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  • g75 8/3 p. 7-12
  • Recherche désespérée du but de la vie

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  • Recherche désespérée du but de la vie
  • Réveillez-vous ! 1975
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  • À la recherche de quelque chose
  • L’examen des religions orientales
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Réveillez-vous ! 1975
g75 8/3 p. 7-12

Recherche désespérée du but de la vie

D’OÙ suis-​je venu ? Pourquoi suis-​je ici ? Quel est le véritable but de la vie ? Je réfléchissais beaucoup à ces questions. J’étais poussé dans mes recherches par cette parole qui, je ne sais au juste comment, s’était insinuée dans mon esprit : “Continuez à chercher et vous trouverez.”

Afin de trouver la réponse à ces questions, je me suis mis à prendre des drogues “psychédéliques” qui étaient censées m’ouvrir l’esprit et me donner l’intelligence. J’ai aussi approfondi les religions orientales. Ce genre d’étude m’a fait croire que nous avions une âme immortelle qui survivait à la mort du corps.

Ayant accepté cette croyance, je trouvais logique l’enseignement de certaines religions selon lequel nous avons déjà eu d’autres vies avant celle-ci. Toujours d’après cette croyance, notre âme serait passée par une série de réincarnations. Je voulais connaître mon passé et j’en suis venu à croire que l’usage de drogues, censées capables “d’élargir l’esprit”, pouvait m’aider dans mes recherches.

Après avoir pris de la drogue, je me mettais devant un miroir et je fixais pendant très longtemps les pupilles de mes yeux. Sous l’influence de la drogue, elles se dilataient au point de devenir presque aussi grandes que l’iris. Après de nombreuses minutes d’observation intense, je commençais à avoir des hallucinations et je croyais voir mes incarnations antérieures. Par exemple, je me suis vu sous les traits d’un guerrier cruel et d’un dictateur vaniteux, tous deux responsables de la mort de milliers de personnes.

Un jour, alors que j’observais un personnage abominable de ce genre à travers le miroir, j’ai entendu une voix qui me disait : “Tu devras souffrir pour le mal que tu as fait.” C’était terrible.

À la suite de cela, j’ai pensé que j’étais destiné à souffrir et à mourir, puis à souffrir et à mourir de nouveau par des réincarnations successives. J’aurais voulu pouvoir chasser toutes ces pensées. Mais comment pouvais-​je nier ce que j’avais vu et entendu à travers le miroir ? D’autres personnes de ma connaissance se sont également mises à croire de telles choses après avoir fait la même expérience. Et, comme elles le disaient, “voir c’est croire”.

Je me trouvais devant un terrible dilemme, sans issue. Néanmoins, j’ai continué mes recherches, voyageant jusqu’à des lieux très éloignés et consultant des hommes dont la sagesse était renommée. Finalement, très déprimé, j’ai tenté de me suicider.

Puis quelque chose a changé mes conceptions. Le désespoir a cédé la place à l’espérance. Pourquoi ? Le récit détaillé de ma recherche du but de la vie vous aidera à en comprendre la raison.

À la recherche de quelque chose

Je suis né à Edmonton, une ville d’une certaine importance au Canada. Mes parents allaient rarement à l’église et les quelques fois où j’y suis allé ont été très décevantes. Même tout jeune je me demandais quel était le but de la vie, mais l’Église n’a pas su me répondre.

J’ai quitté l’école secondaire pour ouvrir un atelier de porcelaine. J’avais alors tout juste seize ans, mais j’ai fait d’excellentes affaires. Toutefois, en moins d’un an j’étais devenu insatisfait. J’ai donc commencé à chercher autre chose.

Les hippies me paraissaient avoir quelque chose de nouveau et leur mouvement se développait un peu partout. Nous étions dans les années 1960. J’ai donc décidé de sortir du “système” et de faire quelque chose qui “avait un sens”. En l’espace de peu de temps j’étais devenu un hippie chevelu et je passais une bonne partie de ma vie sous l’effet de drogues psychédéliques.

Après avoir pris pendant quelques mois du LSD et fumé de la marijuana, j’en suis arrivé à la conviction que la solution des problèmes de l’homme résidait dans une société “élevée” dans laquelle chacun serait sous l’influence de ces drogues. Pour moi, les hippies étaient les enfants de “l’amour” qui connaissaient une grande paix et un grand bonheur.

Comme je pensais que les drogues psychédéliques étaient la panacée de tous les maux, j’ai commencé à en fournir aux autres. J’ai également fait le vœu de n’user que de ces drogues-​là, qui affectent l’esprit, à l’exclusion des drogues “dures” qui affectent le corps. Je croyais que les drogues psychédéliques pouvaient éclairer ceux qui en usaient.

Avec l’argent que j’avais gagné dans mon affaire de porcelaine, j’ai acheté de grandes quantités de drogues. Me rendant compte que cela était illégal et pouvait me valoir de nombreuses années de prison, je n’ai rien laissé au hasard. J’ai payé des jeunes filles à l’apparence sérieuse pour transporter la drogue à mon compte. J’avais pour règle de ne jamais faire de transactions moi-​même. Peu après, je gagnais quelque chose comme 10 000 francs français par semaine.

Toutefois, l’argent n’était pas mon but. Je désirais réellement connaître le but de la vie, mais la drogue ne m’était d’aucune utilité pour cela.

L’examen des religions orientales

Je me suis mis à étudier les religions orientales en passant des journées entières à lire des ouvrages sur l’occultisme, l’astrologie, la chiromancie, le I Ching, le bouddhisme et d’autres philosophies orientales.

Convaincu par ces études que l’âme survit à la mort, j’ai pris une dose de LSD sept fois plus forte que la normale dans l’espoir de découvrir mon passé. C’est alors que j’ai vu en vision des scènes que je croyais appartenir à mes vies antérieures et que j’ai entendu une voix me dire que j’avais été un tueur cruel.

Cette expérience horrible fut un tournant dans ma vie. À partir de ce jour-​là, je me suis senti tourmenté. Je ne pouvais comprendre pourquoi j’avais été si méchant. Pour le savoir, j’ai décidé de trouver un guru qui m’enseignerait les choses les plus profondes de la vie.

Pèlerinage en Orient

Au début des années 1970, je me suis rasé la tête puis j’ai pris l’avion pour l’Inde. Ma première étape fut Bodh (Bouddha) Gaya, où Bouddha était supposé avoir reçu l’illumination. Là, j’ai rencontré un hindou français du nom de Jean qui était profondément plongé dans les philosophies orientales. Il devint mon premier guru.

Tous deux, nous avons fait un pèlerinage qui nous a conduits à Srinagar, Bénarès, Katmandou et en de nombreux autres endroits. Jean m’a appris les rudiments de la foi hindoue. J’ai changé de mode de vie et de tenue. Je vivais désormais comme des millions d’Indiens et je m’habillais à la mode orientale. Durant nos voyages, nous rencontrions souvent des sadhu et des yogi avec qui nous fumions de la marijuana, tandis qu’ils nous racontaient leurs histoires.

Après avoir voyagé ainsi pendant quatre mois, Jean décida que je devais progresser davantage avec l’aide d’un guru plus instruit. Mais je n’étais pas satisfait par la foi hindoue. Je suis donc allé à Dharmsala où résident le dalaï-lama et les grands lamas tibétains.

Il y avait là un monastère où d’autres Occidentaux étudiaient le bouddhisme. J’ai décidé de me joindre à eux. Mais j’ai été sérieusement malade de la dysenterie. J’ai donc changé mes projets et je suis allé en Europe pour y être convenablement soigné.

Arrivé en Grèce, je fus admis à l’hôpital. Je pesais à peine cinquante kilos et j’étais en piteux état. Cependant, je me suis vite remis et je suis parti pour les Pays-Bas.

Contact plus étroit avec le spiritisme

Après avoir quitté l’Inde, je pensais en avoir terminé avec le spiritisme. Mais je me trompais. En Hollande, j’ai rencontré un Indonésien qui avait des pouvoirs surnaturels. Il m’a dit qu’il était guru, et je l’ai accepté comme enseignant. Par son intermédiaire, les esprits réalisaient de belles prouesses, qu’il s’agisse de préconnaissance, de télépathie ou d’hypnotisme. Bientôt je croyais tout ce qu’il me disait, tant il me paraissait sage. J’étais convaincu de l’existence des esprits, car j’avais devant les yeux des preuves de leur pouvoir.

Mon guru m’offrit ces pouvoirs en disant qu’ils étaient liés au domaine spirituel. Mais je ne cherchais pas le pouvoir. Je désirais plutôt connaître le but de la vie. Je lui ai dit que je voulais d’abord trouver la réponse à ma question.

Mais cela ne lui a pas plu et il a cherché à me décourager. Il m’a rappelé ce que j’avais vu à travers le miroir quelques années auparavant, quand j’étais sous l’influence du LSD. Il a ajouté que dans la vie présente j’allais devoir récolter tout le mal que j’avais semé au cours de mes précédentes incarnations. Il me fit pénétrer cette pensée si profondément dans le cœur que je ne pouvais l’oublier. Je croyais être hanté par les esprits et je vivais dans une grande terreur ainsi que dans une profonde confusion.

Au début de 1971, j’ai abandonné ce guru et je suis allé au temple Hare Krishna d’Amsterdam après m’être rasé la tête pour la seconde fois. Chaque jour j’étudiais le Bhagavad Gita et je chantais le Hare Krishna mantra (prière) pendant plusieurs heures dans l’espoir que ce chant purifierait mon âme et me soulagerait de la crainte des esprits. Mais au contraire. ceux-ci me harcelaient davantage encore. Il m’est arrivé parfois de souhaiter instamment mourir et ne plus renaître jamais, de n’être plus rien.

Toutes mes recherches me paraissaient vaines. Un grand nombre de ces adorateurs de Krishna étaient vaniteux et égoïstes, et ils ne m’apportaient ni réconfort ni encouragement. Finalement, au printemps 1971, j’ai décidé de rentrer au Canada.

Aucune aide de ma famille

De retour à la maison, j’étais heureux de revoir les membres de ma famille. Mais je leur ai paru étrange. Je n’avais pas revu mon frère depuis un an. Lui aussi avait bien changé.

Avant mon départ pour l’Inde, je lui avais parlé de la réincarnation. Durant mon absence, il s’était plongé dans ce genre d’étude. En fait, il était maintenant convaincu que durant sa vie antérieure il avait été un ange et que dans son incarnation présente il était venu sur la terre pour aider les hommes à résoudre leurs problèmes. Il avait reçu ces “révélations” alors qu’il était sous l’emprise du LSD.

J’étais toujours tourmenté par les esprits, au point que je croyais perdre la raison. J’étais terrifié. Je cherchais désespérément une issue. Mon état dépressif empirant, je restais des semaines sans sourire ni connaître le moindre instant de bonheur. Finalement, j’ai essayé à plusieurs reprises de me suicider.

C’est à cette époque-​là que j’ai fait la connaissance de Dale. Lui aussi s’adonnait à la drogue et il avait certains pouvoirs spirites. Nous vivions ensemble à Edmonton quand un événement m’a montré comment trouver les réponses que je cherchais.

Une raison d’espérer

C’était un matin de juin 1971. Dale et moi avions fumé de la marijuana quand une femme d’âge mûr frappa à notre porte. Elle est restée très peu de temps, car elle avait dû sentir l’odeur de la drogue. Elle nous parla de Dieu et de son dessein plein d’amour d’établir un royaume pour le bonheur de l’humanité. Ce n’est pas tellement ce qu’elle disait qui m’impressionna, mais plutôt sa sincérité, son désir évident de m’aider. Elle me proposa les périodiques La Tour de Garde et Réveillez-vous !, que j’acceptai.

Impressionné par sa sincérité, je me suis mis à les lire. Peu à peu une impression merveilleuse a commencé à m’envahir. Je commençais à éprouver du soulagement. Pourquoi ? Parce que, pour la première fois, je croyais qu’il y avait un espoir.

Le périodique parlait du Royaume de Dieu auquel cette femme avait fait allusion. Il montrait que sous la domination de ce Royaume il n’y aura plus de souffrances. Mais ce qui m’impressionna le plus, c’est l’affirmation que tout le monde pouvait jouir des bénédictions du Royaume, peu importe le mal que chacun avait commis dans le passé.

Tout cela était merveilleux pour moi. Selon ma compréhension, cela signifiait que le Créateur plein d’amour ne me tiendrait pas rigueur de toutes les choses terribles que je croyais avoir faites au cours de mes vies antérieures. Vous ne pouvez imaginer à quel point j’étais soulagé. J’étais déterminé à en apprendre davantage.

À la dernière page d’un des périodiques, on proposait le livre La vérité qui conduit à la vie éternelle. J’ai donc rempli le coupon-réponse et j’étais prêt à l’envoyer quand on m’a dit que les voisins du dessous possédaient ce livre et qu’ils pouvaient me le passer. Au fur et à mesure que je lisais ce livre, chaque chapitre renforçait mon espérance et faisait disparaître mes craintes, surtout les chapitres “Où sont les morts ?” et “Existe-​t-​il des esprits mauvais ?”

L’enseignement des religions, y compris des religions orientales, m’avait convaincu que la mort n’était que la séparation de l’âme et du corps, et que l’âme était libérée par la mort pour commencer une nouvelle vie dans une autre créature vivante. Mais la Bible n’enseigne pas cela. J’en ai donc acheté un exemplaire.

Par exemple, dans Ecclésiaste 9:5, 10, elle dit : “Les vivants, en effet, se rendent compte qu’ils mourront ; mais quant aux morts, ils ne se rendent compte de rien du tout (...). Tout ce que ta main trouve à faire, fais-​le avec ta force, car il n’y a ni œuvre, ni combinaison, ni connaissance, ni sagesse dans le Schéol [la tombe], le lieu où tu vas.” Mais l’âme ne survit-​elle pas pour perpétuer la vie consciente d’une personne ? D’après la Bible, non. Le livre me renvoya à de nombreux textes bibliques, comme celui d’Ézéchiel 18:4, qui dit : “L’âme qui pèche — elle, elle mourra.”

Si cela est exact, me suis-​je dit, on ne peut avoir eu d’autres vies antérieures. Je n’ai donc pas pu commettre les choses horribles dont m’accusaient les voix et je n’aurai pas de comptes à rendre pour cela. Mais dans ce cas, d’où venaient ces voix ainsi que les pouvoirs surnaturels de certaines personnes ?

La source des difficultés de l’humanité

Bien sûr, je croyais à l’existence de créatures spirituelles. Je pensais que quelques-unes étaient mauvaises, mais que la plupart étaient de bons esprits qui s’occupaient des affaires de la terre. Mais après avoir lu le chapitre “Existe-​t-​il des esprits mauvais ?”, je savais qu’il y avait beaucoup de créatures spirituelles méchantes ou démons. J’ai également appris que, dans la Bible, Satan le Diable, une créature spirituelle inique, est identifié au “chef de ce monde” ou “dieu de ce système de choses” qui aveugle l’esprit des gens. Cela m’aida à comprendre bien des choses. — Jean 12:31 ; 14:30 ; 16:11 ; II Cor. 4:4.

Les voix que j’avais entendues ainsi que les pouvoirs surnaturels de certaines de mes connaissances venaient de toute évidence des démons. J’ai commencé à comprendre que ces esprits méchants m’avaient aveuglé et qu’ils avaient même essayé de me pousser au suicide. Il était maintenant clair que ces créatures n’étaient pas de bons esprits et que Satan et ses démons dominent le monde des hommes. — I Jean 5:19.

Au fur et à mesure que je comprenais ces choses, c’étaient autant de poids très lourds que j’enlevais de mon esprit et de mon cœur. J’ai cessé de me droguer, j’ai brûlé tous mes livres qui traitaient de l’occultisme et je n’ai plus étudié que la Bible. — Actes 19.19.

Je trouve Dieu et son peuple

Quelques jours plus tard, nous sommes partis d’Edmonton à quelques-uns pour nous rendre dans une forêt près de Hinton, afin d’y construire une cabane en bois. Là, dans les premiers contreforts boisés et paisibles des montagnes Rocheuses, je me suis absorbé entièrement dans la lecture de la Bible et la relecture du livre La vérité qui conduit à la vie éternelle.

Je me suis alors rendu compte que je commençais à connaître Dieu. Pour la première fois je l’ai prié en l’appelant par son nom : Jéhovah (Ps. 83:18). Je le priais plusieurs fois par jour, lui demandant une meilleure intelligence de la vérité concernant la vie et son but. J’ai commencé alors à comprendre que le but de la vie était de servir notre Créateur. Mais comment ?

J’ai remarqué que le livre Vérité montrait la nécessité de fréquenter le peuple de Dieu qui, selon ce livre, est constitué des témoins chrétiens de Jéhovah. Il donnait de nombreuses raisons de cette affirmation. Dale me fit remarquer que les témoins de Jéhovah offraient souvent leurs périodiques au coin des rues d’Edmonton. Le lendemain matin nous partions à leur recherche.

Ayant rencontré un témoin âgé dans la rue, nous avons obtenu l’adresse de la Salle du Royaume où les témoins avaient leurs réunions. Le lendemain nous y étions. Je fus très impressionné par l’attention qu’ils nous accordèrent. Ils manifestaient vraiment l’amour qui, selon Jésus, doit caractériser ses vrais disciples. — Jean 13:35.

L’un d’eux me proposa d’étudier régulièrement et gratuitement la Bible avec moi, ce que j’ai accepté avec joie.

Le but de la vie

Au cours de ces études, j’ai rapidement compris comment je pouvais servir Dieu. Il suffit tout simplement de faire d’un cœur sincère ce que Dieu demande. Par exemple, la Bible, sa Parole, nous exhorte ainsi : “Devenez bons les uns pour les autres, pleins d’une tendre compassion, vous pardonnant volontiers les uns aux autres (...) et continuez à marcher dans l’amour.” (Éph. 4:32 à 5:2). La vie sur la terre ne serait-​elle pas merveilleuse si chacun s’efforçait d’agir ainsi ?

Sans aucun doute. Beaucoup d’entre nous parmi les hippies encourageaient les hommes à s’aimer les uns les autres, mais il manquait quelque chose à notre conception de la vie. Quoi donc ? La mise en pratique de ce que Jésus a défini comme le plus grand commandement de la Parole de Dieu, savoir : “Tu dois aimer Jéhovah, ton Dieu, de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de tout ton esprit, et de toute ta force.” — Marc 12:30.

Oui, nous avions mis de côté l’amour de Dieu. Or, il doit occuper la première place dans la vie. Cela se voit quand quelqu’un obéit aux lois de Dieu (I Jean 5:3). Mais nous ne le faisions pas. En réalité, la plupart d’entre nous n’avaient jamais appris les lois divines. Aussi pratiquions-​nous couramment des choses que Dieu condamne dans la Bible. — I Thess. 4:3-5.

Toutefois, j’ai compris également que pour servir Dieu il ne suffisait pas de respecter ses préceptes moraux. J’ai appris qu’un changement d’ampleur mondiale était proche et que de ce fait nous devions servir Dieu par un service spécial. En effet, le moment est venu pour Dieu de détruire Satan et tout son système de choses inique, conformément à cette prophétie biblique : “Le Dieu du ciel établira un royaume qui ne sera jamais supprimé. Et ce royaume (...) écrasera et mettra fin à tous ces royaumes, et lui-​même subsistera jusqu’à des temps indéfinis.” — Dan. 2:44.

Nous autres hippies avions compris la nécessité d’un tel changement. Mais maintenant j’étais heureux d’apprendre que Dieu aussi en voyait la nécessité. Cependant, il fallait annoncer la destruction de tous les gouvernements actuels par Dieu. C’est pourquoi Jésus déclara : “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par toute la terre habitée, en témoignage pour toutes les nations ; et alors viendra la fin.” — Mat. 24:14.

Mais qui allait effectuer cette œuvre spéciale de prédication ? Eh bien, tous ceux qui ont compris quel est le véritable but de la vie. Je l’ai compris rapidement, aussi j’ai commencé à prêcher le Royaume de Dieu avec les témoins de Jéhovah. Un peu plus tard, j’ai fait l’offrande de ma personne à Dieu, et avec mon ami Dale nous avons symbolisé notre vœu par le baptême d’eau en août 1972.

Beaucoup de jeunes gens avaient l’habitude de venir nous voir chez nous. Aussi Dale et moi les invitions à venir aux réunions de la congrégation. Parfois une dizaine d’entre eux venaient avec nous à la Salle du Royaume. À la longue, la majorité d’entre eux cessaient de nous y accompagner, mais d’autres continuaient à réagir favorablement au message du Royaume. Parmi eux il y a eu mon frère et ma sœur. Tous deux ont été baptisés et ils sont actuellement prédicateurs à plein temps de la bonne nouvelle du Royaume.

Au cours des années passées, on m’a souvent répété de ne pas m’inquiéter de la signification ou du but de la vie, mais de me contenter de la vivre. Pourtant, au lieu de les écouter, je me rappelais ces paroles : “Continuez à chercher et vous trouverez.” En suivant ce sage conseil j’ai non seulement compris quel est le véritable bonheur, mais j’ai également reçu le privilège d’aider d’autres personnes à comprendre le but de la vie et à jouir des bénédictions que cela procure.

— D’un de nos lecteurs.

[Illustration, page 8]

Bodh (Bouddha) Gaya, en Inde

[Illustration, page 9]

Des adorateurs de Hare Krishna chantent le mantra (prière)

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