BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w57 15/8 p. 255-256
  • Questions de lecteurs

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Questions de lecteurs
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1957
  • Document similaire
  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1970
  • Judas
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • Aucune excuse pour le traître !
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1958
  • Judas
    Étude perspicace des Écritures (volume 2)
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1957
w57 15/8 p. 255-256

Questions de lecteurs

● Pourquoi Matthieu et Luc donnent-​ils la généalogie de Jésus d’une manière différente ? Matthieu (1:1-16) désigne Jacob comme étant le père de Joseph, “ l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus ”, tandis que selon le récit de Luc 3:23-38 Joseph était “ fils d’Héli ”. — J. C., États-Unis.

Deux autorités au moins résolvent la difficulté d’une manière acceptable en expliquant que Luc suit la descendance naturelle de Jésus par Marie, sa mère selon la chair et ses ancêtres, tandis que Matthieu cite l’arbre généalogique légal de Jésus par Joseph et ses ancêtres. Si nous comparons ces deux généalogies en commençant par les inscriptions les plus anciennes, l’explication susmentionnée nous aide à comprendre pourquoi elles se séparent après David, le récit de Matthieu nous donnant celle qui passe par Salomon, fils de David, alors que Luc mentionne celle qui passe par Nathan, fils de David, et pourquoi, après s’être réunies brièvement avec Salathiel et Zorobabel, elles se séparent de nouveau et forment deux lignes différentes. Matthieu termine avec Jacob, le père de Joseph, et Luc termine par Héli qui était le père de Marie, la mère selon la chair de Jésus. — The Westminster Dictionary of the Bible (Édition révisée de 1944, page 198, colonne 1) ; Mc Clintock and Strong’s Cyclopædia (1882, tome III, page 773, colonne 2).

Pourquoi Luc omet-​il Marie et cite-​t-​il Joseph en tant que “ fils d’Héli ” ? La Cyclopædia mentionnée ci-dessus dit à la page 773, colonne 2 : “ En établissant leurs tableaux généalogiques les Juifs tenaient, comme on le sait, exclusivement compte des hommes. C’est ainsi que, lorsque le sang du grand-père passait à son petit-fils par une fille, ils rejetaient le nom de la fille et considéraient le mari de cette fille comme fils du grand-père du côté maternel (Nomb. 26:33 ; 27:4-7). ” En harmonie avec cette règle, le nom de Joseph remplace celui de Marie dans le récit de Luc, bien que la généalogie suive la ligne de Marie. La Cyclopædia voit dans la rédaction même du récit de Luc une confirmation de cette pensée et dit à la page 774, colonne 1 : “ L’évangéliste Luc fait intentionnellement la différence entre la généalogie réelle et la généalogie légale par une remarque entre parenthèses : “ Jésus était (comme on le pensait) fils de Joseph, (mais en réalité) fils d’Héli ” ou son petit-fils du côté maternel. ” — Luc 3:23.

Mais pourquoi y a-​t-​il deux généalogies alors qu’une suffirait et que des différences entre elles peuvent susciter la confusion ? N’oublions pas que les premiers lecteurs des récits de Matthieu et de Luc connaissaient certainement les détails susmentionnés, de sorte que les deux généalogies n’avaient rien de troublant pour eux, pas plus que pour le lecteur moderne qui est familiarisé avec les détails. De plus, bien que certaines gens les trouvent insipides et ennuyeuses, les généalogies servent souvent un dessein fort important. La généalogie du Messie ou du Christ revêt évidemment une importance particulière car les prophéties montrent on ne peut plus clairement que sa ligne de descente devait passer par les patriarches Abraham, Isaac, Jacob et par le bien-aimé roi David. Les interrogeant à ce sujet, Jésus posa cette question aux pharisiens : “ Que pensez-​vous du Christ ? De qui est-​il fils ? ” Ils répondirent : “ De David. ” (Mat. 22:42). La messianité de Jésus devait être prouvée par sa généalogie.

Par conséquent, il est raisonnable d’admettre que Matthieu et Luc, qui tous deux écrivirent sous la direction de l’esprit de Jéhovah, voulaient établir la descendance du Messie d’une façon absolument certaine. Comme nous le constatons en lisant seulement les quelques versets de Matthieu 2:1-18, Matthieu fait constamment allusion aux prophéties réalisées par le Christ. Lorsque Luc adressa son rapport à l’“ excellent Théophile ”, il ne le fit pas dans le dessein de répéter simplement quelque chose. Il fit “ des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, (afin) de te les exposer par écrit d’une manière suivie ”, pour que Théophile soit persuadé des choses qui lui avaient été enseignées oralement (Luc 1:1-4). Pour atteindre ce but, Luc ne pouvait faire mieux que de compléter le récit de Matthieu contenant la généalogie légale de Jésus passant par Joseph, son père nourricier — par un autre récit montrant sa descendance naturelle ou selon la chair et dont le dernier maillon était la vierge Marie, et cela d’autant plus que les deux tables généalogiques montrent Jésus descendant d’Abraham, d’Isaac, de Jacob et — ce qui est d’importance primordiale — de David. Les deux récits représentent donc “ deux témoins ” rendant doublement certaine la messianité de Jésus. — Deut. 19:15.

D’autres renseignements à ce sujet se trouvent dans The Watchtower du 1er juillet 1950, page 208 ; de plus le livre “ Le Royaume s’est approché ” contient aux pages 37-40 une comparaison des deux listes généalogiques.

● Le récit selon lequel les habits des Israélites ne s’usèrent pas pendant les quarante ans qu’ils passèrent dans le désert doit-​il être pris au sens littéral ou doit-​on comprendre que leurs réserves en habits ne s’épuisaient pas ? — R. H., États-Unis.

Dans Deutéronome 8:3, 4 (Jé) il est écrit : Jéhovah “ t’a donné à manger la manne que ni toi ni tes pères n’aviez connue, pour te montrer que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche de Yahvé. Le vêtement que tu portais ne s’est pas usé, ta sandale ne s’est pas usée et ton pied n’a pas enflé, au cours de ces quarante ans ! ” Le fait de fournir la manne était un miracle constant, il en est de même des habits qui ne s’usaient pas. En effet, il s’agissait bien d’un miracle. Si les provisions avaient simplement été renouvelées, il n’y aurait pas lieu de croire à un miracle. Le récit se rapportant aux habits qui ne s’usèrent pas doit être pris au sens littéral de même que celui des pieds qui ne s’enflèrent pas pendant les quarante ans de leurs pérégrinations dans le désert. On ne saurait voir une difficulté dans le fait que les mêmes habits furent utilisés pendant quarante ans car, tandis que les jeunes Israélites croissaient et qu’ils ne pouvaient plus porter leurs habits, d’autres plus grands étaient à leur disposition et les leurs étaient remis à de plus jeunes enfants. Des adultes mouraient et laissaient leurs vêtements. Remarquons que le nombre des Israélites à la fin du voyage dans le désert était sensiblement le même qu’à son début. Ainsi donc, les réserves en habits suffirent pour vêtir le peuple durant les quarante ans.

● Judas était-​il présent lorsque le Christ institua le repas commémoratif ? — W. E., États-Unis.

Il suffit de comparer Matthieu 26:20-25 avec Jean 13:21-30 pour comprendre que Judas était absent lorsque le Christ institua le souper du Seigneur. Certains détails sont mentionnés dans un évangile mais omis dans un autre. Ensemble ils nous donnent l’image complète. Matthieu décrit comment fut soulevée la question de savoir qui trahirait Jésus. Jean relate qu’avant d’abandonner ce sujet le traître fut identifié en recevant une bouchée que Jésus avait trempée, et que Judas disparut immédiatement dans la nuit. Matthieu décrit ensuite comment Jésus servit les symboles aux onze apôtres, tandis que Jean, qui coucha son récit par écrit après que Matthieu eut écrit le sien, ne parle pas du souper mais répète quelques paroles prononcées par Jésus à cette occasion, comme nous le lisons au Jn chapitre 13. L’allocution de Jésus et la prière qu’il fit avec ses disciples, telles qu’elles sont mentionnées dans l’évangile de Jean, chapitres 14 à 17, ne font pas partie du souper du Seigneur mais le suivirent.

Ainsi donc les deux apôtres et témoins oculaires des événements décrits ci-dessus sont d’accord en ce qui concerne le temps, car le récit de Jean ne contredit en aucune manière celui de Matthieu au sujet du moment où Judas s’en alla. Le récit de Luc (22:14-23) ne saurait être entendu comme contredisant cet ordre chronologique des événements. Luc n’en fut pas un témoin oculaire. Il relate ces mêmes événements, mais non pas nécessairement dans l’ordre chronologique, exact, comme le font les deux autres, qui y assistèrent. De plus, Judas ne peut être compris dans le texte de Luc 22:28-30. Il doit donc être parti avant que Jésus ne prononçât ces paroles. Voyez La Tour de Garde du 1er mars 1951, pages 68 et 77.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager