Textes et commentaires

Dimanche, 1^er janvier

Bénissez Jéhovah, vous toutes, ses armées, qui êtes ses serviteurs et qui exécutez sa volonté ! — Ps. 103:21, Crampon.

Jéhovah, le Gouverneur souverain de l’univers, a toujours eu sur terre des ministres pour représenter sa cause. Ses desseins merveilleux doivent être proclamés. Le prophète Ésaïe dit : “ Mais vous, on vous nommera sacrificateurs de Jéhovah, on vous appellera ministres de notre Dieu. ” (És. 61:6, Vers. Stand. Amér.) Ses ministres sont ses témoins qu’il envoie aux nations et peuples de ce monde. Ils réitèrent sans cesse la réponse exacte relative à la question litigieuse la plus importante : “ Qui est l’Être suprême et qui régnera sur l’univers ? ” Ils ont proclamé devant toutes les nations que Jéhovah seul est le vrai Dieu de l’univers, le grand Esprit, le Personnage tout-puissant, intelligent, actif, invisible à l’homme mais discernable au moyen de ses œuvres créatrices, merveilleuses et prodigieuses. Il y a cependant très peu d’humains qui reconnaissent sa suprématie, sa souveraineté universelle, et qui agissent en conséquence. Ils ne se rendent guère compte que “ bénie est la nation dont le Dieu est Jéhovah ”. — Ps. 33:12, Vers. Stand. Amér. wF 1/1/49.

Lundi, 2 janvier

Voici que le Seigneur Jéhovah vient avec puissance ; son bras exerce la domination. — És. 40:10, Crampon.

En 1914, ce Souverain de l’univers vint en puissance établir son Royaume pour le bien de notre terre, “ son propre bras lui ayant acquis le Royaume ”. (És. 40:10, d’après Une Vers. amér.) Christ Jésus, son Fils, agit en son nom comme un “ bras ” puissant. Ce Fils s’étant montré fidèle dans l’épreuve qu’il subit sur la terre, lorsqu’il était homme, ayant tout donné pour le Royaume de Dieu, Jéhovah l’installa sur le trône en 1914, à la fin des temps des nations. Il doit agir comme un “ bras ” royal de Jéhovah. La première chose que réalisa ce bras, fut de jeter hors du ciel Satan le diable et ses méchants anges pour les précipiter sur la terre, le marchepied de Dieu. En 1918, Jéhovah envoya son Fils royal au temple pour y juger la maison de Dieu. Par son Fils comme Juge, Jéhovah récompense ceux qui le servent avec amour et rétribue aussi les ennemis qui combattent son Royaume. wF 15/7/49.

Mardi, 3 janvier

Je regarde la terre, et voici qu’elle est informe et vide, les cieux, et leur lumière a disparu... Je regarde, et voici qu’il n’y a plus d’homme. — Jér. 4:23-25.

Le pays de Juda fut dépeuplé pendant soixante-dix ans, mais cela ne préfigure nullement que le globe terrestre sera dépeuplé, chaotique et informe, pendant que Satan le diable sera lié pour mille ans. Non, mais cette désolation totale qui s’abattit sur l’ancienne Juda à cause de l’infidélité des Juifs, illustre prophétiquement la complète destruction qui doit bientôt être le lot de l’organisation de la chrétienté, la contrepartie moderne des Juifs. La fin de ce monde n’amènera pas seulement la destruction de la soi-disant “ chrétienté ”, mais aussi celle de toute la terre symbolique, autrement dit l’organisation diabolique visible dirigeant la société humaine. Pourtant, une planète complètement dépeuplée n’en sera pas le résultat. Ceux qui maintenant prennent position pour la souveraineté universelle de Jéhovah et pour son Royaume gouverné par Christ Jésus, ont la promesse de survivre à la fin de ce monde, de même que Noé et sa famille survécurent à travers le déluge qui s’abattit sur le globe. La glorieuse destinée de la terre commencera seulement après la fin de ce monde ! wF 15/6/49.

Mercredi, 4 janvier

Quand il s’assiéra sur le trône de son royaume, il écrira pour lui, dans un livre, une copie de cette loi, qu’il prendra auprès des sacrificateurs, les Lévites. Il devra l’avoir avec lui et y lire tous les jours de sa vie. — Deut. 17:18, 19.

Tout ce que nous savons de David nous montre que, conformément au commandement de Dieu, il étudiait ce qui composait la Bible de son temps. Il en fut exactement de même pour Jésus-Christ ; après avoir été oint de l’esprit de Dieu pour être perpétuellement Roi, il reçut l’ordre d’étudier la Bible. Ses propres affirmations et les faits qui le concernent, prouvent qu’il étudia. Il apprit à lire les saintes Écritures dans le texte hébreu original. Pour avoir étudié les saintes Écritures et avoir ouvertement prêché et observé ce qu’elles enseignent, les Juifs religieux, six mois plus tard, tuèrent Jésus, le Messie et Roi. Jésus mort, son Père Jéhovah Dieu le ressuscita trois jours après pour la vie immortelle, afin qu’il fût Roi à perpétuité à la droite de Dieu dans les cieux. Même en sa qualité de Roi ressuscité, Jésus démontra constamment son attachement à la Parole écrite de Dieu et encouragea ses disciples à l’étudier. wF 1/7/49.

Jeudi, 5 janvier

Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres. — Jean 8:34-36, Stapfer.

Mais, n’y a-​t-​il pas aujourd’hui des personnes libres sur la terre ? Si, il y en a, mais elles sont une petite minorité. Étant libres, elles n’ont pas l’esprit servile de ce monde esclave. Le monde les entoure de ses fardeaux, de sa servitude, mais elles ne participent pas pour cela à ses ténèbres spirituelles, à ses pratiques serviles et à ses inclinations égoïstes. Elles ont été libérées des liens de l’esclavage du “ dieu de ce monde ”, Satan le diable, et elles suivent et imitent le Messie, le Fils de Dieu. Par dévouement à la cause de la liberté, Jésus mourut en martyr sur un bois de torture. Son Père céleste Jéhovah Dieu accepta son précieux sacrifice comme prix de libération pour tous ceux qui accepteraient Christ comme Fils de Dieu et qui, ainsi, croiraient au pouvoir libérateur de ce sacrifice. Il n’y a pas d’autre moyen de gagner la liberté que par ce Fils de Dieu. wF 1/8/49.

Vendredi, 6 janvier

Car quand il y a alliance, la mort de la victime de l’alliance est nécessaire, car une alliance avec des victimes est déterminée, tandis qu’elle est absolument sans effet tant que vit la victime de l’alliance. — Héb. 9:16, 17, Young.

Mais lorsque Jésus fut ressuscité le troisième jour après sa mort, et que quarante jours plus tard il fut monté dans les cieux en la présence de Jéhovah Dieu, il y parut avec la valeur de son sang. Il le présenta alors à Dieu pour ratifier la nouvelle alliance et délivrer ses disciples de leurs péchés et de la condamnation à la mort. Cette présentation à Dieu dans le ciel du mérite de son sang correspond à l’aspersion par Moïse du sang des victimes expiatoires sur le rouleau de la loi divine. Quand donc Jésus dans le ciel répandit-​il la valeur de son sang versé pour ceux qui étaient entrés dans la nouvelle alliance ? Le jour de la Pentecôte, de toute évidence, dix jours après son ascension au ciel, car alors le saint esprit fut répandu sur ses fidèles disciples sur la terre, afin de les aider et de les réconforter. wF 1/4/49.

Samedi, 7 janvier

Il n’a pas fait de même pour toutes les autres nations... Alléluia ! — Ps. 147:20, Crampon.

Lorsque les Israélites acceptèrent l’alliance, Jéhovah leur donna sa loi écrite. Dès lors, ils appartinrent à Dieu parce qu’il les avait délivrés des Égyptiens génocides, et parce qu’ils possédaient sa loi divine. Israël fut ainsi une nation théocratique. Aucune nation des Gentils existant alors ou devant exister à l’avenir n’a pu prétendre être théocratique et avoir reçu sa forme gouvernementale et ses lois du grand Théocrate Jéhovah. Lorsque les Israélites obéissaient à la loi de leur nation théocratique, même pour ce qui touchait à l’adoration, cela signifiait obéir à Dieu. Lorsqu’ils soutenaient l’organisation de la nation, c’était agir théocratiquement, car cela signifiait se mettre du côté de Jéhovah le Gouverneur. Ce dernier était en fait leur Roi, bien qu’invisible à leurs yeux. Il avait le droit de leur dicter la manière dont ils devaient l’adorer, car il est le Dieu Très-Haut, la Source de toute vraie adoration ; en outre, il les avait délivrés de la mort des mains des Égyptiens pour en faire son peuple. Dieu avait le droit d’être intolérant à l’égard de la fausse religion qui se pratiquait parmi eux. wF 15/8/49.

Dimanche, 8 janvier

Exerçant ce ministère par la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage. — II Cor. 4:1, Vers. syn.

Notre occupation ordinaire de charpentier, peintre, aide maçon, éleveur, maîtresse de maison, servante, etc., ne constitue pas pour nous une excuse pour dire à Dieu “ Je ne peux pas être un proclamateur de l’évangile ”, alors que la compassion divine s’est manifestée en notre faveur, et que la vérité est venue à nous. La question qui se pose ne concerne pas notre occupation terrestre, mais il s’agit de savoir si nous avons expérimenté la miséricorde divine. Si oui, alors vous pouvez devenir un ministre de la vérité, et par ce ministère vous pouvez vous sauver vous-​même et en sauver d’autres. Que votre cœur ne faiblisse pas parce que vous n’êtes qu’une simple créature humaine. Mais, dans tous les cas, Dieu le Tout-Puissant s’est servi de vases terrestres comme vous pour transmettre sa Parole à d’autres. Comme ce fut pour d’autres vases, il peut vous rendre suffisamment qualifié, fort et intelligent pour que vous entrepreniez cette tâche, et c’est ce qu’il fera. Autrement, pourquoi aurait-​il étendu sa miséricorde jusqu’à vous ? Prenez courage, et sachez qu’il peut faire de vous quelque chose en vue de son service béni. wF 15/10/49.

Lundi, 9 janvier

Christ... ayant été rendu vivant quant à l’esprit. — I Pi. 3:18.

Mais si la résurrection exigeait que tout ou partie du premier corps soit en la personne ressuscitée, alors Jésus, dans son “ corps spirituel ”, n’est pas le même Jésus. Nous ne devons pas non plus penser qu’il était le même Jésus parce que son corps de chair et de sang aurait été revivifié et ensuite spiritualisé pour disparaître et s’élever dans les cieux en la présence de Dieu. Sinon la corruption humaine hériterait de l’incorruptibilité. Or, le texte de I Corinthiens 15:50 stipule nettement : “ La chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. ” Jéhovah Dieu connaissait son Fils bien-aimé et se souvenait de lui mieux que tout autre. Par sa toute-puissance il le ressuscita en reproduisant sa personnalité et en le revêtant de l’immortalité et de l’incorruptibilité dans le règne spirituel. C’est pourquoi le “ dernier Adam est devenu un esprit vivifiant ”. Comme tel, il donne la vie, non seulement à son Église, “ le corps de Christ ”, mais aussi à tous les autres croyants. — I Cor. 15:45. wF 1/9/49.

Mardi, 10 janvier

Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite. — I Tim. 2:13.

Ève a été formée du côté de l’homme, et de ce fait elle lui appartenait et devait l’aider. Ayant été formée à l’aide d’une côte placée sous le bras de l’homme, elle était sa compagne intime, et l’homme, plus fort physiquement, devait donc l’aimer, la guider et la protéger, puisqu’elle était une partie de lui-​même. L’homme avait déjà la responsabilité envers les animaux ; mais lorsque Dieu lui donna une compagne, des responsabilités supplémentaires lui incombèrent, cette fois à l’égard de la femme, une créature semblable à lui. Il ne pouvait pas esquiver la responsabilité que le Créateur avait placée sur lui, homme marié. Il était responsable envers Dieu de la manière dont il agirait vis-à-vis de cette responsabilité. Il devait honorer la position dans laquelle Dieu l’avait placé. De même, la femme reçut une obligation à remplir lorsqu’elle fut donnée à l’homme : elle devait l’aider de façon réelle. Quant à la manière dont elle ferait face aux obligations pour lesquelles elle avait été créée, elle aussi en était responsable envers Dieu. wF 15/9/49.

Mercredi, 11 janvier

Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous des anges avec lui, il s’assiéra sur le trône de sa gloire. — Mat. 25:31, Crampon.

Dans la parabole, Jésus, en disant qu’il vient dans sa gloire avec tous ses anges, ne déclare pas qu’aussitôt après les cieux et la terre s’enfuient. Cela est évident puisque Christ traite avec les brebis et les boucs avant que les cieux mauvais et la terre méchante de ce monde malin s’enfuient de devant la face de Dieu en ce qu’ils sont détruits dans la bataille d’Armaguédon. Cette parabole s’accomplit durant sa seconde présence ou parousia. Son accomplissement réalise une partie du signe qui nous montre la seconde présence de Christ ou parousia. Elle s’accomplit dans ce “ jour de Jéhovah ” prédit il y a longtemps, lequel commença à la fin “ des temps des nations ” en 1914 et finira à Armaguédon. Notez que Jésus a dit que la seconde venue du Fils de l’homme aurait lieu “ dans sa gloire ”. Il s’agissait donc d’une venue invisible, donc d’une présence ou parousia invisible, et non dans la chair. Sa venue au pouvoir dans le Royaume des cieux pour gouverner la terre doit donc être invisible aux yeux humains, car ni les brebis, ni les boucs sur la terre, ne peuvent le voir dans cette gloire, et vivre. wF 1/10/49.

Jeudi, 12 janvier

Nous attendons... de nouveaux cieux et une nouvelle terre. — II Pi. 3:13.

Jéhovah a fixé un temps où il créera un Monde Nouveau et juste. Ce temps est venu. Ayant ce but en vue, il a saisi sa puissance pour dominer la terre, et il a instauré son Gouvernement Théocratique avec comme Roi le Messie promis. Depuis des milliers d’années, la terre a été dominée par une suite de gouvernements politiques. Maintenant, le temps fixé par lui est venu où il opérera un grand changement à cause de sa propre gloire, et pour la bénédiction de tous les hommes de bonne volonté. Celui-ci ne peut éviter la destruction prédite, mais la situation n’est pas totalement désespérée pour les hommes. Un Monde Nouveau de justice est proche pour toutes les personnes de bonne volonté. L’établissement du Royaume de Dieu, Royaume dont la puissance est illimitée, garantit la prochaine entrée en fonctions de ce glorieux Monde Nouveau. Puisque ces choses sont vraies et peuvent être prouvées, la seconde présence du Messie est par conséquent un fait avéré. wF 1/12/49.

Vendredi, 13 janvier

L’un sera pris et l’autre laissé... Où sera-​ce, Seigneur ? Où sera le corps, là s’assembleront des aigles. — Luc 17:36, 37.

À cause de leur foi et de leur sagesse céleste, ceux qui sont pris sont perspicaces et vont rapidement comme les aigles. Au lieu de les détruire à la bataille d’Armaguédon, Christ détruit leur ennemi, ce monde, et en fait un corps mort, un cadavre. Aussi se réjouissent-​ils sur ce cadavre en fêtant la victoire remportée sur lui par Christ à Armaguédon, car cela signifie la réhabilitation de Jéhovah. Déjà maintenant il les enrôle dans son œuvre de réhabilitation de Dieu. Il les associe à lui pour proclamer le Royaume et la venue de la destruction de toute l’organisation de Satan. S’ils gardent leur intégrité en participant fidèlement à ce travail de témoignage, il leur sera donné le privilège réjouissant de voir Christ le Roi remporter la victoire à Armaguédon, et rendre la puissante organisation ennemie semblable à un cadavre non enterré et laissé pour être dévoré par les rapaces. — Apoc. 19:16-18. wF 15/12/49.

Samedi, 14 janvier

Parole de l’Éternel à mon Seigneur : Assieds-​toi à ma droite... L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur pour toujours, à la manière de Melchisédek. — Ps. 110:1, 4.

Inspiré par Dieu, le roi David parla prophétiquement de son Fils royal et Héritier permanent qui serait plus grand et plus élevé que lui, voire céleste, et réunissant en sa personne plus que la charge de la royauté, c’est-à-dire celles de Souverain Sacrificateur et de Roi. Le “ fils ” de David ne pouvait être son “ Seigneur ” qu’en étant le Fils de Dieu d’origine céleste et en étant élevé plus haut que sur un trône sur la montagne de Sion littérale, dans la Jérusalem terrestre, pour n’exercer le règne que sur les douze tribus d’Israël. Jésus devient le “ Seigneur ” de David par le fait d’être élevé au trône à la droite de Dieu avec charge de régner sur tout le genre humain, lequel inclura aussi David lorsqu’il sera ressuscité des morts. La montagne de Sion où se trouve le trône de Jésus est par conséquent une montagne de Sion céleste, l’organisation capitale établie sur tout l’univers de Dieu. wF 1/2/50.

Dimanche, 15 janvier

Ainsi Babylone sera submergée. — Jér. 51:64

Dans ces jours fatals, des hommes intelligents font de si grands efforts pour soutenir et fortifier la structure de ce monde qu’il semble impossible que celle-ci puisse être détruite soudainement au cours de notre génération. Mais il y a vingt-cinq siècles il fut également considéré comme impossible que l’empire de Babylone, cette grande puissance mondiale, pût s’effondrer en une nuit, en l’an 539 av. J.-C. Mais Babylone tomba de sa hauteur magnifique. Sa chute était déconcertante au plus haut degré. Jéhovah, le Dieu d’une minorité persécutée à Babylone, le Dieu des Israélites, assuma la responsabilité de cette chute : Cent cinquante ans avant cet événement un petit reste d’Israélites fut emmené captif à Babylone. Par son prophète Ésaïe, Jéhovah les avait avertis de cette captivité sous cette puissance mondiale. Mais il les consola aussi en leur promettant qu’ils seraient libérés de cette puissance oppressive parce qu’il en provoquerait la chute. wF 15/2/50.