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  • Extrait de l’Annuaire 1950 des témoins de Jéhovah

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  • Extrait de l’Annuaire 1950 des témoins de Jéhovah
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1950
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  • SUÈDE
  • YOUGOSLAVIE
  • RHODÉSIE DU SUD
  • AFRIQUE DU SUD
  • BASUTOLAND
  • Bechuanaland
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1950
w50 1/8 p. 235-238

Extrait de l’Annuaire 1950 des témoins de Jéhovah

SUÈDE

Les témoins de Jéhovah en Suède refoulent l’ennemi jusqu’aux portes. Ils ont rencontré beaucoup d’opposition, surtout de la part du clergé de l’église d’État, mais ce fait n’a pas retardé les progrès. Un nouveau maxima fut atteint à la fin de l’année, avec 4 074 proclamateurs allant de l’avant dans la prédication de la Parole. En moyenne l’augmentation des rangs des témoins de Jéhovah fut de 14,5 pour cent. Le rapport du serviteur de la filiale nous montre ce que les gens pensent et disent des témoins de Jéhovah.

“ Dans la Grand’rue à Trosa, dans l’avenue Kungsports à Gothenberg, dans les maisons ouvrières des villes industrielles du Smäland — partout ils sont en évidence, ces témoins de Jéhovah nous offrant un monde nouveau. Lorsque j’arrivai à Londres en 1945 et m’informai des conditions d’après-guerre, on me dit : “ Beaucoup sont fatigués, nos vêtements sont usés, et les témoins de Jéhovah commencent à prospérer. ” Lorsque j’arrivai à Vienne cet été, on me dit : “ Oh, cela commence à aller mieux. Si seulement les Russes voulaient rentrer chez eux ! Et nous nous demandons ce que deviendront les témoins de Jéhovah qui commencent à faire tant de bruit maintenant. ” La question de ces témoins revêt un caractère mondial. ”

C’est avec ces paroles qu’un des conducteurs religieux de Suède commença son sermon, un lundi soir du mois d’août dernier dans une ville où nous venions de tenir pendant trois jours une de nos assemblées de district. L’assemblée avait rempli d’une grande frayeur les prédicateurs de la localité et les incita à appeler au secours pour nous “ démasquer ”.

L’opposition du clergé fournit une grande publicité à l’assemblée (leur conférence organisée contre nous fut annoncée environ un mois avant la nôtre : “ Il est plus tard que vous ne pensez ! ”), et les journaux parlèrent beaucoup de nous, naturellement en grande partie d’une manière défavorable. Voici cependant ce qu’écrivit un monsieur dans une longue lettre adressée à l’éditeur d’un des plus grands quotidiens : “ ... Et enfin pourquoi nous, qui en tant que chrétiens avons échoué si lamentablement dans notre soi-disant christianisme, mépriserions-​nous et dénigrerions-nous ce groupe de personnes qui s’efforcent de vivre selon l’exemple donné par le Fondateur du christianisme et d’appliquer son commandement d’amour ? Pourquoi devrions-​nous dans ce monde vaincu, chercher partout les fautes et les manquements de ceux qui se tiennent à l’écart du combat insensé ? Ils ne se sont pas laissés séduire pour construire des empires en participant à la guerre. Au lieu de cela ils lisent notre Bible et essayent d’interpréter les événements mondiaux à la lumière des prophéties. Je me rappelle lorsque j’étais jeune, comment les gens discutaient chaudement leurs écrits dans lesquels, à l’appui de la Bible, ils prédisaient, bien des années d’avance, que la guerre se déclencherait en automne 1914 et que les difficultés se multiplieraient par la suite sur les peuples et les nations... Gardons-​nous de ridiculiser ces gens qui ne se laissent pas attirer sur des voies que d’autres suivent en contradiction directe avec les enseignements de Christ. ”

Bien qu’immédiatement après la deuxième guerre mondiale la plupart des gens ont eu tendance à refuser notre message, maintenant que les difficultés pour assurer la paix et la prospérité deviennent de plus en plus évidentes, de nombreuses personnes, auparavant plus ou moins tranquilles — le pays étant resté en dehors de la guerre — sont désillusionnées et un changement d’attitude se manifeste, les gens discernent ce qu’est réellement notre message.

De presque tous les groupes, les serviteurs de circuit nous font savoir que les proclamateurs ne sont pas à même de s’occuper de tous les intéressés qu’ils trouvent dans le champ, surtout dans les secteurs isolés et ruraux. Dans ce pays avec ses régions où les habitants sont éparpillés et les distances à parcourir très longues, c’est un problème permanent que de se consacrer convenablement aux intéressés au moyen de visites complémentaires et d’études bibliques. Les pionniers, au nombre de 118 (moyenne mensuelle) l’année dernière, sont maintenant 170, mais la plupart des nouveaux inscrits ont des obligations qui les contraignent à travailler dans leur propre ville, c’est pourquoi de nombreux appels furent lancés en vain. Nous prions Jéhovah de susciter davantage de proclamateurs “ mobiles ”, à temps complet, pour nous aider à résoudre ce problème.

Les prêtres négligent souvent leurs devoirs lorsqu’il s’agit de répondre à des questions et de défendre leurs croyances. Et ce fait a surtout été remarqué dans des cas ou des témoins de Jéhovah ont dû passer un certain temps en prison parce qu’on leur avait refusé, en tant que ministres, l’exemption du service militaire. Dans un tel cas, un serviteur de circuit, détenu, demanda la permission de poser quelques questions à l’aumônier après son sermon, permission qui fut accordée. Mais aussitôt que le prêtre apprit qui était le frère, il se prépara à partir prétextant “ un autre rendez-vous ”. Cependant les hommes rassemblés autour du frère continuèrent à lui poser des questions et finalement il demanda et reçut la permission d’organiser une conférence à laquelle assistèrent environ 80 pour cent des détenus ainsi que quelques gardiens. Beaucoup d’intérêt fut manifesté et lorsqu’on projeta une deuxième conférence sans pouvoir la tenir dans la salle commune, les hommes s’offrirent pour placer des bancs etc. dans la salle de gymnastique. Après les conférences des discussions très intéressantes furent débattues et plusieurs se rangèrent du côté de la vérité, la défendant contre les adversaires.

Au sujet de l’emprisonnement des frères, je dois également ajouter que récemment l’opinion publique commença à se montrer contre cette façon de traiter des hommes qui n’ont rien fait de mal, et qui se sont montrés disposés à supporter des tribulations à cause de leurs convictions. Certains journaux ont publié des éditoriaux en faveur de la liberté de conscience, non seulement selon la lettre de la loi, mais en fait, et quelques rédacteurs ont exprimé leur admiration pour le courage et l’endurance de nos frères.

YOUGOSLAVIE

C’est étonnant de constater comme la vérité se répand jusqu’aux extrémités de la terre. Les lecteurs de l’Annuaire se souviendront qu’après avoir occupé cette charge pendant quelques années, le serviteur de la filiale en Yougoslavie fut condamné à mort. Après l’intervention des frères et sœurs du monde entier, qui télégraphièrent aux fonctionnaires yougoslaves, sa peine fut commuée en un long emprisonnement. Les hommes peuvent être tués ou emprisonnés à vie pour avoir pris position pour la vérité, mais la Parole de Dieu ne peut jamais être liée. Lorsque la graine est semée, elle pousse ; lorsqu’elle est arrosée, elle produit des fruits. Jéhovah Dieu a donné de l’accroissement à l’œuvre en Yougoslavie.

Des renseignements reçus, il ressort qu’au cours de l’année dernière 460 témoins de Jéhovah sont allés de l’avant en prêchant l’évangile du Royaume. Le rapport de 1948 nous parvint également avec ses 395 proclamateurs de la bonne nouvelle. N’est-​ce pas une augmentation remarquable en dépit de la domination rigoureuse d’un gouvernement totalitaire ? Ces frères et sœurs n’ont pas de publications à distribuer, mais ils possèdent le message de vérité dans leur cœur et leur esprit ; ils consacrèrent 14 477 heures à la prédication. Ils effectuèrent beaucoup de visites chez les personnes, à domicile, dans des parcs, n’importe où il semblait propice de parler à ceux qui désiraient s’instruire sur la Bible. Le gouvernement de Tito devrait savoir maintenant que les témoins de Jéhovah ne s’intéressent à aucune politique, que l’unique but de leur vie est de réconforter les gens qui aiment la justice par le message encourageant de la Bible.

L’Annuaire de l’année dernière ne mentionna pas de proclamateur en Yougoslavie parce qu’aucun rapport ne nous était parvenu à ce moment-​là, mais les frères et sœurs avaient travaillé malgré tout ; ils travaillèrent également pendant 1949 et, par la grâce du Seigneur, ils persévèreront en 1950. Tant qu’il respire, le peuple de Dieu chantera les louanges du Très-Haut. Vos frères en Yougoslavie louent Jéhovah de plus en plus. En prenant position pour la justice, et cela sans crainte, ils subissent de grandes épreuves non seulement à cause de la vérité, mais également à cause de la pénurie de nourriture et de vêtements, que nous essayons de leur fournir de temps à autre. Mais, en dépit de tout, ils sont décidés, par la grâce du Seigneur, à prêcher la Parole.

RHODÉSIE DU SUD

Les proclamateurs de la Rhodésie du Sud ont leurs difficultés comme tous ceux qui chantent les louanges du Roi dans toutes les autres parties du monde. Une des grandes difficultés est de faire pénétrer le message dans les territoires sous contrôle des compagnies minières, et dans les camps clos des indigènes. Ces endroits sont souvent interdits aux témoins de Jéhovah, et ce n’est pas sans beaucoup de mal que nos frères obtiennent du directeur une autorisation pour travailler parmi les indigènes pendant leurs heures de loisir. Cependant les proclamateurs vont de l’avant dans les villes, villages et camps, prêchant la bonne nouvelle, et nous constatons une augmentation excellente de 33 pour cent sur l’année passée. Il y a maintenant 147 groupes organisés dans ce territoire, et cette année, 6 267 personnes assistèrent au Mémorial. Tout cela réjouit les proclamateurs. Heureux de leurs privilèges de service ils persévèrent avec zèle en vue d’une expansion encore plus grande. Le serviteur de la filiale, nouvellement établie, nous envoie un rapport de quelques expériences intéressantes de cette année.

L’expansion de l’œuvre au cours de l’année écoulée a été une source de grande joie pour nous ici au bureau. L’esprit de Jéhovah a agi, sa lumière a pénétré même jusque dans ce petit pays au sein de l’Afrique ténébreuse. De nombreuses autres brebis à la peau blanche ou noire ont été trouvées et seront encore trouvées ici, et le bon Berger veille à ce que leur rassemblement ne soit pas entravé.

Bien que la population de la Rhodésie du Sud compte un pourcentage élevé d’Européens (115 500 Européens, soit 6 pour cent de la population), nous n’avions au début de l’année que 33 proclamateurs européens, soit un pour 3 500 ! Nous fûmes donc très reconnaissants lorsque la Société nous envoya quatre gradués de Galaad canadiens, pour aider la population européenne. Leur arrivée, au mois de février, fut un point saillant de l’année. Nous leur ouvrîmes notre cœur et à leur tour ils ont fait preuve d’un amour véritable pour leurs nouveaux frères et sœurs en les aidant à servir le Seigneur. C’est en partie à cause de leur zèle et de leurs bonnes œuvres que le groupe de Bulawayo s’est accru de 54 pour cent en six mois et a atteint sa quote-part de pionniers.

Beaucoup d’Européens ne comprennent pas encore le but de la Société et de son œuvre chrétienne, ce qui a soulevé quelques difficultés un peu partout dans le pays, mais cette année rien de bien sérieux. Certains fonctionnaires agissent impartialement envers nous et suivent la tradition britannique du “ fair play ” et de la tolérance religieuse, mais d’autres veulent nous entraver à chaque occasion. Cela rend l’organisation d’assemblées de circuit hasardeuse. Nous pouvons rarement disposer d’une salle, souvent nous devons établir un camp après avoir obtenu une autorisation du fonctionnaire responsable, et cela ne va pas tout seul. Les frères et sœurs construisent un abri de toile ou d’herbes et les témoins vivent sur place pendant trois jours. Deux ou trois vaches et quelques sacs de farine de maïs approvisionnent le buffet. Enveloppés dans des couvertures, autour des braises d’un feu, les frères et sœurs indigènes sont tout à fait contents. Le problème du logement est résolu !

Nous relatons une expérience qui nous a encouragés : “ Lors de notre assemblée à Chikanwe, le 7 avril 1949, le groupe demanda au directeur du camp un camion pour effectuer le voyage de 160 kilomètres. Beaucoup pensaient qu’il refuserait surtout à cause du motif. Mais, à notre grande surprise et par la grâce du Seigneur, ce privilège nous fut accordé et le camion mis à notre disposition pour aller à l’assemblée de circuit. Dès notre retour nous commençâmes les préparatifs pour le Mémorial. Nous eûmes le plaisir de faire la connaissance de deux amis européens qui y assistèrent. Aujourd’hui l’un d’eux est témoin de Jéhovah. Après, nous demandâmes la permission de construire une salle du Royaume ; elle fut accordée. En outre le directeur du camp nous procura des briques, un entrepreneur et deux ouvriers pour nous aider à construire la salle. Fait extraordinaire pour le public ! Nous en remercions le Seigneur Jéhovah et avons appris qu’il est capable de nous aider si nous nous efforçons de faire sa volonté de tout cœur. ”

Quant aux témoins indigènes, nous voyons que beaucoup dépend de l’attitude des maîtres blancs. Il arrive naturellement que les frères et sœurs indigènes se créent parfois des difficultés parce qu’ils comprennent mal. Cela peut être attribué à leur analphabétisme ou tout au moins à leur manque d’instruction. C’est pourquoi on encourage la création d’une école dans chaque groupe pour apprendre aux frères et sœurs à lire, écrire et à se servir convenablement de leur propre langue. Nous sommes à même de leur fournir des manuels en cinyanja et en chishona (les deux langues les plus usitées). Le gouvernement du pays n’est pas pressé d’attaquer le problème de l’analphabétisme indigène comme on le fait au Mexique. Ce sont généralement les missions religieuses qui s’occupent de ce problème ; à cet effet elles bénéficient de subsides du gouvernement. L’éducation n’est donc pas obligatoire et n’est pour ainsi dire pas encouragée. Mais les frères et sœurs indigènes ont un puissant stimulant : le désir de mieux servir Jéhovah Dieu.

AFRIQUE DU SUD

Pendant ces douze derniers mois les paroles du psalmiste “ Je te louerai de plus en plus ” ont bien exprimé le désir sincère et la détermination des témoins de Jéhovah en Afrique du Sud. Les bénédictions reçues dans le champ ont été nombreuses, et les frères et sœurs se sont grandement réjouis en constatant l’expansion de la vraie adoration dans leur territoire. Les rapports qui suivent incluent l’Union Sud-Africaine, Basutoland, Bechuanaland, Swaziland et Sainte-Hélène. En lisant les extraits du rapport du serviteur de la filiale vous comprendrez et apprécierez la joie des témoins de Jéhovah et les problèmes auxquels ils doivent faire face en Afrique du Sud.

Le point saillant de l’année de service écoulée fut constitué par les assemblées de circuit. Il y en eut cinq : à Prétoria, Blœmfontein, Durban (Port Natal), Le Cap et Port Élisabeth. Pour la première fois dans l’histoire de l’œuvre dans ce pays on dut commander des trains spéciaux pour les frères et sœurs du Witwatersrand pour se rendre à Prétoria et en revenir. Le “ Spécial des T. J. ” offrant des places pour 750 personnes transporta à l’aller et au retour 1 000 voyageurs. Quel spectacle ! Au moins douze tribus africaines différentes étaient représentées et formaient cependant une grande famille heureuse. Presque tous les proclamateurs portaient leur sac à périodiques ; ils avaient épinglé sur leur vêtement la feuille d’invitation pour la conférence, de tous côtés la joie du Royaume éclatait en rires. Les longs trajets ne furent qu’un obstacle de plus à surmonter et les frères et sœurs de toutes les parties du pays firent de grands efforts pour assister à l’assemblée la plus proche. Quelques-uns, désireux d’obtenir autant de nourriture spirituelle et de conseils que possible, pour avoir une plus grande part aux louanges de Jéhovah, assistèrent à trois assemblées. Le plus grand nombre de proclamateurs présents aux cinq assemblées fut 5 386. Le thème “ Il est plus tard que vous ne pensez ! ” intéressa vivement le public, et à chaque assemblée l’assistance à la conférence, qu’elle fût tenue dans un théâtre, une salle ou en plein air, fut très bonne. Les proclamateurs travaillèrent avec zèle, coopérant étroitement pour annoncer ces assemblées. Au total, 11 477 personnes entendirent la conférence.

444 représente le dix pour cent de la moyenne des proclamateurs pour 1948. La moyenne mensuelle des pionniers pour 1948 fut de 169 avec un maximum de 217. Augmenter le nombre des pionniers de 100 pour cent paraissait impossible, autant que vouloir “ prendre la lune avec les dents ”. Cependant, à la fin de l’année, 410 pionniers étaient inscrits sur la liste, non compris les 37 pionniers de vacances qui viennent de rentrer à l’école. Les expériences joyeuses de ces frères et sœurs ont été nombreuses et leurs lettres nous rappellent continuellement comment Jéhovah pourvoit merveilleusement pour tous ceux qui ont vraiment foi en lui, et qui, le prenant au mot, deviennent des combattants de première ligne.

Au cours de l’année, de grands progrès ont été enregistrés dans l’activité des conférences publiques. Non seulement l’école du ministère théocratique a produit des orateurs mieux équipés et plus capables, permettant ainsi aux proclamateurs de groupe de prendre une plus grande part à ce genre d’offensive, mais les serviteurs de district et de circuit trouvent souvent l’occasion d’organiser plus d’une conférence pendant leur visite au groupe. Les réunions en plein air ont remporté un succès exceptionnel et beaucoup y participèrent pour la première fois. L’assistance est souvent plus grande qu’aux conférences faites dans une salle. Par exemple dans un petit village de l’État d’Orange, 16 personnes écoutèrent le discours du serviteur de circuit dans la salle communale. Lors d’une réunion en plein air dans le même village 91 personnes assistèrent, et à une troisième réunion, également en plein air dans un secteur rural, 41 s’assemblèrent. Au cours de la semaine, quatre proclamateurs du même groupe accompagnèrent le serviteur de circuit et sa femme dans cinq petites villes des environs et les réunions tenues en plein air accusèrent une assistance totale de 630 personnes, tandis que lors d’une visite antérieure l’assistance totale aux conférences faites dans des salles n’atteignit que 100 personnes. Beaucoup de publications furent placées et bon nombre d’abonnements obtenus lors de ces réunions en plein air.

En janvier fut publiée la première édition de La Tour de Garde en zoulou, ce qui réjouit le cœur de beaucoup de frères et sœurs africains, qui peuvent maintenant goûter la “ nourriture convenable ” dans leur propre langue. Le fait de prendre part chaque semaine à la même nourriture spirituelle que leurs frères et sœurs du monde entier a augmenté leur appréciation de l’unité de l’Organisation Théocratique. Cela les aide à marcher de pair avec la lumière qui brille actuellement du temple et à la refléter plus efficacement sur leurs semblables. Nous avons reçu des commandes d’abonnements à La Tour de Garde en 15 langues différentes et pour Réveillez-vous ! en 7 langues. Les nouveaux abonnements de cette année se chiffrent à 11 041 contre 7 777 l’année passée.

Une fois de plus nous voulons faire mention de notre appréciation sincère pour les directives et les conseils utiles que tu nous a donnés au cours de l’année, nous permettant de marcher de pair avec l’Organisation Théocratique dans le monde entier. Passant en revue l’année écoulée nous récoltons dans ce pays des preuves abondantes que Sion fleurit comme un champ fertile. Les “ brebis ” n’attendent pas toujours qu’on les trouve ; elles nous cherchent. Il arrive souvent que de nouveaux intéressés participent au service dans le champ après quelques semaines d’étude. Six nouveaux maxima en proclamateurs au cours de l’année prouvent que la “ grande multitude ” est en marche ! Avec nous, ses membres désirent louer Jéhovah “ de plus en plus ”.

BASUTOLAND

Basutoland est un pays montagneux. Bien qu’entouré de tous côtés par l’Union Sud-Africaine, il n’en fait pas partie ; c’est un protectorat britannique, dirigé par un haut commissaire. Il n’y a ni routes ni chemin de fer. C’est un État purement indigène.

Les témoins de Jéhovah sont peu nombreux dans ce pays. Handicapés par le manque de communications et par d’autres difficultés, ils ont néanmoins été actifs dans la mesure du possible. Il y avait six proclamateurs au début de l’année et actuellement il y en a huit, mais trois des proclamateurs de groupe, soit presque 50 pour cent du total des proclamateurs, sont devenus pionniers, ce qui fait que tandis qu’ils passaient 72 heures dans le champ au cours du premier mois de l’année, au mois d’août, le dernier mois, ils atteignirent 522 heures. En septembre on y dirigeait une étude biblique à domicile, et en août un nouveau maxima de 27 proclamateurs fut atteint. Avec le temps ces études susciteront certainement d’autres proclamateurs.

Bechuanaland

Entre le Sud-Ouest-Africain, la Rhodésie et le Transvaal se trouve le protectorat britannique de Bechuanaland. Ce pays a une vaste superficie de quelque 712 000 kilomètres carrés. Mais dans ce vaste pays il n’y a qu’un peu plus de 2 000 Européens pour une population indigène de 250 000. C’est essentiellement un pays agricole et d’élevage. La pluie est rare, c’est pourquoi la salutation indigène habituelle est “ Pula ” qui signifie “ Je vous souhaite davantage de pluie ”.

Ces récentes années des ruisseaux de vérité rafraîchissante ont commencé à couler dans ce pays sec et altéré, apportant à quelques-uns le réconfort et la joie. Un certain nombre de proclamateurs qui travaillèrent quelques mois près de la frontière de la Rhodésie du Sud se sont maintenant établis dans ce dernier pays et envoient leurs rapports à la filiale. Il y eut cependant au cours de l’année une moyenne mensuelle de 29 proclamateurs ayant envoyé leurs rapports au Cap.

Un serviteur de circuit de l’Union visita les proclamateurs de ce pays à deux reprises au cours de l’année et il les aida dans le service dans le champ. Ses visites furent très appréciées. Aucun frère ou sœur de ce pays n’a réussi jusqu’à maintenant à se libérer de son travail séculier pour assister à l’assemblée de circuit la plus proche dans l’Union ; c’est une chose que les proclamateurs espèrent encore obtenir.

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