Juin

Nous devons nous intéresser sincèrement à nos étudiants. Considère ton étudiant comme ton futur frère ou ta future sœur. Ce n’est pas facile pour lui de renoncer à des amitiés qu’il a avec des non-Témoins et de faire tous les changements nécessaires pour servir Jéhovah. Un bon enseignant présentera donc son étudiant à des membres de son assemblée qui peuvent avoir une bonne influence sur lui. L’étudiant pourra ainsi bénéficier de la compagnie de serviteurs de Dieu, qui l’aideront sur le plan spirituel et l’encourageront en cas de difficulté. Nous voulons que chaque étudiant ait le sentiment qu’il a sa place dans l’assemblée et qu’il fait partie de notre famille spirituelle. Nous voulons qu’il soit attiré par l’amour qui y règne. Il lui sera alors plus facile de cesser de fréquenter étroitement les personnes qui ne l’aident pas à aimer Jéhovah (Prov. 13:20). Si ses anciens amis le rejettent, il saura qu’il peut en trouver de vrais dans l’organisation de Jéhovah (Marc 10:29, 30 ; 1 Pierre 4:4). w20.10 17 § 10-11.

Nous devons être les amis de Jésus si nous voulons avoir une relation étroite avec Jéhovah. Pourquoi disons-​nous cela ? Examinons deux raisons. Premièrement, Jésus a dit à ses disciples : « Le Père lui-​même a de l’affection pour vous, parce que vous avez eu de l’affection pour moi » (Jean 16:27). Il a également affirmé : « Personne ne peut aller vers le Père si ce n’est par moi » (Jean 14:6). Vouloir devenir l’ami de Jéhovah sans cultiver une amitié étroite avec Jésus, c’est comme essayer d’entrer dans un bâtiment sans passer par la porte. Jésus a utilisé un exemple similaire quand il a dit qu’il était « la porte pour les brebis » (Jean 10:7). Deuxièmement, Jésus a parfaitement imité les qualités de son Père. Il a d’ailleurs dit à ses disciples : « Celui qui m’a vu a vu le Père aussi » (Jean 14:9). Un des meilleurs moyens d’apprendre à connaître Jéhovah est donc d’étudier la vie de Jésus. Plus nous en apprenons sur Jésus, plus nous nous sentons proches de lui. Et plus nous sommes proches de lui, plus notre amour pour son Père grandit. w20.04 21-22 § 5-6.

Es-​tu alité ou en fauteuil roulant ? As-​tu des problèmes de vue ou du mal à marcher ? Si c’est le cas, t’est-​il vraiment possible de courir avec ceux qui sont jeunes et en bonne santé ? Oui ! Beaucoup de serviteurs de Dieu âgés ou handicapés courent sur la route qui mène à la vie. Ce n’est pas grâce à leurs propres forces qu’ils y arrivent. Ils puisent de la force auprès de Jéhovah en écoutant nos réunions par téléphone ou en regardant leur diffusion en streaming. De plus, ils s’efforcent de faire des disciples en donnant un témoignage aux médecins et aux infirmiers qui s’occupent d’eux, ainsi qu’aux membres de leur famille. Si tu as des limites physiques, ne laisse jamais le découragement te convaincre que tu es trop faible pour courir sur la route qui mène à la vie. Jéhovah t’aime parce que tu as foi en lui et parce que tu te montres endurant. Tu as plus que jamais besoin de son aide, et il ne t’abandonnera pas (Ps. 9:10). Au contraire, il se rapprochera encore plus de toi. w20.04 29-30 § 16-17.

Quels sujets peux-​tu aborder avec quelqu’un de religieux ? Essaie de trouver un terrain d’entente. Peut-être qu’il n’adore qu’un seul Dieu, qu’il reconnaît que Jésus est le Sauveur des humains ou qu’il croit que Dieu va bientôt mettre fin à la méchanceté qui caractérise notre époque. En te basant sur les croyances que vous avez en commun, présente-​lui le message de la Bible d’une façon qui a des chances de l’attirer à la vérité. Rappelle-​toi que les gens ne croient pas forcément à tout ce que leur religion enseigne. Par conséquent, même une fois que tu sais quelle est la religion d’une personne, essaie de découvrir ce en quoi elle croit réellement. Un missionnaire fait remarquer que certains disent adhérer au dogme de la Trinité sans pour autant croire que le Père, le Fils et l’esprit saint sont un seul Dieu. « Quand on en est conscient, dit-​il, c’est beaucoup plus facile de trouver un terrain d’entente avec la personne. » Alors, efforce-​toi de découvrir ce en quoi les gens croient réellement. Ainsi, comme l’apôtre Paul, tu pourras ‘devenir tout pour des gens de toutes sortes’ (1 Cor. 9:19-22). w20.04 10 § 9-10.

Pourquoi pouvons-​nous envisager les évènements à venir avec sérénité ? Parce qu’aussi bien Daniel que Jean affirment que ceux qui servent Jéhovah et Jésus survivront à ce temps de détresse sans précédent. Daniel dit que les survivants auront leur nom « écrit dans le livre ». Que nous faut-​il faire pour que notre nom figure dans ce livre ? Il nous faut prouver par nos actions que nous avons foi en Jésus, l’Agneau de Dieu (Jean 1:29). Nous devons nous vouer à Dieu et nous faire baptiser (1 Pierre 3:21). Et nous devons soutenir le Royaume en faisant tout notre possible pour aider les autres à connaître Jéhovah. C’est maintenant qu’il faut renforcer notre confiance en Jéhovah et dans son organisation. Et c’est maintenant qu’il faut soutenir le royaume de Dieu. Si c’est ce que nous faisons, alors nous serons sauvés le jour où ce royaume détruira le roi du Nord et le roi du Sud ! w20.05 16 § 18-19.

Adam et Ève savaient que le nom de Dieu était Jéhovah. Ils savaient aussi beaucoup de choses importantes sur lui : il était le Créateur, il les avait fait venir à l’existence et il leur avait donné un endroit paradisiaque où vivre et un conjoint parfait (Gen. 1:26-28 ; 2:18). Mais continueraient-​ils d’utiliser leur esprit parfait pour méditer sur tout ce que leur Dieu avait fait pour eux ? Continueraient-​ils de renforcer leur amour et leur reconnaissance pour la personne représentée par le nom « Jéhovah » ? La réponse à ces questions est devenue évidente quand l’ennemi de Dieu les a tentés. Par l’intermédiaire d’un serpent, Satan a demandé à Ève : « Dieu a-​t-​il vraiment dit que vous ne devez pas manger de fruits de tous les arbres du jardin ? » (Gen. 2:16, 17 ; 3:1). Cette question contenait un mensonge subtil, un peu comme si du poison y avait été dissimulé. Ce que Dieu avait dit en réalité, c’est qu’ils pouvaient manger des fruits de tous les arbres, à l’exception d’un seul (Gen. 2:9). La question de Satan laissait entendre que Jéhovah n’était pas généreux. Ève s’est peut-être demandé : « Est-​ce que Dieu nous prive de quelque chose de bon ? » w20.06 3 § 8-9.

Certains d’entre nous ont été blessés par un de leurs compagnons. L’apôtre Paul a reconnu qu’il pourrait nous arriver d’avoir une bonne ‘raison de nous plaindre’ d’un frère ou d’une sœur. Nous avons peut-être même été traités injustement. Si nous ne sommes pas prudents, nous pourrions éprouver du ressentiment. Et un sentiment d’amertume peut pousser quelqu’un à ne plus vouloir fréquenter le peuple de Jéhovah. Pablo, un frère d’Amérique du Sud, a été accusé faussement et, à cause de cela, il a perdu ses responsabilités. Comment a-​t-​il réagi ? Il dit : « J’étais en colère, et peu à peu, je me suis éloigné de l’assemblée. » Par ailleurs, certains ont la conscience coupable et se sentent indignes de l’amour de Dieu parce qu’ils ont transgressé une de ses lois dans le passé. Même s’ils étaient repentants et que leur péché a été pardonné, ils se disent qu’ils ne méritent pas de faire partie du peuple de Dieu. Que ressens-​tu envers ceux qui rencontrent des situations semblables à celles que nous venons de mentionner ? w20.06 19 § 6-7.

Nous devons apprendre à repérer les situations dangereuses sur le plan spirituel, puis chercher à les éviter (Héb. 5:14). Par exemple, il nous faut choisir avec discernement nos loisirs et nos divertissements. Souvent, les émissions de télévision et les films mettent en avant des modes de vie contraires à la morale biblique. Or les conduites sexuelles immorales offensent Dieu et ont toujours de graves conséquences. C’est pourquoi nous rejetons les divertissements qui pourraient détruire progressivement notre amour pour Dieu (Éph. 5:5, 6). Nous devons apprendre à discerner un autre danger encore : les fausses informations diffusées par les apostats (1 Tim. 4:1, 7 ; 2 Tim. 2:16). Les apostats peuvent chercher à répandre des rumeurs sur nos frères et sur l’organisation de Jéhovah. Ces fausses informations pourraient affaiblir notre foi. Ne nous laissons pas influencer par la propagande des apostats. En effet, ce sont « des hommes à l’intelligence corrompue, des hommes privés de la vérité ». Leur objectif est de provoquer ‘des disputes et des débats’ (1 Tim. 6:4, 5). Ils veulent nous amener à croire à leurs calomnies et à penser du mal de nos frères. w20.09 29 § 13, 15.

Des conjoints doivent se traiter l’un l’autre avec amour et respect (Éph. 5:33). Il leur faut aussi chercher à donner plutôt qu’à recevoir (Actes 20:35). Quelle qualité les aidera à se manifester de l’amour et du respect ? L’humilité. Cette qualité aide de nombreux couples chrétiens à être plus heureux. Par exemple, un frère appelé Steven explique : « Quand on forme une équipe, on collabore, surtout quand il y a des problèmes. Au lieu de se dire : “Qu’est-​ce qui est le mieux pour moi ?”, on se dit : “Qu’est-​ce qui est le mieux pour nous ?”. » Sa femme, Stéphanie, partage son avis. Elle dit : « Personne ne veut vivre avec un adversaire. Quand un conflit se produit, on essaie d’en déterminer la cause. Ensuite, on prie, on fait des recherches et on parle de la solution à apporter. On s’attaque au problème, pas l’un à l’autre. » Lorsque des conjoints ne pensent pas d’eux-​mêmes plus qu’il ne faut penser, ils en retirent de grands bienfaits. w20.07 4 § 5-6.

Nous ne devons pas compter sur nos propres forces ou capacités dans notre service pour Jéhovah. L’apôtre Paul était très instruit : il avait été enseigné par Gamaliel, un des chefs juifs les plus respectés de son époque (Actes 5:34 ; 22:3). De plus, il avait lui-​même eu une certaine influence parmi les Juifs (Actes 26:4). Mais il ne comptait pas sur lui-​même. Il a volontiers renoncé aux choses qui, du point de vue du monde, faisaient de lui quelqu’un de « puissant » (Phil. 3:8). Comme il s’est converti au christianisme, il a rencontré de nombreuses difficultés. Il a été haï par des gens de son peuple (Actes 23:12-14). Il a été battu et emprisonné par des Romains, ses concitoyens (Actes 16:19-24, 37). Et il a pris douloureusement conscience de ses limites (Rom. 7:21-25). Toutefois, plutôt que de laisser ses opposants ou son imperfection le paralyser, il était « content d’avoir des faiblesses ». Pourquoi ? Parce que c’était quand il était faible qu’il voyait la puissance de Dieu agir sur lui (2 Cor. 4:7 ; 12:10). w20.07 16 § 7-8.

Nous devons accorder beaucoup d’importance à la prédication. Jésus avait annoncé qu’elle se poursuivrait longtemps après sa mort et qu’elle prendrait une très grande ampleur. Une fois ressuscité, il a accompli un miracle qui a permis à certains disciples de pêcher une quantité phénoménale de poissons. Il a profité de l’occasion pour leur rappeler que leur mission de pêcheurs d’hommes était plus importante que toute autre occupation (Jean 21:15-17). Juste avant de monter au ciel, il a dit à ses disciples que l’activité de témoignage s’effectuerait bien au-delà des frontières d’Israël (Actes 1:6-8). Des années plus tard, il a donné une vision à Jean pour lui montrer ce qui se passerait pendant le « jour du Seigneur ». Jean a pu observer un évènement impressionnant : sous la direction des anges, « une bonne nouvelle éternelle » était annoncée « à toute nation, et tribu, et langue, et peuple » (Rév. 1:10 ; 14:6). C’est sûr, Jéhovah veut que nous participions à ce témoignage mondial jusqu’à ce qu’il y mette fin. w20.09 9 § 5.

Abraham a rencontré des difficultés dans sa vie de famille. Sa femme Sara, qu’il aimait tant, ne pouvait pas avoir d’enfants. Pendant des dizaines d’années, ils ont dû vivre avec cette déception amère. Finalement, Sara a donné sa servante, Agar, à Abraham afin qu’elle ait un enfant pour eux. Mais quand Agar a été enceinte d’Ismaël, elle s’est mise à mépriser Sara. La situation est devenue tellement pénible que Sara a dû la chasser (Gen. 16:1-6). Sara a fini par tomber enceinte et par donner à Abraham un fils, qu’il a appelé Isaac. Abraham aimait ses deux fils. Mais comme Ismaël maltraitait Isaac, il a été obligé de le renvoyer, lui ainsi que sa mère, Agar (Gen. 21:9-14). Plus tard, Jéhovah a demandé à Abraham d’offrir Isaac en sacrifice (Gen. 22:1, 2 ; Héb. 11:17-19). Ces deux situations ont mis à l’épreuve sa confiance en Jéhovah. Il fallait qu’il soit convaincu que Dieu réaliserait un jour ses promesses concernant ses deux fils. w20.08 4 § 9-10.

Imagine la joie que ressentiront les ressuscités à mesure qu’ils se débarrasseront de leur vieille personnalité et qu’ils apprendront à vivre en accord avec les principes de Jéhovah. Ceux qui changeront ainsi de comportement connaîtront une « résurrection de vie » : ils seront autorisés à vivre éternellement dans le paradis. Quant à ceux qui se rebelleront, Dieu ne les laissera pas troubler la paix qui y régnera (Is. 65:20 ; Jean 5:28, 29). Quand le Royaume dirigera la terre, tous les adorateurs de Dieu pourront constater que ‘la bénédiction de Jéhovah enrichit’ et qu’« il n’ajoute aucune douleur avec elle » (Prov. 10:22). Grâce à l’action de l’esprit saint sur eux, ils s’enrichiront sur le plan spirituel, autrement dit ils ressembleront de plus en plus au Christ et avanceront vers la perfection (Jean 13:15-17 ; Éph. 4:23). Jour après jour, leur santé et leur personnalité s’amélioreront. Comme la vie sera agréable ! (Job 33:25). w20.08 17 § 11-12.

Il faut savoir que certains célibataires ont pris la décision de ne pas se marier. D’autres aimeraient se marier, mais ils n’ont pas encore rencontré la bonne personne. Et d’autres encore sont veufs. Quelle que soit la raison pour laquelle un chrétien est célibataire, les membres de l’assemblée devraient-​ils lui demander pourquoi il n’est pas marié, ou bien lui proposer de l’aider à trouver un conjoint ? Si un célibataire ne sollicite pas notre aide dans ce domaine, mais que nous la lui proposons quand même, que risque-​t-​il de ressentir ? (1 Tim. 5:13). Nos frères et sœurs célibataires ne veulent pas qu’on ait pitié d’eux ; ils préfèrent être appréciés pour leurs qualités. Accordons donc de la valeur à leur fidélité. Ils n’auront alors jamais l’impression que nous leur disons, en quelque sorte : « Je n’ai pas besoin de toi » (1 Cor. 12:21). Au contraire, ils verront que nous les respectons et qu’ils occupent une place importante dans l’assemblée. w20.08 29 § 10, 14.

Plus tard, Jésus est apparu à l’apôtre Paul lui-​même (1 Cor. 15:8). Alors qu’il se rendait à Damas, Paul (ou Saul) a entendu la voix de Jésus ressuscité et a eu une vision de lui dans sa gloire céleste (Actes 9:3-5). Ce qu’il a vécu ce jour-​là est une preuve supplémentaire que la résurrection de Jésus n’est pas un mythe (Actes 26:12-15). À une époque, Paul avait persécuté les chrétiens. Son témoignage pouvait donc avoir beaucoup de poids pour certains. Une fois convaincu que Jésus avait été ressuscité, il a fait tout ce qu’il pouvait pour convaincre les autres de cette vérité. Pour la répandre, il a enduré de nombreuses épreuves. Il a été battu et emprisonné, et il a fait naufrage plusieurs fois (1 Cor. 15:9-11 ; 2 Cor. 11:23-27). Il était tellement sûr que Jésus avait été ressuscité qu’il était prêt à mourir pour défendre cette croyance. Ne trouves-​tu pas que le témoignage de ces chrétiens du 1^er siècle est une preuve convaincante que Jésus a été ressuscité ? Et leur témoignage ne renforce-​t-​il pas ta foi en la résurrection ? w20.12 3 § 8-10.

Nous pourrions nous demander : « Est-​ce que j’assiste régulièrement aux réunions de l’assemblée ? » Ces réunions prévues par l’organisation de Jéhovah nous réconfortent spirituellement et nous permettent de profiter de la compagnie encourageante de nos frères et sœurs (Mat. 11:28). Posons-​nous aussi cette question : « Est-​ce que j’ai l’habitude d’étudier individuellement la Bible ? » Est-​ce que ta famille et toi prévoyez chaque semaine un moment pour le culte familial ? Ou, si tu vis seul, est-​ce que tu te réserves du temps pour étudier, comme si tu faisais partie d’une famille ? Enfin, demandons-​nous : « Est-​ce que je consacre le plus de temps possible à prêcher et à faire des disciples ? » Pourquoi nous poser ces questions ? La Bible dit que Jéhovah examine nos pensées et ce qu’il y a dans notre cœur ; nous devrions donc en faire autant (1 Chron. 28:9). Si nous voyons que nous devons modifier nos objectifs ou notre manière de voir les choses, demandons à Jéhovah de nous aider. C’est maintenant que nous devons nous préparer aux épreuves qui nous attendent. w20.09 19 § 19-20.

Jésus a expliqué que devenir son disciple avait un coût. Il a pris l’exemple d’un homme qui voulait construire une tour et d’un roi qui voulait aller combattre un autre roi. Il a précisé que l’homme devait d’abord ‘calculer ce que la tour lui coûterait pour voir s’il avait de quoi la terminer’, et que le roi devait d’abord consulter ses conseillers pour décider si ses troupes étaient en mesure d’affronter l’ennemi (Luc 14:27-32). Jésus montrait par là que celui qui veut devenir son disciple doit être pleinement conscient de ce que cela implique. C’est pourquoi nous devons encourager tout futur disciple à étudier la Bible avec nous chaque semaine. Pour remplir notre rôle d’enseignant, nous devons bien nous préparer pour chaque cours biblique. En ayant les besoins de notre étudiant à l’esprit, demandons-​nous comment lui présenter les idées de façon simple et claire. Ainsi, il pourra facilement les comprendre et se les appliquer (Néh. 8:8 ; Prov. 15:28a). w20.10 7 § 5 ; 8 § 7.

L’ordre que Jésus nous a donné est clair : nous devons enseigner aux gens tout ce qu’il nous a commandé. Mais nous ne devons pas oublier un détail important. Jésus n’a pas dit : ‘Enseignez-​leur tout ce que je vous ai commandé’, mais ‘Enseignez-​leur à pratiquer tout ce que je vous ai commandé’. Donc, pour obéir précisément à cet ordre de Jésus, nous devons non seulement enseigner nos étudiants de la Bible, mais aussi les guider (Actes 8:31). Quand nous enseignons la Bible à quelqu’un, nous lui apprenons ce que Dieu attend de nous. Mais nous devons faire autre chose encore. Il nous faut lui enseigner comment appliquer ce qu’il apprend (Jean 14:15 ; 1 Jean 2:3). Par notre exemple, nous pouvons lui montrer comment appliquer les principes bibliques à l’école, au travail ou lors de moments de détente. De plus, nous pouvons prier en sa présence et demander à Jéhovah de le guider par son esprit (Jean 16:13). w20.11 2-3 § 3-5.

Les disciples de Jésus ont dû surmonter des obstacles. Les exemplaires des Écritures étaient rares, et il n’existait pas de manuels d’étude comme ceux que nous avons aujourd’hui. De plus, les disciples devaient prêcher à des personnes qui parlaient toutes sortes de langues. Malgré tout cela, ils ont fait ce qui semblait impossible : en quelques dizaines d’années seulement, ils ont prêché la bonne nouvelle « dans toute la création sous le ciel » (Col. 1:6, 23). À notre époque, Jéhovah continue de diriger son peuple et de lui donner de la force. Il le dirige principalement au moyen de sa Parole, qui a été écrite sous l’influence de l’esprit saint. On y trouve le récit du ministère de Jésus et l’ordre qu’il a donné à ses disciples de prêcher la bonne nouvelle (Mat. 28:19, 20). Jéhovah est impartial ; il avait prédit que la bonne nouvelle serait annoncée « à toute nation, et tribu, et langue, et peuple » (Rév. 14:6, 7). Il veut donc qu’elle soit accessible à tous. w20.10 21 § 6-8.

Le roi David aimait la « loi de Jéhovah » (Ps. 1:1-3). Il savait que Jéhovah sauve ceux qui sont humbles, mais qu’il s’oppose aux orgueilleux. Il laissait donc la loi de Dieu corriger sa façon de penser. Il a écrit : « Je louerai Jéhovah, qui m’a conseillé. Même la nuit, mes pensées les plus secrètes me corrigent » (Ps. 16:7). Si nous sommes humbles, nous laisserons la Parole de Dieu corriger notre façon de penser avant qu’elle ne nous amène à mal agir. Elle sera comme une voix qui nous dit : « C’est ici le chemin. Suivez-​le. » Elle nous avertira si nous nous écartons de ce chemin, si nous ‘dévions à droite ou à gauche’ (Is. 30:21). En écoutant Jéhovah, nous nous procurerons de nombreux bienfaits (Is. 48:17). Par exemple, nous nous éviterons l’embarras de nous faire reprendre par quelqu’un. De plus, nous nous rapprocherons de Jéhovah parce que nous constaterons qu’il nous traite comme ses enfants, avec beaucoup d’amour (Héb. 12:7). w20.11 20 § 6-7.

La façon de penser des philosophes d’Athènes a peut-être influencé certains membres de l’assemblée de Corinthe (1 Cor. 15:12). Pour d’autres chrétiens de cette ville, la résurrection était à prendre au sens symbolique. Ils pensaient qu’une personne était considérée comme morte parce qu’elle commettait des péchés, et qu’elle revenait à la vie quand elle devenait chrétienne et que ses péchés étaient pardonnés. Quelle qu’en soit la raison, si quelqu’un ne croyait pas en la résurrection, il ne croyait pas non plus en la résurrection de Jésus, et sa foi était alors inutile. En effet, si Dieu n’avait pas ressuscité Jésus, cela voulait dire que la rançon n’avait pas été payée et que les péchés des humains n’étaient pas pardonnés. Ainsi, ceux qui rejetaient l’enseignement de la résurrection n’avaient, en réalité, pas d’espérance (1 Cor. 15:13-19 ; Héb. 9:12, 14). L’apôtre Paul, lui, savait très bien que Jésus avait « été relevé d’entre les morts ». La résurrection de Jésus était supérieure à celle de ceux qui avaient été ressuscités précédemment, mais qui avaient fini par mourir de nouveau. Paul a dit que Jésus était « les prémices de ceux qui se sont endormis dans la mort ». En effet, il a été la première personne à être ressuscitée en tant qu’esprit et le premier humain à monter au ciel (1 Cor. 15:20 ; Actes 26:23 ; 1 Pierre 3:18, 22). w20.12 5 § 11-12.

Au 1^er siècle, les membres du collège central, situé à Jérusalem, ont collaboré dans l’unité pour maintenir l’ordre et la paix dans le peuple de Dieu (Actes 2:42). Par exemple, vers 49 de notre ère, ils ont traité la question de la circoncision sous la direction de l’esprit saint. Si cette question avait continué de diviser les assemblées, la prédication aurait été ralentie. Même s’ils étaient juifs, les apôtres et les anciens de Jérusalem ne se sont pas laissé influencer par la tradition juive ni par ceux qui y étaient fortement attachés. Ils se sont plutôt laissé guider par la Parole de Dieu et l’esprit saint (Actes 15:1, 2, 5-20, 28). Résultat ? Jéhovah a béni leur décision, la paix et l’unité ont été préservées, et l’activité de prédication a continué de progresser (Actes 15:30, 31 ; 16:5). Pareillement, à notre époque, l’organisation de Jéhovah fait tout pour maintenir l’ordre et la paix parmi ses membres. w20.10 22-23 § 11-12.

En raison de notre âge, de notre état de santé ou d’autres facteurs, nous ne sommes peut-être pas en mesure de recevoir certaines responsabilités dans l’organisation de Jéhovah. Dans ce cas, nous pouvons en apprendre beaucoup de David. Il avait espéré de tout son cœur construire un temple pour Jéhovah. Mais quand il a appris que ce n’était pas lui qui allait le faire, comment a-​t-​il réagi ? Il a soutenu pleinement celui qui avait été choisi par Dieu pour accomplir ce projet. Il a même contribué à sa réalisation en faisant des offrandes généreuses. Quel bel exemple pour nous ! (2 Sam. 7:12, 13 ; 1 Chron. 29:3-5). À cause de problèmes de santé, Hugues, un frère de France, a cessé d’être ancien. Il n’arrivait même plus à accomplir de simples travaux de bricolage. Il a écrit : « Au début, je me sentais inutile et j’étais très découragé. Mais avec le temps, j’ai compris que je devais accepter mes limites. J’ai ainsi retrouvé de la joie dans mon service pour Jéhovah. […] Comme Gédéon et ses 300 hommes, qui étaient fatigués, je vais continuer de me battre ! » (Juges 8:4). w20.12 25 § 14-15.

Dans son Évangile, l’apôtre Jean utilise le mot « amour » et le verbe « aimer » plus souvent que les trois autres évangélistes réunis. Il ressort de ses écrits que tout ce qu’un chrétien fait doit être motivé par l’amour (1 Jean 4:10, 11). Ceci dit, il a lui-​même eu besoin de temps pour le comprendre pleinement. Quand il était jeune, il n’a pas toujours fait preuve d’amour. Un jour, alors que Jésus et ses disciples traversaient la Samarie pour se rendre à Jérusalem, les habitants d’un village samaritain ont refusé de se montrer hospitaliers envers eux. Il a alors proposé à Jésus que son frère et lui fassent descendre du feu du ciel pour tous les anéantir ! (Luc 9:52-56). Plus tard, son frère et lui ont apparemment persuadé leur mère de demander à Jésus de leur donner des places en vue dans le Royaume. Quand les autres apôtres ont appris ce qu’ils avaient fait, cela les a rendus furieux ! (Mat. 20:20, 21, 24). Mais malgré les défauts que Jean avait, Jésus l’aimait (Jean 21:7). w21.01 8-9 § 3-4.

Les décisions que Jéhovah prend montrent qu’il pense toujours à l’intérêt des autres. Par exemple, quand il a décidé de créer les humains, il ne l’a pas fait dans son propre intérêt ; il voulait partager avec nous la joie qu’il y a à vivre. Et personne ne l’a obligé à donner son Fils en sacrifice pour le pardon de nos péchés. Il a agi ainsi parce qu’il voulait nous venir en aide. Jésus aussi prenait des décisions qui étaient bénéfiques aux autres. Par exemple, un jour, il a renoncé à son besoin de repos pour enseigner une foule (Marc 6:31-34). Un bon chef de famille sait qu’il a la responsabilité de prendre de sages décisions pour les siens. Il est conscient qu’il s’agit d’une lourde responsabilité et il s’en acquitte avec sérieux. Il s’efforce de ne pas baser ses décisions sur des préférences personnelles ou sur une émotion passagère. Là encore, il se laisse former par Jéhovah (Prov. 2:6, 7). Ainsi, il cherche avant tout l’avantage des autres, et non le sien (Phil. 2:4). Si un mari fait tout son possible pour imiter l’exemple de Jéhovah et de Jésus, il sera un bon chef de famille. w21.02 7 § 19-21.

Quand il était jeune, Asa était humble et courageux. Par exemple, lorsqu’il est devenu roi à la place d’Abia, son père, il s’est mis à débarrasser le pays de l’idolâtrie. Il a aussi ordonné « aux habitants de Juda de rechercher Jéhovah le Dieu de leurs ancêtres et de respecter la Loi et les commandements » (2 Chron. 14:1-7). Et quand Zéra l’Éthiopien a envahi Juda avec un million de soldats, Asa a eu la sagesse de demander l’aide de Jéhovah. Il lui a dit : « Ô Jéhovah, il t’importe peu que ceux que tu sauves soient forts ou faibles. Secours-​nous, ô Jéhovah notre Dieu, car nous te faisons confiance. » Ces belles paroles d’Asa montrent qu’il était convaincu que Jéhovah pouvait le sauver, lui et son peuple. Il a fait confiance à son Père céleste, qui lui a donné la victoire sur les Éthiopiens (2 Chron. 14:8-12). Il a dû avoir très peur face à une armée d’un million de soldats, et c’est normal. Pourtant, il a géré la situation avec sagesse. w21.03 5 § 12-13.

La Bible parle d’humains imparfaits qui se sont manifesté une tendre affection. Examinons l’exemple de Jonathan et David. La Bible dit : ‘Jonathan se mit à aimer David comme lui-​même, et ils se lièrent d’une profonde amitié’ (1 Sam. 18:1). David a été choisi par Dieu pour succéder au roi Saül. Par la suite, Saül est devenu très jaloux de lui et a essayé de le tuer. Mais Jonathan, son fils, ne s’est jamais joint à lui quand il cherchait à éliminer David. Jonathan et David se sont promis de rester amis et de toujours se soutenir l’un l’autre (1 Sam. 20:42). La tendre affection qu’ils se témoignaient est d’autant plus remarquable que certaines choses auraient pu les empêcher de devenir amis. Par exemple, Jonathan avait une trentaine d’années de plus que David. Il aurait pu se dire qu’il n’avait aucun point commun avec cet homme bien plus jeune et bien moins expérimenté que lui. Mais il ne l’a pas considéré ni traité comme quelqu’un d’inférieur. w21.01 22 § 6-7.

Jésus a promis que ses disciples seraient profondément heureux. Mais il a aussi dit qu’ils rencontreraient des épreuves (Mat. 10:22, 23 ; Luc 6:20-23). Être disciples du Christ nous procure de la joie. Toutefois, que ressentons-​nous à l’idée que des membres de notre famille puissent s’opposer à nous, que les autorités puissent nous persécuter ou que des collègues ou des camarades de classe puissent nous inciter à mal agir ? Cela pourrait bien sûr nous angoisser. Peu de gens considèrent les persécutions comme une source de joie. Pourtant, c’est exactement ce que la Parole de Dieu nous dit de faire. Par exemple, le disciple Jacques a écrit que les épreuves que nous traversons devraient, non pas nous décourager, mais nous procurer de la joie (Jacq. 1:2, 12). Et Jésus a dit que nous devrions être heureux même quand nous sommes persécutés (Mat. 5:11). Jéhovah a incité Jacques à écrire aux chrétiens pour leur donner des conseils pratiques qui les aideraient à rester joyeux malgré leurs épreuves. w21.02 26 § 1-2 ; 27 § 5.

Tous les chrétiens du 1^er siècle n’ont pas apprécié comme Timothée l’honneur d’être des collaborateurs de Dieu. Citons par exemple Démas, Phygèle, Hermogène, Hyménée, Alexandre et Philète (1 Tim. 1:19, 20 ; 2 Tim. 1:15 ; 2:16-18 ; 4:10). Apparemment, tous ces hommes étaient proches de Jéhovah au départ, mais ils ont fini par perdre de vue la valeur de la vérité. Comment Satan essaie-​t-​il de nous faire renoncer aux trésors que Jéhovah nous a confiés ? Citons certaines de ses tactiques. Il se sert des divertissements et des médias pour nous pousser à adopter des normes morales, des points de vue et des comportements qui risquent de nous faire abandonner la vérité. Il espère nous intimider par les pressions de notre entourage ou par la persécution pour que nous arrêtions de prêcher. Et il nous incite à écouter les enseignements des apostats, « que l’on appelle à tort “connaissance” », pour détruire notre foi. Si nous n’étions pas prudents, nous risquerions de perdre petit à petit notre attachement à la vérité (1 Tim. 6:21). w20.09 27 § 6-8.

Est-​ce qu’un ami ou un membre de ta famille a trahi ta confiance ? Si c’est le cas, il te sera utile de revoir le récit d’Absalon, un fils de David (2 Sam. 15:5-14, 31 ; 18:6-14). Avant de lire ce récit, dis à Jéhovah à quel point tu souffres d’avoir été traité injustement (Ps. 6:6-8). Ensuite, imagine ce que David a dû ressentir. Il aimait Absalon et avait confiance en Ahitofel. Pourtant, ils l’ont tous les deux trahi. Ils ont même essayé de le tuer. David a dû être profondément triste. Il aurait pu soupçonner ses autres amis de soutenir eux aussi Absalon et se dire qu’il ne pouvait plus leur faire confiance. Il aurait pu ne penser qu’à lui-​même et essayer de fuir du pays tout seul. Ou il aurait pu sombrer dans le désespoir. Mais David n’a pas réagi ainsi. Il a demandé de l’aide à Jéhovah. Il a aussi demandé de l’aide à ses amis. Et il est rapidement passé à l’action. Enfin et surtout, il a continué de faire confiance à Jéhovah et à ses amis. w21.03 15 § 7-8 ; 17 § 10-11.