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  • La vénération de Marie est-elle de l’idolâtrie ?

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  • La vénération de Marie est-elle de l’idolâtrie ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1954
w54 1/12 p. 365-366

La vénération de Marie est-​elle de l’idolâtrie ?

LA RELIGION ayant mêlé profondément le sentiment à cette vénération, nombreuses sont les personnes qui se refusent à la discuter. C’est une erreur, car, comment pouvons-​nous être sûrs que nous possédons la vérité si nous refusons de faire des comparaisons ? Nous devrions plutôt être prêts à suivre ce conseil de l’apôtre Paul : “ Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon. ” — I Thess. 5:21.

Naturellement, si la discussion religieuse doit être profitable et instructive, il faut qu’elle se fasse d’une manière calme, impartiale et objective. Nous devons être prêts à raisonner sur la question à la lumière des Écritures. C’est surtout le cas quand on discute un sujet controversable comme celui-ci : La vénération de Marie est-​elle une forme d’idolâtrie ? — És. 1:18.

Les théologiens catholiques nient énergiquement que la vénération de Marie soit une forme d’idolâtrie, prétendant que celle qu’ils lui accordent n’est pas la sorte particulière d’adoration qu’ils rendent à Dieu ; leur “ dévouement à la Sainte Vierge ” est seulement une forme d’adoration “ relative ”. Cette position est-​elle scripturale ?

En tant que chrétiens, nous nous préoccupons de plaire à Jéhovah Dieu, et, eu égard aux avertissements répétés attestant qu’il est un Dieu “ exigeant un dévouement exclusif ”, un “ Dieu jaloux ”, nous devons veiller à ne pas accorder à une créature le dévouement dû seulement au Créateur (Deut. 6:15, NW ; Rom. 1:25). Qu’il soit facile de tomber dans le piège de l’idolâtrie, cela est révélé par le fait que Samuel accusa le roi Saül d’idolâtrie parce qu’il n’obéit pas à l’ordre de Jéhovah. Paul et Jean conseillèrent aux chrétiens d’éviter l’idolâtrie ; ce n’est pas que ces derniers accordaient volontairement à un autre l’adoration due à Jéhovah, mais dans la mesure où ils attachaient une importance exagérée à d’autres personnes ou à des choses ils se faisaient des idoles. — Col. 3:5 ; I Jean 5:21.

La vénération de Marie repose plutôt sur le sentiment que sur la Bible. Il est dû, sans aucun doute, à la tendance de l’homme à être sentimental en ce qui concerne sa mère et à idéaliser la virginité. Dans la mesure où l’on accorde à Marie un dévouement et une importance exagérés, dans cette mesure la vénération qu’on lui porte devient de l’idolâtrie. Et il faut reprocher aux théologiens catholiques de donner à Marie une trop grande importance. Par exemple, dans les Écritures grecques, nous ne trouvons qu’une cinquantaine de références à Marie, la mère de Jésus, mais 1 750 à Jésus-Christ, le Fils, et 1 850 à Dieu, le Père. En réalité, il n’est parlé d’elle qu’une seule fois dans les Actes des apôtres et elle est complètement passée sous silence dans les lettres de Paul, Jacques, Pierre, Jude et Jean.

Par un contraste violent avec ce qui précède, nous trouvons, dans la Catholic Encyclopedia, 22 pages consacrées à la Vierge Marie, mais 14 seulement à Dieu et 11 à Jésus-Christ. En d’autres termes, cette autorité catholique donne à Marie une importance relative 55 fois plus grande que ne le fait la Bible à l’égard de Dieu et 70 fois plus grande que celle accordée à Jésus-Christ.

La vénération de Marie repose sur l’enseignement de l’intercession des saints, au sujet duquel on ne trouve rien dans les Écritures. Il se développa progressivement et ne fut pas enseigné d’une manière très étendue avant le début du Moyen Âge, du cinquième au huitième siècle après le Christ, ni ne se développa complètement avant la fin du Moyen Âge, du onzième au quinzième siècle.

C’est seulement en 1854 que “ la conception immaculée de la Vierge Marie ” devint un dogme, et cela, en contradiction directe avec le clair enseignement scriptural selon lequel tous ont péché, tous sont pécheurs et que personne n’est juste (Rom. 3:10-12 ; 5:12). Nulle part il n’est dit que Marie serait une exception. Si elle avait été sans péché, elle n’aurait pu mourir de mort “ naturelle ”.

Et ce ne fut pas avant 1950 que le pape réunit un consistoire secret afin de voter la transformation de la tradition affirmant que Marie était montée au ciel dans son corps humain en un dogme de l’église, l’“ Assomption ”, également en contradiction directe avec les Écritures qui établissent clairement : “ La chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et... la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. ” (I Cor. 15:50). Le fait que certains des princes de l’église votèrent “ Non ” sur cette question semble indiquer qu’ils ne sont pas pleinement convaincus de l’infaillibilité du pape en matière de doctrine !

Les paroles de John A. Flynn, président de l’Université catholique St John, à Brooklyn, New-​York, indiquent la tendance à donner à Marie toujours plus d’importance. Selon lui, il n’est pas improbable que Marie soit “ proclamée dans une définition de doctrine comme la corédemptrice de la race humaine, qu’ensuite, le dogme de médiatrice de toutes les grâces soit promulgué, et que, finalement, la définition de sa royauté, en tant que participation avec son Fils au pouvoir de gouverner le monde, soit proclamée... Il est probable que tous les trois dogmes voient le jour avant qu’un autre siècle s’écoule, parce que l’importance de Marie dans l’univers se répand de plus en plus. ” — Périodique Time, 22 mars 1954.

CORÉDEMPTRICE, MÉDIATRICE ET REINE ?

De nouveau, nous demandons : Que disent les Écritures ? Soutiennent-​elles la position de Flynn ou indiquent-​elles qu’elle est une forme d’idolâtrie ?

En présentant Jésus comme “ l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde ”, Jean-Baptiste ne fit aucune allusion à une corédemptrice. Jésus non plus quand il parla de son œuvre de rédemption : “ Le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. ” — Jean 1:29 ; Mat. 20:28.

Notez aussi la clarté des paroles de Pierre sur cette question. Parlant de Jésus-Christ, il affirma : “ Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. ” (Actes 4:12). Ces paroles ne reconnaissent pas de corédemptrice. Pas plus que celles de Paul dans Romains 5:17-19. “ Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-​ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul. Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes. ” En réalité, toute l’argumentation de Paul concernant l’œuvre de rédemption de Jésus-Christ manque son effet si nous comptons Marie comme corédemptrice. Notez encore que la grande foule que Jean aperçut dans la vision apocalyptique disait : “ Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’agneau. ” Encore une fois, pas un mot sur le salut comme étant aussi imputable à Marie. — Apoc. 7:10.

Et que dire de Marie comme “ médiatrice de toutes les grâces ” ? On nous a dit qu’“ il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-​même en rançon pour tous. ” (I Tim. 2:5, 6). Jésus lui-​même déclara : “ Nul ne vient au Père que par moi. ” Jean dit que Jésus seul est “ un avocat auprès du Père ”. L’alliance de la loi entre Dieu et la nation d’Israël n’exigeait pas de médiatrice, la nouvelle alliance qui la remplaça non plus. À maintes et maintes reprises, Jésus est appelé le médiateur de la nouvelle alliance, mais nulle part nous ne lisons qu’il y ait une médiatrice de cette alliance. — Jean 14:6 ; I Jean 2:1.

Enfin, nous demandons : Les Écritures appuient-​elles la prétention que Marie participera “ avec son Fils au pouvoir de gouverner le monde ” ? Après sa résurrection, Jésus déclara : “ Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. ” (Mat. 28:18). Il ne dit rien au sujet de sa mère gouvernant avec lui. David, Ésaïe, Daniel et d’autres prédirent le glorieux règne du Christ, mais nulle part ils n’indiquèrent qu’il aurait sa mère comme coreine. Paul déclare que le Christ régnera jusqu’à ce qu’il ait mis toutes choses sous ses pieds et que cette expression “ toutes choses ” comprend le monde entier excepté Jéhovah Dieu. Sa mère, Marie, en fait partie, par conséquent elle aussi lui sera soumise, et ne régnera donc pas comme coreine. Ce sera son épouse, son église, et non sa mère, qui participera à sa domination. — Apoc. 19:7, 8.

La vision de l’Apocalypse d’une femme enveloppée du soleil ne peut être employée pour prouver que Marie sera coreine (Apoc. 12:1-6). Cette femme ne pouvait être Marie, car la vision de Jean s’appliquait au futur et fut donnée une centaine d’années après que Marie eut donné naissance à Jésus (Apoc. 1:1-3). Cette femme est la femme de Dieu, son organisation, “ la Jérusalem d’en haut ” et “ c’est notre mère ”. — Gal. 4:26.

Eu égard à tout ce qui précède, il est clair que le dévouement et l’importance toujours plus grande accordés à Marie sont en contradiction avec les Écritures et indiquent que la vénération de Marie est une forme d’idolâtrie.

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