Août

Même quand il était persécuté, Jésus gardait sa paix intérieure parce qu’il savait que son endurance rendait son Père heureux. En effet, il lui a toujours obéi, quelles que soient les difficultés. De plus, comme il aimait son Père, il a fait de son service pour lui la chose la plus importante de sa vie. Par exemple, avant de venir sur la terre, il était « l’habile ouvrier » de Dieu (Prov. 8:30). Et pendant son ministère, il a fait connaître son Père avec zèle (Mat. 6:9 ; Jean 5:17). Cette activité le rendait très heureux (Jean 4:34-36). Nous pouvons imiter Jésus en obéissant à Jéhovah et en ayant « toujours beaucoup à faire dans l’œuvre du Seigneur » (1 Cor. 15:58). Quand nous nous ‘consacrons entièrement’ à la prédication, c’est plus facile de garder un point de vue positif sur notre situation (Actes 18:5). Par exemple, les gens à qui nous prêchons ont souvent des problèmes plus graves que les nôtres. Pourtant, quand ils apprennent à connaître Jéhovah et appliquent ses conseils, leur vie s’améliore et ils sont plus heureux. Cela renforce notre conviction que Jéhovah prendra soin de nous. w19.04 10-11 § 8-9.

Ces habitants d’Éphèse étaient déterminés à résister aux esprits méchants. Leurs livres de magie coûtaient très cher. Mais au lieu de les donner ou de les vendre, ils les ont détruits. Pour eux, le plus important n’était pas le prix de ces livres, mais de plaire à Jéhovah. Comment imiter l’exemple de ces chrétiens ? Il est sage de se débarrasser de tout ce que nous avons et qui pourrait avoir un lien avec le spiritisme. Ce peut être des amulettes, des porte-bonheur ou d’autres objets que les gens possèdent ou portent sur eux pour essayer de se protéger des esprits méchants (1 Cor. 10:21). De plus, analysons soigneusement nos divertissements. Demandons-​nous : « Est-​ce que l’un de mes divertissements contient une part de spiritisme ? » Soyons déterminés à choisir des divertissements qui nous aideront à n’avoir aucun contact avec tout ce que Jéhovah déteste. Nous voulons faire de notre mieux pour « garder une conscience nette » devant notre Dieu (Actes 24:16). w19.04 22-23 § 10-12.

Quand les anciens apprennent qu’un péché grave a été commis, ils veillent à plusieurs choses. Leur priorité est de protéger la sainteté du nom de Dieu, autrement dit la sainteté de sa réputation (Lév. 22:31, 32 ; Mat. 6:9). Ils s’intéressent aussi activement au bien-être spirituel des membres de l’assemblée et veulent aider les victimes. De plus, ils s’efforcent d’aider celui qui a péché à guérir spirituellement, si c’est possible (Jacq. 5:14, 15). Un chrétien qui cède à de mauvais désirs et qui commet un péché grave est malade sur le plan spirituel. Cela signifie qu’il a perdu ses bonnes relations avec Jéhovah. On peut comparer les anciens à des médecins spirituels. Ils essaient de ‘rétablir le malade’, c’est-à-dire le pécheur. Leurs conseils basés sur la Bible peuvent l’aider à retrouver de bonnes relations avec Jéhovah. Évidemment, cela ne sera possible que s’il est sincèrement repentant (Actes 3:19 ; 2 Cor. 2:5-10). w19.05 10 § 10-11.

Jéhovah peut nous donner le désir d’agir. Nous pourrions entendre parler d’un besoin particulier dans notre assemblée ou dans d’autres et nous dire : « Comment est-​ce que je peux apporter mon aide ? » Ou bien on nous a demandé d’accomplir une tâche difficile ou on nous a proposé une nouvelle affectation et, même si nous avons un peu peur de ne pas être à la hauteur, nous réfléchissons à la possibilité de l’accepter. Ou encore, après avoir lu une portion de la Bible, nous nous demandons : « Comment est-​ce que je peux appliquer ce passage pour aider d’autres personnes ? » Si Jéhovah constate que nous sommes prêts à analyser notre situation pour voir ce que nous pouvons faire, il peut nous donner le désir de passer à l’action. Jéhovah peut aussi nous donner la force d’agir (Is. 40:29). Il peut améliorer nos capacités naturelles au moyen de son esprit saint (Ex. 35:30-35). Il peut aussi utiliser son organisation pour nous enseigner à accomplir certaines tâches. Si nous ne savons pas exactement comment effectuer une tâche qui nous a été confiée, n’hésitons pas à nous faire aider. Sentons-​nous également libres de demander à notre généreux Père céleste la « puissance qui dépasse la normale » (2 Cor. 4:7 ; Luc 11:13). w19.10 21 § 3-4.

Le monde incite les gens à se soucier avant tout d’eux-​mêmes. Une encyclopédie explique que, dans les années 1970, « de nombreux livres sur le développement personnel ont été publiés ». Elle ajoute que certains d’entre eux « encourageaient leurs lecteurs à se connaître, à s’accepter et à être très fiers de ce qu’ils étaient ». L’un de ces livres dit par exemple : « Soyez amoureux de la personne la plus belle, la plus intéressante et la plus respectable qui soit : vous. » Il recommande « une religion du “moi”, dans laquelle un individu choisit sa conduite en fonction de sa conscience et des règles culturelles qui lui conviennent ». Cette idée te rappelle-​t-​elle quelque chose ? C’est un peu ce que Satan a encouragé Ève à faire. Il lui a dit qu’elle pourrait ‘être comme Dieu’, qu’elle pourrait ‘connaître le bien et le mal’ (Gen. 3:5). Aujourd’hui, beaucoup de gens ont une si haute opinion d’eux-​mêmes que, selon eux, personne, pas même Dieu, ne peut leur dire ce qui est bien et ce qui mal. Cela se voit particulièrement dans la façon dont ils considèrent le mariage. w19.05 23 § 10-11.

David a parfois été submergé par l’angoisse. Pense aux difficultés qu’il a rencontrées. Il était tourmenté par un sentiment de culpabilité à cause des nombreuses fautes qu’il avait commises (Ps. 40:12). Son fils Absalon, qu’il aimait tant, s’est rebellé contre lui, puis a été tué (2 Sam. 15:13, 14 ; 18:33). Et il a été trahi par l’un de ses amis les plus proches (2 Sam. 16:23–17:2 ; Ps. 55:12-14). Beaucoup de psaumes de David expriment son découragement ainsi que sa confiance totale en Jéhovah (Ps. 38:5-10 ; 94:17-19). Plus tard, un autre psalmiste a connu une période de découragement. Il s’est mis à envier la vie des méchants. On peut penser que c’était un descendant du Lévite Assaf et qu’il servait au « sanctuaire grandiose de Dieu ». Ce psalmiste ressentait une grande souffrance morale, ce qui l’a amené à perdre sa joie et à devenir insatisfait. Il a même commencé à ne plus accorder beaucoup de valeur aux bienfaits qu’il y a à servir Dieu (Ps. 73:2-5, 7, 12-14, 16, 17, 21). w19.06 17 § 12-13.

Satan se sert de nos désirs naturels. Nous avons le désir naturel d’acquérir des compétences qui vont nous permettre de subvenir à nos besoins et à ceux de notre famille (1 Tim. 5:8). En général, nous acquérons ces compétences en allant à l’école et en étudiant avec sérieux. Mais nous devons être prudents. Dans beaucoup de pays, le système éducatif propose des formations pratiques, mais il enseigne aussi des philosophies humaines. Les étudiants sont encouragés à remettre en question l’existence de Dieu et à ne pas accorder de valeur à la Bible. On leur dit que la théorie de l’évolution est la seule explication intelligente à l’apparition de la vie (Rom. 1:21-23). Ce genre d’enseignements est contraire à ‘la sagesse de Dieu’ (1 Cor. 1:19-21 ; 3:18-20). Sois déterminé à ne jamais laisser ‘la philosophie et les vaines tromperies’ du monde de Satan te faire prisonnier (Col. 2:8). Méfie-​toi en permanence des méthodes de Satan (1 Cor. 3:18). Ne le laisse jamais te faire oublier qui est Jéhovah et comment il veut qu’on l’adore. Suis ses normes de moralité élevées. Et ne laisse pas Satan t’amener à rejeter ses conseils. w19.06 5 § 13 ; 7 § 17.

Quel que soit le sujet que tu choisis d’aborder, pense aux personnes qui t’écouteront. Imagine les bienfaits qu’elles retireront à apprendre ce que la Bible enseigne vraiment. Quand tu discutes avec les gens, c’est très important de les écouter et de respecter leur point de vue. De cette façon, tu les comprendras mieux, et ils t’écouteront sans doute plus facilement. Avant qu’une personne accepte d’étudier la Bible, tu devras peut-être retourner la voir plusieurs fois. Cela demande du temps et des efforts. En effet, les gens ne sont pas toujours chez eux ou disponibles quand nous revenons les voir. De plus, avant qu’une personne se sente suffisamment à l’aise avec toi pour accepter un cours biblique, tu devras peut-être lui rendre plusieurs visites. Rappelle-​toi : une plante a plus de chances de pousser si on l’arrose régulièrement. De la même façon, l’amour d’une personne pour Jéhovah et pour le Christ a plus de chances de grandir si nous discutons régulièrement de la Bible avec elle. w19.07 14 § 1 ; 15-16 § 7-8.

Que voulait dire Jésus ? Il ne voulait pas dire que les chrétiens prendraient plaisir à être haïs. Mais il était réaliste. Nous ne faisons pas partie du monde. Nous appliquons dans notre vie ce que Jésus a enseigné et nous prêchons le message qu’il a prêché. À cause de cela, le monde nous hait (Jean 15:18-21). Mais quoi qu’il arrive, nous voulons plaire à Jéhovah. Si les hommes nous haïssent parce que nous aimons notre Père, c’est leur problème. Nous ne devons pas faire l’erreur de mesurer notre valeur à ce qu’ils pensent de nous. Nous ne savons pas quand nous allons commencer à être persécutés ni quand notre culte sera interdit. Toutefois, nous savons que nous pouvons nous préparer dès maintenant en fortifiant notre relation avec Jéhovah, en renforçant notre courage et en apprenant à bien réagir face à la haine des hommes. Ce que nous faisons maintenant pour nous préparer nous aidera à tenir bon dans l’avenir. w19.07 6 § 17-18 ; 7 § 21.

Quand nous donnons un cours biblique à une personne qui n’a pas de religion, nous devons constamment renforcer sa croyance en l’existence de Dieu. Nous devons aussi l’aider à développer une foi solide dans la Bible. Pour cela, il faudra sans doute répéter certaines idées plusieurs fois. À chaque cours, nous devrons peut-être lui donner des preuves que la Bible est la Parole de Dieu en parlant d’une prophétie qui s’est accomplie, d’une preuve que la Bible est exacte sur les plans scientifique ou historique, ou d’un conseil pratique qu’elle contient. De plus, nous aidons les gens à devenir des disciples du Christ en leur manifestant de l’amour, qu’ils appartiennent à une religion ou pas (1 Cor. 13:1). Quand nous les enseignons, notre objectif est de leur montrer que Dieu nous aime et qu’il veut que nous l’aimions. Chaque année, des milliers de personnes qui s’intéressaient peu, ou même pas du tout, aux questions religieuses se font baptiser parce qu’elles en sont venues à aimer Dieu. Alors, soit optimiste et intéresse-​toi sincèrement à toutes sortes de personnes. Écoute-​les. Essaie de les comprendre. Par ton exemple, montre-​leur ce que veut dire être un disciple du Christ. w19.07 24 § 16-17.

Les filles de Shaloum ont fait partie de ceux que Jéhovah a utilisés pour réparer la muraille de Jérusalem (Néh. 2:20 ; 3:12). Même si leur père était un prince, elles étaient disposées à accomplir ce travail difficile et dangereux (Néh. 4:15-18). Aujourd’hui, des sœurs volontaires sont heureuses de participer à une forme de service sacré toute particulière : la construction et la maintenance de bâtiments dédiés à Jéhovah. Leurs compétences, leur enthousiasme et leur fidélité sont essentiels à la réussite de ces projets. Parlons brièvement de Tabita. Jéhovah l’a poussée à ‘faire beaucoup de bonnes actions’ et à ‘donner généreusement’ en particulier aux veuves (Actes 9:36). C’était une femme très généreuse et pleine de bonté. Beaucoup ont pleuré quand elle est morte. Mais ils ont été remplis de joie quand l’apôtre Pierre l’a ressuscitée ! (Actes 9:39-41). Qu’apprends-​tu de l’exemple de Tabita ? Que tu sois jeune ou âgé, un homme ou une femme, toi aussi tu peux apporter une aide pratique à tes frères et sœurs. w19.10 23 § 11-12.

Comment pourrions-​nous faire trébucher quelqu’un ? Imagine cette situation : Un étudiant de la Bible a réussi à vaincre sa dépendance à l’alcool. Il est conscient qu’il ne doit plus boire du tout. Il progresse rapidement et se fait baptiser. Par la suite, un chrétien l’invite chez lui et, avec de bonnes intentions, il le pousse à accepter une boisson alcoolisée, en disant : « Si tu te maîtrises, tu devrais être capable de ne pas boire trop. » Comme on peut l’imaginer, si le nouveau frère écoutait ce mauvais conseil, les conséquences pourraient être catastrophiques ! Nos réunions chrétiennes peuvent nous aider à appliquer le conseil donné dans le texte d’aujourd’hui. Elles nous rappellent ce qui est le plus important pour Jéhovah et comment mettre en pratique les enseignements bibliques, de façon à être purs. Elles nous encouragent aussi à aimer Dieu et nos frères. Quand notre cœur est rempli de cet amour, nous faisons tout pour ne pas faire trébucher nos frères. w19.08 10 § 9 ; 11 § 13-14.

Ceux qui semblent sûrs d’eux et qui n’hésitent pas à dire ce qu’ils pensent ne sont pas forcément orgueilleux (Jean 1:46, 47). Toutefois, quelle que soit notre personnalité, nous devons tous nous efforcer d’être vraiment humbles. Prenons l’exemple de l’apôtre Paul. Il a été beaucoup utilisé par Jéhovah pour former des assemblées dans une ville après l’autre. Il a peut-être même accompli plus de choses à son service que n’importe quel autre apôtre de Jésus Christ. Pourtant, il ne s’est pas élevé au-dessus de ses frères. Il savait que c’était en raison de la faveur imméritée de Dieu qu’il avait son approbation, et non en raison de ce qu’il accomplissait ou de ses qualités (1 Cor. 15:10). Quelle belle leçon d’humilité il a donnée dans sa lettre aux chrétiens de Corinthe ! Et son exemple est d’autant plus remarquable que certains Corinthiens cherchaient à montrer qu’ils étaient supérieurs à lui (2 Cor. 10:10). w19.09 3 § 5-6.

Pourquoi trouvons-​nous parfois difficile de nous soumettre à Jéhovah ? Une des raisons est que nous avons tous hérité du péché et que nous sommes imparfaits. Nous avons donc tendance à nous rebeller. Quand Adam et Ève se sont rebellés contre Dieu en mangeant du fruit interdit, ils ont établi leurs propres normes (Gen. 3:22). Comme eux, la plupart des humains aujourd’hui préfèrent ne pas tenir compte de Jéhovah. Ils choisissent de décider par eux-​mêmes de ce qui est bien et mal. Même ceux qui connaissent et qui aiment Jéhovah ont parfois du mal à se soumettre pleinement à lui. C’était le cas de Paul (Rom. 7:21-23). Comme Paul, nous voulons faire ce qui est bien aux yeux de Dieu. Mais nous devons constamment combattre notre tendance à faire des choses mauvaises. Si nous trouvons parfois difficile de nous soumettre à Jéhovah, c’est aussi parce que nous sommes influencés par la culture de l’endroit où nous avons grandi. Beaucoup d’idées humaines s’opposent à la volonté de Jéhovah, et nous devons peut-être constamment lutter pour rejeter des façons de penser répandues. w19.09 15 § 4-6.

Soyons réalistes : nous avons tous une certaine quantité d’énergie. Nous devons donc faire attention à la façon dont nous la dépensons. Par exemple, nous pourrions gaspiller de l’énergie à essayer d’acquérir des biens matériels. Remarque ce que Jésus a dit à un jeune homme riche qui lui avait demandé : « Que dois-​je faire pour hériter de la vie éternelle ? » Ce jeune homme était sans doute quelqu’un de respectable, car l’Évangile de Marc précise que Jésus ‘a ressenti de l’amour pour lui’. Jésus lui a lancé l’invitation mentionnée ci-dessus. Le jeune homme a ressenti une grande peine parce qu’il voulait suivre Jésus, mais de toute évidence il n’arrivait pas à renoncer à ses nombreux biens (Marc 10:17-22). C’est pourquoi il a rejeté le joug que Jésus lui proposait et il a continué de travailler ‘comme esclave pour l’Argent’ (Mat. 6:24). Quel choix aurais-​tu fait ? De temps en temps, il est bien de réexaminer nos priorités. Pourquoi ? Pour vérifier si nous utilisons notre énergie sagement. w19.09 24 § 17-18.

Notre prédication devra se poursuivre jusqu’au jour où Jéhovah dira qu’elle est finie. Combien de temps reste-​t-​il aux gens pour apprendre à connaître Jéhovah et Jésus ? (Jean 17:3). Nous ne le savons pas. Mais nous savons que, tant que la grande tribulation n’a pas commencé, ceux qui ont « l’état d’esprit qu’il faut pour avoir la vie éternelle » peuvent accepter la bonne nouvelle et choisir de servir Jéhovah (Actes 13:48). Comment pouvons-​nous les aider avant qu’il ne soit trop tard ? Au moyen de son organisation, Jéhovah nous donne tout ce qu’il nous faut pour enseigner la vérité aux gens. Par exemple, nous sommes formés lors de la réunion de semaine. Cette réunion nous apprend ce que nous pouvons dire lors d’un premier contact et d’une nouvelle visite. Nous pouvons également donner un tract ou une revue à une personne avec qui nous avons eu une bonne conversation ; elle aura ainsi de quoi lire en attendant que nous retournions la voir. Nous avons la responsabilité de participer à la prédication, et nous devons être bien occupés chaque mois dans cette activité. w19.10 9 § 7 ; 10 § 9-10.

Jéhovah avait promis à Siméon, un homme âgé fidèle qui vivait à Jérusalem, qu’il verrait le Messie avant de mourir. Cette promesse a dû beaucoup l’encourager, car il attendait le Messie depuis de nombreuses années. Sa foi et son endurance ont été récompensées. Un jour, « poussé par l’esprit », il est allé au Temple. Là, il a vu Jésus bébé, et Jéhovah l’a utilisé pour énoncer une prophétie concernant cet enfant qui deviendrait le Christ (Luc 2:25-35). Siméon n’a probablement pas vécu assez longtemps pour voir Jésus accomplir son ministère sur la terre. Toutefois, il était très reconnaissant de l’honneur qu’il avait reçu, et finalement, le meilleur est encore à venir pour lui ! Dans le monde nouveau, cet homme fidèle verra Jésus apporter, au moyen de son règne, des bénédictions à toutes les familles de la terre (Gen. 12:3). Nous aussi, nous pouvons être reconnaissants que Jéhovah nous utilise à son service, peu importe la façon dont il le fait. w19.10 22 § 7 ; 23 § 12.

Que tu possèdes peu ou beaucoup de biens matériels, tu dois protéger ton cœur. Comment ? Veille à ne pas aimer l’argent. Et ne laisse pas ton travail devenir plus important que ton service pour Jéhovah. Comment savoir où tu en es ? Tu peux te demander : « Est-​ce que je pense souvent à mon travail quand je suis aux réunions ou en prédication ? Est-​ce que je cherche à tout prix à assurer ma sécurité financière parce que je suis inquiet pour l’avenir ? L’argent et les biens matériels créent-​ils des tensions entre mon conjoint et moi ? Suis-​je prêt à accomplir un travail mal considéré s’il me permet de consacrer plus de temps au service de Jéhovah ? » (1 Tim. 6:9-12). Alors que tu examines ces questions, rappelle-​toi que Jéhovah nous aime et qu’il fait cette promesse à ceux qui lui sont attachés : « Je ne te quitterai jamais, et je ne t’abandonnerai jamais. » C’est pourquoi l’apôtre Paul a écrit : « Que votre manière de vivre ne soit pas guidée par l’amour de l’argent » (Héb. 13:5, 6). w19.10 29 § 10.

Quand nous collaborons avec nos compagnons, nous avons l’occasion d’observer leurs qualités attachantes, nous apprenons d’eux et nous nous rapprochons d’eux. Par exemple, quand tu prêches avec l’un de tes compagnons, que ressens-​tu en l’entendant défendre sa foi avec courage ou parler de Jéhovah et de son projet avec conviction et sincérité ? Sans doute que tu te sens encore plus proche de lui. Adeline, une sœur de 23 ans, a demandé à Candice, une de ses amies, de prêcher avec elle dans un territoire rarement parcouru. « Nous avions envie d’être plus motivées et d’aimer davantage la prédication, dit-​elle. Nous avions toutes les deux besoin d’être boostées spirituellement. » Qu’est-​ce que leur collaboration leur a apporté ? Adeline répond : « En fin de journée, nous parlions de ce que nous ressentions, de ce qui nous avait touchées dans nos conversations avec les gens et du sentiment que nous avions d’avoir été guidées par Jéhovah. Nous aimions toutes les deux ces discussions profondes, et cela nous a permis d’apprendre à nous connaître encore mieux. » w19.11 5 § 10-11.

À l’époque biblique, c’était une humiliation pour un soldat de revenir du combat sans son bouclier. Selon l’historien romain Tacite, abandonner son bouclier était le pire des déshonneurs. C’est une des raisons pour lesquelles les soldats veillaient à tenir fermement leur bouclier. Comment pouvons-​nous tenir fermement notre bouclier de la foi ? En assistant régulièrement aux réunions et en parlant de Jéhovah et de son royaume autour de nous (Héb. 10:23-25). Nous le tiendrons également bien en main si nous lisons la Bible chaque jour et si nous demandons à Jéhovah de nous aider à appliquer ses conseils dans tous les domaines de notre vie (2 Tim. 3:16, 17). Alors aucune des armes que Satan utilise contre nous ne nous causera du tort pour toujours (Is. 54:17). Notre « grand bouclier de la foi » nous protégera. Nous tiendrons bon, unis à nos frères et sœurs. Et en plus de gagner les batailles quotidiennes que nous devons livrer, nous aurons l’honneur d’être du côté de Jésus quand il gagnera la guerre contre Satan et ceux qui le soutiennent (Rév. 17:14 ; 20:10). w19.11 19 § 18-19.

Si tu établis un plan d’action clair et que tu le mets par écrit, tu réussiras plus facilement à appliquer tes décisions (1 Cor. 14:40). Par exemple, les collèges d’anciens sont encouragés à désigner un ancien qui mettra par écrit chaque décision du collège ; il devra notamment mentionner qui doit s’occuper de la question à traiter et à quelle date elle doit être réglée. S’ils respectent ces instructions, les collèges d’anciens réussiront plus facilement à faire ce qu’ils ont décidé. Tu pourrais toi aussi suivre cette méthode. Par exemple, tu pourrais préparer une liste de choses à faire chaque jour et les classer par ordre de priorité. Cela t’aidera non seulement à ‘finir ce que tu as commencé’, mais aussi à faire plus de choses en moins de temps. Mais il te faudra faire des efforts pour respecter ton plan d’action (Rom. 12:11). L’apôtre Paul a conseillé à Timothée de ‘continuer à s’appliquer’ et de ‘persévérer’ dans ses efforts pour devenir un meilleur enseignant. Ce conseil est valable pour n’importe quel autre objectif spirituel (1 Tim. 4:13, 16). w19.11 29-30 § 15-16.

Quand Moïse a reçu la mission de libérer la nation d’Israël de l’esclavage, il manquait de confiance en lui. À plusieurs reprises, il a dit à Jéhovah qu’il ne se sentait pas capable de l’accomplir. Mais Jéhovah lui a manifesté une réelle compassion : il a compris ce qu’il ressentait et il l’a aidé (Ex. 4:10-16). Grâce à son soutien, Moïse a pu transmettre de terribles messages de jugement à Pharaon. Puis Jéhovah a sauvé les Israélites et a fait disparaître Pharaon et ses armées dans la mer Rouge. Moïse a ainsi été témoin de sa puissance (Ex. 14:26-31 ; Ps. 136:15). Après que Moïse les a fait sortir d’Égypte, les Israélites trouvaient sans cesse des raisons de se plaindre. Moïse a alors pu observer Jéhovah traiter le peuple qu’il avait libéré de l’esclavage avec une grande patience (Ps. 78:40-43). Il a également vu Jéhovah manifester une humilité remarquable le jour où, à sa demande, il a changé d’avis (Ex. 32:9-14). Après l’Exode, l’amitié de Moïse avec Jéhovah est devenue si étroite que c’était comme s’il voyait son Père céleste (Héb. 11:27). w19.12 17 § 7-8 ; 19 § 9.

La plupart des disciples de Jésus étaient Galiléens. Il semble donc logique que Jésus les ait réunis, non à Jérusalem, mais sur une montagne de Galilée, où il serait facile d’accueillir un grand nombre de personnes. De plus, après sa résurrection, Jésus avait déjà discuté avec ses 11 apôtres dans un logement à Jérusalem. S’il avait voulu donner l’ordre de prêcher et de faire des disciples seulement aux apôtres, il aurait pu le faire à Jérusalem au lieu de leur demander à eux, aux femmes et à d’autres de le retrouver en Galilée (Luc 24:33, 36). L’ordre de faire des disciples ne s’adressait pas non plus seulement aux chrétiens du 1^er siècle. Comment le savons-​nous ? Jésus a précisé : « Je serai avec vous tous les jours jusqu’à la période finale du monde » (Mat. 28:19, 20). Aujourd’hui, nous sommes très nombreux à participer à l’activité consistant à faire des disciples. Rends-​toi compte : tous les ans, près de 300 000 personnes se font baptiser Témoins de Jéhovah et deviennent des disciples de Jésus Christ ! w20.01 2 § 1 ; 3 § 5-6.

Un jeune frère apprend qu’il a une maladie dégénérative. Un frère qui prend de l’âge n’arrive pas à trouver du travail. Une sœur âgée est de plus en plus limitée dans ce qu’elle peut faire au service de Jéhovah. Si tu vis une situation de ce genre, tu as peut-être le sentiment d’être devenu inutile. Cette situation peut te priver de ta joie, te faire perdre ton estime de toi-​même et nuire à tes relations avec les autres. Ce monde considère la vie humaine de la même façon que Satan. Celui-ci a toujours traité les humains comme s’ils avaient peu de valeur. Sans pitié, il a fait croire à Ève qu’en désobéissant à Dieu, elle deviendrait libre, alors qu’il savait très bien qu’en fait elle mourrait. Satan exerce une grande influence sur ce monde. Ce n’est donc pas surprenant que beaucoup de dirigeants politiques et religieux ne respectent pas non plus la vie et la dignité des humains. À l’inverse, Jéhovah veut que nous ayons une bonne opinion de nous-​mêmes, et il nous soutient dans les situations qui pourraient nous faire douter de notre valeur (Rom. 12:3). w20.01 14 § 1-4.

Pendant au moins 40 ans, Jérémie a vécu au milieu d’un peuple infidèle à Dieu. À Anatoth, sa ville d’origine, certains de ses voisins, et peut-être aussi des membres de sa famille, ne pratiquaient plus le culte pur (Jér. 12:6). Toutefois, il n’a pas cherché à s’isoler. Il a plutôt exprimé ce qu’il ressentait à son fidèle secrétaire, Baruch — et à nous également, puisque ses paroles ont été rapportées dans son livre (Jér. 8:21 ; 9:1 ; 20:14-18 ; 45:1). Comme nous pouvons l’imaginer, à mesure que Baruch écrivait l’histoire pleine de rebondissements de Jérémie, ils ont développé une affection et un respect profonds l’un pour l’autre (Jér. 20:1, 2 ; 26:7-11). Durant de nombreuses années, Jérémie a averti avec courage les Israélites de ce qui allait arriver à Jérusalem (Jér. 25:3). Puis Jéhovah lui a demandé d’écrire ses avertissements dans un rouleau ; une fois de plus, il voulait essayer de faire comprendre aux Israélites qu’ils devaient se repentir (Jér. 36:1-4). Tandis que Jérémie et Baruch ont coopéré étroitement pour réaliser cette tâche, qui a dû durer plusieurs mois, ils ont sans doute eu des conversations qui ont fortifié leur foi. w19.11 2-3 § 3-4.

Comment devrions-​nous traiter les frères et sœurs oints ? Il serait mal d’admirer excessivement une personne, même s’il s’agit d’un frère oint du Christ (Mat. 23:8-11). Quand la Bible parle des anciens, elle nous encourage à ‘imiter leur foi’, mais elle ne dit pas que nous pouvons faire d’un humain notre chef (Héb. 13:7). C’est vrai, elle affirme que certains sont « dignes d’un double honneur ». Mais c’est parce qu’ils « guident l’assemblée d’une belle façon » et « travaillent dur dans la parole et dans l’enseignement », non parce qu’ils sont oints (1 Tim. 5:17). Si nous accordons trop d’honneur ou d’attention aux chrétiens oints, nous pourrions les embarrasser. Ou pire, nous pourrions les faire devenir orgueilleux (Rom. 12:3). Aucun d’entre nous ne voudrait faire quoi que ce soit qui pourrait amener un frère du Christ à commettre une faute aussi grave ! (Luc 17:2). w20.01 28 § 8.

L’apôtre Paul a eu de nombreuses raisons d’être inquiet. Les problèmes que ses frères et sœurs rencontraient le préoccupaient beaucoup (2 Cor. 2:4). Des opposants l’ont battu et jeté en prison. Il a été confronté à d’autres situations angoissantes encore, comme le fait de « vivre avec peu » (Phil. 4:12). Et comme il avait connu au moins trois naufrages, il était certainement inquiet quand il voyageait en bateau (2 Cor. 11:23-27). Qu’est-​ce qui l’a aidé à surmonter son inquiétude ? Paul s’inquiétait pour ses frères et sœurs qui subissaient des épreuves, mais il n’essayait pas de les aider par lui-​même à résoudre toutes leurs difficultés. Il était modeste. Il a pris des dispositions pour que d’autres, comme Timothée et Tite, puissent eux aussi s’occuper de l’assemblée. Le travail que ces frères dignes de confiance ont accompli a sans doute permis à Paul d’être moins inquiet (Phil. 2:19, 20 ; Tite 1:1, 4, 5). w20.02 23 § 11-12.

Jéhovah est notre Père et il veut que nous lui obéissions. Il mérite notre obéissance parce qu’il est notre Créateur, qu’il est Celui qui entretient notre vie et qu’il est plus sage que n’importe quel père humain. Cependant, si nous obéissons à Jéhovah, c’est avant tout parce que nous l’aimons (1 Jean 5:3). Même si nous avons de nombreuses raisons de lui obéir, il ne nous force pas à le faire. Puisqu’il nous a donné la liberté de faire des choix, il est heureux quand nous choisissons de lui obéir par amour pour lui. Les parents veulent protéger leurs enfants. C’est pourquoi ils établissent des règles de conduite. Quand les enfants y obéissent, ils montrent qu’ils font confiance à leurs parents et qu’ils les respectent. Il est donc d’autant plus important de connaître et d’appliquer les normes de notre Père céleste. En effet, de cette manière, nous lui montrons que nous l’aimons et que nous le respectons. De plus, nous en retirons des bienfaits (Is. 48:17, 18). À l’inverse, ceux qui rejettent Jéhovah et ses normes finissent par se causer du tort (Gal. 6:7, 8). w20.02 9-10 § 8-9.

Comme Abigaïl, si nous nous rendons compte que quelqu’un risque de commettre une faute grave, nous devons lui parler avec franchise (Ps. 141:5). Nous devons être respectueux, mais aussi courageux. Quand, par amour, nous donnons à une personne un conseil dont elle a besoin, nous prouvons que nous sommes de vrais amis (Prov. 27:17). Les anciens en particulier doivent avoir le courage de parler aux membres de l’assemblée qui font un faux pas (Gal. 6:1). Ils reconnaissent humblement qu’eux aussi sont imparfaits et pourraient un jour avoir besoin de conseils. Mais cela ne les empêche pas de reprendre un frère ou une sœur quand c’est nécessaire (2 Tim. 4:2 ; Tite 1:9). Et lorsqu’ils leur donnent un conseil, ils s’efforcent de faire un bon usage du don de la parole en les enseignant habilement et patiemment. Ils aiment leurs compagnons, et cet amour les pousse à l’action (Prov. 13:24). Mais ce qui les motive avant tout, c’est leur désir d’honorer Jéhovah en défendant ses normes et en protégeant l’assemblée contre tout ce qui pourrait lui causer du tort (Actes 20:28). w20.03 20 § 8-9.

Parlons de Moïse. Jéhovah l’a fait devenir un libérateur pour les Israélites. Quand l’a-​t-​il utilisé ? Était-​ce quand Moïse s’en sentait capable, après qu’il avait été « instruit dans toute la sagesse des Égyptiens » ? (Actes 7:22-25). Non, Jéhovah l’a utilisé seulement après avoir fait de lui un homme humble et doux (Actes 7:30, 34-36). Et il lui a donné le courage d’aller parler au personnage le plus important d’Égypte (Ex. 9:13-19). Cela nous montre que Jéhovah utilise ceux qui imitent ses qualités et qui comptent sur lui pour recevoir de la force. De tout temps, Jéhovah a utilisé ses serviteurs de différentes façons. Qu’est-​ce que Jéhovah te fera devenir ? Cela dépend beaucoup des efforts que tu es prêt à fournir (Col. 1:29). Si tu te rends disponible, Jéhovah peut te faire devenir un évangélisateur zélé, un enseignant efficace, un consolateur habile, quelqu’un de qualifié dans l’activité qu’il accomplit, un ami sur qui on peut compter ou quoi que ce soit d’autre qui est nécessaire pour accomplir sa volonté. w19.10 21 § 5 ; 25 § 14.

De bons amis nous aident à rester fidèles à Jéhovah. Et le meilleur moyen d’avoir de bons amis est d’en être un soi-​même (Mat. 7:12). Par exemple, la Bible nous encourage à donner de notre temps et de notre énergie aux autres, en particulier à ceux qui sont « dans le besoin » (Éph. 4:28). Quand nous donnons de nous-​mêmes pour aider les autres, nous sommes généralement plus heureux (Actes 20:35). Nos amis nous aident à endurer nos épreuves, ce qui nous permet de garder notre paix intérieure. Tout comme Élihou a écouté Job quand celui-ci a décrit ses souffrances, nos amis nous écoutent patiemment quand nous exprimons ce que nous ressentons (Job 32:4). Bien sûr, ils ne prendront pas de décisions à notre place, mais nous ferons preuve de sagesse en écoutant les conseils qu’ils nous donnent à l’aide de la Bible (Prov. 15:22). Et tout comme le roi David a humblement accepté l’aide de ses amis, nous ne devrions pas être trop fiers pour accepter l’aide de nos amis quand nous sommes en difficulté (2 Sam. 17:27-29). De tels amis sont un don de Jéhovah ! (Jacq. 1:17). w19.04 11 § 12 ; 12 § 14-15.