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  • g74 22/11 p. 8-12
  • Quand un hindou devient chrétien

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  • Quand un hindou devient chrétien
  • Réveillez-vous ! 1974
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  • Document similaire
  • Des similitudes dans le culte
  • La vérité biblique transforme des vies
  • Des problèmes familiaux sont résolus
  • Des difficultés pour changer de religion
  • L’abandon des coutumes religieuses
  • Certaines coutumes locales peuvent être gardées
  • Un nouveau mode de vie
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Réveillez-vous ! 1974
g74 22/11 p. 8-12

Quand un hindou devient chrétien

EN VOYANT les files de mendiants pitoyables de chaque côté de la rue, Purshotham Patel ne peut s’empêcher de les comparer à la magnificence de l’édifice dans lequel il pénètre. À l’entrée, il trempe le doigt dans un réceptacle puis le porte au front. À l’intérieur, l’obscurité est trouée çà et là par des lumières tremblotantes qui éclairent les statues encastrées des saints, objets du culte des fidèles. Une odeur d’encens flotte dans l’air, tout cela avec un fond de musique sacrée.

Patel se dirige vers les statues devant lesquelles il souhaite adorer. Elles ont les traits d’un homme ou d’une femme. Il se prosterne devant elles au milieu d’autres adorateurs. Patel prie avec ferveur, exposant toutes ses pensées dont la plupart concernent des problèmes personnels. À trois reprises il touche une statue, puis ramène sa main à son front et à sa poitrine. On ne peut absolument pas douter de sa foi ni de sa piété.

Vous vous demandez quelle est la religion de Patel. Catholique, dites-​vous peut-être. Mais si vous êtes hindou, vous pouvez tout aussi bien dire qu’il est lui-​même hindou. Vous surprenons-​nous en disant que la description faite plus haut s’applique aussi bien au culte catholique qu’à la religion hindoue ?

En Inde, les deux cultes sont si semblables que les hindous disent couramment que c’est le même et que seuls les noms des dieux diffèrent. En fait, Patel pratiquait couramment son culte aussi bien dans un temple hindou que dans une église catholique, ce que font beaucoup d’hindous.

Des similitudes dans le culte

En Inde, l’hindouisme qui compte plus de 400 millions de fidèles a exercé une très grande influence sur les 10 millions d’habitants qui se disent chrétiens. Les Églises prétendent avoir “indianisé” leurs services, mais leurs membres disent bien souvent que le culte a été “hindouisé”.

Commentant l’introduction de rites hindous dans une église catholique, le journal indien Malayala Manorama écrit : “La messe a été conduite exactement selon le modèle du pooja (culte) hindou. Les chants et les cantiques ressemblaient aux incantations des hindous, tant par leurs paroles que par leur mélodie. Les symboles utilisés étaient les mêmes que dans les temples hindous.” De même, le Deepika, journal officiel de l’Église catholique dans le Kerala, cita un prêtre connu qui déclara : “Nous suivons toujours les coutumes des brahmanes avec des changements opportuns.”

Au cours de leurs processions, les hindous promènent leur dieu à travers les rues au son d’une musique bruyante et en dansant, exactement comme les catholiques portent les statues de leurs saints. Dans certaines églises, des prêtres sont vêtus d’une robe jaune safran et ont des cheveux longs. À l’occasion de la fête principale des hindous, appelée Diwali, on fait un grand usage de lanternes et d’“étoiles”. Peu de temps après, les chrétiens de nom utilisent les mêmes lanternes décoratives pour célébrer Noël.

Les femmes “chrétiennes” se font sur le front un cercle au moyen d’une poudre rouge ; c’est le “Kum Kum”, qui est la marque d’identification hindoue. Dans le sud de l’Inde, au sanctuaire de Notre-Dame de Vailankanni, les catholiques qui ont fait un vœu se rasent les cheveux et la barbe exactement comme les hindous qui font un vœu dans leur temple. Là aussi, on procède à des cérémonies comme le percement des oreilles et à des rites spéciaux pour les jeunes filles qui arrivent à leur majorité. Les hindous ont coutume de consulter l’horoscope pour déterminer le moment propice d’un mariage ou d’un autre événement important.

C’est à cause de cela et de bien d’autres similitudes entre la religion hindoue et le catholicisme que des hindous disent souvent aux témoins de Jéhovah qui leur rendent visite dans le cadre de leur prédication : “Nos religions sont les mêmes. Vous autres, chrétiens, vous appelez votre Dieu Jésus, et nous, nous invoquons le même Dieu en lui donnant un autre nom.”

C’est ce que pensait Purshotham Patel. Il explique ainsi pourquoi, bien qu’étant né hindou, il est devenu catholique : “Je désirais aller au ciel. Selon les croyances hindoues, j’allais devoir attendre une longue période indéterminée, tandis que le prêtre catholique m’a dit que je pouvais y aller au moment de ma mort. Je suis donc devenu catholique tout simplement pour atteindre plus rapidement mon objectif qui était d’aller au ciel.” Cependant, en changeant de religion il n’a pas changé de mode de vie. Il a même déclaré : “En tant que catholique je me sentais plus libre de vivre comme les gens du monde.”

La vérité biblique transforme des vies

Mais il en va tout autrement de celui qui devient un vrai chrétien. Il opère de réels changements dans sa vie. C’est ce que montre l’exemple de Latha, jeune femme hindoue de trente ans et très pieuse, qui habitait près d’Ernakulam, dans l’État de Kerala.

Elle était si attachée à la déesse Kali que par moment elle était complètement possédée. Elle était informée neuf jours à l’avance que la déesse allait prendre possession d’elle. Durant ce temps, elle ne mangeait que des fruits. Vers la fin de cette période, elle mangeait quelques noix de bétel et immédiatement après Kali prenait possession d’elle.

Kali étant une déesse du sang, les sœurs de Latha se faisaient des entailles aux jambes jusqu’à ce que le sang coule. Latha restait possédée pendant une heure, durant laquelle on lui amenait des malades pour qu’elle les guérisse, y compris des malades mentaux. Elle donnait également des renseignements exacts à propos d’objets volés. Pendant dix-huit ans, ses pouvoirs surnaturels ont été sa principale source de revenus, pour elle et pour sa famille, bien qu’elle fût aussi un professeur de danse très connu.

Cependant, une de ses sœurs commença à étudier la Bible avec les témoins de Jéhovah. Plus tard, Latha participa à l’étude et fit de bons progrès dans l’acquisition de la connaissance biblique. Elle finit par comprendre que ce n’était pas un dieu d’argile qui la possédait ainsi, mais en réalité des forces spirituelles invisibles méchantes. — Éph. 6:11, 12.

Elle jeta les pierres qui entouraient le margousier de son jardin et qu’elle utilisait pour son culte de Kali. L’arbre se dessécha immédiatement, et les voisins surent ainsi que Kali avait abandonné Latha. C’est alors que toute sa famille commença à exercer des pressions très vives sur elle.

Latha cessa de donner des cours de danse, afin de passer plus de temps à étudier les promesses bibliques concernant l’ordre nouveau et juste promis par Dieu et maintenant proche (II Pierre 3:13). Actuellement, elle subvient à ses besoins en fabriquant des louches et des cuillers avec des noix de coco. Elle est très reconnaissante d’avoir trouvé le vrai Dieu et le bonheur qui en découle.

Des problèmes familiaux sont résolus

Parmi ceux qui durent corriger une situation familiale mauvaise, citons V. T. Devasia et Savitri, sa compagne hindoue. Après avoir étudié la Bible pendant un temps, tous deux exprimèrent le désir de faire l’offrande de leur personne à Jéhovah Dieu. Mais Devasia était déjà marié à une femme catholique nommée Marie, avec qui il avait eu deux enfants avant de l’abandonner pour vivre avec Savitri, qui lui donna également deux enfants.

Quand les aînés de la congrégation des témoins de Jéhovah lui expliquèrent que selon les principes bibliques un homme ne peut avoir qu’une seule femme, Devasia décida de retourner auprès de sa femme Marie. Cela signifiait qu’il allait devoir quitter Savitri, bien que celle-ci ait progressé en même temps que lui dans l’intelligence de la vérité révélée dans la Parole de Dieu. Devasia et Savitri prièrent sincèrement Jéhovah pour qu’il les guide.

Dans le même temps les aînés allèrent trouver Marie pour lui expliquer la situation. Sa joie fut sans bornes quand elle apprit qu’elle allait retrouver son mari bien-aimé. Elle n’espérait pas une telle chose, car ni le prêtre catholique ni la police ne lui avaient été d’une aide quelconque quand son mari l’avait abandonnée.

Quand Devasia et Savitri prirent la décision de se séparer, Savitri écrivit à Marie pour lui expliquer que puisqu’elle désirait devenir témoin de Jéhovah, elle était prête à se séparer volontairement de Devasia et elle souhaitait qu’il retourne auprès de sa femme légale. Vint alors le moment de la séparation. Quelle émotion quand Marie et Savitri tombèrent dans les bras l’une de l’autre, manifestant ainsi leur amour sincère !

Une étude biblique fut organisée pour Marie, qui fréquente maintenant les réunions des témoins de Jéhovah en compagnie de son mari et de ses enfants. On peut imaginer ce qu’éprouve Savitri quand elle voit l’homme qu’elle considérait comme son mari assis dans la même salle qu’elle, à côté de sa femme légale. Il ne fait aucun doute que la vérité biblique peut édifier de belles personnalités et réunir des familles divisées grâce au lien de l’amour.

Des difficultés pour changer de religion

Un hindou a souvent du mal à changer de religion à cause des pressions que sa famille exerce sur lui. Ce fut le cas de Y. N. Bushan, de Bangalore. Étant hindou, il croyait que les méchants allaient dans un “enfer” pour y être tourmentés. Entre autres choses, il pensait qu’on les obligeait à marcher sur du feu, qu’on les plongeait dans un récipient d’eau bouillante et que leur corps était coupé en deux, de haut en bas. Mais Bushan ne pouvait pas comprendre comment de tels tourments physiques étaient possibles une fois que le corps était incinéré et qu’il retournait à la poussière.

Ces doctrines hindoues très confuses ont incité Bushan à chercher la vérité en étudiant la Bible. Il a très bien compris ses déclarations claires et simples, ce qui l’amena à changer de religion bien qu’il ait ainsi perdu la faveur de ses parents. — Eccl. 9:5, 10 ; Jean 5:28, 29.

Veeramani Iyer a lui aussi connu la difficulté de rompre avec les traditions religieuses et familiales. Il était issu d’une famille de brahmanes (les prêtres) et son beau-père était lui-​même brahmane. Il déclara que sa conversion au vrai christianisme plongea ses parents dans la détresse. “Mais, ajouta-​t-​il, mon amour des principes bibliques était encore plus fort que mon désir de plaire à ma famille.”

L’abandon des coutumes religieuses

Il est souvent très difficile de rejeter les coutumes religieuses populaires. Par exemple, les femmes hindoues mariées portent autour du cou une sorte de collier en coton appelé “thali”. Il a une très grande signification.

Étant donné que le mot “thali” signifie “lier”, ce collier qui est donné à la femme au moment de son mariage devient un signe visible que la personne qui le porte est mariée. Si une femme l’enlève, cela laisse entendre qu’elle a une mauvaise conduite ou que son mariage est annulé. Cependant, il y a quelques lettres gravées sur le thali pour indiquer quel dieu adore celle qui le porte. Ainsi, en enlevant ce collier, une femme indique qu’elle a rejeté son dieu. Certaines femmes qui fréquentent des églises portent elles aussi un thali sur lequel est gravé non plus le nom d’un dieu hindou, mais une croix.

Étant donné la signification religieuse du thali, la femme qui devient chrétienne doit donc décider si elle continuera de le porter ou non. C’est la raison pour laquelle les témoins de Jéhovah s’efforcent de faire participer les maris aux études bibliques qu’ils conduisent dans les foyers hindous. De cette façon, si leur femme enlève leur thali après avoir appris sa signification religieuse, ils comprendront qu’elle n’a pas l’intention d’annuler leur mariage. Par ce geste, une femme chrétienne indique tout simplement que désormais elle adore Jéhovah et qu’elle désapprouve le culte des idoles.

Les femmes chrétiennes abandonnent une autre coutume religieuse en cessant de marquer leur front d’un cercle fait avec une poudre généralement rouge et qu’on appelle le “Kum Kum”. À l’origine, il servait à identifier la caste d’une personne, mais aujourd’hui de nombreuses femmes indiennes le portent comme ornement. Cependant, étant donné son rapport avec la religion hindoue, les femmes chrétiennes préfèrent ne pas le porter.

Certaines coutumes locales peuvent être gardées

Cependant, les personnes qui deviennent témoins de Jéhovah ne sont pas dans l’obligation d’abandonner les coutumes de leur pays qui ne sont pas contraires à la Sainte Bible. Par exemple, conformément à la coutume locale, la plupart des chrétiennes indiennes ne prendront pas leur repas en même temps que leur mari, mais seulement après qu’il aura terminé de manger. De même, quand des hommes s’approchent des femmes, celles-ci se couvrent la tête de leur sari.

Il existe de nombreuses autres coutumes locales qui sont souvent observées dans les foyers chrétiens. Par exemple, quand le maître de maison entre chez lui ou quand d’autres personnes entrent dans un foyer, ils enlèvent leurs chaussures et les laissent à l’entrée. Les membres d’une famille mangent généralement assis par terre en se servant de leurs doigts, mais seulement de ceux de la main droite. Dans certaines régions de l’Inde, comme à Tamil Nadu, la consommation de viande de bœuf soulève beaucoup d’objections. Quand les habitants de cette région deviennent chrétiens, ils gardent généralement la même répugnance pour la viande de bœuf. Le salut typiquement indien appelé “Namastay”, qui se fait en joignant les deux mains devant soi comme pour prier, est également utilisé couramment. En respectant ces coutumes locales et bien d’autres, le chrétien garde ainsi son identité indienne.

Un nouveau mode de vie

Alors qu’apparemment on ne peut pas voir si quelqu’un est hindou ou un véritable chrétien, sa conduite le révèle clairement. Purshotham Patel s’en est rendu compte quand il a commencé à étudier régulièrement la Bible avec son ami.

Patel apprit rapidement qu’il devait renoncer à sa mauvaise habitude de jouer et de s’enivrer, qui ne l’empêchait pas d’être hindou et catholique, s’il voulait adorer Jéhovah Dieu. Cela signifiait pour lui adopter un nouveau mode de vie, choisir de nouveaux amis, mais aussi faire des progrès pour nouer de bonnes relations avec Jéhovah, le vrai Dieu. Maintenant, il ne souhaite plus aller au nirvâna, c’est-à-dire le néant, mais il espère vivre éternellement sur la terre, qui redeviendra un paradis conformément aux desseins pleins d’amour de Jéhovah Dieu. — Ps. 37:29 ; Rév. 21:3, 4.

Les hindous n’aiment pas les “conversions”. Ils savent que dans le passé les Églises ont utilisé la force pour convertir des hindous. Plus récemment, elles faisaient parfois des dons alimentaires, par exemple du fromage, de la poudre de lait ou d’autres produits, pour inciter les pauvres et les affamés à se convertir. On comprend fort bien que les hindous n’aiment pas ce genre de “conversions”. Toutefois, quand quelqu’un devient témoin de Jéhovah, c’est parce qu’il désire adorer le vrai Dieu et non pour des raisons égoïstes ou parce qu’il y est forcé.

De nos jours, dans de nombreuses régions de l’Inde et dans d’autres parties du monde, des hindous deviennent des témoins chrétiens de Jéhovah, le vrai Dieu. Ils ont souvent des difficultés à cause de l’opposition de leur famille ou de leur entourage, mais ils sont motivés par la joie de connaître et de servir le grand Créateur, qui promet la vie éternelle à ses adorateurs. — Jean 17:3.

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