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  • g72 22/3 p. 29-31
  • Coup d’œil sur le monde

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  • Coup d’œil sur le monde
  • Réveillez-vous ! 1972
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Réveillez-vous ! 1972
g72 22/3 p. 29-31

Coup d’œil sur le monde

L’Église d’Espagne critique le régime franquiste

Jusqu’ici, le régime du général Franco a subsisté dans une large mesure grâce au soutien actif de l’Église catholique. Or, depuis quelques mois, cette dernière prend ses distances à l’égard du gouvernement franquiste et se permet même de le critiquer. Déjà en septembre 1971, l’assemblée des prêtres et des évêques espagnols s’était élevée contre certaines “injustices sociales”, des “atteintes à la liberté d’expression” et l’existence de “tribunaux spéciaux”. Plus tard, deux évêques, à Madrid et aux îles Canaries, avaient défendu publiquement des grévistes. Enfin, au mois de décembre, l’Église catholique a publié un document que Le Monde n’a pas hésité à appeler “la critique la plus acerbe que la hiérarchie ecclésiastique ait faite de la situation espagnole”. Ce document, rédigé par la commission Justice et Paix de l’Église d’Espagne, présidée par l’évêque de Huelva, a été lu dans un certain nombre d’églises de différents diocèses. Le gouvernement n’en autorisa pas la diffusion dans la presse. On comprendra aisément pourquoi en lisant les quelques extraits suivants : “L’Église doit prendre le risque de dénoncer l’injustice, même si, ce faisant, elle provoque contre sa hiérarchie ou ses membres laïcs la critique, l’incompréhension, le mépris et la persécution des puissants de la Terre.” La commission a expliqué qu’il faut “lutter contre les structures existantes” parce qu’“on ne peut pas demander aux hommes de se comporter avec justice si on les oblige à supporter des institutions injustes”. Le document affirme que bien des droits ne sont pas respectés en Espagne, depuis le droit à la liberté d’expression jusqu’au droit à l’intégrité physique, “l’homme devant être protégé des tortures corporelles et morales et de la contrainte spirituelle”. Il est vrai que les autorités espagnoles auraient beau jeu de rappeler qu’en matière de “tortures corporelles et morales” et de “contrainte spirituelle”, il n’y a pas si longtemps que l’Église elle-​même...

Franco se fâche !

La réaction du général Franco ne s’est pas fait attendre. Dans un compte rendu publié le 3 janvier 1972, le journal Ouest-France écrivait : “Pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir, le général Franco a adressé un sérieux avertissement à l’Église catholique espagnole, ceci en réponse au document publié voici quinze jours par la commission Justice et Paix de l’épiscopat d’Espagne qui affirmait : ‘Il n’y a ni justice ni paix véritable dans notre pays.’” Dans son traditionnel message de fin d’année radiotélévisé dans toute l’Espagne, le Caudillo a déclaré : “Le caractère catholique de notre État nous oblige à regarder l’avenir libérés de préjugés et avec une connaissance parfaite des limites existant entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. L’Église catholique et l’État constituent deux puissantes forces vitales se rencontrant dans leur désir de travailler à la perfection de l’homme et à son bien-être tant matériel que spirituel. Leurs buts ne peuvent pas se contredire, car une telle contradiction pourrait aboutir à une crise sociale ce qui serait lamentable.” Au cas où les autorités ecclésiastiques ne comprendraient pas le sens de son avertissement, le chef d’État espagnol a précisé : “Ce qu’un État ne peut faire sous aucun prétexte, c’est se croiser les bras devant certaines attitudes de caractère temporel adoptées par quelques ecclésiastiques. L’État s’opposera à tout ce qui pourrait porter atteinte à sa souveraineté et troubler la cohésion nationale.” Cependant, vingt-quatre heures après cette mise en garde du général Franco, l’évêque de Malaga a dénoncé publiquement les structures “injustes” du pays, en ajoutant qu’elles “doivent être modifiées”. (Le Monde des 2-3 janvier 1972.) La situation va-​t-​elle vers une épreuve de force entre l’Église et l’État en Espagne ?

L’Église et l’action politique

La situation tendue entre l’Église et l’État en Espagne est une conséquence directe de l’immixtion de l’Église dans les affaires sociales et politiques du pays. Tant que cet ‘adultère spirituel’ était mutuellement avantageux, comme ce fut le cas au cours des siècles entre l’Église et les monarchies et, plus récemment, entre la hiérarchie catholique et certains régimes d’extrême droite, l’État ne se plaignait pas de cette ‘liaison dangereuse’. Mais depuis que l’Église tend à virer à gauche, l’État commence à trouver en elle une compagne de lit encombrante. En effet, il n’y a pas qu’en Espagne que des ecclésiastiques engagent les catholiques à prendre part à l’action politique. Dernièrement, l’archevêque de Marseille a déclaré : “Nous-​mêmes évêques, au synode, nous avons passé beaucoup de temps à nous écouter. Nous nous sommes tous découverts témoins de drames, d’injustices qui écrasent les hommes ou les soulèvent les uns contre les autres. Mais aussi, comme beaucoup de nos contemporains, nous avons ressenti une impression d’impuissance : que faire qui soit efficace et puisse transformer ce monde déboussolé, bafoué, cassé ? Le monde n’attend plus de l’Église qu’elle ‘cause’. Ce que nous voulons, c’est rendre la parole à l’Évangile que nous tenons trop souvent prisonnier. (...) Nous avons à utiliser tous les moyens à notre disposition : a) pour sensibiliser les chrétiens aux situations d’injustice et à leurs causes ; b) pour les éveiller et les inciter à l’engagement dans l’action politique.” Sans doute ce prélat a-​t-​il oublié que le Christ, dont son Église se réclame, a déclaré : “Mon royaume n’est pas de ce monde.” — Jean 18:36, Bible de Jérusalem.

Surveillez vos habitudes alimentaires

On dit que les habitudes alimentaires des Américains sont la principale cause des maladies cardiaques qui ont provoqué plus de 600 000 décès. On les a d’ailleurs qualifiées de principal “tueur” du pays. Témoignant devant des comités du Congrès, le Dr Ernest Wynder, président de la Fondation américaine pour la santé, a déclaré : “Alors que les maladies [de cœur] étaient rares en 1918, elles sont maintenant responsables de plus de 50 pour cent des décès chez les hommes âgés de plus de 40 ans, et elles semblent affecter un nombre croissant de jeunes gens. (...) En vérité, il s’agit d’une épidémie.” Entre autres choses, la Fondation a recommandé aux gens de manger moins et de choisir plus soigneusement leurs aliments, en évitant en particulier les graisses et les sucreries, et en consommant moins de sel.

On suspecte les chats

La toxoplasmose est une maladie parasitaire qui, pense-​t-​on, a contaminé plus de 500 millions de gens dans le monde entier. Chez les adultes en bonne santé on peut difficilement déceler cette maladie, mais elle affecte plus sérieusement les nouveau-nés, à qui elle est transmise par la mère pendant la grossesse. Les savants ont établi que manger de la viande crue ou insuffisamment cuite peut provoquer l’infection. Mais des chercheurs indépendants de plusieurs pays ont fait une autre découverte, que le Dr J. K. Frenkel de l’université du Kansas déclare être “valable à 99,44 pour cent”, à savoir que le chat domestique est très probablement une autre source d’infection. La maladie semble se développer particulièrement chez les chats et elle est transmise par leurs déjections. Au dehors, dans la nature, le chat recouvre ses excréments, mais dans les appartements, c’est le maître qui doit les faire disparaître, s’exposant ainsi à la maladie. Le Dr B. H. Kean de l’Université Cornell donne ce conseil qui s’adresse particulièrement aux femmes enceintes : “Ne mangez pas de viande crue ou saignante et mettez le chat dehors jusqu’à ce que l’enfant soit né.”

Un vicaire prend les évêques à partie

Samuel Price, vicaire de l’Église anglicane, maintenant en retraite, a déclaré qu’il peut y avoir de bons évêques dont le principal souci est de veiller sur le clergé ; toutefois, au cours des quarante années qu’il a passées au service de l’Église, il n’a pas rencontré un seul de ces hommes qui soit “vraiment chrétien”. Il s’est demandé si, au contraire, “au moment de leur consécration comme évêques un cœur d’acier ne leur est pas transplanté”. Il a dit qu’il a le “sentiment croissant que les évêques et les archidiacres ressemblent beaucoup trop à des administrateurs sans âme, à des directeurs d’entreprise ou à des maîtres d’école en colère”.

Le code moral vu par le clergé

Certains membres du clergé de l’Église luthérienne danoise rejettent l’excellent code moral de la Bible et encouragent les gens à établir leur propre code. Voici de qu’a déclaré à ce sujet le doyen Harald Sandbæk, de Copenhague : “Il appartient à chacun de fixer ses propres principes moraux. (...) C’est en vain que vous chercheriez des lois morales dans le Nouveau Testament.” Dans le journal paroissial luthérien Vedbœk-Gl. Holte Kirkehilsen, le pasteur G. Hintze a dit que “les principes et les règles de conduite préconisés par la Bible ne constituent pas l’essence même du christianisme. Il est nécessaire de les renouveler sans cesse, suivant l’époque, le lieu et les personnes qui sont sensées les suivre”. Le pasteur Carl Blem a fait la remarque suivante rapportée dans le journal Rødovre Avis de Copenhague : “En cette époque de confusion morale, l’Église ne peut dire qu’une seule chose : Vos péchés sont pardonnés. Tel est le point de vue de l’Église sur la jeunesse et la moralité, la vie sexuelle, les contraceptifs et les relations sexuelles avant le mariage. (...) Aucune autorité ne peut dire ce qu’il convient de faire ; chacun doit choisir son propre critère et suivre les règles morales qu’il s’est fixées.” Un professeur de théologie, P. G. Lindhardt, a déclaré : “Attendu que la morale chrétienne n’est autre que la responsabilité personnelle, vous comprendrez qu’on ne peut se servir des renseignements bibliques pour critiquer les relations sexuelles en dehors du mariage.” Il n’empêche que les principes moraux des Écritures sont clairs et en parfaite contradiction avec les déclarations faites par ces ecclésiastiques.

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