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  • g75 8/12 p. 16-18
  • Pouvez-vous dépenser moins ?

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  • Pouvez-vous dépenser moins ?
  • Réveillez-vous ! 1975
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Réveillez-vous ! 1975
g75 8/12 p. 16-18

Pouvez-​vous dépenser moins ?

LE COÛT de la vie ne cesse d’augmenter et cette hausse menace d’engloutir les petites économies que certains sont parvenus à amasser. Les personnes aux revenus fixes sont particulièrement touchées.

Comment neutraliser les effets de la montée des prix ? Nous allons considérer quelques moyens qui ont fait leurs preuves.

En avez-​vous vraiment besoin ?

Quand vous pensez à acheter quelque chose, demandez-​vous d’abord : “En ai-​je vraiment besoin ?” L’usage que vous ferez d’une automobile, par exemple, compensera-​t-​il le prix qu’elle coûte, les frais d’assurance, d’essence et d’entretien, sans parler de la perte par dépréciation ? Si vraiment vous avez besoin d’une voiture, peut-être pourriez-​vous faire des économies en organisant vos déplacements de façon judicieuse ou en employant à l’occasion les transports publics. Et que diriez-​vous de la mise en commun d’une automobile, soit pour vous rendre au travail, soit pour faire des courses ou accomplir d’autres activités ?

Pouvez-​vous dépenser moins dans le domaine vestimentaire ? Quand une ménagère de Santiago, au Chili, constata que son manteau commençait à s’user, elle fut bien embarrassée, car elle n’avait pas les moyens de s’en acheter un autre. Écoutons-​la : “Un jour j’ai complimenté une de mes amies sur son manteau. ‘Oh ! répondit-​elle, c’est mon vieux manteau d’hiver que j’ai retourné.’ J’ai essayé d’en faire autant et j’ai découvert que ce n’était pas difficile de découdre un vêtement et de le recoudre de l’autre côté. Il faut simplement suivre les marques des anciennes coutures et faire quelques petits changements au col et aux poches. Après cela, j’ai eu l’impression d’avoir un nouveau vêtement.”

Quand cette personne économe s’aperçoit que les manches des chandails s’amincissent aux coudes, elle les inverse, exposant à l’usure une autre partie du tricot. Peut-être pouvez-​vous vous inspirer des procédés précités.

Pouvez-​vous le payer moins cher ?

Même si vous avez vraiment besoin de quelque chose, vous le paierez moins cher si vous l’achetez au moment des soldes. Dans certains pays, les soldes ont lieu à des périodes déterminées. Si vous les connaissez, vous pourrez faire d’appréciables économies.

Les meilleurs magasins ont les meilleurs soldes, mais beaucoup essaient de se débarrasser rapidement de leurs articles soldés. Pendant un jour ou deux ils vendent à des prix très bas. Veillez toutefois à la qualité. Des vêtements que l’on doit porter longtemps et beaucoup se révéleront à la longue plus économiques s’ils sont de bonne qualité et, partant, relativement coûteux.

Vous ferez aussi des économies en achetant des vêtements qui ont un “défaut”, que vous réparerez vous-​même, ou des articles d’occasion, souvent de meilleure qualité que des neufs à un prix plus élevé.

Avez-​vous déjà essayé de marchander ? Une ménagère qui est une acheteuse expérimentée raconte :

“Après avoir vécu deux ans dans des pays où le marchandage est courant, je suis retournée aux États-Unis où cette pratique est presque inconnue. Comme j’avais besoin de lampes, j’ai regardé dans les journaux où il y avait des soldes. Finalement j’en ai vu dans un grand magasin bien connu. Cependant, j’ai fait la grimace en entendant le prix total des lampes que je désirais.

“Puis, il m’apparut que je pouvais marchander. J’ai fait venir le préposé aux achats ; je lui ai exposé mes besoins et ce que je pensais du prix. Nous avons pu nous mettre d’accord sur un prix plus bas. Ne pensez donc pas que c’est faire preuve de mauvaise éducation que de marchander de la sorte. S’il n’y a rien de mal à ce que le commerçant augmente ses prix, il n’y a rien de mal à ce que le client essaie de les faire baisser.”

Habitez-​vous dans une région où l’on peut acheter par correspondance ? Vous pouvez faire d’appréciables économies en fin de saison ou sur les marchandises qui ne se sont pas bien vendues.

Dans beaucoup de localités on distribue gratuitement des feuilles d’annonces. Vous y trouvez quantité d’avis provenant des habitants de l’endroit, qui désirent vendre ou acheter toute une variété de choses. Ces petites annonces sont souvent très intéressantes.

Les conserves à la maison

Le prix des aliments est particulièrement élevé actuellement. Ne pourriez-​vous diminuer vos dépenses en emmagasinant des provisions ? Un moyen bon marché est de faire vous-​même vos conserves. Le procédé détruit les ferments et les bactéries et arrête l’action chimique qui détériore les aliments.

Pour la plupart de vos conserves, vous aurez besoin de bocaux à stériliser. Ils possèdent un couvercle de métal qui se visse sur un joint de caoutchouc adapté à l’ouverture. Le bocal est ainsi scellé, et ni l’air ni les bactéries ne peuvent pénétrer à l’intérieur. Dans certains pays on trouve dans le commerce tout le matériel spécial pour la stérilisation. Si ce n’est pas le cas chez vous, vous pouvez improviser. Voici le conseil d’une ménagère qui parle par expérience :

“Conservez les bocaux dont les couvercles se vissent. En premier lieu, promenez votre doigt sur le bord supérieur des récipients pour vous assurer qu’il est parfaitement lisse. La moindre ébréchure empêcherait une fermeture hermétique. Puis, dans un morceau de caoutchouc, par exemple une vieille chambre à air, découpez des anneaux qui s’adapteront à l’ouverture des bocaux. Éprouvez votre travail en vissant le couvercle. Tient-​il fermement ? Remplissez les bocaux à moitié avec de l’eau, retournez-​les et, s’ils ne coulent pas, vous pouvez commencer votre stérilisation.”

Pour mettre en conserve des aliments peu acides comme la viande, la volaille, le poisson et les légumes courants, il faut un matériel spécial. Mais pour les aliments acides, y compris presque tous les fruits et la plupart des tomates (mais pas toutes), l’eau bouillante suffit.

Tout d’abord, lavez tous les récipients, les joints en caoutchouc et les couvercles dans l’eau chaude savonneuse. Rincez-​les et stérilisez-​les dans de l’eau bouillante ; mettez-​les ensuite à sécher en dehors des courants d’air.

Assurez-​vous que vos fruits ou vos légumes sont en parfait état, sans taches et pas trop mûrs. Déposez-​les soigneusement dans les bocaux jusqu’à un bon centimètre du haut ; couvrez-​les avec du liquide bouillant tout en conservant l’espace du bon centimètre précité. Le liquide sera le jus des fruits, de l’eau pure ou contenant un peu de sel ou de sucre. Si vous stérilisez des tomates, vous n’avez pas besoin d’ajouter de liquide. Disposez-​les bien serrées jusqu’à ce qu’elles soient couvertes de leur propre jus.

Veillez à ce qu’aucune particule d’aliment ne se trouve sur les bords des récipients, empêchant une fermeture hermétique. Vissez convenablement les couvercles. Bien entendu, les verres doivent pouvoir supporter la pression pendant la cuisson. Les bocaux remplis sont alors déposés dans une marmite d’eau bouillante. Celle-ci sera assez profonde pour que les récipients soient recouverts de quatre à cinq centimètres d’eau et qu’il reste encore un espace de quatre à cinq centimètres pour que l’eau puisse bouillir à gros bouillons. Les bocaux doivent reposer sur un support qui les maintienne légèrement au-dessus du fond de la marmite, pour que l’eau bouillante puisse circuler autour d’eux.

Couvrez la marmite et laisser bouillir. Le temps de cuisson dépend du genre de denrée. Pour les tomates, dix minutes suffisent. Vous trouverez les explications nécessaires dans de bons livres de cuisine ou auprès des fabricants de matériel de stérilisation, ou peut-être encore dans les bulletins publiés par le ministère de l’Agriculture de votre pays.

Quand vous enlevez vos bocaux de l’eau bouillante, déposez-​les verticalement sur un essuie-mains ou un dessous-de-plat. Tandis qu’ils refroidissent, voyez si les couvercles sont devenus concaves. Si c’est le cas et si vous maniez vos bocaux avec précaution, leur contenu restera en bon état pendant des mois. Sinon, mangez-​le rapidement, car il ne se conserverait pas sans réfrigération.

Un congélateur vous aidera-​t-​il à dépenser moins ?

Après la stérilisation à domicile, la congélation est un des moyens les plus répandus pour conserver les aliments. Un congélateur pourrait-​il vous aider à dépenser moins ?

Cela dépend de divers facteurs. À ce sujet, Changing Times de mai 1974 faisait les remarques suivantes :

“En moyenne, un congélateur revient à 150 ou 250 francs (français) par an. Pour qu’il vous soit de quelque utilité, il doit vous permettre d’économiser plus que cette somme ; soit que, grâce à lui, vous puissiez profiter d’offres spéciales, soit que vous cultiviez des produits à surgeler.”

Si vous achetez au prix de détail tout ce que vous mettez dans votre congélateur, vous ne ferez guère d’économies. Cependant, si vous avez un potager, si vous achetez vos denrées par grandes quantités ou si vous profitez d’offres spéciales, un congélateur peut vous aider à dépenser moins.

La dessiccation

Beaucoup de peuples conservent leurs aliments grâce à la dessiccation, ce qui n’exige pas un matériel particulier. Presque tout peut être placé sur une surface propre ou pendu, protégé des mouches par un linge fin. L’air et le soleil feront le reste. Mais si le climat est trop humide ? Écoutons une femme de l’Ouest des États-Unis :

“J’avais étalé des figues sur une claie pour les faire sécher. Mais comme l’humidité atteint ici 84 pour cent, plusieurs se sont gâtées. Je venais de faire de la pâtisserie et le four était encore chaud. J’ai pensé que dans le four l’air devait être assez sec. J’y ai donc mis les figues, sous la forte chaleur pendant 10 à 15 minutes, puis à feux doux pendant une heure et, finalement, j’ai éteint, laissant les figues dans le four jusqu’à ce qu’il se refroidisse.

“Comme certaines produisaient du jus, j’ai ajouté à celui-ci une part égale de sucre et je l’ai fait bouillir. J’ai alors plongé les fruits un par un dans ce sirop, après quoi je les ai remis un moment dans le four. Une fois sèches, les figues peuvent être ensachées (de préférence dans un linge) et suspendues à l’air (...) pendant des mois.”

Vous n’avez même pas besoin d’un four pour faire sécher des aliments. Roy Dycus, écrivant dans Organic Gardening and Farming, signale : “Une boîte en carton peut être convertie en séchoir pour des pommes, des pêches, des haricots, des potirons, des courges, du bœuf, des raisins, des prunes et des tomates. Si vous êtes pressée, vous pourrez même y faire sécher des graines et des herbes.” Comment est-​ce possible ?

L’article explique qu’on suspend des denrées coupées en tranches fines à des bâtonnets allant d’un côté de la boîte à l’autre. La chaleur provient d’une lampe d’éclairage qu’on fait passer par un des côtés. N’est-​ce pas simple ?

Réaliser des économies en cette époque de hausse des prix est une véritable gageure. Mais si vous acceptez de faire l’effort nécessaire, vous pourrez dépenser moins.

[Illustration, page 17]

Bon nombre de ménagères font des conserves à la maison.

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