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  • Quelle est la vraie solution ?

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  • Quelle est la vraie solution ?
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Réveillez-vous ! 1972
g72 8/5 p. 13-17

Quelle est la vraie solution ?

LA POPULATION des prisons continue d’augmenter. La criminalité également. Il faut manifestement trouver une autre solution, mais laquelle ?

Plusieurs choses sont à considérer. D’abord ce qui est à la portée des humains. Ensuite ce qui est hors de leur pouvoir, mais qui se fera à coup sûr.

Voyons quelques-uns des changements que les gens et les gouvernements pourraient opérer s’ils étaient disposés à le faire.

Une justice uniforme

Ce à quoi ils pourraient porter remède est le manque d’uniformité. Souvent, aux États-Unis notamment, pour la même faute la peine diffère d’un endroit à l’autre. Cela décourage le respect des lois et aigrit les malfaiteurs.

Par exemple, dans le Connecticut, un viol est puni d’environ un an et neuf mois d’emprisonnement effectif. Mais juste de l’autre côté de la ligne de démarcation, dans l’État de New York, la peine réelle est de quatre ans et deux mois. Au Texas, le meurtrier fait en moyenne deux ans et neuf mois de détention, mais dans l’Ohio, quinze ans et deux mois.

Un chômeur âgé de 32 ans dont la femme avait fait une fausse couche contrefit une signature sur un chèque d’une valeur d’environ 300 francs français. Il n’avait pas de casier judiciaire et était un ancien combattant au passé irréprochable. Le juge le condamna à quinze ans de prison. La même année, un autre chômeur de 32 ans également commit le même délit, mais le chèque avait une valeur d’environ 180 francs français. Cet homme avait déjà fait de la prison deux fois (une fois il avait été condamné à six mois pour abandon de femme et d’enfant). Cependant le juge qui s’occupa de son cas le condamna seulement à trente jours de détention. L’accusé qui avait le meilleur passé a donc reçu une peine 180 fois plus longue.

À Atlanta, le comptable d’une société de crédit, un homme d’un certain âge, purgeait une peine de 117 jours seulement pour avoir détourné 24 000 dollars (quelque 120 000 francs français). En prison, il fit la connaissance d’un autre détenu du même âge dont c’était la première condamnation et qui avait une vie de famille exemplaire. Pour le même délit, ce détenu purgeait une peine de vingt ans qui serait suivie de cinq ans de liberté surveillée. Une danseuse de strip-tease au Texas fut frappée d’une peine de quinze ans de détention pour avoir été trouvée en possession de marijuana. Mais trois chimistes d’une compagnie pharmaceutique, qui avaient falsifié la formule sur des flacons de médicaments et plaidaient coupables, furent simplement condamnés à six mois de détention avec sursis. Et pourtant, ils avaient fait du tort à des centaines de personnes.

Ces exemples montrent combien il serait nécessaire que la loi soit uniforme, équitable, et qu’elle tienne compte du passé de l’inculpé. Mais humainement parlant on ne peut espérer nulle part cette équité et cette uniformité dans la justice.

Que devient la victime ?

Quand on pense au châtiment des criminels, on oublie presque complètement leurs victimes. On ne fait pas grand-chose pour dédommager la personne qui a été blessée, dévalisée, escroquée ou qui a subi un viol. Le criminel est mis en prison sans doute, mais ensuite c’est vers lui que va toute la commisération, alors que la victime est oubliée.

Que faire pour rétablir l’équilibre ? Voici ce que suggère le juriste Ronald Goldfarb, de Washington :

“La meilleure chose qui puisse remplacer l’emprisonnement, c’est un bon programme de dédommagement de la victime. Plus de 80 pour cent des délits ont trait aux biens, et punir le délinquant ne protège guère la victime et ne l’indemnise pas.

“Dans la plupart des cas, il me semble que ce que désirent la victime d’un vol et la société en général, pour leur tranquillité d’esprit, c’est le dédommagement de la victime.

“Si quelqu’un me dérobe 500 francs, cela ne m’avancera pas si le voleur est envoyé en prison pour un an. Je préférerais rentrer en possession de mes 500 francs et si possible avoir un peu plus pour compenser mes ennuis.”

Et si le criminel n’a pas d’argent, que suggère Monsieur Goldfarb ? Voici ce qu’il dit : “Si le criminel ne possède pas l’argent nécessaire, il pourrait purger sa peine en travaillant pour les Travaux publics. Il gagnerait ainsi de quoi réparer son crime. Les grands malfaiteurs pourraient être privés du droit de travailler sous surveillance hors de la prison, mais ils devraient néanmoins travailler en prison pour dédommager leurs victimes.”

Ce système pourrait-​il donner des résultats actuellement avec certains détenus ? Il semble que oui, car peu d’entre eux sont des criminels endurcis. En fait, le directeur de prison James Bennett observa :

“Une erreur courante au sujet des prisons, c’est de croire qu’elles sont remplies de meurtriers sadiques, de brigands farouches, de romanesques cambrioleurs et d’habiles chevaliers d’industrie. En fait, un détenu sur dix seulement est vraiment un ‘dur’. (...)

“Le reste est ce qu’on pourrait appeler ‘du menu fretin’, et en général un crime ne rapporte jamais plus de 50 dollars [250 francs français] à son auteur. Il s’agit souvent d’un jeune voleur de voiture s’en allant à la recherche de son Eldorado ou d’un détraqué prêt à risquer dix ans de prison pour 10 dollars [50 francs français] dérobés dans un tiroir-caisse.”

Un nombre croissant de fonctionnaires estiment que beaucoup de ces prisonniers auraient pu être laissés en liberté sans danger aucun pour la société. La Suède et quelques autres pays ont expérimenté, pour ce genre de prisonniers, ce qu’on a appelé des “prisons sans barreaux”. Ces établissements ne sont pas clôturés de murs, n’ont pas de barreaux, pas de patrouilles armées. Les détenus sont prisonniers sur parole et réintègrent leur chambre après le travail. Selon certaines autorités en la matière, grâce à ce système et si le travail du prisonnier servait à dédommager la victime, beaucoup de prisons pourraient être pratiquement vidées. Il serait seulement nécessaire d’enfermer les criminels endurcis.

Ce système a-​t-​il déjà été employé par une nation tout entière ? Oui, il fonctionnait avec succès dans l’ancienne nation d’Israël.

La loi en Israël

La loi qui gouvernait la nation d’Israël avait été donnée par Dieu par l’intermédiaire de Moïse. Puisque Dieu a créé l’homme, c’est lui qui sait le mieux comment ce dernier doit agir en toutes choses, y compris le châtiment des criminels.

Comme on l’a déjà dit, la loi de Moïse ne prévoyait aucune peine d’emprisonnement. Les crimes contre les biens comme le vol, la destruction ou la fraude, n’étaient jamais punis d’emprisonnement. Par contre, le châtiment consistait fondamentalement dans le dédommagement de la victime.

Par exemple, si quelqu’un avait dérobé un bœuf ou un agneau et que l’animal fût encore vivant, le voleur devait donner à sa victime deux bœufs ou deux agneaux. La peine consistait donc en une restitution au double. Si le voleur avait déjà égorgé ou vendu l’animal volé, il devait restituer soit cinq bœufs soit quatre agneaux. Si un homme avait volé autre chose que du bétail, il devait également faire une restitution au double. — Ex. 22:1-9.

Que se passait-​il si le malfaiteur n’était pas en mesure de dédommager sa victime ? Il était vendu comme esclave et le prix était employé comme compensation. Il servait son maître jusqu’à ce qu’il eût acquitté sa dette. Cependant, en tant qu’esclave, il devait, selon la loi, être bien traité, comme un salarié. Ainsi la victime était dédommagée, de même que celui qui avait acheté l’esclave puisqu’en retour il bénéficiait du travail de ce dernier. — Ex. 22:3.

Aujourd’hui, celui qui a attaqué quelqu’un est puni d’une peine d’emprisonnement ou condamné avec sursis sous surveillance, mais la victime perdra peut-être des semaines ou des mois de travail. Qui la dédommagera ? Pas le malfaiteur. Peut-être n’a-​t-​elle aucun revenu, et dans ce cas elle est à la charge de la société.

Selon la loi donnée par Dieu à Israël, c’est le malfaiteur qui devait indemniser sa victime pour son interruption de travail. Nous lisons : “Si des hommes se querellent, et que l’un d’eux frappe l’autre avec une pierre ou avec le poing, sans causer sa mort, mais en l’obligeant à garder le lit, celui qui aura frappé (...) le dédommagera de son interruption de travail, et il le fera soigner jusqu’à sa guérison.” — Ex. 21:18, 19.

Il est vrai qu’étant donné l’état de choses actuel, si complexe et si déroutant, il n’est sans doute pas possible d’appliquer exactement la même méthode. Néanmoins, n’importe quel système prévoyant l’indemnisation de la victime par le malfaiteur serait préférable à une peine de prison pour celui-ci et rien pour celle-là, comme cela se passe de nos jours.

Que faut-​il penser de la peine capitale ?

Actuellement la tendance est à la suppression de la peine capitale, même pour les meurtriers endurcis. Le coupable est emprisonné.

Cependant, après quelques années de prison, certains sont relâchés et parfois ils commettent d’autres meurtres. Le président Pompidou parla récemment d’un incident au cours duquel des détenus français tuèrent deux otages. À cette occasion, le président relata l’histoire d’un homme qui avait tué sa femme et qui purgeait une peine d’emprisonnement. Il se comportait en prisonnier “modèle”, fut relâché, épousa l’assistante sociale de la prison, — et la tua deux ans plus tard.

Un autre meurtrier se vantait d’avoir tué vingt-deux personnes. Il jura d’abattre un gardien de prison comme vingt-troisième victime. Tandis qu’il était en prison à Leavenworth, dans le Kansas, il mit sa menace à exécution. Il tua un gardien : une innocente victime de plus.

C’est ce qui se passe trop souvent. Des meurtriers relâchés récidivent. Trop souvent aussi on perd de vue les victimes et on accorde une commisération mal placée à l’assassin.

Au temps de la nation d’Israël, que prévoyait la loi de Dieu pour de pareils délits ? Le meurtrier était mis à mort. C’était à la fois un châtiment pour le criminel et une protection pour la société. L’affaire ne prêtait à aucune discussion. Aucun risque qu’un tribunal décide d’une manière et un autre tribunal d’une autre manière. La loi était la même partout. — Ex. 12:49.

Ainsi, dans l’ancien Israël, le meurtrier ne pouvait en aucune façon être relâché pour commettre d’autres crimes. Le coupable savait que, selon la loi, la vie était précieuse aux yeux de Dieu et qu’il devait payer le prix.

Le meurtrier involontaire était traité différemment, mais lui non plus n’était pas mis en prison. Cependant, parce qu’il avait détruit une vie, il devait demeurer pendant une période déterminée dans une région réservée à cette fin. Il y vivait normalement, mais ne pouvait la quitter sous peine de mort. Il subissait certaines restrictions parce qu’il avait tué, mais comme il l’avait fait involontairement, il bénéficiait de dispositions miséricordieuses. — Nomb. 35:6-32.

Il est aussi intéressant de voir comment en Israël on châtiait les criminels impénitents, même si à l’origine leurs crimes ne méritaient pas la mort. Si quelqu’un refusait délibérément d’observer la loi et était incorrigible, il était mis à mort. Deux buts étaient ainsi atteints. Nous lisons dans le livre du Deutéronome, chapitre 17, versets 12 et 13: “Tu ôteras ainsi [par exécution] le mal du milieu d’Israël, afin que tout le peuple entende et craigne, et qu’il ne se livre plus à l’orgueil.” Le criminel incorrigible était ‘ôté’, exécuté. C’était un châtiment, un moyen de prévention et aussi une protection pour les innocents qui voulaient mener une vie conforme à la loi.

La détention était donc inconnue en Israël. Il n’y avait ni prisons coûteuses ni taxes élevées nécessitées par leur entretien. Aussi longtemps que les dirigeants et le peuple obéirent aux lois, la nation prospéra. Dès qu’ils cessèrent d’être obéissants, elle commença à sombrer dans l’iniquité, et finalement elle subit la destruction totale.

Une réforme permanente

Le secret d’une réforme véritable c’est l’éducation, mais une éducation qui inculque des règles de vie justes, une moralité exemplaire, une attitude d’esprit saine. Cependant, comment savoir avec certitude que telle ou telle éducation est vraiment la meilleure ? En réalité, seuls les enseignements qui viennent de Dieu sont efficaces. Il ne faudrait toutefois pas s’attendre à voir le système israélite adopté par les nations d’aujourd’hui. Aucune d’elles n’est soumise à l’autorité de Dieu. On ne peut donc guère espérer qu’elles suivront entièrement les lois et les principes divins. Cependant, plus elles s’en approcheront, plus la loi sera juste et humaine, et plus elle sera efficace pour empêcher la criminalité.

Quoiqu’il en soit, même dans ce système de choses corrompu, une réforme réelle est possible sur le plan individuel. De nos jours, il existe des gens qui ont changé entièrement leur état d’esprit, ce qui leur permet d’avoir des pensées et une conduite droites. Ils y sont arrivés en suivant les conseils de la Bible qui dit : “Cessez de vous façonner sur ce système de choses, mais soyez transformés en renouvelant votre esprit, afin d’examiner pour vous-​mêmes quelle est la bonne et l’agréable et la parfaite volonté de Dieu.” — Rom. 12:2.

Même d’anciens criminels ont opéré ce changement. Ils se sont complètement amendés grâce à l’étude des lois de Dieu rapportées dans sa Parole, la Bible. Le fait d’adopter le mode de vie supérieur que Dieu recommande, les a amenés à devenir des citoyens respectueux des lois, utiles à la société.

Qu’arriverait-​il si un grand nombre de gens agissaient ainsi ? Nul besoin de faire des conjectures à ce sujet. On le constate actuellement. Dans 207 pays, plus de 1 500 000 témoins de Jéhovah ont adopté le mode de vie supérieur de Dieu. Ils peuvent témoigner qu’il est efficace et pratique. Une des preuves, c’est que parmi eux le crime est virtuellement inconnu. C’est pourquoi, entre autres, des centaines de milliers de gens se sont associés à eux ces dernières années et continuent de le faire.

Les témoins de Jéhovah sont toutefois réalistes. Ils savent que le présent système de choses, dans son ensemble, ne peut être réformé. Ils n’espèrent donc pas convertir le monde de sorte que chacun adopterait les règles de conduite divines. En réalité, Dieu lui-​même a décrété la fin de ce système inique. L’histoire de ses rapports avec les hommes contient cette garantie prophétique : “Les méchants seront retranchés, (...) les justes posséderont le pays et ils y demeureront à jamais.” — Ps. 37:9, 29.

Le temps est proche où Dieu détruira l’actuel système de choses. Il dépossédera de leur autorité tous les gouvernements humains (Dan. 2:44). Alors, leurs codes de lois contradictoires disparaîtront.

Après cela, seules existeront les lois de Dieu, équitables, pleines d’amour et uniformes. Elles n’auront pas seulement pour fondement les idéaux de la loi donnée à l’ancien Israël, mais les principes du christianisme enseignés par Jésus. Les excellentes règles divines seront mises en vigueur par un gouvernement plein d’amour, mais ferme et incorruptible, le Royaume céleste de Dieu dirigé par le Christ et pour lequel les chrétiens ont appris à prier. — Mat. 6:10.

Dans cet ordre nouveau, tous les habitants apprendront les lois de Dieu. On pourra affirmer, comme jamais auparavant, que “le pays sera rempli de la connaissance de Jéhovah, comme le fond des mers par les eaux qui le couvrent”. (Is. 11:9, Crampon 1905.) Chacun, respectueux des lois, jouira “abondamment de la paix”. — Ps. 37:11.

Y aura-​t-​il des prisons dans ce nouvel ordre de choses ? Non, sans doute, mais on peut supposer que le châtiment des malfaiteurs sera assez semblable à ce qu’il était dans l’ancien Israël. Par conséquent, ceux qui ont foi dans les promesses divines et qui vivent dès à présent selon les lois justes de Dieu, connaîtront bientôt le moment où les prisons disparaîtront de toute la terre.

[Tableau/Illustrations, page 16]

(Voir la publication)

Exemples tirés de la loi mosaïque

Crime Dédommagement

Vol d’un agneau Deux agneaux

Vol et mise à mort d’un bœuf Cinq bœufs

Vol sans possibilité de Travail pour payer le double

dédommagement de la valeur des objets volés

Meurtre Peine capitale (généralement

par lapidation)

Criminel incorrigible Peine capitale

[Illustration, page 14]

Quel dédommagement la victime reçoit-​elle du criminel ?

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