Là où davantage de proclamateurs de la bonne nouvelle sont particulièrement nécessaires
“Passe en Macédoine et aide-nous.” — Actes 16:9.
1, 2. Quelle joie Paul a-t-il connue lorsqu’il visita Éphèse pour la première fois, et qu’a-t-il reconnu et promis ?
POUR les chrétiens qui apprécient leur responsabilité de proclamer la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, il est très réjouissant de trouver des gens qui les prient de rester chez eux et de leur faire connaître la vérité. Paul, apôtre de Jésus-Christ, connut cette joie lorsqu’il visita pour la première fois la ville d’Éphèse, en Asie Mineure. C’était environ au milieu du premier siècle de notre ère. Au cours de son deuxième voyage missionnaire, il s’arrêta quelque temps dans cette ville alors qu’il retournait à Antioche, en Syrie. Quand, dans une synagogue, ses auditeurs l’entendirent proclamer la bonne nouvelle, ils le prièrent de rester avec eux, afin d’en entendre davantage.
2 Paul était conscient que le besoin de proclamateurs de la bonne nouvelle était très grand à Éphèse. Il ne pouvait rester dans cette ville pour aider ses habitants, mais il promit de revenir, disant : “Je reviendrai vers vous, s’il plaît à Jéhovah.” (Actes 18:21). C’est ce qu’il fit à l’occasion de son troisième voyage missionnaire ; il passa trois années fructueuses dans cette ville. Il y forma une congrégation dont parla précisément Jésus-Christ ressuscité plus de quarante ans après. Il inspira l’apôtre Jean et l’amena à féliciter la congrégation d’Éphèse pour son endurance et son travail, mais aussi à la reprendre pour avoir “abandonné l’amour que tu avais au début”. — Rév. 2:2-4.
3. Comment Paul a-t-il manifesté sa bonne attitude en s’adressant aux Éphésiens lors de son troisième voyage missionnaire ?
3 À la fin de son troisième voyage missionnaire, Paul s’arrêta à Milet, petite ville située un peu au sud d’Éphèse, et il envoya chercher les aînés de la congrégation d’Éphèse. Après leur arrivée, il s’adressa à eux et leur rappela comment il s’était efforcé de leur faire connaître la bonne nouvelle. Depuis le moment où il avait pénétré dans le district romain d’Asie, qui embrassait la partie occidentale de la péninsule d’Asie Mineure et dont la capitale était Éphèse, il n’avait cessé de prêcher la bonne nouvelle malgré la persécution. C’est cette excellente attitude que doivent adopter ceux qui se rendent là où le besoin de proclamateurs de la bonne nouvelle est très grand.
4. Comment Paul a-t-il répondu à la supplication lui enjoignant de se rendre en Macédoine pour y aider les habitants ?
4 Auparavant, Paul avait montré son empressement à servir là où davantage de prédicateurs étaient nécessaires. C’était lors de son deuxième voyage missionnaire. Il se trouvait dans la ville de Troas, au nord-ouest de la péninsule d’Asie Mineure. Là, il reçut la vision d’un Macédonien qui le supplia de passer en Macédoine et d’aider ses habitants (Actes 16:9, 10). Comprenant que c’était un ordre de Jéhovah lui enjoignant de se rendre dans ce territoire où le besoin était très grand, Paul s’embarqua promptement et fit voile jusqu’à Néapolis, en Macédoine. De là, il se rendit à Philippes qui se trouvait sur une route commerciale. Il avait pour habitude de demeurer dans des villes traversées par de telles voies, vraisemblablement pour que le message qu’il prêchait fût transmis à d’autres villes par les voyageurs. La congrégation qu’il forma à Philippes lui fut toujours très reconnaissante pour tout ce qu’il avait fait et lui envoya souvent des dons.
5. Quel exemple Paul, Aquila et Priscille nous ont-ils laissé ?
5 Paul est un excellent exemple pour les serviteurs voués à Jéhovah de notre époque. Il mit les intérêts du Royaume de Dieu à la première place dans sa vie et se montra disposé à se déplacer dans d’autres régions où le besoin de prédicateurs était grand. Ce fut aussi le cas d’Aquila et de Priscille. Paul les rencontra à Corinthe au cours de son deuxième voyage missionnaire. Quand il quitta cette ville, ils l’accompagnèrent jusqu’à Éphèse où ils demeurèrent et prêchèrent. À notre époque, les serviteurs voués à Jéhovah peuvent manifester le même empressement à servir dans les régions où le besoin de prédicateurs de la bonne nouvelle est plus grand que là où ils résident.
Les régions où le besoin est grand
6, 7. a) Comment un proclamateur du Royaume peut-il rendre ses efforts plus productifs ? b) Un chrétien devrait-il se rendre dans un autre territoire s’il obtient de bons résultats là où il se trouve ?
6 Il existe aujourd’hui de nombreuses régions où le besoin de prédicateurs de la bonne nouvelle du Royaume est très grand. Elles offrent aux serviteurs voués à Jéhovah d’excellentes occasions d’utiliser leurs forces dans le ministère de façon aussi productive que possible pendant le court espace de temps qui reste au présent système de choses.
7 Évidemment, si un chrétien voué obtient de bons résultats dans le territoire de sa congrégation et que les gens réagissent favorablement à la bonne nouvelle du Royaume en se joignant à l’organisation de Jéhovah, il est utile là où il se trouve. Il exerce son ministère dans un champ fertile et peut continuer d’y travailler au lieu de partir ailleurs. Mais supposons qu’il parcoure fréquemment son territoire sans récolter beaucoup de fruits malgré tous ses efforts. Que faire alors ? Doit-il ralentir son activité ou renoncer ? Absolument pas ! Son endurance plaît à Jéhovah Dieu.
8. Si cela est possible, pourquoi est-il sage de quitter un territoire qui n’est pas productif ?
8 Toutefois, si sa situation lui permet d’offrir son aide dans un autre territoire où un plus grand nombre de prédicateurs est nécessaire, ne serait-il pas sage qu’il s’y rende ? Le pêcheur qui se rend compte que son bateau se trouve en un lieu où la pêche est mauvaise se déplacera en un autre endroit où il pourra espérer faire une meilleure prise. Il cherche à prendre le plus de poissons possible avant la fin du jour. Les témoins de Jéhovah, qui sont des pêcheurs au sens spirituel, désirent aujourd’hui déployer leur activité là où leurs efforts seront les plus productifs.
9, 10. Si un chrétien peut se rendre à l’étranger, quels sont quelques-uns des pays où le besoin est très grand qu’il peut considérer ?
9 Il est possible qu’une famille puisse arranger ses affaires pour se rendre dans un autre pays où le besoin de prédicateurs est particulièrement grand. Aux États-Unis, il y a une proportion de un proclamateur pour 524 habitants, mais il existe un grand nombre de pays où cette proportion est inférieure, ce qui indique qu’un plus grand nombre de prédicateurs de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu y sont nécessaires. Par exemple, en Bolivie, il y a un proclamateurs pour 4 222 habitants ; au Salvador, un pour 1 951 ; au Guatemala, un pour 2 298 ; en Colombie, un pour 3 021 ; en Équateur, un pour 2 095 ; au Paraguay, un pour 2 963 ; et au Pérou, un pour 3 007. Ce sont tous des pays d’Amérique centrale ou d’Amérique du Sud, où la “pêche” s’est révélée excellente. Dans certains de ces pays, il y a encore des villes entières sans congrégation de témoins de Jéhovah.
10 Considérons maintenant l’Afrique et voyons dans quelle mesure ce continent a besoin de prédicateurs du Royaume. Au Burundi, il y a un témoin de Jéhovah pour 71 174 habitants ; au Sénégal, la proportion est de un témoin pour 20 339 habitants ; en Gambie, un pour 35 111 ; en Côte-d’Ivoire, un pour 9 513 ; au Kenya, un pour 11 094 ; en république du Mali, un pour 700 000 ; au Niger, un pour 106 296 ; au Tchad, un pour 50 000 ; et en Ouganda, un pour 98 234. Ces pays offrent d’excellentes possibilités de “pêche” aux serviteurs voués à Jéhovah qui peuvent s’y rendre.
11, 12. Parlez des conditions que des témoins missionnaires ont rencontrées dans certains pays africains.
11 Dans certains de ces pays, il y a un tel intérêt pour la vérité que les témoins tiennent une liste d’attente sur laquelle ils inscrivent les personnes qui désirent étudier la Bible avec eux. Au Kenya, par exemple, les témoins ne perdent pas de temps avec les gens qui ne respectent pas les rendez-vous pris. Lorsqu’une personne est absente plusieurs fois de suite alors qu’il avait été prévu que l’étude aurait lieu à ce moment-là, le témoin cesse d’étudier avec elle et consacre ce temps-là à quelqu’un d’autre qui accorde plus d’importance à cette étude. Si, après qu’une étude a été interrompue, la personne promet d’être fidèle au rendez-vous et désire reprendre l’étude, elle est inscrite à la fin de la liste de ceux qui attendent pour étudier.
12 Une chrétienne qui s’est rendue au Dahomey en tant que missionnaire a rapporté qu’après un peu plus de six mois elle dirigeait quinze études bibliques. Elle écrit : “Je n’ai pas assez de temps pour m’occuper de tous ceux qui aimeraient étudier. Nous sommes maintenant très connus dans la ville, et les gens nous arrêtent pour nous demander si nous voulons bien étudier avec eux.” Les excellentes conditions de “pêche” qui existent dans ces pays se reflètent dans le grand accroissement du nombre de ceux qui se joignent à l’organisation de Jéhovah. À leur tour, ils participent avec zèle à la proclamation de la bonne nouvelle du Royaume.
13. Quel genre de personnes un témoin a-t-il rencontrées dans les îles Truk, et quelle question vous est posée ?
13 Comme on pouvait s’y attendre, les chrétiens qui se sont rendus dans les pays où le besoin de prédicateurs est très grand ont connu des joies encourageantes. Un témoin, qui visita quelques-unes des nombreuses îles Truk, rencontra des gens qui n’avaient jamais vu une bible et jamais entendu parler de la bonne nouvelle du Royaume. Ils l’écoutèrent avidement. Lorsqu’il quitta une île, après avoir prêché quelque temps aux indigènes, ceux-ci lui demandèrent à plusieurs reprises : “Quand reviendrez-vous ? Leur réaction était identique à celle des habitants de l’antique Éphèse lorsque l’apôtre Paul les visita la première fois. Pouvez-vous répondre à la prière des habitants de ces différents pays, disant : “Passe (...) et aide-nous.”
Dans votre propre pays
14. Comment un chrétien peut-il servir dans son propre pays, là où davantage de proclamateurs du Royaume sont nécessaires ?
14 Si une famille ne peut se rendre à l’étranger, il lui est peut-être possible de se déplacer dans un territoire isolé de son propre pays. C’est ce qu’ont fait de nombreux témoins, et ils ont obtenu d’excellents résultats. Certains sont partis très loin de leur lieu de résidence, tandis que d’autres ne se sont déplacés que de quelques kilomètres, là où il y avait besoin d’une plus grande aide. Dans certains cas, il s’agit d’un territoire éloigné de toute congrégation de témoins de Jéhovah. Il faut cultiver l’intérêt pour la vérité, afin d’y établir une congrégation. En d’autres endroits, il se peut qu’il y ait une congrégation, mais qu’elle soit petite et faible. Elle a besoin d’être aidée et encouragée. Ailleurs encore, une congrégation peut avoir besoin d’une direction plus ferme, ce qui donne la possibilité à un ministre mûr de l’organisation de Jéhovah de se déplacer avec sa famille dans cet endroit, afin d’aider cette congrégation.
15. Comment des témoins mûrs peuvent-ils aider de petites congrégations ?
15 Les témoins mûrs qui se rendent dans de petites congrégations ayant besoin d’aide peuvent faire beaucoup de bien. En prenant la tête avec zèle dans le ministère, ils peuvent infuser une vie nouvelle dans la congrégation et aider les témoins locaux à devenir des “pêcheurs d’hommes” plus productifs (Mat. 4:19). Ils peuvent être des exemples encourageants pour la congrégation, tout comme Paul et ses compagnons l’ont été pour celle de Thessalonique. Écrivant aux chrétiens de cette ville, Paul déclara : “Car nous savons, frères aimés de Dieu, qu’il vous a choisis, parce que la bonne nouvelle que nous prêchons ne s’est pas présentée parmi vous en paroles seulement, mais aussi avec puissance, avec esprit saint et avec forte conviction, de même que vous savez quelle sorte d’hommes nous sommes devenus pour vous, dans votre intérêt ; et vous êtes devenus nos imitateurs et ceux du Seigneur.” — I Thess. 1:4-6.
16. Quelle joie particulière l’apôtre Paul a-t-il connue, et comment les témoins de notre époque peuvent-ils partager la même joie dans leur propre pays ?
16 L’apôtre Paul éprouva une grande joie en ouvrant de nouveaux territoires à la prédication de la bonne nouvelle du Royaume. Il l’exprima dans sa lettre aux chrétiens romains, vivant à Rome, en disant : “De cette manière, en fait, je me suis fixé pour but de ne pas déclarer la bonne nouvelle là où Christ avait déjà été nommé, pour ne pas bâtir sur le fondement d’un autre homme ; mais, comme il est écrit : ‘Ceux à qui on ne l’a pas annoncé le verront, et ceux qui n’ont pas entendu comprendront.’” (Rom. 15:20, 21). Ce peut être la joie des témoins qui, aujourd’hui, sont disposés à se rendre dans un territoire éloigné où il n’y a pas de congrégation.
17. Quel genre de chrétiens doivent être ceux qui envisagent de se déplacer là où le besoin de prédicateurs est particulièrement grand ?
17 Ceux qui se déplacent là où le besoin est plus grand doivent nécessairement avoir un amour profond de la vérité renfermée dans la Parole de Dieu et le manifester par une activité zélée dans le ministère. Ils doivent être forts dans la vérité et capables de “faire une défense devant quiconque [leur] demande une raison de l’espérance qui est en [eux]”. (I Pierre 3:15.) Ils doivent être disposés à supporter des ennuis, des difficultés et même la persécution pour persévérer dans le ministère. L’apôtre Paul adopta cette attitude. Il déclara : “Vous savez bien de quelle façon, depuis le premier jour où j’ai mis le pied dans le district d’Asie, je me suis comporté avec vous tout le temps, travaillant comme un esclave pour le Seigneur en toute humilité d’esprit et avec des larmes et des épreuves qui me sont arrivées.” — Actes 20:18, 19.
Ceux qui ne peuvent déménager
18, 19. Que peuvent faire ceux qui sont dans l’impossibilité de déménager pour servir là où le besoin est grand ?
18 Mais que dire de ceux qui ne peuvent déménager ? Comment peuvent-ils servir là où davantage de prédicateurs du Royaume de Dieu sont nécessaires ? Il se peut que dans leur circonscription, qui groupe environ vingt congrégations, un territoire soit habité par de nombreuses personnes intéressées par la bonne nouvelle, dont la congrégation locale ne peut s’occuper parce qu’elle a un territoire trop étendu. Celle-ci peut s’arranger avec une autre congrégation de témoins pour que certains de ses membres se déplacent afin de cultiver cet intérêt pour la vérité. Pourquoi ceux-ci passeraient-ils leur temps dans un territoire improductif alors qu’ils pourraient faire une meilleure “pêche” dans le territoire d’une autre congrégation qui est trop important pour que celle-ci puisse s’en occuper ?
19 Un tel territoire peut être attribué à des témoins qui habitent une autre partie de la circonscription, mais qui peuvent s’y rendre pour cultiver l’intérêt qui y existe. Lorsqu’ils rencontreront des personnes qui s’intéressent à la vérité, ils commenceront des études bibliques et les dirigeront régulièrement. Évidemment, cela coûtera du temps et de l’argent. S’ils peuvent supporter cette dépense, il leur sera possible de servir là où davantage de proclamateurs du Royaume sont nécessaires sans devoir changer de domicile.
Comment résoudre les problèmes
20-22. Énumérez les problèmes de logement et d’emploi qui peuvent être rencontrés, et montrez comment ils peuvent être résolus.
20 Les chrétiens qui se rendent dans un territoire éloigné de leur domicile ou qui se déplacent dans une autre ville ou un autre pays peuvent s’attendre à rencontrer des problèmes. Ceux qui déménageront devront peut-être se contenter d’un logement moins confortable que celui auquel ils étaient habitués auparavant. Cela exigera un réajustement de leur façon de penser afin de continuer de prêcher dans ce territoire. Il leur sera difficile d’y rester s’ils ne cessent de penser à ce qu’ils ont laissé derrière eux.
21 La recherche d’un emploi sera peut-être un autre problème, mais pouvons-nous dire qu’il est insoluble ? Dans certains cas, les témoins locaux ont pu aider des familles à trouver du travail. Ailleurs, ceux qui se sont déplacés ont dû accepter un emploi différent de celui qu’ils avaient auparavant. Il leur faudra peut-être même accepter un travail moins rémunérateur, mais cela leur permettra de rester là où le besoin en prédicateurs est grand. Là encore, il est très important de développer la bonne attitude mentale. Paul montra quel point de vue il faut adopter en disant : “Si donc nous avons la nourriture et le vêtement, nous serons satisfaits de ces choses.” — I Tim. 6:8.
22 Une famille qui se déplace fera donc de son mieux pour vivre avec un revenu peut-être inférieur et un confort moins grand, afin de demeurer là où davantage de proclamateurs du Royaume sont nécessaires. En agissant ainsi, elle fera passer les intérêts du Royaume de Dieu avant ses avantages matériels, ce que Jésus a recommandé. — Mat. 6:33.
23. Comment un chrétien peut-il considérer sa séparation d’avec ses bons amis pour servir là où davantage de proclamateurs de la bonne nouvelle sont nécessaires ?
23 Il sera peut-être difficile de quitter de bons amis ; c’est encore un problème. Un déménagement ne signifie pas la fin d’une amitié, mais donne plutôt la possibilité d’augmenter le nombre de ses amis. Une famille se fera de nouveaux amis qui viendront s’ajouter à ceux qu’elle avait déjà. Rappelez-vous que Jésus a promis que ceux qui quitteraient leurs parents pour aller proclamer ailleurs la bonne nouvelle du Royaume recevraient des parents et des maisons au centuple. De nouveaux amis, qui sont aussi des serviteurs voués à Jéhovah Dieu, deviendront aussi intimes que des parents. Exerçant l’hospitalité, ils ouvriront leur maison à ceux qui sont venus jusqu’à eux. Les chrétiens diplômés de Galaad, l’École biblique de la Watchtower, qui se sont rendus dans d’autres pays en tant que missionnaires, ont vérifié la véracité des paroles de Jésus. — Marc 10:29, 30.
24. Qu’est-ce qui aide à diminuer l’importance des problèmes qui se posent lorsqu’on se déplace pour servir là où il y a besoin de proclamateurs du Royaume ?
24 Quels que soient les problèmes que peuvent rencontrer ceux qui désirent servir là où le besoin en proclamateurs du Royaume est grand, leur joie de pouvoir aider les hommes à acquérir la connaissance des vérités contenues dans la Parole de Dieu diminuera l’importance de ces difficultés. Il vaut donc la peine de faire des efforts et de persévérer. Vous éprouverez une satisfaction profonde à la pensée que vous apportez votre aide à vos semblables et, par-dessus tout, que vous faites ce qui est agréable aux yeux de Dieu. Les témoins mûrs sont très heureux lorsque les efforts qu’ils déploient dans le ministère portent de bons fruits. Imaginez combien cette joie peut être immense quand on récolte de nombreux fruits en prêchant dans un territoire où le besoin est grand. Il y a sans aucun doute beaucoup de bonheur à donner généreusement de son temps et de ses forces pour aider les hommes à connaître Jéhovah, son Fils et ses merveilleux desseins en faveur de l’humanité.
Calculez le prix
25. Que doit faire une famille avant de partir ?
25 Les serviteurs voués à Jéhovah devraient examiner attentivement leur situation et envisager sérieusement d’aller servir là où davantage de prédicateurs sont nécessaires. Lorsqu’une famille pense pouvoir se rendre à l’étranger ou dans une autre région de son pays, elle doit nécessairement calculer la dépense et déterminer si elle peut la supporter. Jésus a expliqué pourquoi cela est indispensable en disant : “Lequel d’entre vous, voulant bâtir une tour, ne commence d’abord par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi l’achever ? Autrement, il peut en poser le fondement mais ne pas être capable de la finir.” — Luc 14:28, 29.
26, 27. Pourquoi est-il sage de vouloir travailler là où nos efforts porteront le plus de fruits, et comment Paul a-t-il montré l’exemple sous ce rapport ?
26 Puisqu’il ne reste que très peu de temps au présent système de choses moribond, il est sage de travailler là où nos efforts produiront le plus de fruits. Si nous sommes en mesure de nous déplacer, il n’est pas raisonnable de continuer à nous dépenser dans un territoire improductif alors que nous ferions une meilleure “pêche” dans un autre territoire où il y a besoin de prédicateurs. Mais lorsqu’une famille se déplace en un certain endroit elle devrait pouvoir y demeurer. Il est donc indispensable de réfléchir à l’avance et de calculer la dépense.
27 Quand l’apôtre Paul se trouva dans une ville où la “pêche” n’était pas bonne, il comprit qu’il était sage de se déplacer dans un autre territoire plus productif. C’est pourquoi il ne resta pas longtemps à Athènes, un territoire relativement peu productif. Lors de son second voyage missionnaire, il se rendit donc à Corinthe où il resta pendant un an et demi. C’était la volonté du Seigneur à son égard. Dans une vision, il dit à Paul : “N’aie pas de crainte, mais continue de parler et ne te tais pas, parce que je suis avec toi et aucun homme ne t’assaillira pour te faire du mal ; car j’ai beaucoup de gens dans cette ville.” (Actes 18:9, 10). Ces paroles se révélèrent exactes.
28, 29. Quelle procédure doit suivre une famille qui pense être en mesure de se déplacer pour servir là où son activité sera plus productive ?
28 Si, après avoir calculé la dépense, une famille pense que d’une façon ou d’une autre elle peut servir là où davantage de prédicateurs de la bonne nouvelle sont nécessaires, que doit-elle faire ? Chacun de ses membres présentera la question à Jéhovah dans la prière pour lui demander sa direction et son aide, afin de prendre une bonne décision. Ensuite, tous pourront commencer à faire les préparatifs indispensables pour être certains de demeurer dans ce nouveau territoire une fois qu’ils y seront installés. Il serait bien, si cela est possible, de visiter auparavant ce territoire, particulièrement s’ils doivent déménager. Il faudra trouver un logement ainsi qu’un emploi.
29 Que doit faire une famille qui désire se rendre à l’étranger ? Elle peut écrire à la filiale de la Société Watch Tower dans le pays où elle désire se rendre pour demander tous les renseignements dont elle aura besoin. En revanche, si elle envisage de se déplacer à l’intérieur de son pays, elle pourra écrire au bureau de la filiale locale. Celle-ci sera heureuse de lui faire connaître les endroits où davantage de proclamateurs de la bonne nouvelle sont particulièrement nécessaires.
30. Quelle est la meilleure façon de suivre l’exemple de Jésus et de Paul ? Pourquoi ?
30 Ce serait vraiment très bien si les membres de cette famille pouvaient passer la plus grande partie de leur temps dans le ministère en tant que pionniers. Ils feraient davantage de travail et pourraient mieux suivre l’intérêt suscité pour la vérité. C’est la meilleure façon de suivre l’exemple de Jésus et de l’apôtre Paul qui consacrèrent la plus grande partie de leur temps au ministère.
31. Que démontre l’accroissement extraordinaire de l’organisation de Jéhovah, et comment les personnes qui se sont jointes à cette organisation ont-elles manifesté leur reconnaissance de ce que quelqu’un leur a prêché la bonne nouvelle ?
31 L’accroissement extraordinaire de l’organisation de Jéhovah depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale démontre de façon excellente à quel point la proclamation de la bonne nouvelle du Royaume a été productive. C’est également une preuve que la méthode utilisée est la meilleure qui soit. En 1945, 141 606 témoins proclamaient la bonne nouvelle dans 68 pays. En 1970, vingt-cinq ans plus tard, le nombre des membres de l’organisation est dix fois plus élevé, puisque 1 483 430 proclamateurs sont actifs dans 206 pays. Conformément à la prophétie d’Ésaïe, aux yeux de ces nombreuses personnes qui ont entendu la bonne nouvelle et ont réagi favorablement, les pieds de ceux qui la leur ont fait connaître étaient “jolis”. (És. 52:7, NW.) Elles sont reconnaissantes de ce qu’à notre époque moderne des hommes et des femmes se soient montrés disposés à proclamer la bonne nouvelle du Royaume jusque dans les parties les plus lointaines de la terre. Elles manifestent leur gratitude en proclamant à leur tour cette bonne nouvelle à d’autres personnes. En agissant ainsi, elles adoptent l’attitude recommandée par l’organisation de Jéhovah.
32. De quelle façon la prophétie d’Ésaïe 60:22 se réalise-t-elle à notre époque ?
32 Nous voyons là la réalisation de la prophétie d’Isaïe 60:22 (AC) qui déclare : “Le plus petit deviendra un millier, et le moindre une nation puissante. Moi, Jéhovah, je hâterai ces choses en leur temps.” Le nombre de ceux qui réagissent favorablement à la proclamation de la bonne nouvelle du Royaume augmentant à un rythme toujours plus grand, il est donc évident que nous vivons l’époque où Jéhovah hâte l’accroissement de son organisation terrestre.
33. Pourquoi les témoins de Jéhovah doivent-ils s’examiner sérieusement pour voir s’ils peuvent augmenter leur productivité en tant que proclamateurs de la bonne nouvelle du Royaume ?
33 La moisson est grande, les ouvriers sont peu nombreux et le temps laissé pour accomplir cette œuvre est très réduit. Si vous êtes un témoin voué à Jéhovah, réfléchissez sérieusement pour voir si vous pouvez redoubler d’efforts pour participer au grand rassemblement des hommes qui désirent jouir de la faveur de Jéhovah et des bienfaits de son Royaume. Demandez-vous sincèrement si vous ne pouvez pas augmenter votre productivité dans le ministère chrétien en travaillant là où davantage de proclamateurs de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu sont particulièrement nécessaires. Il se peut que ce soit là où vous résidez !