BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g71 8/8 p. 28-29
  • Le voyage de Paul à Rome

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Le voyage de Paul à Rome
  • Réveillez-vous ! 1971
  • Intertitres
  • Document similaire
  • La tempête et le naufrage
  • Un récit digne de foi
  • Tempête et naufrage
    Recueil d’histoires bibliques
  • « Aucun d’entre vous ne perdra la vie »
    « Rends pleinement témoignage au sujet du royaume de Dieu »
  • Beaux-Ports
    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
  • Beaux-Ports
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
Plus…
Réveillez-vous ! 1971
g71 8/8 p. 28-29

“Ta parole est vérité”

Le voyage de Paul à Rome

PAUL, apôtre du Christ, est prisonnier à Césarée, port de la Méditerranée, depuis deux ans. Maintenant, sur sa propre demande, il va être conduit à Rome pour comparaître devant César. On le confie donc, avec d’autres prisonniers, à la garde d’un officier nommé Julius. Luc, qui a fait le récit du voyage, accompagne Paula.

Le bateau sur lequel ils s’embarquent met le cap sur le nord en longeant la côte. Le lendemain, ils abordent à Sidon. En prenant de nouveau la mer, ils passent près de l’extrémité septentrionale de Chypre, puis ils naviguent le long des côtes de la Cilicie et de la Pamphylie, en Asie Mineure. Ici, leurs progrès sont plus lents, mais ils arrivent finalement au port animé de Myre. Dans ce port, Julius réussit à faire embarquer son groupe à bord d’un autre navire. Celui-ci fait partie vraisemblablement de la flotte qui transporte le grain et fait la navette régulièrement entre Alexandrie, en Égypte, et Rome.

Après avoir repris la mer, le navire longe la côte et avance lentement à cause du vent contraire. Il lui faut donc “un certain nombre de jours” pour arriver à hauteur de Cnide, port situé sur la côte septentrionale de Rhodes. À partir de cette île, le navire va devoir affronter la haute mer si le capitaine décide de se diriger vers l’ouest en passant près de l’extrémité méridionale de la Grèce et de là vers Rome. Cependant, la violence des vents empêche le navire d’emprunter cette route, aussi descend-​il vers le sud dans la direction de l’île de Crète.

Il arrive à Salmoné, sur la côte orientale de cette île, et de là il longe la côte assez péniblement jusqu’à Beaux-Ports. À cause du retard provoqué par le vent, le “jour des Propitiations [est] déjà passé”. On se trouve donc au mois d’octobre et il serait dangereux de poursuivre le voyage à cette époque de l’année. Étant donné toutefois que Beaux-Ports est un endroit qui ne convient guère à l’hivernage, on prend la décision d’essayer de gagner Phénix, un port situé à une soixantaine de kilomètres plus loin sur la côte crétoise.

La tempête et le naufrage

Tout d’abord, l’équipage se félicite de cette décision, car une brise du midi se met à souffler. Puis, tout à coup, un vent violent venant de la direction est-nord-est se lève, s’abat sur le navire et le pousse hors de sa route. Près de la petite île de Cauda il est un peu abrité du vent. On profite donc de ce bref répit pour hisser à bord l’embarcation remorquée derrière le bateau et pour cintrer ce dernier avec tous les cordages disponibles, afin de l’empêcher de se disloquer.

Si les matelots sont aussi effrayés, c’est parce que le vent pousse le navire vers les bancs de sable de la Syrte. C’est pourquoi ils s’activent fébrilement dans l’espoir de changer de route et d’éviter ainsi le naufrage. Ils délestent le navire en jetant sa cargaison à la mer. Edwin Smith, marin lui-​même, écrivit ce qui suit concernant cette partie périlleuse du voyage dans The Rudder de mars 1947 :

“Ils ont donc changé les amures de façon à recevoir le vent par tribord, c’est-à-dire le côté droit. Ainsi, l’avant du navire était tourné vers le nord, donc dans une direction opposée à celle de la côte africaine et de la Syrte. De cette manière, tout progrès qu’il pourrait faire pendant qu’il était en panne le conduirait vers l’Italie, sa dérive étant, de façon générale, vers l’ouest.

“Le lendemain, comme le vent n’avait rien perdu de sa violence, ils ont délesté le bateau. Toutes les mesures qu’ils avaient prises jusqu’alors prouvent que ces hommes étaient d’habiles navigateurs, et ils l’ont montré encore par cette dernière manœuvre, car tous les ouvrages à ce sujet indiquent que c’est là ce qu’il convient de faire.” En effet, grâce à ces manœuvres le navire conserve le même cap, vers l’ouest, évitant ainsi de faire naufrage sur la dangereuse côte africaine.

Ni le soleil ni les étoiles ne se montrent pendant bien des jours, mais le navire poursuit toujours sa route vers l’ouest. Tout espoir semble perdu. Cependant, à minuit, le quatorzième jour après leur départ de Crète, certains des matelots commencent à soupçonner qu’ils approchent de la terre. Des sondages le confirment, aussi jette-​t-​on les quatre ancres et le navire s’immobilise lentement.

L’aube se lève enfin. Les matelots coupent les câbles des ancres, délient les amarres des avirons de queue, hissent la voile de misaine et mettent le cap sur la plage. Cependant, le navire échoue et commence à se disloquer sous les coups des vagues puissantes. Sur l’ordre de Julius, tout le monde se jette à la mer et réussit à gagner la terre ferme, soit à la nage, soit en se cramponnant aux débris du bateau.

On apprend que l’île s’appelle Malte. Les voyageurs y passent l’hiver puis, au printemps, dès qu’il est possible de reprendre la mer sans danger, ils s’embarquent sur un autre navire alexandrin. Celui-ci passe près de la pointe sud-est de la Sicile et fait escale pendant trois jours à Syracuse. Ensuite, il fait voile vers Rhegium, port situé sur l’extrémité méridionale de l’Italie. De là, il se dirige vers Puteoli où les voyageurs débarquent pour faire par voie de terre la dernière étape de ce voyage à Rome.

Un récit digne de foi

Ce récit biblique fait ressortir les limites imposées aux navires du Ier siècle. En effet, ils devaient chercher un port sûr, profiter des avantages naturels qu’offraient les côtes et éviter la haute mer à certaines époques de l’année. Les voiles, les ancres, les avirons de queue et l’embarcation remorquée derrière le navire, décrits par Luc, s’accordent avec les descriptions des bateaux de l’époque.

L’allusion aux bateaux d’Alexandrie est également en harmonie avec la situation qui régnait dans le monde romain au Ier siècle. La flotte impériale comprenait en effet des navires qui transportaient le grain, et un officier de l’armée avait le droit d’en prendre le commandement, tout comme le montre le récit biblique.

Ce récit fait également ressortir les difficultés d’un navire ayant à louvoyer pour utiliser un vent contraire, et décrit correctement les vents dominants dans cette région à cette époque de l’année. Lorsque le vent d’ouest soufflait, il fallait un jour pour parcourir les 110 kilomètres entre Césarée et Sidon, tandis qu’avec un vent favorable venant du sud, on pouvait aller de Rhegium à Puteoli, une distance de plus de trois cents kilomètres, également en un jour.

Les détails concernant la route du navire sont corrects aussi. Un vent violent descendant des montagnes de Crète aurait effectivement poussé le bateau vers les bancs de sable de la Syrte. Après le changement de cap réalisé grâce aux manœuvres, ce vent devait pousser le navire vers Malte.

Edwin Smith termine ses remarques sur le voyage de Paul en disant : “Tous les détails de la description que fait saint Luc des mouvements de ce navire, depuis qu’il quitte Beaux-Ports jusqu’à ce qu’il échoue à Malte, ont été confirmés par des témoignages externes et indépendants tout à fait exacts et satisfaisants. (...) Il ressort de ce qui précède que Luc a réellement fait ce voyage, tel qu’il l’a décrit, que ses observations et ses déclarations sont absolument dignes de foi.”

Immanquablement, plus on approfondit les récits bibliques, plus on est frappé par leur véracité. Leurs auteurs se révèlent toujours dignes de confiance. Le récit du voyage de Paul à Rome est un exemple de plus de l’exactitude de la Bible.

[Note]

a Le récit du voyage de Paul est consigné dans les chapitres 27 et 28 du livre des Actes des Apôtres.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager