Maris, assumez vos responsabilités de chef
“Je l’ai choisi, en effet, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de Jéhovah en pratiquant l’équité et la justice, et qu’ainsi Jéhovah accomplisse en faveur d’Abraham les promesses qu’il lui a faites.” — Gen. 18:19, AC.
1. Qui est intéressé par le sujet de cet article, et pourquoi ?
LE SUJET de cet article intéresse certainement les maris chrétiens ainsi que leur femme et leur famille. En fait, nous pensons qu’il concerne chacun, donc vous aussi, bien que vous ne soyez peut-être pas un adorateur de Jéhovah Dieu, un témoin chrétien de Jéhovah, ou que vous ne prétendiez même pas pratiquer la “religion chrétienne”. Les problèmes familiaux se rencontrent dans le monde entier. Les maris et pères de quelque endroit que ce soit se rendent souvent compte qu’ils sont dépassés. Où les responsabilités du mari commencent-elles en réalité ? Jusqu’où vont-elles ? Existe-t-il un guide sûr vers lequel les maris peuvent se tourner et trouver une aide réelle et efficace ? Nous répondons par l’affirmative à cette dernière question, et nous vous invitons à porter votre attention sur les pensées suivantes, lesquelles ont été examinées par les témoins de Jéhovah durant leurs assemblées chrétiennes de 1966.
2. Que doivent comprendre tous les membres d’une famille chrétienne ?
2 Étant donné que la moitié des personnes mariées sous le régime de la monogamie sont des maris, les responsabilités du chef de famille intéressent un grand nombre d’hommes du peuple de Jéhovah. L’autre moitié, les femmes et le reste de la famille, c’est-à-dire les enfants, doivent également savoir que leur mari ou père a l’obligation d’assumer certaines responsabilités s’il veut s’acquitter des privilèges et des obligations que lui confère la Bible. Ces responsabilités existent réellement, et elles doivent être assumées. Nous le savons parce qu’elles sont clairement définies par la Bible, et cela de différentes manières.
3. a) Quelles familles du passé sont des exemples utiles pour nous ? b) Pourquoi Jéhovah a-t-il choisi Abraham ?
3 Elles ont été mises en évidence dans l’organisation familiale que Jéhovah Dieu a établie à l’origine pour Adam et Ève, ainsi que dans la famille des serviteurs de Dieu qui est sortie de l’arche, après le grand déluge. Les maris qui ont été approuvés par Jéhovah Dieu sont des exemples bibliques pour les maris chrétiens. Noé a été un tel chef de famille ; voici ce que dit la Bible à son sujet : “Noé était un homme juste et intègre, dans son temps ; Noé marchait avec Dieu. Noé engendra trois fils : Sem, Cham et Japhet.” (Gen. 6:9, 10). Abraham est un autre exemple, et à son propos la Bible déclare : “Je l’ai choisi, en effet, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de Jéhovah en pratiquant l’équité et la justice, et qu’ainsi Jéhovah accomplisse en faveur d’Abraham les promesses qu’il lui a faites.” (Gen. 18:19, AC). Il ne fait aucun doute que ces maris, Noé et Abraham, étaient les chefs de leur famille.
4, 5. Indiquez une autre pensée biblique mettant en évidence les responsabilités du chef de famille.
4 La Bible définit ensuite les responsabilités du chef de famille par l’exemple de Jésus-Christ, dont elle parle comme de l’Époux et du Chef de sa congrégation. Elle fait des déclarations directes telles que celle-ci : “Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur, parce qu’un mari est chef de sa femme comme le Christ est, lui aussi, chef de la congrégation, étant sauveur de ce corps. Or tout comme la congrégation est soumise au Christ, les femmes aussi doivent l’être en tout à leurs maris.” — Éph. 5:22-24.
5 Les versets suivants du chapitre cinq de la lettre aux Éphésiens font un examen complémentaire de l’attitude pleine d’amour que doit adopter un chef de famille ; ils montrent les responsabilités du mari en présentant la femme comme l’aide, le complément et la propriété bien-aimée de son mari (Gen. 2:18-24). Voilà qui donne bien des responsabilités au mari !
6. Quelle est l’importance de Galates 4:1,2 pour ce qui est des responsabilités du père ?
6 Une autre pensée qu’il faut garder présente à l’esprit est que, selon Galates 4:1, 2, les enfants sont semblables à des esclaves, oui, mais à des esclaves bien-aimés envers lesquels le père a des responsabilités et des obligations qu’il doit reconnaître et assumer. Les Écritures disent en effet : “Or je dis qu’aussi longtemps que l’héritier est tout petit, il ne diffère en rien de l’esclave, bien qu’il soit seigneur de toutes choses, mais il est sous des préposés et sous des intendants jusqu’au jour que son père a établi d’avance.” Un jeune enfant n’est pas plus en mesure de se diriger lui-même qu’un esclave, car “il ne diffère en rien de l’esclave”. Son père a l’entière responsabilité de prendre soin de lui dans tous les domaines, tout comme le ferait un maître à l’égard de son esclave.
7. Un mari peut-il ignorer ce qui précède ?
7 Quelle attitude un mari chrétien doit-il adopter à l’égard de ces responsabilités ? Le mari chrétien croit-il que la Bible est la Parole de Dieu, qu’elle est véridique et que dans ses pages Dieu ne ment pas ? Il doit avoir foi dans les saintes Écritures ; il doit exercer l’autorité qui lui est accordée. En agissant ainsi il démontrera sa foi et sa fidélité. En professant le christianisme, il se déclare être en union avec son propre chef, Jésus-Christ ; en rapport avec cette pensée, nous pouvons citer I Jean 2:6 où il est écrit : “Celui qui dit qu’il demeure en union avec lui est dans l’obligation de continuer, lui aussi, de marcher comme celui-là a marché.”
CE QUE SIGNIFIE L’AUTORITÉ
8. Pourquoi est-il nécessaire de définir ce qu’est l’autorité ?
8 Si un mari désire assumer les responsabilités que lui confère son autorité, que fera-t-il ? Qu’implique l’autorité ? Les conditions requises d’un surveillant indiquent qu’un tel homme doit présider sur sa propre maison et qu’il doit tenir ses enfants dans la soumission (I Tim. 3:2-4). Qu’est-ce que cela signifie ? Que signifie l’autorité ? Il est bien que nous cherchions à définir l’“autorité”.
9, 10. Donnez une définition de l’autorité chrétienne pour ce qui est a) des décisions que prend le mari, et b) de l’instruction qu’il doit donner.
9 Le mot “autorité” est un nom qui a évidemment un rapport avec celui qui occupe une position de chef, avec les qualités, l’attitude et le devoir de celui qui est à la tête de quelque chose. Nous nous intéressons ici à celui qui a autorité sur une femme, des enfants et une famille. C’est lui qui décide pour la famille, mais sa responsabilité ne s’arrête pas là. Il faut qu’il prenne de bonnes décisions. Il est agréable pour une femme et des enfants de pouvoir compter sur une voix pleine d’autorité “pour connaître la sagesse et l’instruction, pour comprendre les paroles de l’intelligence : pour recevoir des leçons de bon sens, de justice, d’équité et de droiture ; pour donner aux simples du discernement, au jeune homme de la connaissance et de la réflexion”. — Prov. 1:2-4.
10 L’autorité implique davantage que donner l’instruction, car l’instruction dispensée doit être bonne, voire même la meilleure qui soit, pour ceux qu’elle concerne. Un exemple est rapporté dans Deutéronome 4:5, 6 (AC), où l’on peut lire : “Je vous ai enseigné des lois et des ordonnances comme Jéhovah, mon Dieu, me l’a commandé, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays où vous entrez pour le posséder. Vous les observerez et les mettrez en pratique ; car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples qui entendront parler de toutes ces lois et diront : Certes, cette grande nation est un peuple sage et intelligent !”
11, 12. Que peut-on donc penser concernant le guide nécessaire au mari ?
11 Comment un mari peut-il alors être certain du bien-fondé de ses décisions vis-à-vis de sa femme et de sa famille, ainsi que de l’instruction qu’il possède pour diriger sa vie et celle de sa famille ? Si vous êtes un mari, comment pouvez-vous être certain d’avoir adopté la bonne voie pour ce qui est de vous acquitter de vos responsabilités de chef de famille ? Vous avez appris par la Bible que ces responsabilités existent et que vous devez les assumer. Vous savez ce que l’autorité signifie. Mais comment pouvez-vous être sûr de vous-même pour vous acquitter de ces remarquables responsabilités que Dieu vous a données ?
12 Est-il possible de trouver une réponse à cette question ? Oui, certainement. Quelqu’un pourra dire : “La réponse est celle-ci : Le guide nécessaire est la Bible. Nous le savons bien.”
13. Quelle attitude faut-il avoir ? Qui doit l’avoir ?
13 Effectivement, la Bible est le guide nécessaire pour exercer l’autorité en tant que mari. Cependant il ne suffit pas de reconnaître ce fait. Maris, vous devez en être convaincus ; vous devez être convaincus que sans la Bible vous seriez, à l’exemple de nombreux maris, dans la perplexité. Avec la Bible, vous possédez un guide sûr ; vous devez en avoir la conviction. C’est au mari que s’adressent les paroles suivantes des Proverbes : “Garde la sagesse et la réflexion ; elles seront la vie de ton âme et l’ornement de ton cou. Alors tu marcheras en sécurité dans ton chemin, et ton pied ne heurtera pas. Si tu te couches, tu seras sans crainte ; et quand tu seras couché, ton sommeil sera doux. Car Jéhovah sera ton assurance, et il préservera ton pied de tout piège.” — Prov. 3:21-24, 26, AC.
14. a) À la lumière de Genèse 18:19, que doit faire le chef de famille ? b) Quelle chose essentielle et fondamentale est recommandée à chaque famille ?
14 Si vous reconnaissez ce fait — et c’est certainement le cas si vous êtes voué à Jéhovah et si vous aimez sa Parole —, vous pouvez alors comprendre pourquoi une certaine disposition essentielle doit exister dans votre famille, à moins qu’elle n’ait pas encore été appliquée. Nous attirons votre attention sur cette disposition comme étant le moyen fondamental qui vous permettra de tirer profit de la Bible comme d’un guide pour exercer l’autorité qui vous revient. Souvenez-vous en quels termes Jéhovah a exprimé son approbation à Abraham ; il a dit : “Je l’ai choisi [Abraham], en effet, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de Jéhovah en pratiquant l’équité et la justice.” (Gen. 18:19, AC). Voilà ce dont a besoin un chef de famille. Il doit instruire ses fils et sa maison à garder la voie de Jéhovah et à pratiquer l’équité et la justice. Cela signifie qu’un mari ne doit pas se contenter de connaître pour lui-même le contenu de la Bible et d’avoir une compréhension personnelle des principes des Écritures. Il doit faire quelque chose d’autre. Le faites-vous ? Désirez-vous, avant toute autre chose, prévoir et maintenir une étude de la Bible en famille chaque semaine ?
15, 16. Donnez quelques pensées concernant la façon de conduire une étude biblique familiale.
15 Étudiez la Parole de Dieu avec votre femme et vos enfants. De cette façon, chaque membre de la famille saura quelle place il occupe et quelles sont ses obligations au sein du foyer, dans la congrégation du peuple de Dieu, dans le ministère et dans ses rapports avec ses compagnons. C’est ce que vous pouvez faire au cours de votre étude de la Bible en famille. “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour redresser les choses, pour discipliner selon la justice, afin que l’homme de Dieu soit entièrement compétent, complètement équipé pour toute bonne œuvre.” (II Tim. 3:16, 17). Votre femme, vos enfants et vous-même avez besoin de cet enseignement tiré des Écritures, et vous devez le recevoir ensemble par l’étude en groupe.
16 Conduisez votre étude familiale d’une manière régulière et à un moment déterminé ; considérez chaque fois un sujet particulier, choisi auparavant et connu de toute la famille, afin que chaque membre puisse tirer le maximum de profit de l’étude. Procédez de façon sérieuse ; le mari, qui conduit l’étude, commence et termine celle-ci par la prière. Le Psaume 119:66 (Da) contient une prière appropriée à cette circonstance : “Enseigne-moi le bon sens et la connaissance ; car j’ai ajouté foi à tes commandements.” Jésus-Christ, le chef du mari, déclara : “Si donc, quoique méchants, vous savez donner ce qui est bon à vos enfants, combien plus le Père au ciel donnera-t-il l’esprit saint à ceux qui le lui demandent !” C’est pourquoi, dans l’étude qu’il dirige au foyer, le chef de famille a sans aucun doute le soutien de la Parole et de l’esprit de Jéhovah Dieu. — Luc 11:13.
17. Que peut inclure l’étude biblique familiale ?
17 Cette étude pourra consister à préparer l’étude de La Tour de Garde qui aura lieu dans la congrégation, l’École du ministère théocratique, à lire la Bible ou à préparer toute autre activité de la congrégation. On utilisera les publications que prévoit le programme habituel de la congrégation, les articles principaux ou secondaires de La Tour de Garde ou encore de Réveillez-vous ! ou de Notre ministère du Royaume, qui offrent un intérêt particulier pour ce qui est de leur application pratique dans la famille. Au cours de votre étude, soulignez la publication et encouragez les membres de votre famille à faire de même, afin de vous préparer à participer aux réunions de la congrégation. De cette façon, vous passerez chaque semaine une ou deux heures qui seront très utiles. “Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.” — Deut. 6:6, 7.
18. Comme cela est mis en évidence ici, de quoi le chef de famille a-t-il besoin ?
18 Un chef de famille a particulièrement besoin de la bienveillance, qualité qu’il doit exercer pleinement. “Mais devenez bons les uns pour les autres, tendrement compatissants, vous pardonnant librement les uns aux autres, comme Dieu aussi vous a librement pardonné, par Christ.” “Maris, continuez d’aimer vos femmes, tout comme le Christ aussi a aimé la congrégation et s’est livré pour elle.” “C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes.” “Pères, n’irritez pas vos enfants, mais continuez de les élever dans la discipline et les conseils autorisés de Jéhovah.” — Éph. 4:32 ; 5:25, 28 ; 6:4.
19. Sur quoi le mari doit-il s’appuyer s’il veut obtenir la sagesse ?
19 Une famille a besoin de recevoir de son chef une direction et une instruction empreintes d’amour, et il arrive très souvent que la voix de l’autorité doive se faire entendre. Toutefois, il serait insensé de se baser sur la sagesse du présent monde pour agir ainsi. C’est ce que montrent les Écritures anciennes et chrétiennes. “Manoach fit cette prière à l’Éternel [Jéhovah] : Ah ! Seigneur, que l’homme de Dieu que tu as envoyé vienne encore vers nous, et qu’il nous enseigne ce que nous devons faire pour l’enfant qui naîtra.” “Car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu.” — Juges 13:8 ; I Cor. 3:19.
UTILISEZ PLEINEMENT L’ÉTUDE BIBLIQUE FAMILIALE
20. Quelles questions peuvent être examinées au cours de l’étude biblique familiale ?
20 Un mari peut utiliser les Écritures pour traiter les questions qui sont soulevées au foyer ou dans la congrégation. Il y a différentes choses à faire : des problèmes surgissent ; des questions de famille doivent être tranchées ; il faut s’acquitter de certaines responsabilités et de certains devoirs au sein de la congrégation. Comment un mari peut-il utiliser la Bible pour faire cela, pour résoudre ces problèmes, pour trancher ces questions, pour assumer ses responsabilités et aider les autres membres de sa famille à assumer les leurs ? Voyons brièvement quelques exemples :
21. Dans quel domaine Abraham et Jéhovah offrent-ils un excellent exemple ?
21 Ce n’est pas vraiment faire preuve d’amour que de renoncer aux principes bibliques dans sa conduite à l’égard d’un enfant. Ce serait une erreur de sacrifier les principes afin de gagner ou de conserver l’affection d’un enfant. C’est ce que démontrent les Écritures. Lisez Genèse 22:1-10 et vous remarquerez qu’Abraham n’a pas renoncé aux principes pour chercher à gagner ou à conserver l’affection d’Isaac. Au contraire, Abraham “étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils”, après quoi l’ange de Jéhovah intervint (Héb. 11:17-19). Considérez que Jéhovah Dieu lui-même n’a pas épargné son propre Fils, et celui-ci lui a donné en retour non pas une affection puérile, mais un amour indéfectible.
22. Quels dangers les mauvais désirs présentent-ils, et quelle occasion offre l’étude biblique familiale ?
22 Un chef de famille chrétien doit écarter les mauvais désirs que les membres de sa famille ou lui-même pourraient cultiver. Ces désirs nécessitent une attention constante de notre part, car ils réapparaissent et il nous faut toujours compter avec eux. Ils ont un rapport étroit avec notre conduite. Expliquant ce fait, Jésus déclara : “Les choses qui sortent de la bouche viennent du cœur, et ce sont ces choses-là qui souillent un homme. Par exemple, du cœur viennent les raisonnements mauvais, les meurtres, les adultères, les fornications, les vols, les faux témoignages, les blasphèmes. Ce sont là les choses qui souillent un homme.” (Mat. 15:18-20). Un mari doit déterminer les mauvais désirs que lui-même ou les membres de sa famille peuvent cultiver, et appliquer les Écritures afin de montrer comment on peut les écarter. “Chacun est éprouvé en étant attiré et séduit par son propre désir. Puis, quand le désir est devenu fécond, il donne naissance au péché ; de son côté, le péché, quand il a été accompli, engendre la mort.” (Jacq. 1:14, 15). Ces textes bibliques ainsi que d’autres qui s’y rattachent peuvent être utilisés par le chef de famille, et cette dernière pourra ainsi lutter contre les mauvais désirs. Toute la famille peut aider chacun de ses membres, et chacun peut aider l’ensemble de la famille, si tous se basent sur la Bible.
23, 24. Comment peut-on considérer certaines mauvaises attitudes au cours de l’étude biblique familiale ?
23 Non seulement les mauvais désirs, mais également les mauvaises attitudes doivent attirer l’attention du chef de famille, afin que sa femme, ses enfants et lui-même puissent les éviter. Vous rendez-vous compte que dans votre famille il existe un esprit de crainte ? Pourquoi n’examineriez-vous pas ensemble les paroles de Jésus rapportées dans Matthieu 6:25-34 et Marc 4:19, ainsi que le texte de I Pierre 5:7 qui dit : “Vous vous déchargez sur lui [Dieu] de tous vos soucis, parce qu’il prend soin de vous.” Il se peut que certains membres de votre famille manifestent un manque de respect. Cela peut être à l’égard du conjoint, des parents, de la congrégation, des serviteurs de celle-ci, ou encore à l’égard de la Bible et du ministère. Il faut alors que le chef de famille fasse quelque chose. Avec la famille entière, le mari doit considérer les textes des Écritures qui concernent particulièrement le problème soulevé, afin que cette mauvaise attitude soit vue sous son vrai jour et puisse être éliminée. Dans le cas d’un manque de respect, vous pouvez examiner les versets suivants : III Jean 9, 10 ; Psaume 74:10 ; Jude 8-10 ; Proverbes 11:2 ; 13:10 ; 16:5, 18 ; 21:4, 24 ; Jacques 4:16 ; I Samuel 15:23 ; etc.
24 Si, en tant que chef de famille, vous désirez intervenir chaque fois que se manifeste dans votre cœur, dans celui de votre femme ou de vos enfants une mauvaise attitude, telle qu’un esprit batailleur, un esprit de querelle, la lâcheté, l’égotisme, l’envie, l’avidité, la crainte de l’homme, la convoitise, la dureté de cœur, la haine, l’hypocrisie, la jalousie, la paresse, l’amour de l’argent, l’amour des choses matérielles, l’amertume malveillante, la colère incontrôlée, le comportement déraisonnable ou les soupçons mauvais, il vous faut étudier ce que les Écritures déclarent à ce sujet. Afin d’être aidé à trouver les textes bibliques, prenez le livre “Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent” (angl.) à partir de la page 99. (Cf. aussi “Éprouvez toutes choses”, aux pages 243 et 244.) Utilisez ces textes quel que soit le problème que vous considérez avec votre famille, de telle sorte que celle-ci adopte l’attitude préconisée par la Bible.
25, 26. a) Qui risque de se laisser aller à de mauvaises pratiques ? b) Que doit faire le chef de famille ?
25 Les mauvaises attitudes ne sont pas les seules choses qui se manifestent au sein du foyer ou de la congrégation et qui nécessitent l’intervention du chef de famille ; il y a également les mauvaises pratiques dont lui-même, sa femme ou encore ses enfants peuvent être coupables et qu’il lui faut éliminer à l’aide des Écritures. Quelles sont quelques-unes de ces mauvaises pratiques ? Que dire des plaintes ? Celui qui se plaint manifeste une mauvaise attitude, peut-être même un mauvais désir et un manque d’amour. Une telle pratique doit être éliminée. Comment ? Traitez cette question avec tous les membres de votre famille en utilisant les textes suivants et leur contexte : Jude 16 ; I Corinthiens 10:10 ; Nombres 11:1 et Colossiens 3:13, lequel déclare : “Continuez de vous supporter les uns les autres et de vous pardonner librement l’un l’autre, si quelqu’un a un sujet de plainte contre l’autre.” Les plaintes détruisent la joie, la coopération, la compréhension et conduisent à d’autres mauvaises pratiques, peut-être même à la perte de la vie. Ainsi donc, le chef de famille chrétien doit une fois de plus se tourner vers la Parole de Dieu avec tous les membres de sa famille, afin qu’ils connaissent les raisons bibliques pour lesquelles il faut adopter une bonne ligne de conduite et ce qui est indispensable pour opérer les changements nécessaires.
26 On peut procéder de la même manière pour se préserver ou se débarrasser de mauvaises pratiques telles que la vantardise, l’ivrognerie, les excès, les paroles vaines et absurdes, le port de vêtements osés, la conduite dissolue, les querelles, le vol ou le langage injurieux. Là encore les maris pourront trouver une aide dans le livre “Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent” (angl.), particulièrement à la page 102 (cf. aussi “Éprouvez toutes choses”, pages 244 et 245), tout en considérant également les textes bibliques concernant les bons fruits qui doivent être cultivés.
27. De quoi la famille tout entière a-t-elle besoin ?
27 Si les membres d’une famille étudient la Bible ensemble pour y trouver la solution au problème qu’ils peuvent rencontrer, cela leur sera très utile. La famille tout entière a besoin de s’appliquer constamment à l’étude de ces choses pour éviter les mauvaises pensées, les mauvais désirs, les mauvaises attitudes et les pratiques mauvaises. De cette façon, il ne sera pas particulièrement difficile d’éliminer certaines pratiques que l’on a déjà développées. “Cessez d’être déraisonnables, mais continuez de saisir ce qu’est la volonté de Jéhovah.” Voilà l’excellent conseil que l’on trouve dans Éphésiens 5:17.
28. Expliquez les bienfaits que retireront a) la femme, et b) les enfants.
28 En s’acquittant des responsabilités de chef de famille que lui confèrent les Écritures, le mari chrétien procure des bienfaits à tous ceux qui dépendent de lui. Sa femme se sent en sécurité et n’a pas honte de lui. Les enfants se sentent protégés, ce qui leur est nécessaire, et ils ne rougissent pas de leur père, ce dont ils ont également besoin ; les jeunes gens du présent monde recherchent de diverses manières ces deux choses, mais ils les recherchent vainement, ce qui les amène à se livrer à toutes sortes d’excès. S’il utilise la Parole de Dieu, un père plein d’amour peut protéger ses enfants contre ce danger.
29. Si le chef de famille assume convenablement ses responsabilités, quels avantages en résultent pour ce qui est de l’accomplissement de son offrande de soi ?
29 Un mari qui assume de manière convenable ses responsabilités de chef est encouragé à accomplir son vœu et il aide ceux de sa famille à poursuivre leur course fidèle, conformément à leur vœu. Le ministère occupe ainsi la première place, et la famille est incitée à mettre tout son cœur dans ce ministère, se préparant à l’avance pour l’accomplir ; elle évitera ainsi de se laisser gagner par le matérialisme et se gardera de se consacrer uniquement à la recherche des biens matériels au lieu d’accomplir le ministère chrétien.
30. Que peut-on dire concernant a) la préservation de la famille, et b) l’amélioration de notre culte ?
30 Lorsqu’un chef de famille discerne l’amour de l’argent dans le cœur et l’attitude de sa femme, dans celui de ses enfants, ou encore dans son propre cœur, il est nécessaire qu’il fasse quelque chose pour corriger cette tendance. L’œuvre ministérielle doit progresser et chaque ministre doit lui-même faire des progrès. Un mari peut préserver sa famille en s’acquittant de ses responsabilités de chef de famille, sans quoi elle se désunira. De cette façon, le culte que la famille rend à Jéhovah sera amélioré et tous ses membres en retireront des bienfaits. C’est là une bonne chose et un objectif souhaitable. Le fait que cela soit possible doit encourager les maris et les inciter à assumer leurs responsabilités de chef de famille. En faisant ainsi, ils connaîtront dès maintenant une joie profonde, une grande confiance en l’avenir et, pour eux-mêmes et leur famille, l’espérance certaine de la vie éternelle dans le nouvel ordre de choses juste promis par Jéhovah.