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  • g76 22/7 p. 14-15
  • L’“égalité” est-elle la vraie solution ?

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  • L’“égalité” est-elle la vraie solution ?
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Réveillez-vous ! 1976
g76 22/7 p. 14-15

L’“égalité” est-​elle la vraie solution ?

De notre correspondant au Mexique

“L’ÉGALITÉ entre l’homme et la femme signifie l’égalité dans la dignité et la valeur en tant qu’être humain, de même que l’égalité des droits, des chances et des responsabilités.” Pareille “égalité” constituerait-​elle un pas important dans la solution des problèmes mondiaux ?

“Oui”, répondaient les déléguées à une “Conférence mondiale” unique en son genre qui s’est tenue en été 1975. La déclaration citée plus haut est une partie d’une résolution intitulée “Plan mondial d’action” qui a été adoptée à cette conférence. Quel genre d’assemblée était-​ce ? Cette égalité entre hommes et femmes pourrait-​elle réellement améliorer les conditions mondiales ?

Patronnée par les Nations unies, l’assemblée, tenue à Mexico, a été appelée “Conférence mondiale de l’année internationale de la femme”. Des délégations d’hommes et de femmes de 120 pays y assistaient. On y a discuté des difficultés auxquelles les femmes doivent faire face et on a suggéré des améliorations.

Des buts ambitieux

La conférence a fixé des buts ambitieux dont beaucoup sont louables. Voici quelques-uns des objectifs qu’on espère avoir atteints d’ici cinq ans : La possibilité pour les femmes, surtout des régions rurales, de recevoir la même instruction que les hommes ; la réduction du chômage parmi les femmes et la suppression de la partialité en faveur des hommes en matière d’emploi ; une meilleure instruction des femmes pour ce qui concerne la santé ; une plus grande participation des femmes à la politique.

On s’est efforcé de souligner les droits des femmes “à travailler, à recevoir un salaire égal pour un travail égal” et à participer davantage aux affaires de la communauté. Pour en arriver là, on a demandé aux hommes de prendre une part plus active aux tâches ménagères, ce qui donnerait plus de liberté aux femmes pour d’autres occupations.

On a beaucoup discuté également de l’analphabétisme parmi les femmes. Carmen Llorca, de la délégation espagnole, a fait remarquer que, selon une estimation, il y a “plus de 700 millions de femmes analphabètes dans le monde, ce qui constitue l’obstacle le plus sérieux à la libération de la femme”.

La prostitution a aussi fait l’objet de débats. Une commission a engagé ‘les gouvernements des pays où existent encore cette pratique ainsi que l’exploitation des femmes et des jeunes filles, à prendre des mesures énergiques pour mettre fin à la prostitution forcée et au trafic des femmes, qui tous deux sont des formes d’exploitation. Ces pays ne devraient pas se contenter de mesures répressives ; ils devraient prendre des dispositions en vue de la réhabilitation des prostituées’.

On a beaucoup espéré de cette conférence. Nombre de femmes dans l’assistance étaient hautement qualifiées et sincèrement soucieuses d’améliorer le sort des autres femmes, peu importe leur race, leur nationalité ou leur langue. On a exprimé l’espoir que les problèmes fondamentaux seront résolus d’ici dix ans, ce qui, estimait-​on, réduirait les problèmes en général.

La conférence mondiale a adopté vingt-neuf résolutions, la plupart en faveur de l’amélioration de la vie des femmes au foyer, dans la communauté et dans le monde. Certains aspects de la conférence, cependant, suscitaient de sérieux doutes quant à savoir si l’égalité recherchée apporterait à l’humanité des bienfaits durables.

Certains aspects décevants

Au grand regret d’une bonne partie de l’assistance, les rivalités politiques perçaient dans les discussions de la Conférence mondiale. Le conflit israélo-arabe a donné lieu à de nombreux débats. Le ressentiment était tel que lorsqu’un certain orateur prit la parole, des membres d’autres délégations se levèrent et quittèrent la salle de conférence.

Paradoxalement, des femmes économiquement faibles éprouvèrent le besoin de manifester à l’extérieur du lieu de réunion. Bien qu’elles eussent quelque chose à dire, la Conférence ne leur accorda aucune attention, alors que, par ailleurs, elle réclamait l’égalité pour les femmes.

Nombre de propositions étaient plutôt sujettes à caution. Par exemple, on a parlé en faveur de la liberté sexuelle, du lesbianisme, des relations consensuelles, des familles à “parent unique” et de la légalisation de l’avortement. On a également proposé l’établissement de crèches qui prendraient soin des enfants pour que les mères puissent se consacrer à leur travail. Mais priver les enfants de la compagnie quotidienne de leur mère peut-​il produire de bons résultats ? Au lieu de résoudre les problèmes, des suggestions de ce genre ne peuvent qu’en soulever d’autres.

“Le monde (...) ne changerait guère”

Il est vrai que les femmes à travers le monde ont été souvent opprimées et ont souffert de discrimination. Mais le genre d’égalité que demande la Conférence mondiale mettrait-​il fin à ces injustices ? On a de bonnes raisons d’en douter. Pourquoi ?

L’égoïsme, l’avidité, la soif de pouvoir et d’autres choses encore, qui ont causé le malheur du monde, sont aussi bien le fait des femmes que des hommes. Puisque tous les humains sont imparfaits, enlever certaines responsabilités à une partie de la société (les hommes) pour les donner à l’autre (les femmes) n’apporterait aucun bien réel. C’est ce que montrent les commentaires d’une femme américaine qui, à un moment donné, s’est beaucoup occupée de la “libération de la femme”. Elle dit :

“Les idéaux du Mouvement de libération de la femme me semblaient beaux en théorie, mais dans la pratique, cela ne donnait rien. Par exemple, la fraternité, une de nos conceptions les plus chères, disparaissait dès que les femmes avaient goûté au pouvoir. La théorie n’avait pas tenu compte de l’égoïsme humain. Plusieurs fois j’ai été témoin de luttes amères pour le pouvoir dans des groupements féminins, les femmes se tirant dans le dos l’une de l’autre aussi sauvagement que n’importe quel homme.”

La femme du président égyptien avait une juste appréciation des choses ; elle déclara à cette Conférence mondiale : “En réalité, une femme au pouvoir n’est pas très différente d’un homme au pouvoir. Le monde ne changerait pas ou ne changerait guère si les femmes gouvernaient.”

Puisque les hommes et les femmes sont également imparfaits, tous les genres de gouvernement humain, même les monarchies féminines, ont été incapables de résoudre les problèmes du monde (Jér. 10:23). La seule vraie solution viendra de Dieu qui éliminera l’imperfection humaine et remplacera les gouvernements humains par une administration céleste parfaite (Dan. 2:44 ; És. 33:24). Aimeriez-​vous mieux connaître cette disposition de Dieu ? Les Témoins de Jéhovah seront heureux de vous aider à étudier la Bible gratuitement, à votre domicile ou à tout autre endroit de votre choix. Vous en apprendrez ainsi davantage sur le futur gouvernement divin qui fera disparaître toute injustice.

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