BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • mwbr20 juin p. 1-7
  • Références pour le Cahier Vie et ministère (juin 2020)

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Références pour le Cahier Vie et ministère (juin 2020)
  • Références pour le Cahier Vie et ministère (2020)
  • Intertitres
  • 1er-7 JUIN
  • 8-14 JUIN
  • 15-21 JUIN
  • 22-28 JUIN
  • 29 JUIN – 5 JUILLET
Références pour le Cahier Vie et ministère (2020)
mwbr20 juin p. 1-7

Références pour le Cahier Vie et ministère

1er-7 JUIN

JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | GENÈSE 44-45

« Joseph pardonne à ses frères »

w15 1/5 14-15

« Suis-​je à la place de Dieu ? »

Joseph déclenche alors son piège. Il fait poursuivre et arrêter ses frères, les accusant d’avoir volé la coupe. Lorsqu’elle est retrouvée dans le sac de Benjamin, on les reconduit tous vers Joseph. L’occasion lui est maintenant offerte de savoir quel genre d’hommes ils sont vraiment. Se faisant leur porte-parole, Juda implore sa clémence, proposant même que tous les 11 deviennent esclaves en Égypte. En réponse, Joseph ordonne que seul Benjamin reste et que tous les autres repartent libres (Genèse 44:2-17).

Emporté par ses sentiments, Juda s’écrie : « Il est resté seul de sa mère, et son père l’aime particulièrement. » Ces paroles touchent Joseph. Il est en effet le fils aîné de Rachel, la femme tant aimée de Jacob, qui est morte en donnant naissance à Benjamin. Joseph, comme son père, chérit très certainement le souvenir de Rachel. Peut-être que ce lien avec son petit frère le rend encore plus cher à son cœur (Genèse 35:18-20 ; 44:20).

Juda supplie Joseph de ne pas réduire Benjamin en esclavage. Il propose même de rester à sa place et conclut par cet appel déchirant : « Comment [...] pourrai-​je monter vers mon père sans que le garçon soit avec moi, de peur que je ne sois alors spectateur du malheur qui trouvera mon père ? » (Genèse 44:18-34). C’est maintenant évident : il n’est plus le même homme. Il manifeste un état d’esprit repentant, mais aussi une empathie, un désintéressement et une compassion admirables.

C’en est trop pour Joseph ; il ne peut contenir davantage son émotion. Congédiant tous ses serviteurs, il se met à pleurer si fort qu’on l’entend jusque dans le palais de Pharaon. Puis il se dévoile enfin : « Je suis Joseph votre frère. » Il se jette au cou de ses frères abasourdis et, dans sa bonté, leur pardonne tout ce qu’ils lui ont fait (Genèse 45:1-15). Il imite ainsi Jéhovah, qui est prêt à pardonner généreusement (Psaume 86:5). Le sommes-​nous aussi ?

Recherchons des perles spirituelles

it-1 606

Déchirer ses vêtements

Façon courante de montrer son chagrin chez les Juifs, comme chez les autres Orientaux, en particulier lorsqu’ils apprenaient la mort d’un proche. Souvent, ce geste consistait à déchirer le vêtement sur le devant, juste assez pour découvrir la poitrine, et donc pas nécessairement en entier au point de le rendre immettable.

La première fois qu’il est question de cette pratique dans la Bible, c’est à propos de Ruben, fils aîné de Jacob, qui, de retour à la citerne où il comptait retrouver Joseph, déchira ses vêtements et dit : « L’enfant a disparu ! Et moi, où faut-​il donc que j’aille ? » Étant l’aîné, Ruben était particulièrement responsable de son frère plus jeune. Quand on lui fit croire que son fils était mort, Jacob déchira de même ses manteaux et revêtit une toile de sac en signe de deuil (Gn 37:29, 30, 34). Lorsqu’en Égypte on fit passer Benjamin pour un voleur, les demi-frères de Joseph montrèrent leur chagrin en déchirant leurs vêtements (Gn 44:13).

w04 15/8 15 § 15

Haïs sans raison

15 Qu’est-​ce qui nous aidera à ne pas nous aigrir contre ceux qui nous haïssent sans raison ? Rappelons-​nous que nos principaux adversaires sont Satan et les démons (Éphésiens 6:12). S’il est vrai que quelques humains nous persécutent en toute connaissance de cause, la majorité de ceux qui s’opposent au peuple de Dieu le font par ignorance ou parce qu’ils sont manipulés (Daniel 6:4-16 ; 1 Timothée 1:12, 13). Jéhovah désire que « toutes sortes d’hommes » aient la possibilité d’être « sauvés et parviennent à une connaissance exacte de la vérité » (1 Timothée 2:4). D’ailleurs, certains de nos anciens opposants sont à présent nos frères chrétiens, car ils ont observé notre conduite irréprochable (1 Pierre 2:12). De plus, nous pouvons tirer leçon de l’exemple de Joseph, le fils de Jacob. Cet homme a souffert terriblement à cause de ses demi-frères, et pourtant il ne leur en a pas voulu. Pourquoi ? Parce qu’il a vu dans ses mésaventures la main de Jéhovah, qui avait dirigé les événements de façon à accomplir son dessein (Genèse 45:4-8). Pareillement, Jéhovah est en mesure de faire concourir à la gloire de son nom n’importe quelle souffrance injuste que nous subissons (1 Pierre 4:16).

8-14 JUIN

JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | GENÈSE 46-47

« Secourus de la famine »

w87 1/5 15 § 2

La vie est préservée dans une époque de famine

2 Les sept années d’abondance s’achevèrent et, comme l’avait annoncé Jéhovah, la famine apparut, non seulement en Égypte, mais « sur toute la surface de la terre ». Lorsque le peuple d’Égypte, affamé et réclamant du pain, se mit à crier vers Pharaon, celui-ci déclara : « Allez à Joseph. Vous devrez faire ce qu’il vous dira. » Joseph vendit du grain aux Égyptiens jusqu’à ce qu’ils n’aient plus d’argent. Ensuite, il accepta leur bétail en paiement. Finalement, le peuple vint à Joseph et dit : « Achète-​nous, ainsi que nos terres, pour du pain, et nous deviendrons, nous avec nos terres, esclaves de Pharaon. » Ainsi Joseph acheta pour Pharaon toutes les terres des Égyptiens (Genèse 41:53-57 ; 47:13-20).

kr 234-235 § 11-12

Le Royaume accomplit la volonté de Dieu sur la terre

11 Abondance. Le monde est en proie à une famine spirituelle. La Bible annonçait : « “Voyez : des jours viennent”, c’est là ce que déclare le Souverain Seigneur Jéhovah, “et vraiment j’enverrai une famine dans le pays, une faim, non pas de pain, et une soif, non pas d’eau, mais d’entendre les paroles de Jéhovah” » (Amos 8:11). Les citoyens du Royaume de Dieu sont-​ils touchés aussi ? Jéhovah avait prédit qu’il y aurait un contraste entre ses serviteurs et ses ennemis : « Mes serviteurs mangeront, mais vous, vous souffrirez de la faim. Voyez ! Mes serviteurs boiront, mais vous, vous souffrirez de la soif. Voyez ! Mes serviteurs se réjouiront, mais vous, vous ressentirez de la honte » (Is. 65:13). Avez-​vous vu ces paroles se réaliser ?

12 La quantité de nourriture spirituelle préparée à notre intention est comme un fleuve qui ne cesse de grossir. Publications imprimées, enregistrements audio ou vidéo, réunions et assemblées, site Internet : ce flot nourricier coule sans arrêt au beau milieu d’un monde spirituellement famélique (Ézék. 47:1-12 ; Yoël 3:18). N’êtes-​vous pas émerveillé de voir dans votre quotidien l’accomplissement des promesses d’abondance faites par Jéhovah ? Veillez-​vous à vous nourrir à sa table avec régularité ?

Recherchons des perles spirituelles

it-1 227 § 16

Attitudes et gestes

Poser la main sur les yeux d’un mort. Quand Jéhovah déclara à Jacob : « Joseph posera sa main sur tes yeux » (Gn 46:4), c’était une manière de lui dire que Joseph lui fermerait les yeux après sa mort, ce qui incombait ordinairement au premier-né. Il semble donc que Jéhovah indiquait par là à Jacob que le droit de premier-né devait aller à Joseph (1Ch 5:2).

nwtsty, note d’étude sur Ac 7:14

75 personnes en tout : Quand il indique qu’en Égypte, le nombre total des membres de la famille de Jacob s’élevait à 75, Étienne ne cite peut-être pas un verset en particulier des Écritures hébraïques. Ce chiffre ne figure pas dans le texte massorétique des Écritures hébraïques. Gn 46:26 dit : « Tous les descendants de Jacob qui entrèrent avec lui en Égypte étaient 66, sans compter ses belles-filles. » Le verset 27 poursuit : « En tout, les membres de la famille de Jacob qui entrèrent en Égypte étaient 70. » Ici, le comptage est fait de deux manières différentes. Le premier chiffre comprend semble-​t-​il uniquement les descendants de Jacob par filiation naturelle et le second, le nombre total des membres de la famille de Jacob qui sont entrés en Égypte. Ex 1:5 et Dt 10:22 mentionnent également le nombre des descendants de Jacob, et donnent le chiffre « 70 ». Étienne indique un troisième chiffre qui, manifestement, englobe davantage de membres de la famille élargie de Jacob. Certains supposent que ce chiffre englobe les fils et les petits-fils des fils de Joseph (Manassé et Éphraïm) que la version (grecque) des Septante ajoute à la liste en Gn 46:20. D’autres supposent que ce chiffre englobe les belles-filles de Jacob, qui sont expressément exclues du chiffre indiqué en Gn 46:26. Par conséquent, le chiffre « 75 » est peut-être une somme globale. Mais ce chiffre provient peut-être de manuscrits des Écritures hébraïques en circulation au 1er siècle de n. è. Depuis des années, les biblistes savent que dans la version des Septante, on trouve en Gn 46:27 et en Ex 1:5 le chiffre « 75 ». De plus, au 20e siècle, deux fragments des Rouleaux de la mer Morte d’Ex 1:5 en hébreu ont été découverts, et dans ces fragments figure également le chiffre « 75 ». Le chiffre que donne Étienne provient peut-être de l’un de ces textes anciens. Quelle qu’en soit l’explication, le chiffre indiqué par Étienne est simplement le résultat d’une manière différente de compter la totalité des descendants de Jacob.

15-21 JUIN

JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | GENÈSE 48-50

« Les personnes âgées ont beaucoup à nous transmettre »

it-1 1228 § 8

Jacob

Peu avant sa mort, Jacob bénit ses petits-fils, les fils de Joseph, et, poussé par Dieu, il mit Éphraïm, le plus jeune, avant Manassé, le plus âgé. Puis il déclara à Joseph, qui allait recevoir la double part d’héritage du premier-né : « Je te donne de plus qu’à tes frères une épaule de pays que j’ai prise de la main des Amorites par mon épée et par mon arc » (Gn 48:1-22 ; 1Ch 5:1). Comme Jacob avait pacifiquement acheté aux fils de Hamor le lopin de terre situé près de Shekèm (Gn 33:19, 20), il semble que cette promesse faite à Joseph fût une expression de foi de la part de Jacob, dans laquelle il parla prophétiquement de la future conquête de Canaan par ses descendants comme si elle s’était déjà réalisée par son épée et par son arc (voir AMORITE). La double portion de cette terre conquise revenant à Joseph consista en deux parts données aux tribus d’Éphraïm et de Manassé.

it-1 623 § 1

Derniers jours

La prophétie de Jacob sur son lit de mort. Quand Jacob dit à ses fils : « Réunissez-​vous, que je vous annonce ce qui vous arrivera dans la période finale des jours » ou « dans les jours à venir » (Md), il entendait au temps futur où ses paroles commenceraient à se réaliser (Gn 49:1). Plus de deux siècles auparavant, Jéhovah avait dit à Abram (Abraham), le grand-père de Jacob, que sa descendance connaîtrait l’affliction pendant 400 ans (Gn 15:13). Par conséquent, dans ce cas-​là, le temps futur qualifié par Jacob de « période finale des jours » ne commencerait qu’après la fin des 400 ans d’affliction. (Pour plus de détails sur Genèse 49, voir les articles consacrés aux fils de Jacob, sous leurs noms respectifs.) On pouvait aussi s’attendre à une application ultérieure de la prophétie, cette fois concernant « l’Israël de Dieu » (Ga 6:16 ; Rm 9:6).

w07 1/6 28 § 10

Les personnes âgées : une bénédiction pour les jeunes

10 Les chrétiens âgés peuvent avoir également une bonne influence sur leurs compagnons dans la foi. Joseph, le fils de Jacob, a accompli dans ses vieux jours un acte de foi tout simple, mais qui a eu une grande incidence sur des millions d’adorateurs du vrai Dieu qui ont vécu après lui. Joseph avait 110 ans quand « il a donné un ordre au sujet de ses ossements », à savoir que les Israélites devraient les emporter avec eux quand ils quitteraient l’Égypte (Hébreux 11:22 ; Genèse 50:25). Cet ordre a donné une lueur d’espoir supplémentaire aux Israélites au cours des nombreuses années de dur esclavage qu’ils ont connues après la mort de Joseph. Cela leur donnait l’assurance que leur délivrance viendrait.

Recherchons des perles spirituelles

w04 1/6 15 § 4-5

Bénis sont ceux qui rendent gloire à Dieu

4 Avant qu’Israël n’entre en Terre promise, les membres de la tribu de Gad ont demandé l’autorisation de s’installer dans le pays propice à l’élevage qui se situait à l’est du Jourdain (Nombres 32:1-5). En vivant à cet endroit, ils se heurteraient à de sérieuses difficultés. Les tribus qui habiteraient à l’ouest seraient protégées par la vallée du Jourdain, qui constituait une barrière naturelle contre les invasions (Josué 3:13-17). Mais, en ce qui concerne les terres à l’est du Jourdain, on lit dans Géographie historique de la Terre sainte (angl.), par George Smith : « [Elles] s’étendent presque sans aucun obstacle sur le grand plateau d’Arabie. Par conséquent, elles ont de tout temps été exposées à l’invasion de nomades affamés, dont certains les envahissaient chaque année pour y faire paître leurs troupeaux. »

5 Comment la tribu de Gad s’accommoderait-​elle de cette menace permanente ? Des siècles auparavant, son ancêtre Jacob avait prophétisé sur son lit de mort : « Quant à Gad, une bande de maraudeurs l’assaillira, mais lui, il assaillira la queue de l’arrière-garde » (Genèse 49:19). Au premier abord, ces paroles semblent pessimistes. En réalité, elles revenaient à donner aux Gadites l’ordre de riposter. Jacob leur certifiait que, s’ils contre-attaquaient, leurs assaillants battraient en retraite, humiliés, et eux poursuivraient la queue de leur arrière-garde.

it-1 299 § 7

Benjamin

L’habileté au combat des descendants de Benjamin fut illustrée dans la prophétie que Jacob prononça sur son lit de mort ; il dit au sujet de ce fils bien-aimé : « Benjamin déchirera sans relâche, comme un loup. Le matin, il mangera l’animal capturé et, le soir, il partagera le butin » (Gn 49:27). Les combattants benjaminites étaient renommés pour leur habileté à la fronde ; ils tiraient aussi bien de la main droite que de la main gauche et touchaient leur cible « à un cheveu près » (Jg 20:16 ; 1Ch 12:2). Le juge Éhoud, le gaucher qui exécuta le roi tyrannique Églôn, était de Benjamin (Jg 3:15-21). Il est aussi à noter que c’est au « matin » du royaume d’Israël que la tribu de Benjamin, bien que « la plus petite des tribus », donna le premier roi d’Israël, Saül le fils de Qish, qui s’avéra un adversaire acharné des Philistins (1S 9:15-17, 21). Pareillement, au « soir » pour ce qui était de la nation d’Israël, la tribu de Benjamin produisit la reine Esther et le premier ministre Mordekaï, qui furent utilisés pour sauver les Israélites de l’anéantissement sous l’Empire perse (Est 2:5-7).

22-28 JUIN

JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | EXODE 1-3

« Je deviendrai ce que je décide de devenir »

w13 15/3 25 § 4

Honore le grand nom de Jéhovah

4 (Lire Exode 3:10-15.) Jéhovah a confié à Moïse, âgé de 80 ans, cette mission difficile : « Fais sortir d’Égypte mon peuple les fils d’Israël. » Moïse lui a alors respectueusement posé une question. Une question fondamentale, car elle revenait à demander : « Comment t’appelles-​tu ? » Puisque le nom de Dieu était connu depuis longtemps, que voulait-​il dire ? Il souhaitait manifestement en savoir plus sur la personne qui portait ce nom, il voulait des éléments pour convaincre ses frères que Dieu allait bien les délivrer. Son souci était compréhensible : les Israélites, esclaves depuis longtemps, se demanderaient probablement si le Dieu de leurs ancêtres serait capable de les délivrer. D’ailleurs, certains s’étaient même mis à adorer des dieux égyptiens ! (Ézék. 20:7, 8).

kr 43, encadré

LA SIGNIFICATION DU NOM DIVIN

LE NOM Jéhovah vient d’un verbe hébreu qui signifie « devenir ». Certains biblistes sont d’avis que le verbe est ici à la forme causative, ce qui indique généralement que le sujet fait faire à quelqu’un ou à quelque chose l’action exprimée par le verbe. Beaucoup pensent donc que le nom divin signifie « Il fait devenir ». Cette signification définit bien Jéhovah dans son rôle de Créateur. Il a fait venir à l’existence l’univers et les êtres intelligents, et il continue à faire se réaliser sa volonté et son dessein.

Alors comment comprendre ce que Jéhovah a répondu à Moïse en Exode 3:13, 14 ? Moïse lui avait demandé : « Supposons que je sois venu maintenant vers les fils d’Israël et que je leur aie dit : “Le Dieu de vos ancêtres m’a envoyé vers vous”, et qu’ils disent vraiment : “Quel est son nom ?” Que leur dirai-​je ? » Jéhovah a répondu : « Je serai ce que je serai. »

Notons bien que Moïse ne demandait pas à Jéhovah de lui révéler son nom. Lui et les Israélites connaissaient déjà bien le nom divin. Ce que Moïse souhaitait, c’est que Jéhovah révèle quelque chose à propos du genre de Dieu qu’il est, quelque chose qui fortifierait la foi de ses compagnons et qui pourrait aussi correspondre à la signification de son nom. Et donc, en répondant « Je serai ce que je serai », Jéhovah révélait un aspect fascinant de sa nature même : dans chaque situation, il devient tout ce qui est nécessaire pour réaliser son dessein. Par exemple, pour Moïse et les Israélites, il est devenu un Sauveur, un Législateur, un Guide — et bien plus encore. Par conséquent, Jéhovah choisit de devenir tout ce qui est nécessaire qu’il devienne pour accomplir ce qu’il a promis à son peuple. Cela dit, son nom implique davantage que ce qu’il choisit de se faire lui-​même devenir. Il englobe aussi ce que Jéhovah fait que sa création devienne pour l’accomplissement de son dessein.

Recherchons des perles spirituelles

g04 8/4 6 § 4

Moïse : simple légende ?

N’est-​il pas saugrenu, toutefois, de croire qu’une princesse égyptienne ait pu adopter cet enfant ? Non, car la religion égyptienne enseignait que les bonnes actions étaient requises pour l’accès au ciel. Quant à l’adoption elle-​même, l’archéologue Joyce Tyldesley fait cette remarque : « Les Égyptiennes avaient obtenu la parité avec les Égyptiens. Elles bénéficiaient des mêmes droits juridiques et économiques, du moins en théorie, et [...] elles pouvaient adopter des enfants. » Un papyrus antique fait d’ailleurs état de l’adoption d’esclaves par une Égyptienne. Quant au choix de la mère de Moïse comme nourrice, voici ce qu’affirme un dictionnaire biblique (The Anchor Bible Dictionary) : « Le recrutement de la mère biologique de Moïse pour l’allaiter [...] trouve son pareil dans les contrats d’adoption mésopotamiens. »

w04 15/3 24 § 4

Points marquants du livre de l’Exode

3:1 : Quel genre de prêtre était Yithro ? À l’époque des patriarches, le chef de famille était prêtre pour sa famille. Yithro était manifestement le patriarche d’une tribu madianite. Les Madianites étant les descendants d’Abraham par Qetoura, peut-être connaissaient-​ils le culte de Jéhovah (Genèse 25:1, 2).

29 JUIN – 5 JUILLET

JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | EXODE 4-5

« Je serai avec toi quand tu parleras »

w10 15/10 13-14

Nos excuses : raisons valables ou prétextes ?

« Je ne suis pas à la hauteur. » Vous ne vous jugez peut-être pas qualifié pour être ministre de la bonne nouvelle. Il est arrivé à des serviteurs fidèles des temps bibliques de penser qu’ils n’étaient pas à la hauteur des tâches que Jéhovah leur avait confiées. Par exemple, quand il a reçu de Jéhovah une certaine mission, Moïse a dit : « Pardon, Jéhovah, mais je ne suis pas un homme à la parole facile, ni depuis hier, ni depuis les jours précédents, ni même depuis que tu parles à ton serviteur, car j’ai la bouche pesante et la langue pesante. » Jéhovah a eu beau le rassurer, il a répondu : « Pardon, Jéhovah, mais envoie, s’il te plaît, par la main de qui tu enverras » (Ex. 4:10-13). Comment Jéhovah a-​t-​il réagi ?

w14 15/4 9 § 5-6

Vois-​tu « Celui qui est invisible » ?

5 Avant que Moïse ne retourne en Égypte, Dieu lui a enseigné un principe essentiel, que Moïse a plus tard consigné dans le livre de Job : « La crainte de Jéhovah — c’est cela la sagesse » (Job 28:28). Pour aider Moïse à acquérir une telle crainte et à agir sagement, le Dieu Tout-Puissant a souligné le contraste entre les humains et lui. Il a posé cette question : « Qui a établi une bouche pour l’homme ou qui établit le muet, ou le sourd, ou le clairvoyant, ou l’aveugle ? N’est-​ce pas moi, Jéhovah ? » (Ex. 4:11).

6 Quel était l’enseignement ? Moïse n’avait pas à avoir peur. C’est Jéhovah qui l’envoyait, et il lui donnerait tout ce dont il avait besoin pour transmettre son message à Pharaon. De plus, Pharaon n’était pas de taille à lutter contre Jéhovah. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois que des serviteurs de Dieu se trouvaient en danger sous la domination égyptienne. Peut-être Moïse a-​t-​il médité sur la façon dont, sous les règnes de pharaons précédents, Jéhovah l’avait protégé, lui, mais aussi Abraham ou Joseph avant lui (Gen. 12:17-19 ; 41:14, 39-41 ; Ex. 1:22–2:10). Ayant foi en Jéhovah, « Celui qui est invisible », il s’est courageusement présenté devant Pharaon et a annoncé chaque parole que Jéhovah lui avait ordonné de dire.

w10 15/10 14

Nos excuses : raisons valables ou prétextes ?

Il n’a pas dispensé Moïse de sa mission. Par contre, il lui a adjoint Aaron comme collaborateur (Ex. 4:14-17). En outre, durant les années qui ont suivi, il a épaulé Moïse en lui fournissant ce dont il avait besoin pour être à la hauteur de sa tâche. Pareillement aujourd’hui, vous pouvez être sûr que Jéhovah incitera des frères et sœurs expérimentés à vous aider à accomplir votre ministère. Et surtout, comme le dit la Bible, il vous qualifiera pour l’œuvre qu’il vous a confiée (2 Cor. 3:5 ; voir l’encadré ci-dessus ‘Les années les plus heureuses de ma vie’).

Recherchons des perles spirituelles

w04 15/3 28 § 4

Questions des lecteurs

L’expression employée par Tsippora, « tu es pour moi un époux de sang », est inhabituelle. Que révèle-​t-​elle au sujet de celle qui l’a prononcée ? En satisfaisant aux exigences de l’alliance de la circoncision, Tsippora reconnaissait l’existence d’une relation d’alliance avec Jéhovah. Plus tard, l’alliance de la Loi contractée avec les Israélites a montré que, dans une relation d’alliance, Jéhovah pouvait être considéré comme un mari, et l’autre partie contractante comme une femme (Jérémie 31:32). Ainsi, en s’adressant à Jéhovah (par l’intermédiaire de Son représentant angélique) comme à « un époux de sang », Tsippora semble avoir manifesté sa soumission aux termes de l’alliance. C’était comme si elle avait accepté la position de femme dans l’alliance de la circoncision, Jéhovah Dieu étant le mari. Quoi qu’il en soit, en s’empressant d’obéir au commandement de Dieu, elle a sauvé la vie de son fils.

it-1 1257 § 3

Jéhovah

« Connaître » ne signifie donc pas forcément seulement se faire une idée ou être conscient de l’existence de quelque chose ou de quelqu’un. Le sot Nabal connaissait le nom de David, pourtant il demanda « Qui est David ? » une manière de dire « Qu’est-​ce que David ? » (1S 25:9-11 ; voir aussi 2S 8:13). De même, Pharaon avait dit à Moïse : « Qui est Jéhovah pour que j’obéisse à sa voix en renvoyant Israël ? Je ne connais pas du tout Jéhovah ; d’ailleurs je ne renverrai pas Israël » (Ex 5:1, 2). Par ces paroles, Pharaon entendait manifestement qu’à ses yeux Jéhovah n’était pas le vrai Dieu ou qu’il n’avait aucune autorité sur le roi d’Égypte et ses affaires, qu’il n’avait pas la puissance d’accomplir Sa volonté, exposée par Moïse et Aaron. Mais à présent, Pharaon et toute l’Égypte, de même que les Israélites, allaient connaître la signification réelle de ce nom, la personne qu’il désignait. Comme Jéhovah l’expliqua à Moïse, ils allaient apprendre cela en voyant Dieu mener à bien Son dessein envers les Israélites : il les libérerait, leur donnerait la Terre promise, accomplissant de la sorte l’alliance qu’il avait conclue avec leurs ancêtres. Par ce moyen, comme l’annonçait Dieu, ‘vraiment ils sauraient qu’il était Jéhovah leur Dieu’ (Ex 6:4-8 ; voir TOUT-PUISSANT).

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager