Aidons nos compagnons de service persécutés
1 Vous venez sans doute de recevoir, ou vous recevrez incessamment, le Bulletin 24/70, qui contient l’article intitulé “Le Cameroun dit ‘non!’ à la liberté des cultes”. Que pensez-vous de ces traitements cruels infligés à des chrétiens paisibles? Leur œuvre de prédication est interdite. Ils n’ont même pas le droit d’entretenir des conversations bibliques en privé. Les libertés personnelles très précieuses ont été mises de côté. Les témoins de Jéhovah, et d’autres personnes du monde entier qui aiment la liberté des cultes, ne peuvent excuser cette action arbitraire en gardant le silence.
2 Si vous désirez ajouter votre voix aux expressions d’indignation devant l’action entreprise par le gouvernement du Cameroun à l’encontre de chrétiens aimant la paix, alors écrivez à l’ambassadeur du Cameroun en France, ou encore aux autres fonctionnaires du gouvernement camerounais, dont vous trouverez la liste à la fin de cet article.
3 Comment rédiger vos lettres? Montrez que vous désapprouvez cette action arbitraire. Expliquez que les témoins ne se mêlent nulle part de politique et que les accusations portées contre eux sont sans fondement. Faites appel au respect de la dignité de l’homme et de la liberté des cultes garantie par la constitution du Cameroun. Incitez ces fonctionnaires à considérer la question de la bonne réputation de leur pays et de l’Afrique. Ne devrions-nous pas aider le président et les hauts fonctionnaires du Cameroun à comprendre que lorsque des chrétiens innocents sont cruellement maltraités, le reste du monde en prend note? Ne devraient-ils pas se rendre compte qu’ils ne sont pas devenus plus populaires, aux yeux de leur peuple et à ceux des personnes droites des autres parties du monde, en traitant de la sorte des chrétiens qui recherchent la paix?
4 Que la fermeté de votre protestation ne vous empêche pas de vous exprimer avec respect (I Pierre 3:15). Vous pouvez écrire à l’adresse de votre choix, à plusieurs d’entre elles, et même à toutes. Ne pensez pas que ces lettres soient inutiles; par exemple, il y a quelques années les nombreuses lettres envoyées aux hauts fonctionnaires du Liberia ont permis à l’œuvre d’être reconnue de nouveau dans ce pays. C’est pourquoi nous vous invitons à venir au secours de nos compagnons de service persécutés au Cameroun. Puisse votre requête aider le Cameroun à dire de nouveau “oui!” à la liberté des cultes!
Hauts fonctionnaires du gouvernement du Cameroun
M. Ferdinand Oyono
Ambassadeur de la République fédérale du Cameroun
147bis, rue de Longchamp
75 - Paris 16e
Son Excellence
El Hadj Ahmadou Ahidjo
Président de la République fédérale du Cameroun
Palais de la Présidence
Yaoundé
République fédérale du Cameroun
L’Honorable Salomon Tandeng Muna
Vice-Président de la République fédérale du Cameroun
B. P. 964
Yaoundé
République fédérale du Cameroun
M. Énoch Kwayeb
Ministre d’État chargé de l’Administration territoriale fédérale
B. P. 993
Yaoundé
République fédérale du Cameroun
M. Félix Sabal Lecco
Ministre d’État chargé de la Justice
Yaoundé
République fédérale du Cameroun
M. Raymond Ntheppe
Ministre des Affaires étrangères
Ministère des Affaires étrangères
Yaoundé
République fédérale du Cameroun
M. Vroumsia Tchinaye
Ministre de l’Information
B. P. 1054
Yaoundé
République fédérale du Cameroun