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  • g73 8/11 p. 16-21
  • J’étais hindou

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  • J’étais hindou
  • Réveillez-vous ! 1973
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Réveillez-vous ! 1973
g73 8/11 p. 16-21

J’étais hindou

EN 1968, j’ai quitté l’université aux États-Unis pour rendre visite à ma famille, à Jamnagar, en Inde. Quelques amis avaient organisé un banquet en mon honneur, et Swami Trivenipuri, le guru de mon père, était présent. Après le repas, il parla du dieu suprême et de ses relations avec le dieu trinitaire hindou, la Trimourti, et de ce que représentaient les trois visages de cette trinité. Je lui ai demandé :

“Les statues que les hindous adorent ne sont-​elles pas de simples idoles ? Est-​il bien ou mal qu’ils leur rendent un culte ?”

Il me répondit : “Cela est très bien, car elles sont des jalons menant au dieu suprême.”

“Mais, ai-​je ajouté, les statues ne sont-​elles pas un obstacle empêchant de comprendre le dieu suprême ? La plupart des gens ne pensent-​ils pas que les idoles elles-​mêmes sont des dieux ?”

“Il est vrai, ajouta-​t-​il, que le commun peuple croit cela.” Et il poursuivit son exposé. Mais cela ne me paraissait pas exact. Je savais que ma mère n’était pas sans instruction. Elle avait étudié le droit à l’université. Cependant, quand elle se rendait au temple, elle disait qu’elle y allait pour durshan le dieu. Ce mot goujrati signifie “voir”. C’est ainsi qu’elle comprenait la chose ; elle allait au temple pour voir le dieu, car l’idole s’y trouvait. Je sais que ma mère considérait l’idole elle-​même comme sacrée, car c’est ce qu’elle m’a appris.

Instruit dans l’hindouisme

Parmi mes souvenirs les plus lointains, il y a mes visites au temple Bhidbhanjan, qui était à proximité de notre maison. Dès mon enfance, j’ai été instruit dans le culte hindou. Même avant que je sache marcher, ma mère me portait jusqu’au temple.

À l’âge de cinq ou six ans, j’y allais seul. Chaque jour, en revenant de l’école, je me rendais au temple à pied ou à bicyclette avant le dîner. J’enlevais mes chaussures avant d’y entrer. L’adoration que je rendais aux nombreux dieux qui s’y trouvaient était pour moi quelque chose d’émouvant. J’éprouvais toujours un sentiment de crainte et de dévotion.

À l’intérieur de l’édifice plutôt petit, où il n’y avait aucun siège, je m’agenouillais devant la statue de Çiva, répétant silencieusement son nom. Dans ma prière, je demandais à Çiva de m’aider à bien travailler à l’école, de garder mon père et ma mère en bonne santé ainsi que d’autres choses. Dans le temple, personne ne parlait à voix haute, pas même les prêtres.

Ma visite au temple durait environ dix minutes. Puis, je rentrais chez moi pour le dîner, quelque cinq pâtés de maisons plus loin.

Ma maison à Jamnagar

Mes parents habitent la villa Mukund, dans la rue Swaminarayan. C’est une résidence d’une vingtaine de pièces, occupant la moitié d’un pâté de maisons de Jamnagar, ville d’environ 150 000 habitants. C’est dans cette maison que je suis né en 1946 et que j’ai grandi aux côtés de mon grand-père, de mes parents et de mes quatre frères et sœurs.

Alors que j’étais enfant, mon grand-père était ministre de l’Agriculture de l’État indien de Saurastra, qui fait maintenant partie de l’État de Goujrat. Mon père était diplômé en droit, mais il s’est lancé dans les affaires. Il est devenu copropriétaire de deux usines : l’une à Bombay, l’autre à Jamnagar.

Dans notre maison, il y avait une pièce très longue, mais étroite, faisant office de temple, pleine d’idoles. Avant d’y entrer, il fallait se laver entièrement le corps. On m’avait appris à m’asseoir en tailleur devant les dieux et à vider mon esprit de toutes pensées. Mes parents m’avaient expliqué que pour y parvenir il fallait répéter sans cesse le nom d’un dieu, par exemple : “Hare Krichna, hare Krichna.”

Plus tard, on me donna un collier fait de pierres brunes, semblable au chapelet catholique. Il fallait égrener ce chapelet en prononçant le nom du dieu chaque fois que je déplaçais une perle.

Je désirais connaître Dieu

J’accomplissais ces divers rites fidèlement, mais je n’avais pas l’impression de connaître Dieu. Je me demandais : Dieu est-​il vraiment une personne ? Quelle est sa volonté envers l’homme ? Durant ma jeunesse, mes questions n’ont jamais trouvé de réponse.

En général, les parents hindous ne sont pas préparés pour instruire leurs enfants dans la religion. Néanmoins, ma mère s’est efforcée de m’aider, mais elle n’a fait que me plonger dans la confusion. Par exemple, elle m’a appris à m’agenouiller devant mon lit chaque soir avant de me coucher et à prier ainsi : “Oh, Dieu !” Mais je me demandais qui était ce Dieu, car il y avait de très nombreuses images de dieux dans toute notre maison, et même quelques-unes dans chaque pièce.

Alors que je grandissais, je n’avais aucune possibilité d’étudier la religion. L’immense majorité des quelque 400 millions d’hindous vivant en Inde n’avaient aucune possibilité de recevoir une instruction religieuse dans l’hindouisme. Les temples ne sont pas des lieux d’enseignement religieux. Les prêtres ne sont pas des enseignants. Leur travail consiste simplement à entretenir le temple et ses dépendances, à ouvrir les grilles et les portes le matin, à les refermer le soir, à faire brûler de l’encens à la louange des dieux et à recevoir les offrandes des adorateurs.

Les prêtres hindous n’étudient pas dans une école particulière pour se préparer à leur fonction. Un prêtre le devient uniquement parce qu’il est fils de prêtre. Aussi surprenant que cela puisse paraître aux Occidentaux, les prêtres hindous ne sont pas plus instruits dans la religion que l’hindou moyen. Ignorant tout de Dieu, ils étaient donc incapables de satisfaire mon désir de le connaître.

La vie après la mort

La doctrine principale de l’hindouisme est celle de l’existence éternelle de la vie. Le célèbre hindou Swami Vivekananda l’explique ainsi : “L’âme humaine est éternelle et immortelle (...). L’âme progressera ou régressera de naissance en naissance et de mort en mort.”

Cette croyance est fortement ancrée chez chaque hindou par des actions et des coutumes quotidiennes. Par exemple, ma mère déposait de la nourriture sur le toit de notre maison pour les oiseaux. Elle expliquait cela en disant : “Ces oiseaux sont peut-être les âmes de personnes que nous avons connues ; elles apprécieront notre bienveillance.”

En outre, de nombreuses vaches déambulent en toute liberté dans les rues de Jamnagar. Je me souviens qu’un jour, alors que j’avais environ six ans, la grille de notre cour est restée ouverte et quelques vaches y ont pénétré. On m’avait confié la tâche de les en faire sortir. J’ai donc pris un bâton et j’ai frappé une vache pour la faire partir. Ma mère m’a grondé et m’a dit. “Il ne faut pas frapper les vaches. Elles sont saintes.” Elle croyait qu’elles abritaient des âmes.

La vénération que les hindous accordent à tout ce qui vit provoque parfois des problèmes et des actions difficiles à expliquer. Par exemple, les pièges à souris utilisés par les hindous paraissent très étranges aux Occidentaux. C’est une sorte de petite boîte dans laquelle la souris pénètre pour se saisir de l’appât. La trappe se refermant, elle est prise vivante. Quand nous attrapions ainsi une souris, ma mère me disait de l’emporter dans la rue et de la relâcher. Je me rappelle lui avoir dit un jour : “Mais elle va revenir dans notre maison.” Elle m’a alors dit de la relâcher plusieurs pâtés de maisons plus loin.

Le problème principal concerne les mouches et autres insectes. Quand nous mangions, il fallait généralement que quelqu’un se tienne à côté de nous pour chasser les mouches. Il ne fallait pas les frapper au risque de les blesser, mais seulement les empêcher d’atteindre la nourriture. Tout cela parce que les hindous croient qu’une âme défunte est revenue dans chaque mouche.

Je croyais, moi aussi, à la transmigration des âmes humaines et que l’objectif à atteindre de nouvelle naissance en nouvelle naissance était un état supérieur. Quand nous étions assis ensemble sur la terrasse, le soir, mon grand-père me parlait de temps en temps du nirvâna, qui est censé être une sorte d’anéantissement et de fusion ultime avec Dieu. Cette conception difficile à comprendre ne m’aidait certainement pas à connaître Dieu. Cela rendait plus confuse encore la notion de Dieu.

Un guru pourrait-​il m’aider ?

Cette idée du nirvâna m’incitait à croire que j’avais besoin de mieux connaître l’hindouisme. Il me fallait pour cela un guru, c’est-à-dire un professeur particulier. Je me rappelle la première fois que mon père en a choisi un. Pour faire son choix, il a invité à la maison plusieurs gurus. Ils s’asseyaient avec nous pour prendre un repas et parlaient. Bien qu’à l’époque je fusse très jeune, je les ai parfois écoutés. Finalement, mon père a choisi celui qui lui paraissait le meilleur.

Un guru est un étudiant des écrits sacrés hindous. Il devient guru en servant d’abord de disciple à un autre guru. En général, les gurus ne se soucient pas d’enseigner les hindous peu instruits, car ils pensent que ces gens ne peuvent comprendre leur enseignement. C’est pourquoi mon père et mon grand-père, qui ont été tous deux instruits dans les écrits sacrés hindous par leur guru, avaient une conception de Dieu différente de celle des hindous non instruits.

Parfois, ils parlaient d’un dieu autre que les idoles et expliquaient que les idoles n’étaient pas vraiment des dieux. Je me souviens des moments passés, le soir, sur la terrasse de notre maison en compagnie de mon grand-père, qui m’expliquait la Trimourti, la trinité réunissant Brahma, Vichnou et Çiva. “Ils ne sont en réalité qu’un dieu, me disait-​il ; il n’y a qu’un dieu suprême.”

Pourtant, tout cela me semblait contradictoire, surtout quand je voyais mon grand-père et mon père se prosterner devant des idoles. Je me disais qu’un jour je comprendrais, car je désirais vraiment connaître le vrai Dieu. C’est alors que mes parents m’ont convaincu de la nécessité de recevoir une instruction profane.

Mes études profanes

Mes parents attachaient beaucoup d’importance à l’instruction. Dès l’âge de deux ans, j’avais un précepteur particulier. C’était le directeur de l’école primaire. À quatre ans, je savais lire et écrire. Quand j’ai été en âge d’aller à l’école, à six ans, j’ai été inscrit en huitième.

À l’âge de quatorze ans, j’étais diplômé de l’école secondaire Nawanagar de Jamnagar. Puis, pendant deux ans, j’ai fréquenté l’Université Elphinstone, à Bombay, à environ cinq cents kilomètres de Jamnagar. Là, je me suis préparé à recevoir une instruction supérieure aux États-Unis.

En 1962, je suis parti aux États-Unis où j’ai fréquenté l’Université Bucknell en Pennsylvanie. Plus tard, j’ai obtenu une bourse qui payait mes études. J’ai obtenu d’excellents résultats dans des matières comme les mathématiques et la physique.

Après avoir passé quatre ans à l’Université Bucknell, je suis allé à l’université du New Hampshire où, pendant deux ans, j’ai été professeur adjoint. J’enseignais la thermodynamique et l’hydraulique pour un salaire de deux cents dollars par mois et la possibilité de suivre gratuitement des cours. Étant donné que je n’enseignais que quelques heures par semaine, je consacrais le reste de mon temps à poursuivre mes études scientifiques.

Plus tard, je suis allé à l’université du Colorado, à Boulder. Là, pour un salaire de deux cent cinquante dollars, je donnais des cours sur les ordinateurs tout en assistant gratuitement à des cours et en effectuant des recherches en holographie.

Durant toutes ces années d’étude, j’ai acquis une grande connaissance selon ce monde, mais rien concernant Dieu, ce que je désirais pourtant. J’avais toujours soif de connaissance relative à Dieu, qui nous a donné la vie et nos merveilleuses facultés mentales. Mais en septembre 1966, un événement se produisit qui allait m’amener à rechercher avec soin la connaissance de Dieu.

Je commence à connaître Dieu

Alors que je me rendais à l’université du New Hampshire, j’ai rendu visite à mon frère sans le prévenir. Il avait épousé une Américaine et vivait à Elmira, dans l’État de New York. Ce soir-​là, ma belle-sœur avait invité deux témoins de Jéhovah qui enseignaient la Bible. Je n’avais jamais entendu parler des témoins de Jéhovah ni ouvert une Bible. En Inde, je n’avais jamais parlé à un chrétien. Durant mon séjour à l’Université Bucknell, je n’avais parlé de religion avec personne. C’était donc mon premier contact avec le christianisme.

Les témoins ont parlé de l’heureuse influence que la Bible peut exercer sur la vie des hommes. Toutefois, mon frère et moi n’étions pas d’accord. J’ai eu tôt fait de parler des horribles actions passées des soi-disant chrétiens ; par exemple, les deux guerres mondiales qui ont éclaté dans des pays chrétiens. J’ai également fait remarquer qu’au sein de la chrétienté la criminalité et l’immoralité sont plus fréquentes qu’en Inde, pays hindou.

À ma grande surprise, les témoins partageaient mon point de vue. Ils n’ont pas essayé de défendre la chrétienté. Ils ont simplement dit que la chrétienté n’est pas le christianisme, mais qu’elle a rejeté les enseignements de Jésus et qu’elle est donc condamnée par Dieu. Ils ont ajouté que les témoins de Jéhovah se tenaient tout à fait à l’écart de la chrétienté et ne participaient pas à ses guerres et à ses mauvaises actions. Ils étaient si sincères que j’ai pensé qu’il y avait une certaine part de vérité dans ce qu’ils disaient.

Au cours de la discussion, j’ai commencé à me rendre compte que les témoins avaient manifestement des principes qui dirigeaient leur vie. Je pensais avoir, moi aussi, des principes. Cependant, en tant qu’hindou, je savais qu’il m’était possible de transgresser ces principes chaque fois que je voulais justifier une action que je désirais faire. Mon père m’avait même dit que les hindous se montrent généralement malhonnêtes dans les affaires, mais qu’ils peuvent justifier leur malhonnêteté par leurs principes religieux.

Cette discussion me troubla. Les témoins paraissaient très sûrs de ce qu’ils croyaient.

Je recherche les témoins

Cette discussion était encore présente à mon esprit quand je suis arrivé à l’université du New Hampshire, à Durham. Le dimanche matin, je me suis levé de bonne heure et je suis parti en voiture. Je me suis arrêté dans chaque ville pour rechercher le numéro de téléphone des témoins de Jéhovah. Ce n’est qu’à Manchester que j’ai pu le trouver. À en juger par sa voix, c’est un homme d’un certain âge qui m’a répondu et m’a donné l’adresse de la Salle du Royaume la plus proche en me précisant que les réunions avaient lieu à 14 heures.

Cet après-midi-​là je fus très surpris par l’accueil qui me fut réservé. Pratiquement chaque personne venait me dire bonjour et me souhaiter la bienvenue. Après la réunion, un homme, un Grec, m’a invité à dîner chez lui.

Ce fut l’occasion d’une nouvelle discussion. Les témoins parlaient d’une amélioration des conditions terrestres sous la direction du Royaume de Dieu. Dans l’enseignement hindou, il n’est jamais question d’améliorer la situation de la terre. Nous n’apprenons qu’à progresser personnellement en parvenant à une réincarnation supérieure. Cependant, les témoins m’ont montré dans la Bible que la terre redeviendra un paradis grâce au gouvernement de Dieu. Il n’y aura plus ni guerre, ni crime, ni maladie, ni mort. Telles sont les promesses de Dieu d’après la Bible. Je fus vraiment impressionné.

Il était passé minuit quand j’ai quitté les témoins. Je suis rentré chez moi avec le nom du surveillant-président de la congrégation des témoins de Jéhovah la plus proche de l’université.

La semaine suivante, je l’ai appelé au téléphone. Il s’est offert de me rendre visite et d’étudier la Bible avec moi chaque semaine gratuitement. J’avais du mal à le croire, car en Inde il faut donner beaucoup d’argent à un guru pour être instruit par lui. J’ai donc accepté spontanément son offre.

Au cours de nos premiers entretiens, nous avons parlé de l’identité de Dieu, ce à quoi je m’intéressais depuis longtemps. Le témoin m’a montré dans la Bible que les idoles ne sont pas Dieu, ce que je croyais déjà. Puis, j’ai eu la surprise d’apprendre que les Églises de la chrétienté adorent une trinité très proche du dieu trinitaire hindou Trimourti. Cependant, j’ai été très heureux de savoir que le Dieu suprême n’est pas une trinité.

J’ai également été très impressionné d’apprendre que Dieu a un nom : Jéhovah. Grâce à cela, la notion de Dieu devenait pour moi plus compréhensible. Ce n’était plus un mystère. En continuant d’étudier, il devint évident que Dieu est vraiment une Personne invisible.

En tant qu’hindou, j’avais appris que Dieu créa l’homme. Mais c’était tout. On ne m’avait jamais expliqué pourquoi il nous avait créés ni pourquoi il existe actuellement des conditions si mauvaises. Mais maintenant je trouvais la réponse à ces questions. J’ai appris qu’il y avait eu, il y a très longtemps, une rébellion parmi les créatures de Dieu et que celui-ci avait accordé un certain temps pour permettre de régler les questions soulevées. Cette période arrive à son terme, et bientôt Jéhovah fera disparaître la méchanceté pour établir un système nouveau et juste. C’est certainement une bonne nouvelle, et elle réjouit mon cœur.

J’avais toujours accepté la doctrine hindoue selon laquelle l’homme a une âme immortelle qui survit à la mort du corps. Cependant, après plusieurs discussions, j’ai pu me rendre compte que cette croyance est erronée et que la Bible est tout à fait exacte quand elle dit que l’âme meurt. Néanmoins, j’ai appris que les morts ne sont pas sans espérance. Dieu peut et désire les ramener à la vie. Cette promesse biblique de la résurrection a vraiment un sens pour moi. Elle m’a donné la merveilleuse espérance de revoir sur la terre des personnes chères qui sont mortes, telles que mon grand-père.

Pourquoi je crois désormais à la Bible

Il peut paraître étrange qu’un homme ayant été élevé dans l’hindouisme puisse parler ainsi des enseignements bibliques. Pourtant, même le célèbre hindou Mahatma Gandhi déclara : “Je me suis efforcé d’étudier la Bible. Je la considère comme faisant partie de mes écritures.” Au cours de mes études, je me suis rendu compte qu’il y a de réelles raisons de croire à la Bible.

Par exemple, je suis très impressionné par le fait que la Bible ne contient aucune légende non scientifique, ce qui est fréquent dans l’enseignement hindou. Il y a près de 3 000 ans, il a été correctement écrit dans la Bible que la terre est un globe, alors que dans l’Antiquité les hommes croyaient généralement qu’elle était plate (És. 40:22). En outre, la Bible explique que la terre ne repose pas sur un support matériel, sur Atlas, par exemple, comme de nombreux anciens le croyaient. Elle dit que ‘la terre est suspendue sur le néant’. (Job 26:7.) Étant donné que j’étais spécialisé dans les sciences, cette exactitude de la Bible m’a vraiment impressionné.

Les prophéties infaillibles consignées dans la Bible m’ont également convaincu que ce livre renferme la vérité. À ma connaissance, les écrits hindous ne renferment aucune prophétie. En revanche, la Bible a annoncé de nombreux événements qui se sont réellement produits. En fait, les événements de notre génération, qui bouleversent le monde, tels que les guerres, les famines, les pestes, la délinquance juvénile et bien d’autres conditions, sont une remarquable réalisation des prophéties bibliques. — Mat. 24:3-14 ; II Tim. 3:1-5.

Puis, il y a les conseils supérieurs de la Bible qui sont si utiles pour mener une vie heureuse. Par exemple, la Bible donne cette exhortation aux maris : “Continuez d’aimer vos femmes (...). C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes, comme leurs propres corps.” Une femme sera également une excellente épouse si elle met en pratique ce conseil : “Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur.” — Éph. 5:22-28.

Ma femme et moi pouvons vraiment remercier Dieu pour ces conseils renfermés dans la Bible qui nous aident à assurer le bonheur de notre mariage. La Bible renferme de nombreux conseils pratiques, et c’est là une autre raison pour laquelle je crois qu’elle est vraiment la Parole de Dieu.

La connaissance de Dieu procure d’autres joies

Plus tard, j’ai fait l’offrande de ma personne à Jéhovah Dieu pour le servir et j’ai symbolisé mon vœu par le baptême. Quelle joie de pouvoir prier le Dieu que je désirais connaître dès mon enfance ! Je suis également très heureux d’avoir tant d’amis sur toute la terre qui conforment leur vie à la Bible, la Parole de ce grand Dieu.

J’éprouve également beaucoup de joie à faire connaître à mes semblables les bonnes choses que j’ai apprises sur Dieu, afin de les aider à le connaître à leur tour. Étant aîné dans la congrégation chrétienne des témoins de Jéhovah, j’ai également le plaisir d’aider spirituellement mes frères et sœurs dans la foi, car Jésus-Christ a dit : “Il y a plus de bonheur à donner qu’il y en a à recevoir.” — Actes 20:35.

Je pense souvent à mes parents et à d’autres personnes vivant en Inde et avec qui j’ai grandi. Je souhaite qu’ils puissent acquérir un exemplaire de la Bible et se rendre compte par eux-​mêmes des merveilleuses choses qu’elle contient. Vraiment, leur cœur se réjouirait de connaître la vérité.

Je sais que mon grand-père a fait de grands efforts pour établir de bonnes conditions sur la terre, conditions qui ne pourront exister que dans l’ordre nouveau et juste promis par Dieu. J’attends donc avec impatience le moment où je pourrai revoir mon grand-père lorsqu’il sera ressuscité. Il sera heureux de constater qu’il n’y aura plus ni misère, ni oppression, ni maladie sur toute la terre. Peut-être aurons-​nous la joie de nous retrouver sur la terrasse de la maison, comme dans le passé, et de parler de Jéhovah, le Dieu suprême, et des merveilleuses choses qu’il aura faites pour l’humanité. — D’un de nos lecteurs.

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