Une version révisée de la Traduction du monde nouveau en français
1 Pour les chrétiens Témoins de Jéhovah que nous sommes, la parution d’une nouvelle version ou d’une version révisée de la Bible, la Parole de Dieu, est en soi un événement. C’est donc avec beaucoup de joie et d’intérêt que, comme cela avait été annoncé aux assemblées de district 1995, nous avons reçu la version française révisée de la Traduction du monde nouveau. Sous peu, nous disposerons de l’édition grand format, avec notes et références.
2 Sans doute l’avons-nous aussitôt ouverte, peut-être pour lire certains passages que nous affectionnons tout particulièrement. Quel a été alors notre sentiment, notre réaction ? Avons-nous été surpris par quelques changements dans le texte ?
3 On peut tout d’abord se demander pourquoi publier une version révisée de la Traduction du monde nouveau en français. Disons-le tout de suite, la version précédente était excellente et répondait tout à fait à nos besoins, tant pour l’étude individuelle de la Parole de Dieu que pour la prédication du Royaume. Toutefois, les langues modernes évoluant sans cesse, toutes les Bibles en général sont tôt ou tard révisées, et notre version n’échappe pas à la règle. De plus, cela permet aux traducteurs, qui ont acquis une plus grande expérience, de revoir l’ouvrage et d’affiner le texte de leur traduction. Voyons à présent quelques particularités de cette version révisée.
Une nouvelle graphie des noms propres
4 Ce qui vous a frappé tout d’abord, c’est sans doute la nouvelle graphie des noms. Ainsi Élie est devenu Éliya ; Néhémie, Nehémia ; Urie, Ouriya ; etc. Pourquoi ces changements ? De nombreux noms de la Bible comportent une référence à la divinité. Ainsi, ils peuvent être constitués du mot hébreu ʼÉl, “ dieu ”, comme Nathanaël, qui signifie “ Dieu a donné ”. Ils peuvent aussi comporter le nom propre de Dieu “ Jéhovah ” sous ses diverses formes abrégées au début ou à la fin. C’est cette référence à Jéhovah, que l’on ne trouvait plus dans les noms transcrits traditionnellement à partir du grec ou du latin, que les traducteurs ont voulu faire apparaître dans la version révisée. D’où la nouvelle graphie de très nombreux noms.
5 Voici quelques exemples, tout d’abord avec le nom de Dieu abrégé au début d’un nom : “ Yonathân ”, “ Jéhovah a donné ” (voir “ Yehonathân ” en 2 Chroniques 17:8) ; “ Yehoshaphat ”, “ Jéhovah est juge ”. À la fin des noms : Éliya, “ Mon Dieu est Jéhovah ” ; Nehémia, “ Jéhovah console ”. On peut encore citer Ouriya, autrefois orthographié Urie, “ Ma lumière est Jéhovah ”. Notons au passage que le son u n’existe pas en hébreu. À l’instar de notre révision, un certain nombre de versions mettent ou, et celles qui mettent u dans le texte n’omettent pas de signaler dans la préface que la voyelle u se prononce toujours ou. Par exemple : “ Our des Chaldéens [ou de Chaldée]. ” — Gen. 11:28.
6 Ces quelques exemples montrent tout l’intérêt qu’il y a de transcrire les noms directement de l’hébreu et non du grec ou du latin, comme cela se faisait traditionnellement. Par exemple, les nombreux noms se terminant en ie (tels que Élie ou Néhémie) que l’on trouve dans la version précédente et dans d’autres Bibles sont en général des formes latinisées de l’hébreu, d’autres sont des formes grécisées. Dans les noms transcrits à partir du grec ou du latin, on ne trouve plus le nom divin, ce qui est regrettable. Considérons par exemple Élie, tel qu’il apparaissait dans l’ancienne version. Transcrit directement de l’hébreu, ce nom devient Éliya (“ Mon Dieu est Jéhovah ”), dans lequel apparaît clairement Ya, forme abrégée de Jéhovah.
7 Toutefois, certaines personnes nous reprocheront peut-être d’avoir gardé la graphie “ Jéhovah ”, alors que d’autres traducteurs français de la Bible utilisent “ Yahweh ” ou “ Yahvé ”, prétextant que “ Jéhovah ” ne correspond pas à la prononciation exacte du nom divin. Que répondre à cela ? Eh bien, à l’exemple de bon nombre d’autres versions de la Bible, les traducteurs de la Traduction du monde nouveau ont conservé la graphie traditionnelle des noms très connus de tous, même des personnes qui ne sont pas familiarisées avec la Bible. Citons, par exemple, Noé, Moïse, Jérusalem et Jésus. Ces quatre noms sont des formes francisés, transcrites à partir du latin. Les traducteurs de la Bible qui ont opté pour la transcription “ Yahweh ” ou “ Yahvé ” du nom divin ont eux-mêmes conservé la graphie traditionnelle des noms mentionnés plus haut, alors que pour être plus proche de l’hébreu il aurait fallu les transcrire “ Noah ”, “ Moshè ”, “ Yeroushalayim ” et “ Yehoshoua ”. Tout comme pour les noms Noé, Moïse, Jérusalem et Jésus, consacrés par l’usage, les traducteurs de la Traduction du monde nouveau ont, quant à eux, conservé la graphie traditionnelle et bien connue du nom divin, Jéhovah, telle qu’elle a été adoptée depuis des siècles dans la langue française.
Prononciation des noms propres
8 La lecture des noms propres transcrits directement de l’hébreu peut présenter certaines difficultés, notamment quand il s’agit de faire une lecture publique. La plupart d’entre eux ont été écrits de manière à permettre une prononciation assez proche de l’original. Voici donc quelques renseignements qui vous permettront de mieux respecter leur prononciation :
— L’accent circonflexe sur les finales ân, în ou ôn indique qu’il faut prononcer le n séparé (par exemple, “ Dân ” se prononce Dane ; “ Yabîn ”, Yabine ; “ Salmôn ”, Salmone). Bien entendu, les noms se terminant par m ne posent pas de problème, et Abraham et Édom, par exemple, se prononcent de la façon habituelle.
— Si le e (sans accent) figure dans une syllabe au début ou au milieu d’un nom, il est généralement prononcé e comme dans “ petit ” ou “ parvenir ”. C’est le cas, par exemple, pour les noms Nehémia, Guibbethôn, Tsephania et Zekaria. Par contre, placé en tête d’un nom ou dans la dernière syllabe de celui-ci, le e, influencé par la consonne qui le suit, se prononce généralement è. C’est le cas, par exemple, dans Ezra (= Èzra) et Abimélek (= Abimélèk).
— Le s est toujours dur comme dans “ soleil ” (par exemple, “ Kasiphia, Moséra ”). Il n’est jamais prononcé z, notamment quand il est suivi d’une consonne (par exemple, “ Israël, Kislôn, Yiska ”).
Une traduction fidèle à la doctrine biblique
9 Dans certains cas, on a opté pour une traduction plus littérale qui suivrait plus étroitement encore la doctrine biblique indiquée par les choix de la version anglaise, tout en serrant au plus près l’hébreu ou le grec. Voici quelques exemples. Dans Genèse 3:15 il est dit : “ Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta semence et sa semence. ” Nous trouvons ici le mot “ semence ” à la place de “ postérité ”. N’oublions pas que la Traduction du monde nouveau est avant tout une Bible d’étude permettant d’acquérir une connaissance exacte de la Parole de Dieu. Les traducteurs se sont donc fait un devoir de donner une traduction aussi littérale que possible, d’où le choix ici du mot “ semence ”. Ce mot traduit le terme hébreu zèraʽ, qui signifie “ semence, graine, récolte ”, mais également, dans le langage biblique, “ descendance, postérité ”, cette dernière précision étant donnée en note. Le vocable qui lui correspond en grec est le terme spérma, qui a également été rendu par “ semence ”. Par exemple, nous lisons en Luc 1:55 : “ Comme il l’avait annoncé à (...) Abraham et à sa semence [en note : “ descendance ”]. ”
10 C’est ainsi qu’on trouvera à maintes reprises des expressions comme “ la semence de David ” (Rom. 1:3 ; note “ descendance ”), “ la semence d’Abraham ”, etc. Quant à Jésus Christ, il est la semence promise (Gal. 3:16), et ceux qui sont associés à sa royauté constituent la partie complémentaire de la semence.
11 Dans plusieurs passages, où nous trouvions le mot “ piété ”, nous rencontrons maintenant l’expression “ attachement à Dieu ”. Nous lisons, par exemple : “ Afin que nous puissions continuer à mener une vie calme et paisible dans un parfait attachement à Dieu et en toute dignité. ” (1 Tim. 2:2). “ L’exercice corporel est utile à peu de chose, mais l’attachement à Dieu est utile à toutes choses. ” (1 Tim. 4:8). “ Oui, c’est un moyen de grand gain que cet attachement à Dieu, si l’on sait se suffire à soi-même. ” (1 Tim. 6:6). Pourquoi ce changement ? Il s’agit là de la traduction du terme eusébéïa, qui est traditionnellement rendu par “ piété ”. Or combien de gens comprennent aujourd’hui le sens du mot “ piété ” ? Ils pensent le plus souvent à un simple attachement aux devoirs de la religion, à un ensemble de pratiques formalistes, plutôt qu’à une attitude qui engage toute la personne, à un attachement à la personne même de Dieu. C’est pourtant là le sens du mot eusébéïa, qui est donc rendu plus clairement et plus exactement par “ attachement à Dieu ”.
12 Dans le même ordre d’idée, citons un autre changement que vous avez peut-être déjà remarqué. En Matthieu 22:14 et 24:22, nous lisons : “ Il y en a beaucoup qui sont invités, mais peu qui sont choisis. ” “ À cause de ceux qui ont été choisis ces jours-là seront écourtés. ” Le mot élus a donc été remplacé par l’expression ceux qui ont été choisis. Effectivement, les chrétiens oints ne sont ni élus d’une manière démocratique ni prédestinés, sens que l’on donne généralement au mot “ élus ” dans la chrétienté, mais bien plutôt choisis par Jéhovah.
13 Entre autres changements que vous apprécierez sans doute lorsque vous aiderez les personnes sincères à comprendre la doctrine des Écritures, citons encore celui qui concerne le passage souvent utilisé de Jean 1:1. Il se lit comme suit dans la version révisée : “ Au commencement la Parole était, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était un dieu. ” La fin du verset a été rendue par “ un dieu ” parce que le mot grec θεός (théos) est ici un nom attribut au singulier placé devant le verbe et non précédé de l’article défini. C’est un théos employé sans article, alors que le Dieu avec qui la Parole (ou le Logos) était à l’origine est désigné, lui, par l’expression grecque ὁ θεός, c’est-à-dire théos précédé de l’article défini ho. C’est le théos, c’est-à-dire Dieu. En grec, lorsqu’un article défini est adjoint au nom, il désigne une individualité, une personnalité, alors que s’il s’agit d’un nom attribut au singulier, sans article et qui précède le verbe, il indique une qualité chez la personne. Ainsi donc, en déclarant que la Parole ou Logos était “ un dieu ”, autrement dit “ de condition divine ”, Jean ne voulait pas dire que la Parole était le Dieu avec qui elle était. L’apôtre énonçait tout simplement telle qualité chez la Parole (ou Logos) sans l’identifier à Dieu lui-même.
14 Vous remarquerez sans doute aussi l’expression “ unique-engendré ” utilisée à plusieurs reprises à propos de Jésus. Nous lisons ainsi : “ Le dieu unique-engendré qui est dans le sein du Père. ” “ Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré. ” (Jean 1:18 ; 3:16). Ou encore : “ Dieu a envoyé son Fils unique-engendré. ” (1 Jean 4:9). Cette expression, “ unique-engendré ”, traduit de façon plus précise et plus littérale le terme grec monogénês. Ce terme ne fait pas référence à la naissance ou à la nature humaine de Jésus, mais plutôt au fait qu’il est unique en son genre, qu’il est le seul à avoir été créé directement par Dieu.
15 Le lecteur s’étonnera peut-être de trouver le verbe “ bâtir ” à la place d’“ édifier ” dans des passages ayant un sens spirituel. Par exemple, en 1 Corinthiens 14:12 et en Romains 15:2 : “ Puisque vous désirez avec zèle des dons de l’esprit, cherchez à y abonder pour bâtir la congrégation. ” “ Que chacun de nous plaise à son prochain dans ce qui est bon pour le bâtir. ” Dans ces versets, il n’est pas simplement question d’édifier les autres dans le sens de les encourager en leur donnant le bon exemple, mais, comme l’indique ce tour de phrase propre à l’apôtre Paul, de construire un édifice : la congrégation ou une personnalité chrétienne par exemple.
“ Monsieur ”
16 Au cours de votre lecture des Évangiles, vous avez peut-être été étonné par l’introduction du mot “ monsieur ” à la place de “ Seigneur ” dans quelques passages. Par exemple, en Jean 12:21 on lit : “ Ceux-ci donc s’approchèrent de Philippe, qui était de Bethsaïda de Galilée, et ils le priaient, en disant : ‘ Monsieur, nous voulons voir Jésus. ’ ” Cette traduction, peut-être surprenante, mérite une explication.
17 “ Monsieur ” traduit ici le grec kurios, vocable qui ne signifie pas toujours et uniquement “ Seigneur ”. Voici ce qu’on peut lire à ce propos dans un ouvrage spécialisé : “ Dans la Septante, on retrouve les acceptions courantes et banales de kyrios ‘ maître de maison ’ (Jug. XIX, 22-23), ‘ propriétaire ’ d’un bœuf (Ex. XXI, 28-29 ; XXII, 10-15), (...) et surtout le titre de politesse dont la nuance va du simple ‘ monsieur ’ pour un inconnu (Gen. XXIV, 18 ; XXXI, 35) à ‘ Excellence, Monseigneur ’. C’est la désignation protocolaire du souverain ‘ Monseigneur le Roi ’, qui est l’oint de Dieu (I Sam. XXVI, 23 ; II Sam. I, 14, 16). ”
18 On lit encore ceci dans le même ouvrage : “ Titre de politesse courant, kyrios se dit d’un conférencier comme nous disons aujourd’hui ‘ maître ’ (...). Il devient l’équivalent du français ‘ monsieur ’ (...) ou ‘ madame ’ (...) ; mais il se nuance de beaucoup plus de respect lorsqu’il s’adresse à des supérieurs (...). Il se dit en effet d’un fils à son père (...). ” Voyez par exemple Matthieu 21:28, 29, où il est écrit : “ Un homme avait deux enfants. S’avançant vers le premier, il a dit : ‘ Mon enfant, va-t’en aujourd’hui travailler à la vigne. ’ En réponse celui-ci a dit : ‘ Je veux bien, monsieur ’, mais il n’y est pas allé. ”
19 Voici enfin ce qu’on peut lire dans le glossaire de la Nouvelle version Segond révisée sous la rubrique Seigneur : “ Hébr. adôn. Ce terme peut désigner un personnage important. Il est souvent appliqué à Dieu dans l’AT (...). L’équivalent grec kurios est utilisé dans le NT pour parler de Dieu et de Jésus-Christ. Dans le langage courant le même mot avait perdu sa solennité et correspondait souvent à notre mot Monsieur [Jn 12:21 ; 20:15 ; Ac 16:30, etc.]. ”
20 En Jean 4:11 on lit : “ [La Samaritaine] lui dit : “ Monsieur, tu n’as même pas un seau pour puiser (...). ” Dans la bouche de la Samaritaine, “ monsieur ” (kurios) est ici une simple appellation de politesse. On notera le tutoiement. En effet, si le tutoiement est employé quand kurios est traduit par “ Seigneur ” et qu’il soit alors le signe d’une plus grande considération, à plus forte raison le tutoiement s’emploiera-t-il quand kurios est une appellation simplement polie et qu’il se traduit par “ monsieur ”.
Un vocabulaire plus courant ou plus moderne
21 Les traducteurs ont également choisi de remplacer des mots peu connus, ou peu utilisés de nos jours, par des mots qui sont plus familiers aux lecteurs en général. Par exemple, Actes 16:35 était rendu comme suit : “ Quand il fit jour, les magistrats civils envoyèrent dire par les appariteurs : ‘ Relâche ces hommes. ’ ” Le mot “ appariteurs ” est rarement utilisé aujourd’hui. Dans la version révisée, ce texte se lit comme suit : “ Quand il fit jour, les magistrats civils envoyèrent les officiers de police pour dire : ‘ Relâche ces hommes. ’ ” On a un autre exemple avec l’expression “ impôt de capitation ” que l’on trouvait en Matthieu 17:25 dans la version précédente. Dans la nouvelle version, cette expression a été remplacée par “ impôt par tête ”, que tout le monde comprend aisément. De même, en Luc 2:7, où il est dit que Marie “ coucha [Jésus] dans une mangeoire ”, tout lecteur de notre époque voit tout de suite où Jésus a été couché. En effet, le mot “ crèche ” désigne plutôt aujourd’hui un établissement destiné à recevoir des petits enfants ou, dans un contexte religieux, une représentation de l’étable de Bethléhem associée à Noël.
Pour une lecture renouvelée des Écritures
22 Enfin, et ce n’est pas la moindre qualité de cette version révisée de la Traduction du monde nouveau, tout en respectant très fidèlement les options de la version anglaise et en serrant au plus près l’hébreu et le grec, les traducteurs se sont efforcés d’alléger le texte pour en rendre la lecture plus agréable. Cela se remarque aisément dans de nombreux passages des Écritures, notamment dans les exemples ou paraboles de Jésus, comme en Matthieu 13:24-30 où le passé simple a été remplacé par le passé composé. Comme le font de nombreux auteurs contemporains, nous avons souvent remplacé le subjonctif imparfait par le subjonctif présent, ce qui rend le texte moins littéraire, témoin Psaume 90:2. Ce verset se lisait ainsi : “ Avant que fussent nées les montagnes, ou que tu eusses enfanté comme dans les douleurs la terre et le sol productif, oui, depuis des temps indéfinis et pour des temps indéfinis tu es Dieu. ” Il se lit ainsi dans la version révisée : “ Avant que les montagnes soient nées, ou que tu te sois mis à enfanter comme dans les douleurs la terre et le sol productif, oui depuis des temps indéfinis et pour des temps indéfinis tu es Dieu. ”
23 Bien d’autres termes ont été revus, mais on ne peut ici en prolonger indéfiniment la liste. Nous vous laissons le soin de les découvrir. Les nombreux changements propres à cette version révisée de la Traduction du monde nouveau nous obligeront peut-être à rompre avec certaines habitudes, mais les traducteurs ont fait de grands efforts visant à produire un texte de qualité qui, rappelons-le, suit plus fidèlement encore que la version précédente les choix faits par les traducteurs de la version anglaise ainsi que le texte original hébreu et grec. Nous souhaitons surtout que cet examen de quelques caractéristiques de la version révisée de la Traduction du monde nouveau vous incite à lire ou à relire les Saintes Écritures avec “ un ardent désir pour le lait non frelaté de la parole ”, sachant que, comme l’a écrit le disciple Jacques, “ celui qui plonge les regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui y persiste, cet homme, parce qu’il est devenu, non pas un auditeur oublieux, mais quelqu’un qui fait l’œuvre, sera heureux en la faisant ”. — 1 Pierre 2:2 ; Jacq. 1:25.