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  • g74 22/8 p. 29-31
  • Coup d’œil sur le monde

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  • Coup d’œil sur le monde
  • Réveillez-vous ! 1974
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Réveillez-vous ! 1974
g74 22/8 p. 29-31

Coup d’œil sur le monde

La production du pétrole a augmenté

Malgré la crise qui a éclaté vers la fin de 1973, la consommation et la production du pétrole ont augmenté l’année dernière. La production totale du pétrole dans le monde a atteint 2 832 000 000 de tonnes en 1973, contre 2 595 000 000 en 1972, soit une augmentation de 9,2 pour cent. L’année précédente, la croissance avait été de 5,1 pour cent. Quant à la consommation, elle a augmenté en 1973 de plus de 7 pour cent. Presque le tiers du pétrole mondial a été consommé aux États-Unis. D’après le président de la compagnie pétrolière Shell, en dépit de la baisse de production en novembre et décembre 1973, il existe de nouveau des surplus de pétrole, puisque la production a repris, tandis que dans certains pays la consommation a diminué en raison du prix élevé des produits pétroliers et des mesures d’économie décidées par les gouvernements. En tout cas, les compagnies pétrolières semblent avoir fort bien survécu à la crise et ne paraissent pas être sur le point de faire faillite...

Les dix principaux producteurs de pétrole

Avec une production annuelle de 613 millions de tonnes, les États-Unis sont toujours, et de loin, en tête de la production de pétrole brut. Ils sont suivis, par ordre décroissant, de l’Union soviétique (421 millions de tonnes), de l’Arabie saoudite (364 millions de tonnes) et de l’Iran (293 millions de tonnes). Ce sont là les quatre plus gros producteurs de pétrole du monde. Viennent ensuite, avec leur production annuelle indiquée en millions de tonnes, le Venezuela (175), le Koweït (165), la Libye (104), le Nigeria (101), le Canada (100) et l’Iraq (95). Ces chiffres se rapportent à 1973. Un rapide calcul permet de constater que si les pays arabes mettaient leur production à la disposition de l’URSS, l’équilibre des ressources pétrolières pencherait en faveur du bloc communiste.

“Nationalisme pétrolier en URSS”

Sous ce titre, le quotidien français Le Monde a écrit : “L’Union soviétique est décidée à garder pour elle le maximum de son pétrole. L’or noir de la Sibérie (...) va être exploité dans un esprit plus étroitement nationaliste. Ce changement significatif de la politique de l’URSS a été annoncé lundi à des journalistes américains par M. Valentin Chachine. Le ministre soviétique du pétrole leur a déclaré : ‘Je ne pense pas que nous ferons appel à des participations étrangères pour la mise en valeur des ressources pétrolières soviétiques.’ (...) Sans doute l’Union soviétique a-​t-​elle toujours une grande soif de devises. Mais la revalorisation de l’or noir — comme celle de l’or jaune — lui permet d’étancher cette soif beaucoup plus aisément. (...) Restent deux inconnues. Les Soviétiques sont-​ils décidés à pratiquer la même politique pour leurs ressources en gaz, elles aussi très abondantes et très convoitées par les Occidentaux ? On ne voit pas pourquoi les Soviétiques ne seraient pas, dans ce domaine aussi, tentés par le nationalisme. Les approvisionnements pétroliers à destination des pays de l’Est seront-​ils remis en cause ? On l’ignore, mais il est probable que l’URSS ne renoncera pas au moyen de pression considérable que lui fournit la vente de pétrole aux pays du pacte de Varsovie.”

“Il y aura des famines”

Cette déclaration fait partie de la prophétie du Christ sur la fin du présent système de choses (Marc 13:8, Bible de Jérusalem). Et il a ajouté : “Les nations seront dans l’angoisse.” (Luc 21:25, Jé). En rapport avec ces deux aspects du signe donné par Jésus, les lignes suivantes reproduisent des extraits d’un article intitulé “Pour conjurer le danger d’une famine mondiale — Conférence alimentaire internationale à Rome en novembre”, publié dans Le Figaro : “Jamais le monde n’a vécu une telle situation. Jamais les pays en développement n’ont connu de telles angoisses. (...) Au delà des péripéties politiques que traverse la planète, le fait fondamental, lancinant, demeure : la production agricole ne suffit pas à l’alimentation des Terriens. L’Organisation des Nations unies s’est saisie du problème. Et du 5 au 16 novembre se tiendra à Rome une conférence alimentaire mondiale. Ce sera la plus grande confrontation jamais organisée sur la question. (...) Reste à espérer que de cette conférence sortiront des décisions et non pas, comme trop souvent, quelques vœux pieux. Il y va de l’avenir même de la planète. (...) La crise alimentaire que connaît le monde depuis deux ans a révélé soudainement aux responsables, qui n’auraient pas dû en être surpris, d’une part l’interdépendance de la production, des échanges, des stocks et des prix, d’autre part la grave impréparation du monde devant les aléas climatiques. (...) Ainsi, la crise alimentaire s’est-​elle amorcée en 1972, qui a vu la récolte mondiale de céréales fléchir pour la première fois depuis vingt ans. Ce sont 33 millions de tonnes qui ont manqué sur une récolte de 1 200 millions. Cette chute de production a précédé de peu la crise de l’énergie et celle des engrais qui ont provoqué de nouvelles tensions. (...) L’Inde risque de compter entre 15 et 20 millions de morts par famine si elle ne dispose pas des engrais nécessaires à sa production agricole (...). Ce n’est que l’un des aspects de la nécessaire augmentation de la production. Celle-ci ne suffit donc pas à la consommation et, actuellement, 400 millions d’êtres humains sont mal nourris, selon des normes minima qui, si elles étaient révisées, doubleraient ce chiffre.”

Récoltes abîmées en Russie

Le ministère soviétique de l’Agriculture a révélé que les récoltes en URSS ont été touchées par diverses maladies qui ont provoqué des dégâts évalués à 60 milliards de francs français. Déplorant le fait que les nouvelles variétés de blé à haut rendement sont bien moins résistantes aux maladies, le journal La Pravda a écrit : “En vingt ans, nos récoltes ont doublé, mais les frais nécessaires pour les protéger [des maladies] ont décuplé.”

Les Églises et l’évangélisme

L’Église catholique n’a pas beaucoup de succès dans ses efforts pour inciter ses “fidèles” à l’évangélisme. Dernièrement, cinq paroisses catholiques du Mississippi ont organisé pendant trois mois une période d’évangélisation. D’après le National Catholic Reporter, les résultats étaient “médiocres”. Le journal italien Il Giorno a écrit : “L’évangélisation est la cause principale de la crise de l’Église. Elle est la source de tous les autres problèmes.” R. Blake, rédacteur du périodique jésuite America, est d’avis que l’évangélisme catholique devrait adopter les méthodes de Madison Avenue (siège des grandes agences de publicité). Il a déclaré : “Si, en vendant de la pâtée pour chats, la publicité à la télévision produit plus d’effet sur les gens que nous avec le Sermon sur la montagne, il est évident que nous devrions apprendre ses méthodes.” Sans doute George Sweazey, professeur d’évangélisme au séminaire de Princeton (États-Unis), est-​il plus près de la cause véritable des difficultés d’évangélisation que connaissent les Églises quand il déclare : “Si les théologiens ne savent plus ce qu’ils croient, comment les gens peuvent-​ils croire ? (...) Il faut donner aux gens des croyances claires, intelligibles et vraies.” En effet, pour évangéliser, il est nécessaire que les évangélistes aient un message à annoncer et qu’ils soient convaincus de la vérité de ce message. Dès lors, on comprend que les Églises de la chrétienté aient du mal à trouver des évangélistes !

Le catholicisme en baisse aux USA

Le dernier Annuaire catholique américain signale les baisses suivantes au cours de l’année écoulée : 200 prêtres, 3 000 religieuses, 2 400 séminaristes (une baisse de 61 pour cent depuis 1965), 236 écoles et 185 000 fidèles inscrits sur les registres de l’Église. La fréquentation des offices a diminué de 21 pour cent. Pourquoi ces baisses ? La revue U.S.News & World Report a déclaré qu’à cause des changements survenus dans les années 1960, “bien des gens sont d’avis que l’Église a perdu son ‘atmosphère de mystère’ et sa ‘promesse de paix et de consolation’”. Un prêtre en a trouvé l’explication suivante : “Si tout ce que l’Église a dit pendant les dix dernières années est vrai, alors tout ce qu’elle a dit au cours des deux mille années écoulées est faux.”

Notre époque est-​elle différente ?

Bien des gens sceptiques prétendent que les mauvaises conditions qui règnent aujourd’hui ne sont pas sensiblement différentes des temps passés. Mais le célèbre historien Lewis Mumford n’est pas de cet avis. Il a écrit : “La situation actuelle est différente. Dans le passé, lorsqu’une civilisation déclinait, il s’agissait d’un phénomène relativement local. Tout compte fait, l’Empire romain occupait un territoire assez restreint. (...) À présent que le monde s’est rétréci grâce aux moyens modernes de transport et de communication, lorsqu’une civilisation décline, toute la planète décline. En outre, dans le passé les civilisations baissaient lentement. Le déclin de Rome s’est produit pendant de nombreuses générations. (...) Aujourd’hui, le déclin est plus rapide dans les nations les plus avancées.”

Coup manqué

D’après un rapport publié dernièrement, le 10 août 1972, un météore pesant mille tonnes et mesurant quatre mètres passa dans le ciel au-dessus du Canada et des États-Unis. Il a “frôlé” notre planète à une altitude d’environ 60 000 mètres et à une vitesse de plus de 50 000 kilomètres à l’heure. Son parcours a été enregistré par un satellite de l’armée de l’air américaine. Un expert a déclaré que si ce météore avait heurté la terre, il aurait produit une explosion comparable à celle d’une petite bombe atomique.

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