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  • g72 8/6 p. 17-20
  • Protégez-vous de la pandémie vénérienne

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  • Protégez-vous de la pandémie vénérienne
  • Réveillez-vous ! 1972
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Réveillez-vous ! 1972
g72 8/6 p. 17-20

Protégez-​vous de la pandémie vénérienne

LA PIRE des pollutions menace le monde : celle des maladies vénériennes. Il est plus que jamais urgent de savoir comment se prémunir contre elles. L’expansion de ces maladies est telle qu’on ne parle plus d’épidémie, mais de “pandémie”, de contagion universelle.

À plusieurs reprises l’alarme a été donnée en Angleterre, au Canada, en France, en Suède, en Pologne, aux Pays-Bas, en Extrême-Orient, en Amérique latine. Les États-Unis, eux, ont vu en 1970 les cas de blennorragie et de syphilis augmenter respectivement de 16 et de 8 pour cent par rapport à l’année précédente. On évalue en outre à un demi-million le nombre de cas de syphilis non encore décelés.

Le taux de propagation par rapport à l’année précédente a même doublé ou triplé dans certaines villes. On rapporte qu’à Houston, dans l’État du Texas, “le mal galope”, et que l’année dernière, à Los Angeles, 6 pour cent des accouchées étaient atteintes de blennorragie. Les fonctionnaires de la Santé publique sont d’avis que si le problème de la syphilis est préoccupant, celui de la blennorragie n’est pas loin d’être sans remède.

“La plus grande des menaces pour la santé des jeunes”

C’est ce que déclara à propos des maladies vénériennes, et non sans raison, l’une des revues américaines les plus populaires pour jeunes filles. On reconnaît qu’à San Francisco tout élève d’un établissement secondaire a une chance sur cinq de contracter une maladie honteuse avant la fin de ses études. Pour l’ensemble du pays, le nombre de cas de blennorragie chez les jeunes de 15 à 19 ans est trois fois supérieur au nombre de tous les adultes atteints. Dans les cinq dernières années, les maladies vénériennes ont augmenté de plus de 1 000 pour cent chez les jeunes de moins de vingt ans !

Et les victimes sont parfois très jeunes ! L’une de ces dernières années, la Pologne signalait 64 cas de maladies vénériennes chez des enfants de 10 à 14 ans. À Philadelphie, en 1971, il y a eu cinquante cas concernant des enfants de moins de dix ans. À Memphis, dans l’État du Tennessee, un garçonnet de cinq ans contracta une maladie à la suite de contacts intimes avec une petite fille de neuf ans ! Et lorsqu’on interrogea la petite, celle-ci refusa de donner le nom de ses autres partenaires.

La syphilis et la blennorragie

La syphilis est la plus dangereuse des maladies vénériennes, et la blennorragie la plus répandue. Le Manuel de pathologie (angl.) de Boyd nous apprend que la syphilis “est la plus subtile de toutes les maladies, un maître de la dissimulation. On pourrait presque dire qu’il n’est pas de symptômes qu’il ne puisse provoquer”. D’aucuns prétendent d’ailleurs qu’un médecin qui sait tout sur ce mal sait tout sur la médecine. La syphilis se transmet presque uniquement au cours des relations sexuelles et, sans être héréditaire, elle peut attaquer l’embryon chez les femmes enceintes qui en sont atteintes.

Cette maladie, due à un spirochète, organisme microscopique en forme de tire-bouchon, suit une évolution en trois phases. Le microbe provoque d’abord un petit bouton à l’endroit où il a pénétré dans l’organisme. Au cours des deux ou trois mois suivants, la deuxième phase, plus grave, apparaît. Elle peut se manifester par des frissons, de la fièvre, des névralgies, l’apparition de plaques blanches sur les muqueuses de la bouche et par la chute des cheveux.

Un tiers des malades sont ensuite affectés par la troisième phase du mal qui peut apparaître quelques mois ou quelques années après la deuxième période. Dans certains cas, il peut même s’écouler de dix à vingt ans. Les parties de l’organisme les plus généralement atteintes sont le cerveau, la moelle épinière, les yeux, le foie et les vaisseaux sanguins du cœur. On estime que 5 à 8 pour cent des cas de folie sont dus à la syphilis. Récemment un spécialiste du cerveau s’est aperçu que 226 malades souffrant de désordres mentaux, dont on ne parvenait pas à déceler l’origine, avaient été soignés pour la syphilis quelques années auparavant.

La blennorragie, due à un microbe dont la forme fait penser à deux grains de café, se transmet dans presque tous les cas par les rapports sexuels. Chez l’homme, après trois à cinq jours d’incubation, le mal se manifeste par une sensation de cuisson au moment des mictions, un écoulement purulent accompagné de douleurs et d’une rougeur de la verge. Toutefois, chez quatre-vingts pour cent des femmes cette maladie ne produit pas de symptômes évidents.

La blennorragie n’a pas des conséquences aussi tragiques que la syphilis. Elle peut toutefois provoquer la stérilité chez l’homme et la femme, et même chez cette dernière des infirmités définitives. Si à la naissance l’enfant passe par un vagin infecté, le microbe peut le rendre aveugle. Vingt pour cent de tous les cas de cécité sont attribués au fléau que sont les maladies vénériennes.

Pourquoi il est difficile d’endiguer le fléau

On dit que l’un des obstacles à la lutte contre la pollution vénérienne est le peu d’empressement des médecins à signaler les cas qu’ils découvrent parmi leur clientèle, bien que la loi les y astreigne. Huit cas sur neuf ne sont pas signalés, peut-être pour éviter des ennuis à ces malades.

L’apathie du public et de la profession médicale met à cette lutte un frein sérieux. La plupart des personnes qui se présentent dans les centres de lutte antivénérienne semblent accorder peu d’importance à la gravité de ce mal, et elles ne témoignent pas non plus la moindre honte. Il y a des malades qui reviennent jusqu’à six fois dans l’année, et chaque fois avec une nouvelle contamination ! Comme le constata avec ironie un médecin, “les insectes sont deux fois moins résistants aux pesticides que les malades aux conseils de prévention”.

Il faut dire également que les micro-organismes vénériens sont de plus en plus résistants aux antibiotiques, et que c’est là un obstacle important au combat qu’on leur livre. Certaines variétés n’offrent aucune prise aux médicaments. Quant aux microbes sensibles, il faut pour les tuer plus d’unités de pénicilline que par le passé — 5 000 000 au lieu de 75 000 !

Une autre difficulté vient de ce que les gens se déplacent beaucoup. En six mois, aux États-Unis, une prostituée a eu des relations avec 310 hommes dont les foyers étaient dispersés dans trente-six États et même dans trois pays étrangers !

Pourquoi cette extension du fléau ?

La pilule contraceptive est l’un des facteurs qui contribuent à l’expansion des maladies vénériennes. Les gens n’utilisent plus les anciens moyens anticonceptionnels et les rapports préconjugaux et extraconjugaux sont beaucoup plus courants. Les médecins ont cependant averti les femmes qui prennent la pilule qu’elles sont plus prédisposées à contracter la blennorragie.

L’extension de l’homosexualité contribue elle aussi à répandre le mal. Les homosexuels sont plus “volages” que le reste de la société, et ils acceptent moins facilement que les autres de se faire traiter. Un rapport a montré que plus d’un tiers des hommes syphilitiques avaient eu au moins une fois des rapports homosexuels.

L’usage des stupéfiants est encore un facteur de prolifération vénérienne. Chez de nombreux sujets la marijuana a un effet aphrodisiaque. Il en va souvent de même de l’alcool. En Pologne, trois cinquièmes des patients ont contracté la maladie lorsqu’ils étaient en état d’ivresse.

Mais plus qu’à toute autre cause, la pandémie vénérienne doit être attribuée à l’effondrement des mœurs. Les hommes n’ont plus besoin de prostituées puisque beaucoup de femmes de leur connaissance sont toutes disposées à se donner à eux. La musique populaire encourage également l’immoralité. Enfin, la publicité, elle aussi, exploite la sexualité.

La responsabilité des parents

D’un autre côté, la complaisance des parents a puissamment contribué à l’effondrement des barrières morales. Mentionnons ce père de famille qui a été jusqu’à offrir de l’argent à son fils de douze ans pour qu’il couche avec une prostituée ! Bien entendu, la plupart des pères n’iront jamais aussi loin, mais ils n’en considèrent pas moins comme normal que leurs enfants aient des relations préconjugales. Un autre chef de famille s’est même vanté d’avoir pleinement informé ses deux fils de quinze et dix-huit ans des mesures à prendre s’ils contractaient une maladie vénérienne, et que par conséquent il n’y avait pour eux aucun danger ! Citons encore le conseil de cette mère qui déclara à sa fille : “Si tu as peur de me le dire, je comprends. Mais il faut absolument que tu te fasses soigner si tu attrapes ça [une maladie vénérienne], et il est indispensable que tu cesses de fréquenter le gars qui te l’a passée.”

Une revue médicale déclare qu’il faudrait “protéger” les jeunes de la pollution vénérienne. Et que propose-​t-​elle ? De décider les parents à approuver des lois autorisant les médecine à soigner les jeunes à leur insu ou sans leur consentement ! Les médecins seraient ainsi libres d’informer les parents, la femme ou d’autres membres de la proche famille, ou de s’en abstenir sans aucun risque de poursuite.

Mais ce ne sont pas de telles lois dont on a besoin. Les parents devraient plutôt protéger leurs enfants de la corruption sexuelle, en commençant de bonne heure (selon une autorité en la matière avant même l’âge de six ans) à leur faire comprendre, d’une manière graduelle, certaines réalités de la vie. Ils devraient leur fournir de puissantes raisons de considérer telles ou telles actions comme mauvaises, et les aider à voir le tort qui peut en résulter. Pour gagner la confiance de leurs enfants, il faut que les parents s’intéressent profondément à leur bien-être. Ils doivent aussi leur montrer l’exemple, s’ils veulent être pris au sérieux. Les parents ne doivent pas espérer inculquer les principes moraux élevés à leur progéniture s’ils ne s’efforcent pas eux-​mêmes de mettre ces principes en pratique.

Il sera plus facile pour des parents d’imposer des règles à leurs enfants s’ils leur témoignent un intérêt et un amour véritables. De leur côté, les enfants obéiront plus volontiers.

La responsabilité des jeunes

Pour se protéger des maladies vénériennes les jeunes veilleront à ne pas rechercher frénétiquement les sensations physiques comme si elles constituaient un but en elles-​mêmes. Ils se garderont aussi de l’attrait des plaisirs nouveaux et des sensations fortes que procurent la drogue ou les relations sexuelles illicites. Se livrer à ces “plaisirs” est en réalité une façon de se rebeller contre la génération adulte. On prétend que les adolescents affligés de maladies vénériennes n’ont pas en général de bonnes relations avec leurs parents.

Le plaisir sexuel en dehors du mariage se paie toujours très cher. Une conscience coupable, la perte du respect de soi-​même, les grossesses non désirées, les avortements et les maladies vénériennes sont le lot de ceux qui s’y adonnent. Un périodique pour adolescentes pose la question suivante : “Comment une jeune fille peut-​elle se prémunir contre cette pandémie ? Comment peut-​elle échapper aux dangers de la syphilis et de la blennorragie, dont les conséquences peuvent être si tragiques ?” Il répond en mettant cette vérité en relief : “La seule protection certaine contre les maladies vénériennes c’est de ne pas avoir de rapports sexuels.” Évidemment ! S’il n’y avait ni fornication ni adultère, il n’y aurait pas de pollution vénérienne.

Les relations sexuelles en dehors du mariage sont coupables et nuisibles

Les relations sexuelles et la procréation sont des dons du Créateur. Dieu a donc le droit d’édicter des lois régissant l’usage de ces dons. Sa Parole déclare : “Que le mariage soit chose honorable chez tous, et le lit conjugal sans souillure, car Dieu jugera les fornicateurs et les adultères.” (Héb. 13:4). Dans le cadre du mariage le privilège des relations sexuelles est chose honorable et sacrée. C’est le seul cadre naturel prévu pour l’expression de la sexualité. L’homme n’a pas été fait à l’image des animaux qui suivent leurs instincts. Les animaux peuvent le faire sans danger, mais pas l’homme. Les chiens n’attrapent pas de maladies vénériennes !

La Bible affirme avec netteté que la pratique des relations sexuelles en dehors du mariage provoque le courroux divin (Gal. 5:19-21 ; Mat. 15:18-20 ; I Cor. 6:9-11 ; Rév. 22:15). En outre, quand un chrétien voué pratique l’immoralité, il pèche contre la congrégation de Dieu et doit en être exclu. L’individu dont la conduite est impure pèche aussi contre la personne avec laquelle il entretient des relations illicites, car il faut bien être deux pour commettre la fornication ou l’adultère. — I Cor. 5:1-13.

De plus, comme ce genre de relation comporte toujours le risque de contracter une maladie, ceux qui s’y livrent pèchent contre leur propre corps (I Cor. 6:18). Avec quelle justesse le sage roi Salomon parla de la folie de ceux qui commettent l’immoralité ! Il dit en effet : “Elle le séduisit à force de paroles. Elle l’entraîna par ses lèvres doucereuses. Il se mit tout à coup à la suivre, comme le bœuf qui va à la boucherie, comme un fou qu’on lie pour le châtier, jusqu’à ce qu’une flèche lui perce le foie, comme l’oiseau qui se précipite dans le filet, sans savoir que c’est au prix de sa vie.” — Prov. 7:21-23.

Outre le danger d’un tort physique permanent, l’immoralité risque aussi de réduire considérablement les chances de réussite d’un mariage. Ceux qui s’abstiennent de rapports charnels jusqu’à leur mariage placent leur union sexuelle sur un plan bien plus élevé. Ils ont aussi beaucoup plus de facilité pour rester fidèles l’un à l’autre. Comme on l’a fort bien dit, “aucune étude sociologique n’a jamais établi que les relations préconjugales ou l’adultère aient favorisé le bonheur d’un couple”.

Il ne faut pas sous-estimer non plus le fait que les rapports sexuels illicites constituent souvent un péché contre les enfants à naître. L’année dernière, aux États-Unis, près de 300 cas de syphilis congénitale ont été enregistrés. Et toutes les fausses couches, tous les enfants mort-nés, tous les cas de cécité infantile, de stérilisation accidentelle chez les adultes, dus aux maladies vénériennes, ne sont-​ils pas autant de péchés contre la génération à venir ?

Nous ne pouvons échapper à cette réalité : la Parole de Dieu est véridique. Elle dénonce comme coupables les relations sexuelles en dehors du mariage et ajoute que “le salaire que paie le péché, c’est la mort”. Elle donne encore cet avertissement : “Ne vous abusez pas : On ne se moque pas de Dieu. Car ce que sème un homme, c’est aussi ce qu’il récoltera ; parce que celui qui sème ayant sa chair en vue, récoltera de sa chair la corruption, mais celui qui sème ayant l’esprit en vue, récoltera de l’esprit la vie éternelle.” — Rom. 6:23 ; Gal. 6:7, 8.

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