BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w51 1/5 p. 131-133
  • Rendre les choses de Dieu à Dieu

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Rendre les choses de Dieu à Dieu
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1951
  • Intertitres
  • Document similaire
  • CEUX QUI SONT SOUMIS À CES INSTRUCTIONS
  • Rendons les choses de César à César
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1996
  • Soumission aux Autorités Supérieures
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1952
  • César
    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
  • Pacifisme et objection de conscience — Y a-t-il une différence ?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1951
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1951
w51 1/5 p. 131-133

Rendre les choses de Dieu à Dieu

“ Alors il leur dit : Rendez donc les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu. ” — Mat. 22:21, NW.

JÉHOVAH Dieu, dans un proche avenir, mettra définitivement un terme à sa controverse avec César concernant celui qui doit dominer la terre. Quand ce litige suprême de la souveraineté universelle sera tranché, tous ceux à qui il sera permis de vivre sur la terre rendront tout à Jéhovah Dieu car César ne sera plus. Alors les devoirs ne seront plus divisés entre Dieu et les puissances politiques de ce vieux monde. Ce vieux monde avec ses Césars aura été détruit. Le juste monde nouveau sera là avec Jéhovah comme vrai Dieu vivant et avec le parfait Gouverneur à qui il remet l’autorité pour gouverner toute la terre.

2 Mais jusqu’au moment où la guerre universelle d’Armaguédon aura fait disparaître “ César ”, tous ses partisans et ses alliés commerciaux et religieux, “ César ” doit être pris en considération même par des personnes qui, tout en ne faisant pas partie de ce monde, y vivent cependant. Alors qu’il se trouvait sur la terre comme homme au sein du domaine de César, le Fils de Dieu dit : “ Je suis des domaines d’en haut... Je ne suis pas de ce monde. ” “ Je ne fais pas partie du monde. ” Pourtant, au même moment, il dit : “ Rendez donc les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu. ” (Jean 8:23 ; 17:14, 16 et Mat. 22:21, NW) Aussi longtemps que ce monde existera, les paroles de Jésus s’y appliqueront. C’est pourquoi la question à déterminer est de savoir ce qui doit être rendu à “ César ” et ce qui doit être rendu à Dieu. Cette question doit être déterminée, non selon les revendications arbitraires de “ César ”, mais selon le propre Livre de Dieu, la Bible, parce que Jéhovah Dieu est l’Autorité Suprême.

3 Les circonstances dans lesquelles Jésus fit cette déclaration souvent citée révèlent une des choses que nous devons payer à “ César ”. Ce n’était pas sur la question d’adoration, de dévouement ou du salut des étendards militaires que l’on discutait, mais sur la question de payer les impôts publics pour l’administration du gouvernement. Ce fait est mis en évidence par le récit biblique concernant l’incident qui eut lieu au moment où Hérode Antipas était l’administrateur désigné par César pour la province de Galilée et Ponce Pilate l’administrateur désigné pour la province de Judée. Cela se passait à Jérusalem en Judée, juste deux jours avant que Jésus soit cloué sur le bois de torture au Calvaire. Le récit dit :

4 “ Alors les pharisiens allèrent leur chemin et prirent conseil ensemble afin de le prendre au piège dans ses paroles. Aussi ils lui dépêchèrent leurs disciples avec les partisans d’Hérode, disant : Instructeur, nous savons que tu dis toujours la vérité, que tu enseignes la voie de Dieu dans la vérité et que tu ne t’inquiètes de personne car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes. Dis-​nous donc ce que tu en penses : Est-​il légal ou non de payer le tribut à César ? Mais Jésus, connaissant leur méchanceté, dit : Pourquoi me mettez-​vous à l’épreuve, hypocrites ? Montrez-​moi la pièce de monnaie du tribut. Ils lui apportèrent un denier [égal à soixante francs français ; alors, le salaire journalier d’un ouvrier]. Et il leur dit : À qui sont cette image et cette inscription ? Ils dirent : À César. Alors il leur dit : Rendez donc les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu. Or, quand ils entendirent cela, ils furent étonnés, et, le quittant, ils s’en allèrent. ” — Mat. 22:15-22, NW ; Marc 12:13-17 ; Luc 20:19-26.

5 Le complot des pharisiens, des scribes et des principaux prêtres des Juifs était d’attirer des ennuis à Jésus avec le gouvernement de César sur la Palestine et donner prise à une accusation de sédition contre lui. C’est pourquoi ils lui envoyèrent des Juifs partisans d’Hérode ou ceux qui étaient politiquement en sa faveur comme étant leur gouverneur local. Luc signala ceci en disant : “ Et, après l’avoir observé attentivement, ils [les scribes et les principaux prêtres] envoyèrent des hommes soudoyés secrètement qui devaient feindre la justice afin de pouvoir le surprendre dans ses paroles et le livrer au gouvernement et à l’autorité du gouverneur [Ponce Pilate]. ” Ils se montrèrent incapables de surprendre quelques paroles subversives ou séditieuses de la part de Jésus. Cependant deux jours plus tard, ils y allèrent délibérément et l’accusèrent précisément de ces choses devant Ponce Pilate, disant : “ Cet homme, nous l’avons trouvé en train de subvertir notre nation et défendant de payer les impôts à César et disant que lui-​même est Christ, un roi. ” (Luc 20:20 ; 23:2, NW) Il est peu surprenant qu’aujourd’hui les ennemis religieux des témoins de Jéhovah les accusent d’espionnage, de subversion et de sédition devant les autorités politiques ! Car Jésus qui est le principal témoin de Jéhovah déclara que si les ennemis l’accusaient de telles choses, lui, le Maître, à combien plus forte raison accuseraient-​ils faussement ses disciples des mêmes choses pour les mettre en difficultés avec les puissances politiques !

6 Lorsque nous analysons la déclaration de Jésus, nous voyons qu’il n’était pas subversif et séditieux mais qu’il était juste et équitable envers César. Que cela plût aux pharisiens, aux scribes et aux principaux prêtres ou non, Jésus reconnut que le paiement de l’impôt à César était un dû lui revenant. Il est vrai que César était le conquérant militaire de la Palestine et tint les Juifs sous sa dépendance, néanmoins, les serviteurs de César exerçaient des fonctions gouvernementales. Par leur administration, ils contribuèrent beaucoup aux biens publics et firent respecter la paix et l’ordre public. Aussi, à cause de ces biens et services sociaux, économiques et administratifs, même les Juifs opprimés qui aimaient la liberté et recherchaient l’indépendance étaient obligés de rendre à César ce qui lui appartenait. César consacrait peut-être une partie des impôts dans ses entreprises militaires ; cependant, tout en n’approuvant pas de telles agressions militaires et en ne s’engageant pas dans ses armées, les Juifs devaient payer l’impôt car ce n’était pas eux mais César seul qui était responsable de la manière dont il emploierait son propre argent. Le denier était de sa fabrication et non de celle du gouvernement théocratique de Jéhovah. L’image et l’inscription portées sur la pièce identifiaient la puissance politique qui exigeait l’impôt, et c’était avec cette pièce que l’impôt devait être payé. Ainsi, à cause des bons services rendus par César, ses sujets devaient lui rendre ce qui lui appartenait avec la pièce qu’il exigeait, même s’il les surchargeait d’une manière accablante.

7 Jésus lui-​même paya l’impôt. Et le fait qu’il ne soulevait aucune objection quant à la perception ou au paiement de l’impôt par ses compagnons juifs à une puissance impériale étrangère, il le prouva en se mêlant aux percepteurs et en cherchant leur salut. Pour cette raison, ses ennemis religieux disaient : “ Voici un homme glouton et s’adonnant au vin, un ami des percepteurs et des pécheurs. ” (Mat. 11:19, NW) Jésus vint comme ambassadeur de Dieu sur la terre ; mais dans un pays étranger soumis à l’administration d’une puissance étrangère, même un ambassadeur doit payer l’impôt sur les biens immobiliers qu’il occupe dans ce pays étranger, sur les choses qu’il achète ou sur les services en location. Ainsi, Jésus fut équitable et juste pour ce qui était dû à César. — II Cor. 5:20.

CEUX QUI SONT SOUMIS À CES INSTRUCTIONS

8 Il se peut que César n’ait pas été d’accord avec ce que Jésus a dit ici parce qu’il limitait le pouvoir de César. Aujourd’hui, les Césars modernes et les patriotes nationalistes extrémistes insistent sur les paiements à faire principalement à César, mais ils n’aiment pas citer ou être mis en présence de l’autre partie de la déclaration de Jésus concernant les choses de Dieu qui doivent être rendues à Dieu. Maintenant, chacun doit prendre note du fait que Jésus prononça ces paroles, non aux Gentils tels que les Romains ou Grecs païens, mais aux Juifs religieux. Ils étaient membres d’une nation consacrée à Jéhovah Dieu, choisie par lui et amenée en alliance avec lui. Ils étaient principalement sous la loi théocratique que Dieu leur avait donnée par Moïse, et qui dirigeait leur conduite personnelle et leur adoration. Ainsi, par cette loi théocratique, ils devaient les choses primordiales à Jéhovah Dieu et non à une créature humaine quelconque telle que César. Plus tard, ce même jour, Jésus dit cela aux Juifs lorsqu’un des pharisiens versé dans la loi théocratique le mit à l’épreuve en demandant : “ Instructeur, quel est le plus grand commandement de la Loi ? ” Sur ce, Jésus cita de la Loi Deutéronome 6:5 et Lévitique 19:18 puis répondit : “ Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ton intelligence. ” C’est là le plus grand et le premier commandement. Et le second, semblable, est celui-ci : Tu dois aimer ton prochain comme toi-​même. De ces deux commandements dépendent la Loi tout entière et les Prophètes. ” — Mat. 22:34-40, NW.

9 Ce n’était pas d’après la loi de César que la question concernant la légalité de lui payer l’impôt était soulevée. La propre loi de César réclamait l’impôt mais la légalité de celle-ci était contestée par les Juifs selon la loi de Jéhovah, la loi théocratique. Les Romains païens adoraient César selon sa loi et ils adoraient aussi et rendaient des honneurs religieux à leurs étendards et insignes militaires. Les deux premiers des dix commandements défendaient aux Juifs consacrés comme Jésus de faire cela. (Ex. 20:2-6) Les Césars, avec un semblant de tolérance, permettaient aux peuples conquis d’adorer leurs propres dieux locaux et nationaux, mais exigeaient qu’ils adorent aussi le César déifié ou l’empereur comme dieu afin d’unir l’empire par une adoration commune. Mais Jésus et ses fidèles disciples ne purent jamais partager leur adoration. Il fit comprendre cela sur la montagne de la tentation. À ce sujet nous lisons : “ Aussi il l’éleva et lui montra tous les royaumes de la terre habitée en l’espace d’un instant et le Diable lui dit : Je te donnerai toute cette autorité et leur gloire, car elle m’a été remise et je la donne à qui je veux. Toi donc, si tu fais un acte d’adoration devant moi, elle sera toute à toi. En réponse, Jésus lui dit : Il est écrit : C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois rendre un service sacré. ” (Luc 4:5-8, NW) C’est pourquoi, lorsque Jésus dit à ceux qui se trouvaient sous la loi théocratique de rendre à Dieu les choses de Dieu, il ne parlait pas du César déifié. Il parlait de Jéhovah Dieu qui donna la Loi mosaïque à son peuple choisi. Sur ces choses dues à Dieu, nous ne pouvons jamais nous compromettre avec “ César ” et ses partisans politiques.

10 En 1914 les “ temps fixés des nations ” qui commencèrent en 607 avant J.-C. avec la destruction de Jérusalem par le roi Nebucadnetsar prirent fin. Depuis lors, les nations ont été dans le “ temps de la fin ” de ce monde. Sous la tension internationale de cette période critique, et particulièrement maintenant avec la guerre froide entre les blocs des nations orientales et occidentales menaçant de devenir chaude sous forme d’une troisième guerre mondiale, l’État politique, symbolisé par César, juge nécessaire d’exiger que ses citoyens rendent toutes choses à César, attribuant à l’État le bien-être futur et le salut de ses citoyens. Il est de plus en plus enclin à empiéter sur ces choses données par Dieu que les véritables chrétiens doivent rendre au vrai Dieu vivant, et ses exigences sont en contradiction avec la règle établie par Jésus-Christ. Les nations fières, ambitieuses et égoïstes estiment ne jamais rien devoir à Jéhovah Dieu, en tant que nations. Néanmoins, elles doivent rendre à Dieu ce qui lui appartient, particulièrement depuis 1914. Depuis lors, le litige de la souveraineté universelle a été placé devant elles par les témoins de Jéhovah Dieu. Ce litige comprend la question : Qui, à juste titre, dominera la terre et gouvernera tous ses habitants ? Celui qui devrait faire cela est clairement désigné dans la prophétie relative à notre temps, contenue dans le Psaume 24:1, 2, 7-10 (Da) : “ À l’Éternel [Jéhovah] est la terre et tout ce qu’elle contient, le monde et ceux qui l’habitent ; car lui l’a fondée sur les mers, et l’a établie sur les fleuves. Portes, élevez vos têtes ! et élevez-​vous, portails éternels, et le roi de gloire entrera. Qui est ce roi de gloire ? L’Éternel [Jéhovah] fort et puissant, l’Éternel [Jéhovah] puissant dans la bataille... lui, est le roi de gloire. ”

11 Aucune nation ne possède un droit absolu sur le territoire qu’elle gouverne. La terre appartient à Jéhovah, le Créateur, et c’est seulement grâce à sa tolérance que les nations occupent Son territoire, sa possession. Elles sont responsables devant lui de la façon dont elles dirigent la terre. Les gouvernements des différentes parties de la terre et de ses habitants ont une responsabilité commune envers le Créateur, spécialement ces gouvernements qui se disent chrétiens ou ceux qui ont renié le christianisme. Il les rend responsables, exactement comme il le fit pour les anciennes Sodome et Gomorrhe sur qui il fit tomber une pluie de feu et de soufre. Le temps fixé des nations pour la domination du monde expira en 1914. Il les a avisées de cela par ses témoins qui proclament l’établissement de son royaume par Christ. Par conséquent, il serait juste que les nations, spécialement celles de la chrétienté, rendent à Dieu les choses qui lui appartiennent et lui remettent leur territoire et leur souveraineté ainsi qu’à son Christ. Mais “ César ” refuse de se soumettre à cette bonne voie. Toutes les nations préfèrent perpétuer égoïstement “ César ” et exploiter la propriété de Jéhovah, le globe terrestre, et la ruiner ainsi que sa population. Comme cela fut préfiguré par les “ dix rois ”, ils préfèrent réaliser l’Apocalypse 17:12-14 (NW) : “ Ceux-ci ont un même dessein, aussi donnent-​ils leur puissance et leur autorité à la bête sauvage. Ceux-ci combattront contre l’Agneau, mais, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, l’Agneau les vaincra. Ainsi le feront également ceux qui sont avec lui, appelés, élus et fidèles. ”

12 Les nationalistes extrémistes exaspérés de la fidélité que les témoins de Jéhovah lui montrent veulent les chasser de la propriété même de Jéhovah et de son territoire. Ils parlent comme des totalitaristes impies et réclament à grands cris que les témoins de Jéhovah doivent être expulsés du pays, comme si ces témoins vivaient sur une terre où ils n’ont pas le droit d’habiter. En fait, ils voudraient les expulser de la surface de la terre. Ils ne se rendent pas compte que les fidèles serviteurs de Jéhovah sont les seuls à avoir maintenant le droit d’occuper la terre. Dieu démontrera ce droit dans la bataille entre l’Agneau et les nations du monde. Là, Jéhovah purifiera la terre des superpatriotes fanatiques de ce monde et laissera seulement ses fidèles témoins survivre sur la terre dans le monde nouveau où toutes les créatures rendront à Dieu les choses qui appartiennent à Dieu. w 15/11/50.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager