Février

Qu’implique ce commandement de Jésus ? Comme il l’a lui-même expliqué ensuite, il parlait d’un amour qui pousse à faire des sacrifices, d’un amour qui peut même pousser un chrétien à mourir pour son frère ou sa sœur si nécessaire. Dans ses pages, la Parole de Dieu accorde une très grande importance à l’amour. Parmi les versets préférés de beaucoup, on trouve les suivants : « Dieu est amour » (1 Jean 4:8), « Tu dois aimer ton prochain comme toi-même » (Mat. 22:39), « L’amour couvre une multitude de péchés » (1 Pierre 4:8) et « L’amour ne disparaît jamais » (1 Cor. 13:8). Ces versets ainsi que d’autres devraient aider chacun de nous à bien comprendre combien il est important de cultiver et de manifester cette belle qualité. L’amour authentique vient de Jéhovah : pour le manifester, il faut avoir son esprit et être béni par lui (1 Jean 4:7). Il n’est donc pas étonnant que Jésus ait dit que la marque distinctive de ses vrais disciples serait un amour désintéressé. Tout comme il l’avait prédit, beaucoup reconnaissent ses vrais disciples à l’amour authentique qu’ils se manifestent. w23.03 27-28 § 5-8.

Dois-tu apprendre à pardonner plus facilement ? Commence alors par lire et méditer des récits bibliques sur des personnages qui ont pardonné généreusement et sur d’autres qui ne l’ont pas fait. Réfléchis à l’exemple de Jésus, qui pardonnait volontiers (Luc 7:47). Plutôt que de se focaliser sur les erreurs des gens, il s’intéressait à leur potentiel. À l’inverse, les pharisiens de son époque « considéraient les autres comme rien » (Luc 18:9). Après avoir mené cette méditation, demande-toi : « Qu’est-ce que je vois chez les autres ? Sur quels aspects de leur personnalité est-ce que je décide de fixer mon esprit ? » Si tu as du mal à pardonner à une personne, essaie de mettre par écrit le plus de qualités possible que tu repères chez elle. Puis pose-toi ces questions : « Comment Jésus considère-t-il cette personne ? Lui aurait-il pardonné ? » Ce genre d’examen peut aider un chrétien à rectifier sa manière de penser. Au départ, pardonner à un offenseur peut demander beaucoup d’efforts. Mais si nous persévérons, avec le temps, nous pardonnerons plus facilement. w22.04 23 § 6.

La Révélation parle de plusieurs bêtes sauvages qui représentent des ennemis de Dieu. Citons la bête sauvage qui ‘monte de la mer’ et qui a « dix cornes et sept têtes » (Rév. 13:1). Elle est suivie par une « autre bête sauvage » qui, elle, ‘monte de la terre’. Cette deuxième bête ‘parle comme un dragon’ et ‘fait descendre du feu du ciel’ (Rév. 13:11-13). Puis arrive une troisième bête, « une bête sauvage de couleur écarlate » sur laquelle est assise une prostituée. Ces trois bêtes sauvages représentent des ennemis de Jéhovah qui s’opposent à lui et à son royaume depuis longtemps. Il est donc important pour nous de savoir de qui il s’agit exactement (Rév. 17:1, 3). Pour cela, nous devons interpréter les symboles que la Révélation utilise pour parler d’eux. Et autant laisser la Bible s’éclairer elle-même ! Plusieurs symboles de la Révélation sont en effet déjà expliqués dans d’autres livres de la Bible. w22.05 8-9 § 3-4.

Certains adorateurs de Jéhovah ont du mal à accepter les limites que leur imposent un âge avancé ou une mauvaise santé. Si tu es parfois découragé parce que tu ne peux plus en faire autant qu’avant, demande-toi : « Qu’est-ce que Jéhovah attend de moi ? » La réponse, c’est : que tu lui donnes le meilleur de toi-même dans ta situation présente. Imaginons : Une sœur qui a 80 ans est découragée parce qu’elle ne peut plus en faire autant dans le ministère que quand elle avait 40 ans. Elle fait ce qu’elle peut, mais elle pense que cela ne suffit pas pour plaire à Jéhovah. A-t-elle raison de penser cela ? Réfléchissons : à 40 ans, cette sœur faisait de son mieux, et maintenant qu’elle a 80 ans, elle continue de faire de son mieux ; elle n’a donc en réalité jamais cessé de faire de son mieux ! Si nous donnons à Jéhovah ce que nous avons de meilleur, il nous dira : « C’est bien ! » (cf. Matthieu 25:20-23). Il nous sera plus facile de rester joyeux si nous fixons notre esprit sur ce que nous pouvons faire, et non sur ce que nous ne pouvons pas faire. w22.04 10 § 2 ; 11 § 4-6.

Dans le chapitre 21 de la Révélation, les 144 000 sont comparés à une ville splendide appelée « Nouvelle Jérusalem ». Cette ville est construite sur 12 pierres de fondation, sur lesquelles sont écrits « 12 noms, ceux des 12 apôtres de l’Agneau » (Rév. 21:10-14 ; Éph. 2:20). Cette ville symbolique est unique en son genre. Sa rue principale est en or pur, ses 12 portes sont des perles, ses murailles et ses fondations sont ornées de pierres précieuses et elle forme un cube parfait (Rév. 21:15-21). Mais quelque chose semble manquer… En effet, Jean explique : « Je n’ai pas vu de temple dans la ville, car Jéhovah Dieu le Tout-Puissant est son temple, ainsi que l’Agneau. Et elle n’a pas besoin du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’illumine, et sa lampe c’est l’Agneau » (Rév. 21:22, 23). Ceux qui composent la Nouvelle Jérusalem auront directement accès auprès de Jéhovah. Ils n’auront donc plus besoin de temple (Rév. 22:3, 4). De plus, ils adoreront Jéhovah sous la direction de Jésus, qui est déjà Grand Prêtre au ciel (Héb. 7:27). w22.05 17 § 14-15.

Jéhovah est notre Créateur, notre Législateur et notre Juge. Mais il est aussi notre Père céleste plein d’amour (Ps. 100:3 ; Is. 33:22). Il a donc non seulement le pouvoir, mais aussi le désir de pardonner à ceux qui se repentent après avoir péché contre lui (Ps. 86:5). Il a fait cette déclaration rassurante : « Même si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que la neige » (Is. 1:18). Comme nous sommes imparfaits, il nous arrive à tous de dire ou de faire des choses qui blessent les autres (Jacq. 3:2). Mais si nous apprenons à pardonner, les belles amitiés que nous avons tissées entre nous ne prendront pas fin (Prov. 17:9 ; 19:11 ; Mat. 18:21, 22). Jéhovah veut que nous nous pardonnions quand nous nous faisons de la peine les uns aux autres. Et nous avons une bonne raison de le faire : Jéhovah lui-même nous pardonne « généreusement » (Is. 55:7). w22.06 8 § 1-2.

Nous devons éviter de nous comparer à d’autres adorateurs de Jéhovah. Cela dit, nous pouvons apprendre beaucoup d’eux. Jésus est le meilleur exemple à suivre qui soit. Il était parfait, c’est vrai, mais il n’empêche que nous pouvons le prendre pour modèle (1 Pierre 2:21). Si nous nous efforçons d’imiter au mieux ses qualités et son comportement, nous améliorerons notre personnalité. Dans la Bible, nous trouvons de nombreux exemples d’hommes et de femmes de foi qui, malgré leur imperfection, sont dignes d’être imités. Par exemple, Jéhovah a dit de David qu’il était un homme ‘selon son cœur’ (Actes 13:22, note). Pourtant, David a commis des fautes graves. Malgré cela, il est un bon exemple pour nous. En effet, il n’a pas essayé de se justifier. Il a accepté les réprimandes qu’il a reçues et il s’est sincèrement repenti. C’est pourquoi Jéhovah lui a pardonné (Ps. 51:3, 4, 10-12). w22.04 13 § 11-12.

La Bible affirme que la mort est une ennemie (1 Cor. 15:25, 26). L’idée de la mort nous angoisse peut-être, surtout si nous sommes gravement malades ou que c’est le cas de l’un de nos proches. Pourquoi avons-nous peur de la mort ? Parce que Jéhovah nous a créés avec le désir de vivre éternellement (Eccl. 3:11). Si elle n’est pas démesurée, cette peur peut être une protection. Elle peut nous inciter à manger sainement, à faire du sport, à aller voir un médecin ou à prendre un traitement quand c’est nécessaire, et à ne pas mettre notre vie en danger inutilement. Satan sait que nous accordons une grande valeur à notre vie. Et il prétend que nous serions prêts à tout sacrifier, même notre amitié avec Jéhovah, pour la préserver (Job 2:5). Il se trompe lamentablement. Mais étant « celui qui a le moyen de causer la mort », il essaie quand même d’exploiter notre peur de mourir, qui est naturelle, pour nous amener à quitter Jéhovah (Héb. 2:14, 15). w22.06 18 § 15-16.

Quand notre œuvre est interdite, nous devons parfois nous réunir en plus petits groupes. Il est donc plus important que jamais de préserver la paix entre nous. Luttons contre Satan, pas les uns contre les autres. Passons sur les erreurs, ou efforçons-nous de régler rapidement tout différend (Prov. 19:11). Et prenons l’initiative de nous venir en aide (Tite 3:14). Le soutien qu’un groupe de prédication a apporté à une sœur en difficulté a eu un effet très positif sur tout le groupe. Plus qu’un groupe, c’est devenu une famille (Ps. 133:1). Des dizaines de milliers de chrétiens servent Jéhovah malgré des restrictions gouvernementales. Certains sont emprisonnés pour leur foi. Nous pouvons prier pour eux, pour leur famille, et pour ceux qui, au péril de leur liberté, leur apportent une aide spirituelle, matérielle et juridique (Col. 4:3, 18). Ne sous-estimons surtout pas le pouvoir de nos prières ! (2 Thess. 3:1, 2 ; 1 Tim. 2:1, 2). w22.12 26-27 § 15-16.

Les enfants imitent souvent le comportement de leurs parents. Bien sûr, aucun parent n’est parfait (Rom. 3:23). Malgré tout, les parents doivent donner le meilleur exemple possible. Parlant des enfants, un père a dit : « Ce sont de vraies éponges. Ils absorbent tout. » Il a ajouté : « Si on n’agit pas en accord avec ce qu’on cherche à leur enseigner, c’est sûr, ils nous le feront comprendre. » Alors si nous voulons que nos enfants aiment Jéhovah, notre propre amour pour lui doit être à la fois fort et clairement visible. Les parents peuvent enseigner à leurs enfants l’amour pour Jéhovah de nombreuses façons. Andrew, un frère de 17 ans, se rappelle : « Mes parents ont toujours insisté sur l’importance de la prière. Tous les soirs, papa priait avec moi, même si j’avais déjà fait ma propre prière. […] Aujourd’hui, ça m’est très facile de prier Jéhovah et de le considérer comme un Père plein d’amour. » Parents, ne sous-estimez surtout pas l’influence que peut avoir sur vos enfants votre propre amour pour Jéhovah. w22.05 28 § 7-8.

Une des premières choses à faire pour te préparer au baptême est de te repentir sincèrement de tes péchés (Actes 2:37, 38). Un vrai repentir t’amènera à apporter de vrais changements à ta conduite. As-tu abandonné toute pratique qui déplaît à Jéhovah ? As-tu par exemple cessé d’avoir une conduite sexuelle immorale, de fumer ou de dire des grossièretés ou des injures ? (1 Cor. 6:9, 10 ; 2 Cor. 7:1 ; Éph. 4:29). Si ce n’est pas le cas, poursuis tes efforts. Demande de l’aide et des conseils à ton enseignant ou aux anciens de ton assemblée. Si tu es jeune, que tu vis chez tes parents et que tu combats une mauvaise habitude qui t’empêche de te faire baptiser, n’hésite pas à rechercher leur aide. Il est également important d’acquérir de bonnes habitudes spirituelles. Ces habitudes comprennent l’assistance et la participation aux réunions (Héb. 10:24, 25). Enfin, une fois que tu remplis les conditions pour être proclamateur, veille à prêcher régulièrement. w23.03 11 § 14-16.

Dans la déclaration de Jéhovah que l’on trouve en Genèse 3:14, 15, plusieurs personnages sont mentionnés, dont un « serpent » et la « descendance » de ce serpent. Un vrai serpent n’aurait pas pu comprendre ce que Jéhovah a dit dans le jardin d’Éden. C’est donc forcément à une créature dotée d’intelligence que Jéhovah a adressé sa condamnation. Alors qui était cette créature ? Révélation 12:9 nous fournit la réponse. Il y est précisé que le « serpent originel » est Satan le Diable. La Bible utilise parfois le mot « descendance » dans un sens symbolique pour désigner des personnes qui pensent et agissent comme quelqu’un d’autre à tel point qu’on pourrait les considérer comme ses enfants. La descendance du serpent est donc composée de créatures spirituelles et d’humains qui, comme Satan, s’opposent à Jéhovah et à ses serviteurs. Il y a parmi eux les anges qui ont délaissé leur mission au ciel à l’époque de Noé et les humains méchants qui se comportent comme leur père, le Diable (Gen. 6:1, 2 ; Jean 8:44 ; 1 Jean 5:19 ; Jude 6). w22.07 14-15 § 4-5.

L’apôtre Paul éprouvait beaucoup d’amour pour ses frères et sœurs. Comme il avait lui-même rencontré de nombreuses difficultés, il pouvait les comprendre quand ils traversaient des épreuves. À un moment donné, il a dû travailler pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses compagnons parce qu’il n’avait plus d’argent (Actes 20:34). Il avait appris le métier de fabricant de tentes. Alors, quand il est arrivé à Corinthe, il a collaboré avec Aquilas et Priscille, qui étaient eux aussi fabricants de tentes. Mais « chaque sabbat », il prêchait aux Juifs et aux Grecs. Ensuite, lorsque Silas et Timothée l’ont rejoint, il « commença à se consacrer entièrement à la parole » (Actes 18:2-5). Il n’a jamais perdu de vue que son objectif principal était de servir Jéhovah. Comme il gardait l’équilibre entre le travail profane et les activités spirituelles, il était bien placé pour aider ses frères et sœurs. Ceux-ci subissaient des pressions et devaient prendre soin de leur famille sur le plan matériel. Mais Paul leur a rappelé qu’il ne fallait pas pour autant qu’ils négligent « les choses les plus importantes », c’est-à-dire les différents aspects du culte de Jéhovah. w22.08 20 § 3.

Aujourd’hui, la volonté de Jéhovah est que la bonne nouvelle du Royaume soit prêchée sur toute la terre (1 Tim. 2:3, 4). Il est tellement important pour lui que cette activité s’accomplisse qu’il l’a confiée à son Fils bien-aimé. Nous pouvons être sûrs que, sous la direction de Jésus, elle s’effectuera dans toute la mesure voulue par Jéhovah avant que vienne la fin (Mat. 24:14). Qu’est-ce qui nous permet d’en être sûrs ? Peu avant de monter au ciel, il a retrouvé un bon nombre de ses fidèles disciples sur une montagne en Galilée. Il leur a dit : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. » Mais remarque ce qu’il a ajouté juste après : « Allez donc vers les gens de toutes les nations et faites des disciples parmi eux » (Mat. 28:18, 19). Jésus a donc été chargé, entre autres choses, de diriger l’activité de prédication. Et la prédication continuerait de s’accomplir sous sa direction jusqu’à aujourd’hui. w22.07 8 § 1, 3 ; 9 § 4.

Les justes, ceux qui ont fait des choses bonnes avant leur mort, bénéficieront d’une « résurrection de vie » parce que leurs noms auront déjà été écrits dans le livre de vie. Ainsi, « ceux qui ont fait des choses bonnes » dont il est question en Jean 5:29 et les « justes » dont il est question en Actes 24:15 sont les mêmes personnes. Il est vrai que Romains 6:7 dit que « celui qui est mort a été acquitté de son péché ». Les péchés des justes ont donc été effacés à leur mort. Mais Jéhovah continue de se souvenir de leurs actes de fidélité ! (Héb. 6:10). Évidemment, s’ils veulent que leurs noms restent inscrits dans le livre de vie, ces justes, qui auront été ressuscités, devront rester fidèles à Jéhovah. w22.09 18 § 13, 15.

Le prophète Daniel nous laisse un excellent exemple, car il était digne de confiance. Bien qu’il ait été emmené en exil par les Babyloniens, il a rapidement acquis la réputation d’être un homme sur qui on pouvait compter. Sa réputation s’est consolidée quand, avec l’aide de Jéhovah, il a interprété les rêves du roi de Babylone, Nabuchodonosor (Dan. 4:20-22, 25). Des années après, il s’est à nouveau montré digne de confiance en interprétant avec exactitude un message mystérieux qui est apparu sur un mur du palais de Babylone (Dan. 5:5, 25-29). Plus tard, Darius le Mède et ses hauts fonctionnaires ont également remarqué qu’« il y avait chez lui un esprit extraordinaire ». Ils ont constaté qu’« il était digne de confiance » et ils n’ont trouvé chez lui « aucune négligence ni rien de malhonnête » (Dan. 6:3, 4). Demandons-nous : « Suis-je connu comme quelqu’un qui est digne de confiance ? » En étant dignes de confiance, nous louons Jéhovah. w22.09 8-9 § 2-4.

Quand nous suivons les normes du bien et du mal fixées par Jéhovah, nous en retirons des bienfaits. Vois-tu pourquoi ? Imagine ce qui se passerait si chaque banque établissait la valeur d’une monnaie en fonction de normes qui lui seraient propres, ou si chaque entreprise de construction utilisait les unités de mesure de son choix. Ce serait le chaos ! Et si les médecins et les infirmiers ne respectaient pas les mêmes procédures de soins, certains patients pourraient mourir. C’est sûr, des normes cohérentes et fiables sont une protection. Pareillement, les normes du bien et du mal fixées par Dieu nous protègent. Jéhovah bénit ceux qui s’efforcent de vivre en accord avec ses normes. Il promet : « Les justes posséderont la terre et ils y vivront éternellement » (Ps. 37:29). Pense à l’unité, à la paix et au bonheur que connaîtront les humains quand tout le monde suivra les normes de Jéhovah. Ton Dieu veut que tu puisses profiter de cette vie merveilleuse. Nous avons donc tous de bonnes raisons d’aimer la justice ! w22.08 27-28 § 6-8.

Lorsque nous rencontrons des situations décourageantes, notre fidélité à Jéhovah et à son organisation peut être mise à l’épreuve. Comment gérer ce genre de situations ? Nous devons garder notre bon sens et rester éveillés, ce qui nous permettra de tenir bon dans la foi. Nous garderons notre bon sens en restant calmes, en analysant les choses de façon objective et en nous efforçant de les voir comme Jéhovah les voit. Alors, nos émotions ne prendront pas le dessus. Tu as peut-être le sentiment d’avoir été traité injustement par un compagnon chrétien, peut-être même par un frère exerçant des responsabilités. Il n’avait sans doute pas l’intention de te blesser (Rom. 3:23 ; Jacq. 3:2). Et pourtant, son comportement t’a bouleversé. T’es-tu demandé : « Si un frère est capable d’agir d’une telle façon, est-ce vraiment l’organisation de Dieu » ? C’est exactement comme cela que Satan voudrait que nous réagissions (2 Cor. 2:11). Ce genre de pensées négatives pourraient nous amener à nous séparer de Jéhovah et de son organisation. Alors, veillons à ne pas nous aigrir. w22.11 20 § 1, 3 ; 21 § 4.

Jéhovah nous a donné la merveilleuse espérance de vivre éternellement. Certains d’entre nous vivront pour toujours au ciel et deviendront des créatures spirituelles immortelles (1 Cor. 15:50, 53). Mais la plupart d’entre nous vivront pour toujours sur la terre, heureux et en parfaite santé (Rév. 21:3, 4). Que notre espérance soit de vivre éternellement au ciel ou sur la terre, nous lui accordons une immense valeur. Nous pouvons être sûrs qu’elle se réalisera parce qu’elle vient de Jéhovah (Rom. 15:13). Nous connaissons ses promesses et nous savons qu’il tient toujours parole (Nomb. 23:19). Nous sommes convaincus qu’il a à la fois le désir et le pouvoir d’accomplir tout ce qu’il promet. Notre Père céleste nous aime et veut que nous ayons confiance en lui. Si nous espérons fermement en lui, nous serons capables d’endurer nos épreuves et d’affronter l’avenir avec courage et joie. w22.10 24 § 1-3.

Isaïe a prédit que comme le peuple d’Israël refusait d’obéir à Jéhovah, celui-ci permettrait qu’un malheur les frappe (Is. 30:5, 17 ; Jér. 25:8-11). Et c’est ce qui est arrivé : ils ont été emmenés en captivité par les Babyloniens. Mais parmi les Juifs, certains étaient fidèles, et Isaïe leur a affirmé qu’un jour, Jéhovah leur témoignerait de la compassion (Is. 30:18, 19). En effet, Jéhovah a mis un terme à leur captivité. Par contre, ils ne seraient pas libérés tout de suite. Les paroles « Jéhovah attend patiemment pour vous témoigner de la compassion » laissaient entendre qu’un certain temps s’écoulerait avant que Jéhovah secoure ses serviteurs fidèles. En fait, les Juifs sont restés en exil à Babylone pendant 70 ans avant que certains d’entre eux soient autorisés à retourner à Jérusalem (Is. 10:21 ; Jér. 29:10). Une fois qu’ils ont été de retour dans leur pays, les larmes de tristesse ont été remplacées par des larmes de joie. w22.11 9 § 4.

Dans différents pays, nos frères et sœurs subissent les mêmes difficultés que les apôtres au 1^er siècle, qui ont été persécutés parce qu’ils parlaient de Jésus. À plusieurs reprises, les juges du tribunal suprême des Juifs ‘leur ont ordonné de ne plus parler au nom de Jésus’ (Actes 4:18-20 ; 5:27, 28, 40). Mais les apôtres savaient que quelqu’un de plus haut placé que ces juges leur avait « ordonné de prêcher au peuple » et de donner un témoignage complet au sujet de Jésus (Actes 10:42). Pierre et Jean, leurs porte-parole, ont donc courageusement répondu à ces hommes qu’ils préféraient obéir à Dieu plutôt qu’à eux. Et ils ont affirmé qu’ils n’arrêteraient pas de parler de Jésus (Actes 5:29). Après avoir été battus parce qu’ils ne renonçaient pas à leur intégrité, les apôtres ont quitté le tribunal, « heureux d’avoir été jugés dignes d’être déshonorés pour [le nom de Jésus] ». Ils se sont immédiatement remis à prêcher (Actes 5:41, 42). w22.10 12-13 § 2-4.

Quand on apprend à connaître Jéhovah, on commence par apprendre les enseignements bibliques de base. Dans sa lettre aux Hébreux, l’apôtre Paul a parlé de ces enseignements comme des « choses élémentaires ». Était-ce parce qu’il méprisait la « doctrine fondamentale » ? Non. Il l’a d’ailleurs comparée au lait dont se nourrit un bébé (Héb. 5:12 ; 6:1). Mais il a aussi conseillé à tous les chrétiens de ne pas s’arrêter à ces enseignements fondamentaux. Il les a encouragés à apprendre les vérités profondes de la Parole de Dieu. As-tu aujourd’hui le vif désir de découvrir ces vérités profondes ? Et es-tu désireux de progresser, d’en apprendre toujours plus sur Jéhovah et son projet ? Beaucoup d’entre nous trouvent qu’étudier est difficile. Et toi, qu’en penses-tu ? As-tu appris à l’école à bien lire et à étudier avec méthode ? Aimes-tu étudier et l’étude t’apporte-t-elle beaucoup ? Ou au contraire, ton parcours scolaire a-t-il fini par te convaincre que tu n’es pas doué pour l’étude ? Si oui, tu n’es pas le seul dans ce cas. Mais Jéhovah peut t’aider. Il est parfait et il est le meilleur Enseignant qui soit. w23.03 9-10 § 8-10.

Si nous sommes doux, nous permettrons à la Parole de Dieu de s’enraciner dans notre cœur. Les leçons bibliques sur la miséricorde, la compassion et l’amour ne nous façonneront que si nous bannissons l’orgueil et toute mentalité critique. Notre manière de traiter les autres révèle si nous nous laissons façonner par la Parole de Dieu. Les pharisiens ne laissaient pas les Écritures toucher leur cœur. C’est ce qui les a amenés à ‘condamner des innocents’ (Mat. 12:7). Pareillement, la manière dont nous considérons et traitons les autres révèle si nous laissons la Parole de Dieu nous modeler. Par exemple, sommes-nous prompts à mentionner le bon que nous voyons chez les autres ou plutôt à relever leurs défauts ? Sommes-nous miséricordieux et prêts à pardonner ou plutôt critiques et rancuniers ? Ce genre d’examen de soi peut révéler si nous laissons notre lecture de la Bible façonner nos pensées, nos sentiments et nos actes (1 Tim. 4:12, 15 ; Héb. 4:12). w23.02 12 § 13-14.

Joseph d’Arimathie était très respecté dans la société juive. C’était un membre du Sanhédrin, le tribunal suprême des Juifs. Toutefois, pendant le ministère de Jésus, il ne s’est absolument pas montré courageux. Jean dit qu’il était « un disciple de Jésus, mais en secret parce qu’il avait peur des Juifs » (Jean 19:38). Il était intéressé par le message du Royaume et il avait foi en Jésus, mais il le cachait aux autres. Il avait sans doute peur de perdre la position prestigieuse qu’il occupait dans la société juive. Cela dit, la Bible nous apprend qu’après la mort de Jésus, il a eu « le courage d’aller voir Pilate pour lui demander [son] corps » (Marc 15:42, 43). Joseph a ainsi dévoilé au grand jour sa foi en Jésus. As-tu parfois peur du regard des autres, comme c’était le cas de Joseph ? w23.01 30 § 13-14.

La paix et la prospérité qui caractérisaient le règne de Salomon étaient telles qu’une souveraine d’un pays lointain, la reine de Saba, en avait entendu parler. Elle a donc fait le long voyage jusqu’à Jérusalem pour s’en rendre compte par elle-même (1 Rois 10:1). Elle a ensuite dit à Salomon les paroles du texte d’aujourd’hui. Pourtant, les conditions de vie sous le règne de Salomon ne sont qu’un pâle aperçu de ce que Jéhovah fera pour l’humanité sous le règne de son Fils, Jésus. Jésus est supérieur à Salomon sous tous rapports. Salomon était un homme imparfait qui a commis de graves erreurs de jugement, erreurs qui ont causé des souffrances au peuple de Dieu. Jésus, quant à lui, est un Dirigeant parfait, qui ne commet aucune erreur (Luc 1:32 ; Héb. 4:14, 15). Il a prouvé que jamais il ne pécherait ni ne ferait quoi que ce soit qui causerait du tort à ses sujets fidèles. N’est-ce pas le Roi idéal ? w22.12 11 § 9-10.

Que faire si une maladie contagieuse se propage là où nous vivons ? Appliquons rigoureusement les mesures de protection sanitaire, comme le lavage des mains, la distanciation physique, le port du masque et la quarantaine. Notre obéissance sous ces rapports révélera toute la valeur que nous attachons au don de la vie. En situation de crise, des informations inexactes circulent parfois entre amis ou entre voisins, et dans les médias. Au lieu de croire « tout ce qu’on dit », mieux vaut prêter attention aux informations venant des sources gouvernementales et médicales les plus fiables (Prov. 14:15). Avant de donner des directives concernant les réunions de l’assemblée et la prédication, le Collège central et les filiales font le maximum pour obtenir des renseignements exacts. En coopérant, nous nous protégeons et nous protégeons les autres. Mais nous pouvons aussi rehausser la réputation de l’assemblée dans notre voisinage (1 Pierre 2:12). w23.02 23 § 11-12.

Lorsqu’ils se sont implantés en Terre promise, les Israélites se sont retrouvés très dispersés. Le risque était que les Israélites d’une région en viennent à se désintéresser de ceux des autres régions. Mais Jéhovah avait prévu des évènements au cours desquels ses adorateurs se réunissaient pour écouter la lecture et l’explication de sa Parole écrite (Deut. 31:10-12 ; Néh. 8:2, 8, 18). Imagine ce que devait ressentir un Israélite en voyant à son arrivée à Jérusalem d’autres adorateurs de Dieu, peut-être des millions, venus des quatre coins du pays ! Grâce à ces évènements, Jéhovah a maintenu l’unité de son peuple. Plus tard, l’assemblée chrétienne a été formée. Elle se composait d’hommes et de femmes issus de milieux sociaux différents et parlant diverses langues. Mais ils étaient unis dans le culte du vrai Dieu. Et les personnes qui devenaient croyantes ne pouvaient comprendre la Parole de Dieu qu’avec l’aide de leurs coreligionnaires et en se réunissant avec eux (Actes 2:42 ; 8:30, 31). w23.02 3 § 7.

Jéhovah promet que les humains qui lui obéissent auront la « vie éternelle » (Rom. 6:23). Nul doute que lorsque nous méditons sur cette magnifique promesse, notre amour pour lui s’intensifie. Rends-toi compte : notre Père céleste nous aime tellement qu’il tient à ce que nous restions unis à lui pour l’éternité ! La promesse de la vie éternelle nous aide à endurer les épreuves du quotidien. Et même lorsque nos ennemis nous menacent de mort, nous ne transigeons pas. Pourquoi ? Notamment parce que nous savons que si nous mourons fidèles à Jéhovah, il nous ressuscitera et nous offrira la possibilité de vivre sans fin (Jean 5:28, 29 ; 1 Cor. 15:55-58 ; Héb. 2:15). Nous savons que Jéhovah est capable d’entretenir notre vie éternellement parce qu’il est la Source de la vie et que lui-même vit éternellement (Ps. 36:9). La Bible le confirme : Jéhovah a toujours existé et il existera toujours (Ps. 90:2 ; Ps. 102:12, 24, 27). w22.12 2 § 1-3.

Nous qui servons Jéhovah, nous ne sommes pas surpris de rencontrer des épreuves. Nous savons bien que, comme la Bible le dit, « nous devrons passer par beaucoup d’épreuves avant d’entrer dans le royaume de Dieu » (Actes 14:22). Nous savons également que certains de nos problèmes ne seront complètement résolus que dans le monde nouveau, où « la mort n’existera plus » et où « il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur » (Rév. 21:4). Jéhovah ne nous protège pas miraculeusement de toutes les épreuves, mais il nous aide à endurer. Note ce que l’apôtre Paul a dit aux chrétiens de Rome. Après avoir énuméré plusieurs épreuves auxquelles ses frères et sœurs et lui étaient confrontés, il a écrit : « Dans toutes ces choses, nous remportons une victoire complète grâce à celui qui nous a aimés » (Rom. 8:36, 37). Cela signifie que grâce à Jéhovah, nous pouvons « remporter la victoire » alors que nous sommes au cœur même de l’épreuve. w23.01 14 § 1-2.