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  • Un matériau de construction merveilleux

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Réveillez-vous ! 1973
g73 22/4 p. 27-28

Un matériau de construction merveilleux

De notre correspondant en république Dominicaine

N’EST-​IL pas agréable de se détendre, allongé sur une plage de sable blanc et protégé du soleil par un large parasol, tout en suivant du regard le mouvement continuel des vagues ?

Mais saviez-​vous que sous ce déferlement d’écume s’effectue un gigantesque travail de construction ? Même en regardant bien, vous ne verriez ni matériel, ni poutrelles d’acier, ni béton, ni briques. Mais vous trouveriez le matériau de construction le plus merveilleux qui soit : le corail.

Le monde corallien est à la fois merveilleux et étrange. Les agglomérations de coraux prennent des centaines de formes surprenantes aux couleurs extravagantes. Voici des “choux-fleurs” de toutes grandeurs, de magnifiques fleurs et de véritables andouillers. Ici, on dirait des laitues, et là, des cactus hérissés d’aiguilles. Ce monde fascinant se présente sous de multiples couleurs : brun, jaune, rose, pourpre ou rouge.

Les régions coralliennes

Où trouve-​t-​on ce merveilleux matériau de construction ? En de nombreux endroits du globe. Vous pouvez l’admirer dans l’eau bleu turquoise de Montego Bay, sur la côte nord de la Jamaïque, dans l’Atlantique occidental, des Bermudes au Brésil, ou encore dans les océans Indien et Pacifique, de la côte orientale de l’Afrique à Hawaii en passant par les îles du Pacifique occidental. C’est dans cette région que se trouve la Grande Barrière corallienne qui s’étend sur quelque 2 000 kilomètres le long de la côte nord-est de l’Australie.

En certains endroits, vous pouvez admirer les édifices coralliens à travers le fond en verre transparent d’une barque. À moins que vous ne préfériez chausser des palmes, vous munir d’un masque et du matériel de plongée pour observer de plus près ce royaume fantastique. Une fois dans l’eau, il faudra vous habituer aux mouvements de ce monde irréel, car le fond de la mer semble monter et descendre au rythme des vagues. Soyez également très prudent, car les coupures provoquées par les coraux sont très longues à guérir.

La production du corail

Le corail est produit par de minuscules animaux appelés polypes. Ils offrent une certaine ressemblance avec la méduse et l’anémone de mer. Après avoir mené une vie un peu bohème à l’état de larve, le minuscule polype commence sa vie sédentaire en se fixant au squelette d’un autre polype mort.

Une fois bien attaché, le polype croît sous la forme d’un petit tube mou dont le diamètre peut varier de deux à plus de trente centimètres. À son extrémité supérieure, il est doté d’une bouche entourée de petites tentacules. La nuit, celles-ci se détendent et capturent des organismes microscopiques dont se nourrit le polype.

Pendant ce temps, cette créature insignifiante ne cesse de construire. À l’intérieur de sa cavité, elle transforme en squelette le calcaire qu’elle tire de la mer. Grâce à cette sécrétion, elle s’entoure d’une carapace solide. Celle-ci constitue sa maison de corail, ou squelette, dans laquelle le polype peut se rétracter pour se protéger.

Les innombrables polypes qui participent à cette œuvre de construction constituent des agglomérations de corail qui revêtent des formes et des couleurs très variées. Les polypes meurent, mais d’autres se fixent sur leurs squelettes et poursuivent le travail. Il en résulte de vastes édifices qui dépassent tout ce que l’homme a jamais pu construire.

Les constructions

Ces minuscules polypes construisent les récifs coralliens. Certains se forment à partir de la côte vers la mer : ce sont les récifs frangeants. D’autres, par contre, longent la côte, séparés de celle-ci par un bras de mer : ce sont les récifs-barrières.

Après la Grande Barrière australienne, le récif-barrière le plus long est celui qui longe la côte du Honduras britannique sur plus de 200 kilomètres. Le bras de mer séparant la côte de la barrière corallienne a une profondeur variant entre un et cinq mètres.

Le corail est également le matériau de construction des atolls. Ce sont des îlots de corail en forme d’anneau qui entourent une mare centrale appelée lagon. Un atoll a pu se former par l’action de coraux qui se seraient fixés tout autour du cône central d’un volcan recouvert par la mer. Certains de ces atolls sont habités. Dans l’océan Indien, l’un d’eux a été aménagé en aérodrome pour les grands avions à réaction.

Ainsi, la construction d’îles entières ne rebute pas ces minuscules polypes ambitieux. Par exemple, l’île de la Barbade, dans la mer des Antilles, est essentiellement constituée de corail. Sous l’action du climat et de l’érosion, le corail de cette île a été recouvert d’une couche de sol argileux de couleur rouge.

Des agglomérations coralliennes peuvent se former dans n’importe quel océan. Toutefois les polypes ne survivent que dans des eaux dont la température ne descend pas au-dessous de 18°. C’est pourquoi les vestiges d’anciens récifs coralliens que l’on trouve dans les eaux de l’Arctique indiquent que cette région du globe a connu dans le passé un climat tropical.

Tandis que les polypes poursuivent leurs gigantesques œuvres de construction sous la mer, d’autres créatures, tels le scare ou perroquet de mer et l’ange de mer, scient, percent et creusent l’édifice corallien, l’affaiblissant et l’effritant. Les éponges et diverses algues viennent à la rescousse et contribuent à cimenter les différentes parties de la construction, afin qu’elle ne se désagrège pas. Il en résulte un édifice calcaire présentant des tunnels, des cavernes et autres recoins.

L’histoire et l’utilisation du corail

Dans le passé, le port phénicien de Tyr était connu pour son commerce du corail. En Méditerranée, on ramassait et on ramasse toujours un corail rouge très recherché. Il se présente en petites touffes dont le cœur, très dur, peut être poli et donner un rouge ou un rose magnifique. Il sert à confectionner des bracelets, des colliers et d’autres bijoux.

À la Barbade et aux Bermudes, le corail est utilisé pour la construction des maisons. Dans l’eau, il est très friable, mais une fois exposé à l’air, il devient dur, donc très résistant.

Mais le corail est surtout très utile en raison de la protection qu’offrent les barrières coralliennes. Elles protègent la côte des fortes houles, des marées et des ouragans. Plus d’un bateau est venu jeter l’ancre dans un lagon, derrière un récif corallien, pour se protéger de la tempête.

Quand on considère les merveilleux travaux de construction effectués par ces créatures minuscules, œuvres de Dieu, on ne peut qu’être émerveillé. — Ps. 104:24.

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