoir parlé de la fin du monde de Satan ainsi que du monde nouveau à venir, l’apôtre Pierre a donné ce conseil : « Bien-aimés, puisque vous attendez ces choses, faites tout votre possible pour que finalement il vous trouve sans tache, sans défaut et dans la paix » (2 Pierre 3:14). En suivant ce conseil et en faisant de notre mieux pour vivre et adorer Jéhovah de la manière qui lui plaît, nous lui manifesterons un attachement sans partage. Satan et son monde continueront de nous pousser à accorder moins d’importance au service de Dieu (Luc 4:13). Mais peu importent les difficultés que nous subirons, nous ne permettrons à rien ni à personne de prendre la place de Jéhovah dans notre cœur. Nous sommes résolus à lui offrir ce que lui seul mérite : notre attachement sans partage ! w19.10 27 § 4 ; 31 § 18-19.

Il y a des choses pour lesquelles il est bien de s’inquiéter. Par exemple, il est normal de nous inquiéter de savoir si nous plaisons à Jéhovah et à Jésus (1 Cor. 7:32). Si nous commettons un péché grave, nous sommes inquiets au sujet de notre amitié avec Dieu et nous cherchons à retrouver de bonnes relations avec lui. Nous nous inquiétons également de « gagner l’approbation » de notre conjoint. Enfin, nous nous inquiétons du bien-être des membres de notre famille et de nos compagnons (1 Cor. 7:33 ; 2 Cor. 11:28). D’un autre côté, une inquiétude excessive est nuisible. Par exemple, nous inquiétons-​nous constamment au sujet de la nourriture et de l’habillement ? (Mat. 6:31, 32). Nous pourrions alors être tentés d’apaiser notre inquiétude en cherchant à gagner de l’argent. Si cela arrivait, notre foi en Jéhovah s’affaiblirait et nous en souffririons beaucoup sur le plan spirituel (Marc 4:19 ; 1 Tim. 6:10). Ou bien voulons-​nous à tout prix plaire aux autres ? Nous pourrions alors avoir peur qu’on se moque de nous ou qu’on nous persécute. Et cette peur pourrait devenir plus grande que notre peur de déplaire à Jéhovah. Pour nous protéger contre ce danger, nous devons supplier Jéhovah de nous donner la foi et le courage dont nous avons besoin (Prov. 29:25 ; Luc 17:5). w19.11 15 § 6-7.

Il y a des décisions importantes sur lesquelles nous ne voulons pas revenir, comme notre décision de servir Jéhovah ou celle de rester fidèles à notre conjoint (Mat. 16:24 ; 19:6). Mais d’autres décisions devront parfois être modifiées. Pourquoi ? Parce que notre situation peut changer. Dans ce cas, que devons-​nous faire pour prendre les meilleures décisions qui soient ? Sous certains aspects, chacun de nous « manque de sagesse ». Par conséquent, demandons à Jéhovah de nous guider quand nous prenons une décision, mais aussi quand nous réexaminons une décision. Jéhovah nous aidera à faire de bons choix. Faisons des recherches approfondies. Consultons la Parole de Dieu, lisons les publications publiées par son organisation et demandons conseil à des personnes mûres (Prov. 20:18). Il est indispensable que nous fassions de telles recherches avant de changer de travail, de déménager ou de choisir une formation qui nous permettra d’accomplir notre ministère. w19.11 27 § 6-8.

Heureusement, Dieu a pris des dispositions pour nous sauver, ou nous libérer, du péché. C’est grâce à Jésus que cette libération est possible. Au 8^e siècle avant notre ère, le prophète Isaïe avait annoncé qu’une libération extraordinaire aurait lieu dans l’avenir. Cette libération apporterait des bienfaits beaucoup plus grands que ceux que le Jubilé procurait aux Israélites. Isaïe a écrit : « L’esprit du Souverain Seigneur Jéhovah est sur moi, parce que Jéhovah m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux humbles. Il m’a envoyé pour bander les blessures de ceux qui ont le cœur brisé, pour annoncer aux prisonniers qu’ils seront libérés » (Is. 61:1). Qui accomplirait cette prophétie ? Cette importante prophétie d’Isaïe a commencé à se réaliser après que Jésus a entrepris son ministère. Quand il est allé à la synagogue de Nazareth, la ville où il avait grandi, Jésus a lu cette prophétie aux Juifs qui se trouvaient là et il se l’est appliquée à lui-​même (Luc 4:16-19). w19.12 9-10 § 6-8.

Pour faire face à la persécution, nous avons besoin de courage. Si tu trouves que tu manques de courage, que peux-​tu faire ? Rappelle-​toi que le vrai courage ne dépend pas de notre taille, de notre force ou de nos capacités. Pense au jeune David, qui a affronté Goliath. Comparé à ce géant, David était petit, faible et peu armé. Il n’avait même pas d’épée. Pourtant, il était plein de courage. Sans hésiter, il a couru vers Goliath et il a combattu ce géant arrogant. Pourquoi David s’est-​il montré aussi courageux ? Parce qu’il était sûr et certain que Jéhovah était avec lui (1 Sam. 17:37, 45-47). Il ne s’est pas concentré sur le fait que Goliath était immense comparé à lui. Il s’est plutôt concentré sur le fait que Goliath était minuscule comparé à Jéhovah. Qu’apprenons-​nous de ce récit ? Nous aurons du courage si nous sommes convaincus que Jéhovah est avec nous et que nos opposants sont minuscules comparés au Dieu Tout-Puissant (2 Chron. 20:15 ; Ps. 16:8). w19.07 5 § 11-13.

Tychique a été un ami particulièrement digne de confiance pour l’apôtre Paul (Actes 20:4). Vers 55 de notre ère, quand Paul a organisé une collecte de dons en faveur des chrétiens de Judée, Tychique a peut-être participé à cette mission très importante (2 Cor. 8:18-20). Plus tard, quand Paul a été emprisonné à Rome pour la première fois, il lui a servi de messager. Il a apporté les lettres et les messages d’encouragement que Paul a écrits aux assemblées d’Asie (Col. 4:7-9). Au fil du temps, Tychique est resté un ami digne de confiance pour Paul (Tite 3:12). Tous les chrétiens de l’époque n’étaient pas aussi fiables que lui. Vers l’an 65, au cours de son deuxième emprisonnement, Paul a écrit que beaucoup de chrétiens de la province d’Asie ne voulaient plus le fréquenter, peut-être parce qu’ils avaient peur des opposants (2 Tim. 1:15). Par contre, il pouvait compter sur Tychique et il lui a d’ailleurs donné une autre mission (2 Tim. 4:12). Paul était sûrement très heureux d’avoir un ami comme lui. w20.01 10 § 7-8.

Tu te demandes peut-être si tu as été oint d’esprit saint. Dans ce cas, réfléchis à ces questions importantes : Veux-​tu, plus que tout, faire la volonté de Jéhovah ? As-​tu le sentiment d’être très zélé en prédication ? Es-​tu un étudiant de la Bible appliqué, qui aime creuser « les choses profondes de Dieu » ? As-​tu l’impression que Jéhovah bénit particulièrement ta prédication ? As-​tu le profond désir d’apporter une aide spirituelle aux autres ? As-​tu ressenti l’aide de Jéhovah dans ta vie à de nombreuses reprises et de façon évidente ? Si, sans hésiter, tu réponds oui à ces questions, cela prouve-​t-​il que tu as reçu l’appel céleste ? Non. Pourquoi ? Parce que tous les serviteurs de Dieu peuvent répondre oui à ces questions. À vrai dire, le seul fait de te demander si tu as reçu l’appel céleste est une preuve que tu ne l’as pas reçu. Ceux qui ont été appelés par Jéhovah ne se demandent pas s’ils ont été invités ! Ils le savent, tout simplement ! w20.01 23 § 14.