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  • Honteuse persécution religieuse au Malawi

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  • Honteuse persécution religieuse au Malawi
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1968
  • Intertitres
  • Qui sont les victimes ?
  • Pourquoi cette persécution ?
  • Qui sont les persécuteurs ?
  • “Un coup de théâtre”
  • Connus pour payer leurs impôts
  • Aucune preuve d’une provocation
  • Les témoins mis hors la loi
  • L’accusation change
  • Le président du Malawi
  • La réaction du public après l’interdiction
  • Une lutte contre Dieu
  • D’autres se soucient de ce qui se passe
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1968
w68 15/5 p. 294-303

Honteuse persécution religieuse au Malawi

UNE nouvelle fois, une minorité religieuse est l’objet d’une brusque flambée de persécution. Elle a été déclenchée avec une violence et une brutalité telles que l’on penserait plus être à l’âge des ténèbres qu’au dernier tiers du vingtième siècle. Durant l’année qui vient de s’achever, des milliers de chrétiens voués ont vu leurs maisons, leurs magasins et leurs lieux de culte détruits par le feu ou par d’autres moyens, parce qu’ils s’efforçaient de vivre en harmonie avec la Bible. On leur a dérobé leurs biens, plus d’un millier de femmes ont été violées, des hommes ont été battus jusqu’à ce qu’ils perdent connaissance et un certain nombre d’entre eux ont été tués. Où cela s’est-​il passé ? Au Malawi, un petit pays situé en Afrique centrale, vers le sud-est, et enserré dans les terres.

C’est dans cette nouvelle nation comptant quelque quatre millions d’habitants et appelée auparavant le Nyassaland qu’a lieu cette persécution religieuse honteuse. À Lilongwe, dans la partie centrale du Malawi, 170 maisons appartenant à ces chrétiens ont été détruites en trois nuits. Dans le district de Fort Johnston, situé vers le sud, 34 maisons et 18 entrepôts ont été détruits par le feu avant la fin du mois d’octobre. À Mbalame, le 27 octobre, tous les chrétiens de deux congrégations ont vu leur maison incendiée, et tous, y compris les femmes, ont été déshabillés et battus avec brutalité. Dans certains endroits, leurs persécuteurs ont utilisé des camions pour emporter le mobilier qu’ils avaient pris à ces chrétiens avant de détruire leur maison.

Un ministre itinérant qui se trouvait dans cette région écrivit : “Le 27 octobre, je fus dépossédé de tous mes biens (...). Ma femme et moi avons été sévèrement battus. Les maisons de plusieurs centaines de nos frères ont été détruites. De nombreux lieux de culte ont été également démolis.”

En un autre endroit, un grand nombre de ces chrétiens ont été battus jusqu’à ce qu’ils perdent connaissance, et l’un d’entre eux a été placé sur une pile de bois à laquelle on a mis le feu, tout cela à l’instigation d’un membre du parlement du Malawi. Mais, réflexion faite, cet homme politique s’est précipité pour enlever de la pile de bois le chrétien inconscient qui y avait été placé.

En un autre lieu, pendant une nuit, un groupe de chrétiens ont été réveillés par des représentants du parti du Congrès. Les hommes ont été battus et blessés à coups de bâtons et de pangas (machettes) ; puis on les a obligés à être témoins du viol de dix de leurs femmes. Deux d’entre elles étaient enceintes et une de celles-ci fit par la suite une fausse couche.

À la fin du mois d’octobre, un grand nombre de femmes chrétiennes de la région de Mlanje ont été attaquées et violentées. Le 25 octobre 1967, une jeune fille de quinze ans, du village Mkuwila, ayant refusé de faire des compromis avec ses convictions religieuses, fut attachée à un arbre et violée à six reprises. On peut constater à quel point ces persécuteurs étaient sadiques par le fait qu’ils ont même enfoncé une cheville de bois dans les organes d’une chrétienne.

Ces persécutions abominables ont conduit de nombreux chrétiens dans les hôpitaux, et, à la fin du mois de novembre, au moins cinq témoins avaient été tués. Des centaines de chrétiens ont fui dans la forêt pour y trouver refuge, alors que des milliers ont cherché refuge dans la province portugaise voisine du Mozambique, où on leur a procuré de la nourriture et un abri.

Dans son édition du 9 novembre, le journal The Times de Blantyre, la principale ville industrielle du Malawi, située au sud du pays, déclara que 3 000 de ces chrétiens avaient dû comparaître devant le tribunal de Lilongwe, sous l’accusation d’être membres d’une société illégale. Deux missionnaires ont visité Lilongwe afin de vérifier cette déclaration. Ils apprirent que 2 400 chrétiens se trouvaient en prison, que cinq enfants y étaient nés et que 800 autres chrétiens étaient détenus dans des postes de police. Bien que la plupart d’entre eux eussent passé la nuit en plein air et sous la pluie, ils avaient bon moral et étaient déterminés à demeurer fermes. En vérité, il nous faut louer une telle foi, mais un gouvernement qui traite aussi durement des chrétiens ne se fait-​il pas lui-​même une réputation honteuse aux yeux du monde ?

Qui sont les victimes ?

Les victimes de ces persécutions appartiennent à un groupe religieux minoritaire et sont appelés témoins chrétiens de Jéhovah ; ils sont connus dans le monde entier pour leur foi solide basée sur la Bible. Vous connaissez sans doute quelques témoins de Jéhovah habitant votre localité et vous avez pu remarquer qu’ils mettent leur religion à la première place dans leur vie, conformément aux paroles suivantes que Jésus adressa à ses disciples : “Donc cherchez d’abord, sans cesse, le royaume et sa justice.” (Mat. 6:33). Il en va de même pour les témoins de Jéhovah du Malawi.

Il y a eu de tels chrétiens au Malawi dès la Première Guerre mondiale, et ils ont été organisés en 1933 par la Société Watch Tower pour prêcher “cette bonne nouvelle du royaume”. (Mat. 24:14.) En août 1967, il y avait au Malawi 18 519 témoins chrétiens de Jéhovah qui s’acquittaient avec zèle de leur œuvre d’enseignement, sans qu’il y ait vraiment de l’opposition. Lorsqu’en été 1967, ils organisèrent leurs assemblées de district ayant pour thème “Faites des disciples”, un total de 25 830 personnes, soit 7 000 de plus que le nombre de témoins de Jéhovah dans ce pays, y assistèrent et écoutèrent avec intérêt. Parmi les assistants il y avait des représentants du gouvernement qui n’ont pu qu’être impressionnés par l’amour, l’unité et la paix qui régnaient parmi les témoins, des milliers de personnes de tribus différentes se mêlant les unes aux autres à l’exemple d’une grande famille.

Pourquoi cette persécution ?

Puisque c’est ainsi que se conduisent les témoins de Jéhovah, pourquoi alors cette violente persécution déclenchée contre eux au Malawi ? Une des principales raisons réside dans le fait que les témoins refusent d’acheter la carte de membre du parti du Congrès du Malawi ainsi qu’un insigne sur lequel se trouve la photographie du président du Malawi, le Dr H. Kamuzu Banda. Les autres organisations religieuses, catholique, protestante et musulmane, ont toutes cédé à la pression exercée sur elles, mais pas les témoins de Jéhovah. Pourquoi ? À cause de leur attachement étroit à la Parole de Dieu.

En tant que témoins chrétiens de Jéhovah, ils suivent l’exemple du Fils de Dieu, Jésus-Christ, lequel est resté à l’écart des affaires politiques de son époque. Parlant de ses disciples, il dit : “Ils ne font pas partie du monde, tout comme je ne fais pas partie du monde.” (Jean 17:16). Devant le gouverneur politique de Judée, le Romain Ponce Pilate, il fit cette déclaration : “Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. Si mon royaume faisait partie de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne fusse pas livré aux Juifs. Mais, ainsi en est-​il, mon royaume n’est pas de cette source.” (Jean 18:36). Auparavant, lorsque les Juifs avaient voulu se saisir de lui pour le faire roi, il s’était esquivé et retiré seul sur une montagne. — Jean 6:15.

Effectivement, Jésus prêcha le “royaume des cieux”, le “royaume de Dieu”, et s’y soumit. Suivant les traces de Jésus en tant que chrétiens voués et sincères, les témoins de Jéhovah ne peuvent faire autrement que de se tenir séparés des affaires politiques, “se garder de toute tache du monde”. Puisqu’ils ne peuvent accorder leur soutien dévoué qu’à Jéhovah Dieu et à son Royaume, ils se sentent donc obligés de se garder de participer à toute action qui accorderait un tel attachement aux chefs politiques. C’est pourquoi ils demeurent neutres dans les affaires politiques du Malawi, tout comme le font les autres témoins de Jéhovah dans les affaires politiques des pays dans lesquels ils vivent. C’est à cause de leur position de neutralité chrétienne qu’ils sont persécutés au Malawi. — Mat. 4:17 ; Marc 1:15 ; Jacq. 1:27.

Qui sont les persécuteurs ?

Les habitants du Malawi sont connus comme formant un peuple aimant la paix ; et ils savent que les témoins chrétiens de Jéhovah, eux aussi, aiment la paix. Pourquoi donc ceux-ci sont-​ils persécutés ? C’est à cause de l’esprit nationaliste qui a enflammé un grand nombre d’habitants de ce pays, et plus particulièrement les jeunes gens faisant partie de la Ligue de la jeunesse. Ces derniers ont beaucoup de ressemblance avec les jeunes nazis qui ont infligé tant de mauvais traitements aux Juifs lorsque Hitler était au pouvoir en Allemagne, ou encore avec les gardes rouges qui ont terrorisé de nombreux communistes chinois qui, selon eux, n’étaient pas assez nationalistes. Aux yeux de ces groupes, pour être de bons citoyens il ne suffit pas de payer les impôts et d’obéir à toutes les lois, ce que les témoins de Jéhovah ont fait loyalement ; il faut encore que chacun devienne membre du parti du Congrès du Malawi et le prouve en achetant la carte de membre et en portant un insigne sur lequel se trouve la photographie du président H. Kamuzu Banda.

De janvier à mars 1964, plusieurs mois avant que le Malawi n’obtienne son indépendance le 6 juillet 1964, les témoins chrétiens de Jéhovah avaient dû faire face à une vague de violence et de persécution impitoyable à cause de la position qu’ils avaient adoptée en cette affaire. À cette époque-​là, 1 081 de leurs maisons et plus d’une centaine de leurs Salles du Royaume avaient été incendiées ou détruites d’une manière ou d’une autre. De plus, 588 champs de maïs, de millet, de haricots, de manioc et de coton avaient été détruits. De nombreux témoins avaient été hospitalisés, des femmes violées et huit de ces chrétiens sont morts, tués sur le coup ou suite aux blessures qu’ils avaient reçues. Pendant des semaines un grand nombre de ces témoins ont dû dormir dehors, dans la forêt, ayant à peine de quoi manger et supportant les rigueurs de la saison des pluies et la menace des serpents et des autres animaux sauvages.

Cette année-​là, les représentants des témoins de Jéhovah du Malawi firent de leur mieux pour parler aux personnalités faisant partie du gouvernement, afin d’obtenir l’arrêt de cette violente persécution menée contre des hommes, des femmes et des enfants innocents. En une certaine occasion, ils purent rencontrer Yatuta Chisiza, qui était alors ministre des Affaires intérieures (et qui, plus tard, se révolta contre le président Banda ; il a été récemment fusillé par les forces de sécurité du Malawi). Il laissa clairement comprendre qu’il était fort mécontent que les témoins de Jéhovah aient refusé, eux seuls, d’acheter la carte de membre du parti du Congrès du Malawi, et il déclara au porte-parole des témoins de Jéhovah que s’ils ne changeaient pas leur façon de penser, il “leur arriverait des choses très désagréables”. On peut donc se rendre compte là encore que les témoins étaient persécutés à cause de leur position de neutralité dans les affaires politiques nationales.

Cependant, malgré la façon peu satisfaisante dont s’était terminé l’entretien avec le ministre Chisiza, ainsi que celui que les témoins avaient eu auparavant avec le président Banda, la situation des témoins de Jéhovah du Malawi s’était améliorée. La plupart d’entre eux avaient pu retourner dans leur village et reconstruire leur maison et leur Salle du Royaume. Beaucoup de ceux qui avaient maltraité les témoins de Jéhovah étaient venus s’excuser et certains d’entre eux sont même devenus des témoins de Jéhovah. On peut donc dire que durant cette période les témoins de Jéhovah du Malawi étaient entrés ‘dans une période de paix et s’édifiaient’, tout comme l’avaient fait les premiers chrétiens dans des circonstances semblables. — Actes 9:31.

“Un coup de théâtre”

Étant données les conditions raisonnables et favorables dans lesquelles les témoins chrétiens de Jéhovah du Malawi pouvaient exercer leur activité ministérielle au cours des années 1965 et 1966, ce fut pour eux un véritable “coup de théâtre” lorsque, le 23 avril 1967, ils ouvrirent leur poste de radio et entendirent le président H. Kamuzu Banda lancer une attaque contre eux. Dans un message radiodiffusé qui dura environ une demi-heure et au cours duquel il traita divers problèmes concernant sa nation, il consacra un tiers du temps prévu à attaquer les témoins de Jéhovah. Entre autres choses, il déclara :

“J’ai été effrayé par les rapports qui me sont parvenus de presque tous les districts et qui indiquent que les témoins de Jéhovah s’opposent délibérément à mes partisans, aux membres du parti du Congrès du Malawi et plus particulièrement aux membres de la Ligue de la jeunesse et aux jeunes pionniers. Cette provocation délibérée des membres de mon parti (...) revêt plusieurs formes. L’une d’elles consiste pour les témoins de Jéhovah eux-​mêmes à refuser de payer les impôts. Mais non contents de refuser de payer leurs impôts, les témoins de Jéhovah empêchent ou s’efforcent d’empêcher les autres de les payer. Et lorsque les représentants du parti leur disent de ne pas empêcher les autres de payer leurs impôts, ils se mettent à injurier de propos délibéré les chefs du parti (...). Une autre forme consiste, pour les témoins de Jéhovah, à empêcher les membres du parti du Congrès du Malawi de renouveler leur carte de membre ou d’acheter les nouvelles cartes d’adhésion au parti du Congrès du Malawi. Et, de nouveau, lorsque les chefs du parti du Congrès (...) disent à un témoin de Jéhovah de ne pas empêcher les gens de renouveler leur carte d’adhésion au parti du Congrès ou d’acheter une nouvelle carte, celui-ci répond : ‘Je veux que vous me battiez ; vous ne pouvez pas m’empêcher de leur dire de ne pas faire cela. J’agis ainsi délibérément afin que vous me battiez et que je vous emmène au poste de police.’ (...) Le gouvernement protégera chaque citoyen qui respecte la loi de tout mauvais traitement que pourrait lui infliger qui que ce soit (...), mais il ne permettra pas aux témoins de Jéhovah de provoquer qui que ce soit (...). Je veux que cela soit très clair. Les témoins de Jéhovah doivent cesser de provoquer les gens. Et s’ils ne cessent pas, s’ils continuent d’agir ainsi, il ne faudra pas qu’ils viennent se plaindre s’ils reçoivent des coups.”

Connus pour payer leurs impôts

Les accusations selon lesquelles les témoins de Jéhovah ne paient pas leurs impôts et cherchent à empêcher leurs semblables de payer les leurs ne sont pas fondées. À maintes reprises leurs publications ont mis en évidence l’obligation biblique des chrétiens de payer les impôts que leur réclament les gouvernements du présent système de choses, car Jésus a ordonné de payer l’impôt lorsqu’il a déclaré : “Rendez donc les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu.” C’est également ce que déclara l’apôtre Paul lorsqu’il écrivit ce qui suit aux chrétiens de Rome : “Rendez à tous ce qui leur est dû, à celui qui exige l’impôt, l’impôt ; à celui qui exige le tribut, le tribut.” — Mat. 22:15-22 ; Rom. 13:7.

En fait, les témoins de Jéhovah du Malawi sont tellement bien connus comme des gens payant leurs impôts, que lorsque le Dr Banda les a accusés de ne pas les payer, de nombreuses personnes ont fait ouvertement savoir qu’elles ne partageaient pas son opinion. Mieux que cela, si un chrétien refusait délibérément de payer ses impôts ou cherchait à empêcher quelqu’un de payer les siens, il serait excommunié ou exclu de sa congrégation. Sous ce rapport, il est intéressant de noter qu’une des accusations portées contre Jésus-Christ, le Fils de Dieu, au moment de son arrestation, fut la suivante : “Nous avons trouvé cet homme subvertissant notre nation et interdisant de payer les impôts à César.” (Luc 23:2). De nos jours, le gouvernement du Malawi a choisi la même attitude que ces hommes qui provoquèrent la mort de Jésus-Christ.

Ceux qui, au Malawi, connaissent bien les témoins de Jéhovah déclarent que non seulement ceux-ci paient consciencieusement leurs impôts, mais qu’ils font leur part pour soutenir par des efforts personnels les projets gouvernementaux visant à la construction d’écoles, d’hôpitaux, etc. En fait, les témoins de Jéhovah du Malawi offrent un tel exemple dans la réalisation de ces projets que de nombreux chefs de village les ont loués pour leurs efforts consciencieux. De nombreux fonctionnaires et des personnalités indigènes ont même fait l’éloge des témoins de Jéhovah, disant qu’ils étaient les meilleurs contribuables. De plus, lorsqu’un fonctionnaire portugais contrôla un important groupe de ceux qui avaient dû fuir en Mozambique, il se rendit compte que tous étaient en mesure de produire le reçu du paiement de leurs impôts, ce qui prouve que l’accusation selon laquelle ils “refusent de payer leurs impôts” est un mensonge intentionnel.

Aucune preuve d’une provocation

L’accusation selon laquelle les témoins de Jéhovah incitent délibérément les autres citoyens à les attaquer est également sans fondement. Souvenez-​vous que ces jeunes nationalistes et d’autres personnes ne se sont pas simplement contentés de frapper les témoins de Jéhovah ; ils leur ont également pris tout ce qu’ils possédaient et l’ont chargé dans des camions. Ils ont brûlé leurs maisons et leurs Salles du Royaume ; ils ont violé des femmes et même tué des hommes. Il faut certainement beaucoup de crédulité pour croire que les témoins de Jéhovah recherchent délibérément les mauvais traitements. Le simple fait que des milliers de témoins de Jéhovah aient cherché refuge au Mozambique suffit pour démontrer que l’accusation de provocation est fausse.

De plus, il existe une preuve légale du contraire, car ce n’est pas la première fois que cette accusation est lancée. Lors du jugement de l’affaire criminelle no 46 de 1964, quand il fut prouvé que Dafter Biziweck et sept autres personnes avaient assassiné Elton Mwachande, un témoin de Jéhovah du Malawi, le juge en fonction, L. M. E. Emejulu, avait déclaré ceci :

“Je ne vois aucune preuve de provocation. Il est vrai que les témoins de Jéhovah propagent avec zèle leur foi et cherchent à faire des prosélytes, mais ils sont conscients de leurs devoirs civiques et font tout ce qui leur est demandé de faire, y compris ce qui est utile à la communauté. Ils refusent seulement de se joindre à un parti politique (...). Il n’existe pas de preuve qu’ils aient jamais forcé ou cherché à forcer quelqu’un à accepter leur religion. Les preuves montrent le contraire. La constitution leur garantit le droit d’appartenir ou non à un parti politique. Je ne trouve aucune preuve de provocation.”

À propos de ce meurtre, le Glasgow Herald (Écosse) du jeudi 29 octobre 1964, déclara :

“Huit condamnations à mort. Meurtre d’un témoin de Jéhovah. Blantyre, Malawi. Mercredi. — Huit hommes, dont trois membres du parti du Congrès du Malawi, ont été condamnés à mort cette semaine par la Cour suprême pour le meurtre d’un témoin de Jéhovah qui refusait de s’inscrire pour les élections générales. Il a été prouvé que M. Elton Barnett Mwachande a été ‘abattu et tué’ à Mlanje, en février dernier, lorsque les témoins de Jéhovah fuyaient les hommes qui brûlaient les maisons de ceux qui refusaient de s’inscrire. — Reuter.”

Les témoins mis hors la loi

Bien que la position des témoins de Jéhovah ait été reconnue légalement en 1964, le 18 septembre 1967, le journal The Times de Blantyre, Malawi, portait en première page la manchette suivante : “LE MALAWI POURRAIT METTRE LES TÉMOINS DE JÉHOVAH HORS LA LOI.” Ce journal rapportait qu’au cours de sa réunion annuelle tenue à la mi-septembre, et à laquelle assistaient le président Banda et tous ses ministres, le parti du Congrès avait adopté douze résolutions, la huitième disant ceci : “Nous recommandons vivement que l’organisation des témoins de Jéhovah soit déclarée illégale dans ce pays, car l’attitude de ses membres est non seulement hostile au progrès de ce pays, mais également si négative dans tous les domaines qu’elle met en danger la stabilité, la paix et le calme, ce qui est essentiel pour la bonne marche de notre État.”

Le Times rapporta également les commentaires que fit le Dr Banda à propos de cette résolution, commentaires qui furent diffusés par radio dans tout le pays. On pouvait lire ceci :

“Ils suscitent des troubles partout (...). Le gouvernement pourrait faire passer une loi aux termes de laquelle chaque région ou district déciderait pour elle-​même si elle accepte ou non les témoins de Jéhovah. Si les habitants d’une région disent : ‘Non’, il n’y aura plus de témoins de Jéhovah en ce lieu. Chaque région aurait ainsi le droit de décider elle-​même, et si les témoins de Jéhovah ne s’en allaient pas, ils iraient alors en prison.”

“Ils suscitent des troubles partout” ! Voilà qui rappelle une accusation semblable portée à l’époque des apôtres. Paul, un missionnaire chrétien et apôtre des nations, fut de la même façon accusé de susciter des troubles partout. — Actes 24:2-9.

La résolution que le parti du Congrès avait adoptée durant sa réunion politique et dans laquelle il conseillait la mise hors la loi des témoins de Jéhovah, ne fut ni discutée ni débattue au parlement du Malawi, lequel est composé de cinquante membres dont 90 pour cent se disent chrétiens. De plus, au lieu de laisser à chaque district le soin de décider pour lui-​même, le gouvernement prit la décision de mettre hors la loi les témoins de Jéhovah dans tout le pays. C’est ce que rapporta le Times du 23 octobre 1967, sous le gros titre suivant écrit en caractères gras : “LE MALAWI INTERDIT UNE ‘SECTE DANGEREUSE’.” On pouvait lire ensuite :

“L’organisation religieuse des témoins de Jéhovah a été déclarée ‘dangereuse pour le bon gouvernement du Malawi’ ; elle est donc maintenant illégale. Cette annonce a été faite dans une édition spéciale du Government Gazette Supplement publiée le week-end. L’annonce no 235 est signée du président, le Dr Banda, et elle déclare que l’action est entreprise conformément à l’article 70 (2) (ii) du code pénal du Malawi. Suite à cette annonce, les témoins de Jéhovah ne peuvent plus tenir de réunions, vendre ou diffuser leurs publications, collecter de l’argent (...). La loi concernant les sociétés illégales prévoit que toute personne qui dirige ou participe à la direction d’une société illégale se rend coupable d’un délit et est passible d’une peine de prison de 14 ans. D’autres articles de cette loi stipulent que personne ne peut permettre la réunion d’une telle société ou de membres de cette société dans ‘une maison, un bâtiment ou un autre endroit’ qu’il possède ou occupe. La peine prévue dans ce cas est de sept années de prison. Le code pénal accorde à la police le droit de perquisitionner dans tous les locaux que possède ou occupe la société ou ses membres. Aucun membre ne peut faire de la propagande ou ‘crier des slogans ou faire de la réclame’ ayant un rapport avec la société. La loi prévoit également la nomination d’un fonctionnaire chargé de la liquidation des affaires d’une société illégale.”

Deux semaines plus tard, le 7 novembre, les huit missionnaires européens et américains, dont certains étaient dans le pays depuis dix ans, reçurent l’ultimatum suivant : “Vous avez ordre de quitter le Malawi dans les 24 heures qui suivent la réception de cette notification, à moins que vous ne fassiez appel à un magistrat avant la fin de ce délai.” Dans le même temps, le bâtiment moderne et bien équipé qui abritait les bureaux des témoins de Jéhovah du Malawi fut saisi par le gouvernement et placé sous le contrôle de la police. Toutes les publications éditées par la Watch Tower Bible and Tract Society furent confisquées.

Toutefois, les missionnaires, sachant qu’ils n’avaient rien fait de mal, ne prirent aucune disposition pour quitter le pays volontairement. Le lendemain, la police les arrêta tous les huit. Quatre furent aussitôt mis dans des avions sous la surveillance de la police. Les quatre autres furent détenus dans la prison de Chichiri d’où ils ont été déportés dans l’île Maurice.

Le Times du 9 novembre portait en première page le gros titre suivant : “ALORS QUE LES RESPONSABLES QUITTENT LE PAYS, 3 000 COMPARAISSENT EN JUSTICE.” Cette édition publiait également des photographies et des détails sur la déportation. Le journal rapporta ensuite qu’“au cours du week-end”, un membre du parlement du Malawi, J. D. Gunda, “avait averti des membres de la secte religieuse des témoins de Jéhovah, maintenant interdite, que des peines très sévères seraient infligées à ceux qui transgresseraient volontairement la loi en continuant d’être membre de l’organisation proscrite”.

L’accusation change

Alors que les témoins de Jéhovah avaient été accusés de former une organisation dangereuse s’opposant aux lois et incitant les autres à commettre des actes contraires aux lois, ils sont maintenant accusés d’être tout simplement “fous et stupides” — ce qui n’est certainement pas un grand crime ! C’est pourquoi le Malawi News, l’organe officiel du gouvernement, consacra tout le tiers supérieur de la première page de l’édition du 24 novembre 1967 aux témoins de Jéhovah, avec des titres comme ceux-ci : “LES TÉMOINS DE JÉHOVAH SONT FOUS ET STUPIDES.” “ILS NE MÉRITENT PAS QU’ON SE SOUCIE D’EUX.”

Entre autres choses, ce journal disait ceci : “Le président Ngwazi [le Conquérant] disait que ces gens étaient fous et stupides, car s’ils ne croyaient pas au gouvernement mais appartenaient au ciel, pourquoi envoyaient-​ils leurs enfants à l’école, pourquoi allaient-​ils à l’hôpital lorsqu’ils étaient malades, et pourquoi demandaient-​ils à la police de les protéger après une ‘petite égratignure’ ?” Mais l’ironie ne remplace pas la logique et elle ne peut non plus annuler les faits. Étant donné que les témoins de Jéhovah paient leurs impôts, ils ont parfaitement le droit d’envoyer leurs enfants dans les écoles publiques, de se rendre dans les hôpitaux d’État et de demander la protection de la police lorsqu’ils sont attaqués. Mais peut-​on parler de ‘petite égratignure’ lorsque les maisons sont pillées et incendiées, lorsque des femmes sont violées, des hommes battus jusqu’à ce qu’ils perdent connaissance et même tués ?

Pourquoi un certain mois les témoins de Jéhovah sont-​ils mis hors la loi sous prétexte qu’ils forment une secte dangereuse, et le mois suivant sont-​ils tout simplement décrits comme étant “fous et stupides” ? De plus, si les témoins de Jéhovah ne “méritent pas qu’on se soucie d’eux”, pourquoi alors le gouvernement a-​t-​il pris des mesures aussi rigoureuses contre eux ?

Il est évident que l’attitude du gouvernement n’est pas conséquente. Pourquoi ? Parce que ses accusations sont fausses. Le fait est que le gouvernement mène une campagne de diffamation publique dans un effort désespéré pour justifier ses actions aux yeux du public.

Le président du Malawi

Étant données les persécutions révoltantes qui ont lieu au Malawi, certains lecteurs pourraient penser que le président Banda n’est qu’un chef de province connaissant bien peu les principes démocratiques. Une telle opinion serait erronée. Non seulement le président Banda a profité pleinement d’une éducation occidentale — il a fréquenté trois établissements d’enseignement supérieur aux États-Unis et a pratiqué la médecine pendant sept ans à Londres —, mais il a également eu des contacts étroits avec les religions de la chrétienté. Ce sont les méthodistes, dit-​on, qui l’ont aidé à se rendre aux États-Unis et à recevoir un enseignement secondaire. Il a également été un ancien dans l’Église d’Écosse, une des Églises protestantes les plus rigides. Il a fait cette déclaration : “Je suis un homme de Dieu.”

Le 8 juin 1967, au cours d’un déjeuner privé avec Lyndon Johnson, le président des États-Unis, il déclara que ses sentiments étaient les mêmes que ceux de l’homme qui avait dit autrefois : “Je ne sais pas quelle voie les autres peuvent choisir, quant à moi, donnez-​moi la liberté ou donnez-​moi la mort.” Plus tard, il fit cette réflexion au président Johnson : “J’aimerais que vous sachiez, Monsieur le Président, que quoi qu’il puisse m’en coûter, je fais toujours ce que, selon ma conscience, je crois être juste.” — United States Department of State Bulletin, 10 juillet 1967.

Les Européens ont fait l’éloge du Dr Banda. Lorsque le Malawi a obtenu son indépendance, une personnalité britannique en vue a déclaré : “Dieu merci pour le Dr Banda ; c’est un homme dont l’intégrité est sans tache, peut-être l’Africain le plus remarquable actuellement vivant.” (The Christian Century du 17 juin 1964). Les fonctionnaires européens employés au Malawi, qui forment l’armature du commerce et de l’administration du pays, ont été très satisfaits du Dr Banda. Ils ont déclaré : “Dans ce pays, on peut être de n’importe quelle tendance, sauf communiste. Nous n’osons penser à ce qui se passerait s’il arrivait quelque chose à Banda.” (Newsweek du 8 juillet 1966). Mais actuellement, au Malawi, on n’a pas le droit d’être témoin de Jéhovah !

C’est au Dr Banda, le président du Malawi qui a reçu une solide instruction que le ministre responsable des témoins de Jéhovah du Malawi a envoyé une lettre le 4 novembre 1967. Cette lettre attirait l’attention du président sur la persécution honteuse dont étaient victimes les témoins de Jéhovah et elle le priait respectueusement d’utiliser son pouvoir pour faire cesser cette vague de violence. Elle lui rappelait qu’il avait déclaré que “le gouvernement protégera chaque citoyen qui respecte la loi de tout mauvais traitement que pourrait lui infliger qui que ce soit”. Pour terminer, elle le conjurait d’utiliser tout son “pouvoir pour faire cesser les actes de violence perpétrés contre des gens innocents”. Mais il a fait la sourde oreille à cette requête.

La réaction du public après l’interdiction

Quelle a été la réaction des habitants du Malawi en général après l’interdiction ? Là encore nous pouvons faire une comparaison avec la Bible. Tout comme au Malawi, les chefs juifs du temps des apôtres de Jésus avaient interdit à ces derniers de prêcher, alors que les gens du peuple les écoutaient avec plaisir. D’abord, les jeunes nationalistes extrémistes, loin d’être populaires, sont craints des habitants du pays. Lorsque ceux-ci ont appris l’interdiction de l’œuvre des témoins de Jéhovah, certains se sont exclamés : “Puisque le peuple de Dieu est interdit dans notre pays, nous savons maintenant que la fin du monde doit être proche !” Lorsqu’un officier supérieur de la police apprit la déportation des missionnaires étrangers des témoins de Jéhovah, il demanda d’une voix remplie d’émotion : “Comment tout cela va-​t-​il se terminer ?” — Actes 5:28 ; 6:7.

Après la première menace d’interdiction de l’œuvre des témoins de Jéhovah, un membre important du parti du Congrès du Malawi imita Nicodème qui s’était rendu auprès de Jésus à la faveur de la nuit, en venant de nuit, lui aussi demander ceci : “Que dois-​je faire pour devenir témoin de Jéhovah ? Je préfère mourir en prison avec vous que de demeurer dehors sans les témoins de Jéhovah.” (Jean 3:1, 2). Le dernier jour du séjour des missionnaires au Malawi, un jeune homme est venu à leur bureau principal de Blantyre, afin de demander pardon pour les mauvais traitements qu’il avait infligés aux témoins. Il déclara qu’à partir de maintenant il allait changer d’attitude et il exprima le désir sincère d’étudier la Bible avec un témoin de Jéhovah.

Une lutte contre Dieu

Les témoins de Jéhovah ne vont pas cesser de servir Dieu tout simplement parce que le président Banda n’approuve pas leur conduite chrétienne. Ils imitent les chrétiens du premier siècle qui plaçaient l’obéissance à Dieu au-dessus de l’obéissance aux hommes. Lorsqu’ils furent conduits devant les chefs qui leur dirent : “Nous vous avons positivement ordonné de ne pas continuer à enseigner sur la base de ce nom, et cependant, voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous êtes déterminés à faire venir sur nous le sang de cet homme [Jésus-Christ]”, les apôtres répondirent sans crainte : “NOUS DEVONS OBÉIR À DIEU COMME CHEF PLUTÔT QU’AUX HOMMES.” — Actes 5:28, 29.

D’un autre côté, ils ne se révolteront pas contre le gouvernement et ne rendront pas le mal pour le mal. Les armes de ces chrétiens ne sont pas charnelles, mais spirituelles, la principale étant la Parole de Dieu. Ils savent qu’ils doivent imiter le modèle que leur a laissé leur Chef, Jésus-Christ, à propos duquel il est écrit : “Quand il était injurié, il ne rendait pas l’injure. Quand il souffrait, il ne menaçait pas.” Ils ne cherchent pas à se venger eux-​mêmes, mais ils ‘cèdent la place au courroux’, sachant qu’il est écrit : “La vengeance est à moi ; moi je rendrai, dit Jéhovah.” — I Pierre 2:21, 23 ; Rom 12:19.

Non, ce n’est pas des témoins de Jéhovah que le président Banda et ses partisans doivent craindre quelque chose, mais plutôt du Dieu Tout-Puissant lui-​même. Ils se sont placés eux-​mêmes en opposition avec Jéhovah et sont devenus des ennemis de Dieu (Actes 5:38, 39). Mais ils ne sont pas obligés de continuer dans cette voie. Ils peuvent changer. Changeront-​ils ? C’est une question qui doit être tranchée non seulement par le Dr Banda, mais également par tous les membres de son cabinet, par tous les membres du parlement ainsi que par tous les fonctionnaires du Malawi. Elle doit être effectivement tranchée par tous ceux qui le soutiennent en tant que membres de son parti politique.

D’autres se soucient de ce qui se passe

Le président du Malawi peut penser que ce qu’il fait en tant que président du Malawi le regarde lui seul, et ne regarde pas le reste du monde. Mais ne devrait-​il pas comprendre que le reste du monde prend note lorsque la justice est foulée aux pieds et que des chrétiens innocents sont traités avec cruauté ? Ne devrait-​il pas bien comprendre que l’action qu’il a entreprise ne l’a pas rendu plus populaire, tant parmi son peuple que parmi les personnes à l’esprit droit du monde entier ?

Si vous attachez un grand prix à la liberté, à la vérité et à la justice, vous avez le privilège de parler en faveur de ceux qui sont si cruellement traités à cause de leur foi en Dieu. Les lettres de protestation peuvent être adressées à :

His Excellency

Dr. H. Kamuzu Banda

President of Malawi

P.O. Box 53

Zomba, Malawi, Central Africa

The Hon. J. D. Msonthi, M.P.

Minister of Transportation and Communication

Zomba, Malawi, Central Africa

The Hon. G. W. Kumtumanji, M.P.

Minister of Local Government and Minister of Health

Zomba, Malawi, Central Africa

The Hon. M. Q. Y. Chibambe, M.P.

Regional Minister for the Northern Region

Zomba, Malawi, Central Africa

The Hon. A. M. Nyasulu, M.P.

Minister of State in the Ministry of External Affairs

P.O. Box 943

Blantyre, Malawi, Central Africa

The Hon. G. Chakuamba, M.P.

Minister of Education

Zomba, Malawi, Central Africa

The Hon. Aleke Banda

Minister of Economic Affairs and of Works

Zomba, Malawi, Central Africa

The Hon. J. T. Kumbeweza, M.P.

Regional Minister for Central Region

Zomba, Malawi, Central Africa

The Hon. J. Z. U. Tembo, M.P.

Minister of Finance

Zomba, Malawi, Central Africa

The Hon. A. A. Muwalo

Minister of State in the President’s Office

Zomba, Malawi, Central Africa

The Hon. A. B. J. Chiwanda

Minister of Labour

Zomba, Malawi, Central Africa

“Ô Dieu, ne reste pas dans l’inaction ; ne te tais pas et ne te repose pas, ô Dieu ! Car voici que tes ennemis s’agitent bruyamment, ceux qui te haïssent lèvent la tête. Ils forment contre ton peuple un dessein perfide, ils conspirent contre ceux que tu protèges. “Venez, disent-​ils, exterminons-​les d’entre les nations, (...)” Mon Dieu, rends-​les semblables au tourbillon, au chaume qu’emporte le vent ! (...) Qu’ils soient à jamais dans la confusion et l’épouvante, dans la honte et dans la ruine ! Qu’ils sachent que ton nom, que toi seul, Jéhovah, tu es le Très-Haut sur toute la terre !” — Ps. 83:2-5, 11, 18, 19, AC 83:1-4, 10, 17, 18, NW.

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