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Réveillez-vous ! 1970
g70 22/7 p. 28-29

“Ta parole est vérité”

Nadab et Abihu : un avertissement pour nous

NADAB et Abihu ne sont pas des personnages bibliques bien connus. À part le fait qu’ils figurent dans les listes généalogiques, ils ne sont mentionnés qu’en rapport avec trois brefs incidents. Néanmoins, les récits les concernant sont pleins de signification pour celui qui désire plaire à Dieu et obtenir la vie éternelle.

Nadab et Abihu, de même qu’Éléazar et Ithamar, étaient fils d’Aaron, premier grand prêtre d’Israël et frère du prophète Moïse. En tant que fils et assistants d’Aaron, ils partageaient l’honneur qui lui était dû. Nadab, l’aîné, était destiné à devenir le grand prêtre après la mort de son père. — Ex. 28:1.

Dès le début de la marche des Israélites dans le désert, Nadab et Abihu furent particulièrement favorisés, car ils s’approchèrent de Jéhovah d’une façon tout à fait spéciale. Ils furent invités par Dieu à monter vers lui sur le mont Sinaï avec Moïse, Aaron et soixante-dix “anciens” d’Israël. Alors, lisons-​nous, “l’élite des enfants d’Israël (...) virent Dieu, et ils mangèrent et burent”. Nadab et Abihu eurent donc l’honneur d’être comptés parmi “l’élite des enfants d’Israël”. — Ex. 24:1-11.

L’année suivante, Aaron et ses quatre fils furent installés dans la prêtrise au cours d’une cérémonie impressionnante dont tout Israël fut témoin. Ici encore, Nadab et Abihu, comme leurs frères et leur père, connurent un honneur rare. Ensuite, tous les cinq durent rester à l’entrée de la tente de réunion pendant sept jours. Le huitième jour, ils entrèrent en fonction et commencèrent à offrir des sacrifices en faveur d’Israël. — Lév. 8:1 à 9:24.

Vraisemblablement avant la fin de ce huitième jour, Nadab et Abihu voulurent agir de leur propre initiative. Ont-​ils minimisé l’importance de ces activités solennelles ou bien le fait d’être très en vue leur a-​t-​il monté à la tête, les poussant à agir avec orgueil et ambition ? Toujours est-​il que présomptueusement “les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun leur encensoir, y mirent du feu, et ayant posé du parfum dessus, ils apportèrent devant Jéhovah un feu étranger, ce qu’il ne leur avait point commandé. Alors un feu sortit de devant Jéhovah et les dévora”. — Lév. 10:1, 2, Crampon 1905.

Ils ont payé cher le fait d’avoir agi avec présomption. Manifestement, ils étaient comme de nombreux jeunes gens d’aujourd’hui qui croient en savoir plus long que leurs pères et n’avoir pas besoin de leur direction et de leurs conseils, ni de suivre leur exemple. Nadab et Abihu manquaient aussi d’amour et de déférence pour leur père, sinon ils auraient remarqué son respect pour le culte de Jéhovah et n’auraient même pas songé à offrir du parfum que Dieu n’avait pas prescrit.

Il est fort possible que le fait d’avoir bu du vin ou une autre boisson semblable ait contribué à leur manque de respect pour cet aspect important de leur service. C’est peut-être là la cause de l’insouciance qui les a fait agir d’une façon aussi présomptueuse et irréfléchie. Du moins c’est ce que laissent supposer les instructions que Jéhovah donna à Aaron peu après cet incident. Nous lisons : “Tu ne boiras ni vin, ni boisson enivrante, toi et tes fils avec toi, lorsque vous entrerez dans la tente de réunion, afin que vous ne mouriez pas : c’est une loi perpétuelle parmi vos descendants, et afin que vous sachiez discerner ce qui est saint de ce qui est profane, ce qui est pur de ce qui est impur, et enseigner aux enfants d’Israël toutes les lois que Jéhovah leur a données par Moïse.” — Lév. 10:8-11, Crampon 1905.

Puisque l’apôtre Paul nous assure que “ces choses leur arrivaient comme exemples, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous sur qui sont arrivées les fins des systèmes de choses”, quelle leçon pouvons-​nous retirer de la conduite de Nadab et Abihu ? — I Cor. 10:11.

Tout d’abord, elle est un avertissement pour tous les fils aînés, lesquels ne doivent pas avoir une trop haute opinion d’eux-​mêmes. Il est très vraisemblable que Nadab, l’aîné, ait pris l’initiative dans cette affaire. Parmi d’autres fils aînés qui se sont mal conduits, citons Caïn, le premier-né d’Adam, Ésaü, le premier-né d’Isaac, Ruben, le premier-né de Jacob, et Ammon, le premier-né du roi David.

Ce récit montre aussi aux jeunes qu’ils doivent respecter leurs aînés et rechercher leur direction, surtout si ce sont des chrétiens craignant Dieu. Les jeunes veilleront à ne pas laisser un fossé se creuser entre eux et leurs parents et les autres personnes plus âgées, car ceci pourrait les amener à faire le mal. La Parole de Dieu donne ce conseil : “Honore ton père et ta mère.” Si Nadab et Abihu avaient eu cette attitude à l’égard de leur père, ils n’auraient pas agi de la sorte. — Ex. 20:12 ; Prov. 6:20.

Ce récit contient également une mise en garde contre l’orgueil, car il illustre le principe suivant : “Quand vient l’orgueil, vient aussi l’ignominie.” (Prov. 11:2). Si nous avons des privilèges spéciaux ou si nous occupons une position en vue, n’ayons pas pour autant une trop haute opinion de nous-​mêmes. Souvent dans de tels cas on cherche à diriger ses supérieurs au lieu de rechercher modestement leur direction.

Finalement, ce récit contient aussi un avertissement contre le danger des boissons alcooliques. La Bible, il est vrai, reconnaît que le vin est un don de Dieu “qui réjouit le cœur de l’homme” et elle conseille de donner “du vin à celui qui a l’amertume dans l’âme”. Il est dit également qu’un peu de vin est bon pour l’estomac et recommandé pour certaines maladies. — Ps. 104:15 ; Prov. 31:6 ; I Tim. 5:23.

Est-​il prudent cependant de prendre du vin ou d’autres boissons fortes quand on doit accomplir une tâche importante qui exige un esprit clair et la maîtrise de ses facultés physiques et mentales ? Le Dr M. A. Block, une autorité en ce qui concerne les effets de l’alcool sur l’organisme, déclare que “l’alcool fait oublier la réalité et crée un état d’esprit plus agréable et désirable”. Il ajoute que “le conducteur qui a de l’alcool dans le sang éprouve un sentiment de supériorité alors qu’en réalité il se trouve en état d’infériorité”. — Vital Speeches of the Day, 15 septembre 1969.

Les boissons fortes stimulent les émotions mais ralentissent les processus mentaux. C’est fort à propos que le sage roi Salomon a écrit : “Le vin [pris avec excès] est moqueur, les boissons fortes sont tumultueuses ; quiconque en fait excès n’est pas sage.” Les chrétiens se montreront donc prudents en ce qui concerne les moments où ils prennent ces boissons et aussi en ce qui concerne la quantité qu’ils absorbent. De plus, il serait prudent de ne pas boire avant de participer au ministère ou pendant ce service, afin d’éviter de pécher. — Prov. 20:1.

En vérité, la conduite de Nadab et Abihu est un avertissement pour nous.

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