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  • Les terribles ravages des maladies vénériennes
  • Réveillez-vous ! 1975
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Réveillez-vous ! 1975
g75 22/8 p. 5-8

Les terribles ravages des maladies vénériennes

UN BÉBÉ de 19 jours fut admis dans un hôpital d’Atlanta, aux États-Unis. Il n’avait guère d’appétit, était léthargique, et un liquide jaunâtre s’écoulait de son œil gauche.

Les médecins administrèrent des antibiotiques à l’enfant, mais son état continua d’empirer. Que se passait-​il ?

Après plus de deux semaines de recherches, on découvrit qu’il souffrait d’une infection virale, l’herpès simplex type 2, une forme de maladie vénérienne. Le bébé est à présent dans un établissement pour enfants handicapés mentaux.

Pour des millions de gens à travers le monde, l’expression “maladie vénérienne” est devenue courante. Selon le Dr Ralph Henderson, chef du service de vénérologie du Centre américain pour la recherche des maladies, “les maladies vénériennes sont les affections les plus contagieuses après le rhume banal”.

Qu’est-​ce qu’une maladie vénérienne ? Quelle est sa gravité ? Y a-​t-​il un moyen à peu près sûr de l’éviter ?

L’expression peut s’appliquer à nombre de maladies contagieuses dont les plus courantes sont la syphilis et la blennorragie. Pourquoi sont-​elles appelées “vénériennes” ?

L’Encyclopédie britannique (édition de 1974) répond : “Le trait commun aux maladies vénériennes n’est pas la similitude de l’agent pathogène, les réactions des tissus ou les symptômes, mais bien le principal moyen de contamination, c’est-à-dire les rapports sexuels. C’est ce qu’implique le qualificatif qu’on leur applique et qui dérive du terme Vénus, nom de la déesse de l’amour.”

“Une véritable guerre”

Ces dernières années, les maladies vénériennes se sont répandues comme une traînée de poudre. À propos de la blennorragie aux États-Unis, la revue Life and Health d’avril 1974 fait la remarque suivante : “On compte un nouveau cas toutes les 16 secondes, ce qui fait 7 000 par jour et 2 millions et demi en un an !” Quant à la syphilis, elle gagne du terrain au rythme de 85 000 nouveaux cas par an. Une étude subventionnée par le gouvernement américain a révélé que dans ce pays les maladies vénériennes constituent “l’épidémie la plus grave et à la propagation la plus rapide”.

Ces affections touchent des personnes de tous âges. La majorité des malades sont des adolescents et des gens d’une vingtaine d’années, mais certains ont plus de soixante ans. Même de jeunes enfants en sont atteints. Life and Health, la revue citée plus haut, déclare : “Dans une ville de l’est du pays, 50 des 13 000 cas de blennorragie signalés au cours de l’année concernaient des enfants de moins de dix ans.”

La pénicilline et les autres antibiotiques n’ont pas donné les résultats escomptés. Aussi le Dr Ralph Henderson se lamentait-​il en ces termes : “On n’en voit pas la fin. Plus nous travaillons dur, plus nous découvrons de cas. Nous livrons une véritable guerre.”

Pourquoi un pareil accroissement ?

À quoi attribuer un pareil accroissement des maladies vénériennes ? La revue Science Digest de juin 1973 rapporte l’opinion de Douglas Colligan : “Les réponses varient suivant les personnes interrogées, mais nul doute qu’il faut incriminer la pilule et le relâchement des mœurs.”

Ces maladies se répandent d’autant plus rapidement qu’elles sont très contagieuses. La lettre suivante, reçue par un chroniqueur médical, montre combien il est facile d’être contaminé :

“Je suis une jeune fille de 18 ans. Un examen médical avant mon entrée à l’université et une analyse de sang ont révélé que j’étais atteinte d’une maladie vénérienne. Je ne suis pas encore remise du choc. Je me demande vraiment comment j’ai pu être contaminée. Un baiser quand on se quitte est le seul contact que je permets à un garçon ; jamais je n’ai consenti à des rapports sexuels.”

Le médecin répondit que les microbes de la blennorragie et de la syphilis peuvent infecter les muqueuses des orifices du corps humain. Et il ajouta : “La bouche est un orifice et, si les muqueuses sont infectées (le signe est un petit chancre indolore), un baiser suffit pour transmettre la maladie.”

Souvent la victime ne présente aucun symptôme, peut-être même ignore-​t-​elle son état. C’est là un autre facteur qui contribue à la propagation du mal.

Les conséquences de la syphilis

La Bible déclare simplement : “Celui qui pratique la fornication pèche contre son propre corps.” (I Cor. 6:18). Le prix élevé que paient les gens atteints d’une maladie vénérienne confirme amplement cette déclaration. Prenons la syphilis, par exemple.

La syphilis est causée par un “spirochète”, microbe en forme de tire-bouchon, nommé treponema pallidum. Il pénètre dans l’organisme par des éraflures dans la peau ou les muqueuses. Au bout de quelques heures, le spirochète se multiplie et se répand dans tout le corps par les circulations sanguine et lymphatique. Les autorités médicales ont reconnu que la syphilis passe par trois phases. Cependant, une “période d’incubation” de dix jours à dix semaines précède souvent l’apparition du premier symptôme.

Cette première manifestation est un “chancre”, une ulcération superficielle au point où s’est faite l’inoculation. Il est généralement indolore et parfois si petit qu’il passe inaperçu. Non traité, il guérit spontanément au bout de deux à six semaines, ce qui peut amener le malade à penser que tout va bien. Ordinairement, la syphilis à ce stade s’accompagne d’un gonflement des ganglions lymphatiques régionaux.

Les signes de la phase “secondaire” apparaissent quatre semaines à plusieurs mois après le chancre. Ils durent de quelques jours à quelques mois et disparaissent sans traitement. À peu près la moitié des personnes infectées souffrent de maux de tête, de vagues douleurs dans les os et les articulations et de maux de gorge. Il peut aussi y avoir des lésions aux organes génitaux et une éruption cutanée sans démangeaison, ainsi qu’une certaine persistance des symptômes de la première phase. Le livre Médecine préventive et santé publique (angl.) explique :

“D’autres manifestations plus ou moins courantes de la phase secondaire sont une chute de cheveux par plaques, une inflammation externe ou interne des yeux, des douleurs dans les os, un ictère (...) et une méningite syphilitique avec de violents maux de tête, des convulsions, la surdité, une paralysie partielle, et parfois le coma.”

Bien que tout le monde ne souffre pas de symptômes aussi graves, est-​il raisonnable de prendre de tels risques pour quelques instants de plaisir illicite ?

La troisième phase ou phase “latente” est pire encore, bien que les symptômes puissent ne pas apparaître avant plusieurs années. À ce stade, selon la revue Life and Health, le spirochète “attaque le cerveau, causant la folie ; la moelle épinière, provoquant une paralysie partielle ; le cœur ou les principaux vaisseaux sanguins, qui s’affaiblissent ; le nerf optique, occasionnant la cécité. La victime ne peut que deviner si elle sera infirme, paralysée ou folle. Beaucoup meurent prématurément”.

La syphilis n’est pas toujours facile à déceler. Ses symptômes sont tellement semblables à ceux d’autres maladies qu’on l’a surnommée “la grande imitatrice”. Beaucoup de gens ne se doutent pas qu’ils en sont atteints, et certains arrivent à la troisième phase sans avoir jamais présenté les symptômes externes des phases primaire et secondaire. La syphilis fait vraiment de terribles ravages.

Les conséquences de la blennorragie

La blennorragie est causée par le neisseria gonorrhoeae, appelé aussi gonocoque, un organisme microscopique qui se loge souvent dans les muqueuses des organes reproducteurs. C’est également une maladie très contagieuse et, comme la syphilis, elle ne présente parfois aucun symptôme. On pense qu’aux États-Unis 800 000 femmes ont contracté cette maladie sans le savoir.

Si des symptômes apparaissent, les premiers consistent en une sensation de brûlure à la miction et un écoulement de pus par les organes génitaux. Chez l’homme la blennorragie affecte l’urètre, canal excréteur de l’urine. Elle endommage également les canaux spermatiques ; il y a donc risque de stérilité.

Chez la femme, la maladie produit souvent un grand abcès douloureux près du vagin. L’infection gagne les trompes de Fallope et peut donc également provoquer la stérilité. Au cours d’une année récente, dans un seul pays, plus de 100 000 hystérectomies ont été pratiquées directement en rapport avec la blennorragie. Cette affection peut aussi causer la cécité, une maladie de cœur et des formes dangereuses d’arthrite. Quelques minutes de plaisir sexuel valent-​elles la peine de prendre de tels risques ?

Nombre de gens pensent évidemment qu’il est facile de guérir la blennorragie. Une piqûre de pénicilline, et tout est pour le mieux ! À ces personnes, le Dr Harold Hyman donne un sérieux avertissement. Nous lisons :

“Les Je-sais-tout des deux sexes et de tous âges ne savent pas qu’on ne peut plus compter entièrement sur les sulfamides, naguère efficaces à 100 pour cent, pour prévenir ou guérir la blennorragie. De nombreuses souches de gonocoques sont devenues ‘tenaces’, c’est-à-dire qu’elles résistent à présent aux sulfamides ou à la pénicilline, parfois aux deux. Les traitements ne font simplement que masquer l’infection, ce qui a pour conséquence la transmission ultérieure à un partenaire sexuel d’une souche de gonocoques résistante.”

On dit actuellement que même l’hépatite virale peut se transmettre par les rapports sexuels. Quant à l’herpès syphilitique mentionné au début de cet article, deux médecins ont écrit ce qui suit dans le numéro d’automne 1974 d’un journal publié par la Société américaine du cancer :

“Un examen des données suggère qu’il y a une certaine relation entre l’herpès type 2 et le développement d’un cancer du col de l’utérus. En fait, d’après des témoignages récents, les virus herpétiques et le cancer seraient généralement associés.”

Les conséquences pour les autres

Les personnes déjà atteintes d’une maladie vénérienne ne sont pas les seules à en subir les conséquences. Les effets sur les enfants nouveau-nés ou même en gestation sont des plus graves.

Une femme enceinte qui est syphilitique peut transmettre la maladie à l’enfant dans son sein. Elle risque alors de faire une fausse couche, de mettre au monde un enfant mort-né ou gravement malade. Si l’enfant survit, il souffrira de diverses malformations. L’Encyclopédie britannique (1974) cite “le tibia en lame de sabre, des dents striées, l’élargissement de la base du nez, des malformations oculaires”. La syphilis congénitale risque encore d’affecter l’enfant même quand la mère ne peut plus transmettre la maladie par des rapports sexuels. En 1973, aux États-Unis, on a signalé 3 000 cas de syphilis congénitale.

Bien que la blennorragie ne puisse se transmettre pendant la grossesse, elle infectera l’enfant à son passage dans le vagin. Le nouveau-né souffrira d’une grave inflammation d’un ou des deux yeux et de la délicate membrane qui tapisse les paupières. Et nous avons déjà vu les effets tragiques de l’herpès syphilitique sur un nouveau-né.

Pouvez-​vous éviter ces conséquences ?

Les maladies vénériennes font vraiment de grands ravages. Néanmoins, il existe un moyen à peu près sûr de ne pas en souffrir. Il ne s’agit pas de recourir à la pénicilline ou à d’autres médicaments ; il faut plutôt atteindre la cause fondamentale de la propagation du mal. Comment faire ?

Puisqu’il est extrêmement rare d’être infecté autrement que par des rapports sexuels, le mieux est d’écouter ce sage conseil du Dr Harold Hyman : “Évitez les rapports de hasard.”

Mais comment suivre ce conseil dans un monde qui réclame tellement la “liberté sexuelle” ? La Bible nous aide en nous montrant où commencent les actes immoraux. Nous lisons :

“Car c’est de l’intérieur, du cœur des hommes, que sortent les raisonnements mauvais : fornications, (...) adultères, (...) inconduite (...). Toutes ces choses méchantes sortent du dedans et souillent l’homme.” — Marc 7:21-23.

Le remède consiste par conséquent à changer notre façon de penser, à modifier nos désirs. C’est ce que la Bible nous encourage à faire, en disant : “Faites donc mourir les membres de votre corps qui sont sur la terre, pour ce qui est de la fornication, de l’impureté, de l’appétit sexuel, du désir mauvais et de la convoitise, qui est une idolâtrie.” (Col. 3:5). Ces choses ‘ne devraient même pas être mentionnées’ dans une conversation entre gens désireux de plaire à Dieu. — Éph. 5:3.

Toutefois, un tel changement ne devrait pas être motivé uniquement par la crainte des maladies vénériennes, ni simplement par le fait que ceux qui pratiquent l’impureté sexuelle “n’hériteront pas le royaume de Dieu”. (I Cor. 6:9.) L’apôtre Paul montre quel devrait être notre véritable mobile en disant : “Car ce que Dieu veut, c’est (...) que vous vous absteniez de la fornication.” (I Thess. 4:3). Ce n’est pas la crainte des conséquences, mais l’amour de Dieu et un ardent désir d’obtenir son approbation qui ont aidé des millions de personnes à se débarrasser de l’immoralité sexuelle. Vous pouvez y parvenir également.

Les ravages que font les maladies vénériennes sont terribles. Elles peuvent causer des douleurs physiques et mentales incalculables et même la mort. Mais vous éviterez ces conséquences en suivant le conseil biblique qui dit de “s’abstenir (...) de la fornication. Si vous vous gardez avec soin de ces choses, vous prospérerez. Portez-​vous bien !”. — Actes 15:29.

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