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  • g77 22/4 p. 16-20
  • Les merveilles de Dieu dans les profondeurs

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  • Les merveilles de Dieu dans les profondeurs
  • Réveillez-vous ! 1977
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Réveillez-vous ! 1977
g77 22/4 p. 16-20

Les merveilles de Dieu dans les profondeurs

GRÂCE à son cerveau l’homme peut accomplir des choses extraordinaires. Mais généralement, ou bien il copie la nature, ou bien il s’aperçoit que ses inventions étaient déjà à l’œuvre dans le monde animal ou végétal. Et il existe quantité de merveilles naturelles que l’homme est incapable d’imiter. Nous les trouvons notamment en très grand nombre dans les profondeurs des océans.

Voyons seulement un exemple : le phénomène de la lumière froide. Différentes variétés de poissons lumineux accomplissent une conversion presque totale de l’énergie en lumière, par conséquent sans émission de chaleur. Certains insectes possèdent également cette faculté, mais, dans l’océan, elle est plus diversifiée ; elle petit servir pour la protection, pour l’accouplement ou pour se procurer de la nourriture.

Des bâtisseurs extraordinaires

L’homme est un grand bâtisseur. Au moyen d’ordinateurs, avec l’aide de plans détaillés, d’explosifs, de gigantesques excavateurs, d’énormes grues et grâce à l’habileté de nombreux techniciens, il érige de grands et beaux édifices. Néanmoins, les bâtisseurs de l’océan sont beaucoup plus habiles que les hommes. On a l’impression que le Créateur a voulu montrer aux humains que c’est lui qui leur a donné leur faculté créatrice et toutes leurs autres capacités. L’homme n’a donc aucune raison de s’enorgueillir de sa sagesse. — Jér. 9:23, 24 ; I Cor. 4:7.

Les formations coralliennes sont un des ouvrages les plus frappants de la mer. Il existe, principalement dans le Pacifique, des centaines d’îles coralliennes et d’atolls (îles en forme d’anneau autour d’une lagune), mais ce n’est que relativement depuis peu que l’homme a compris, dans une certaine mesure, comment ils se sont formés.

Les coraux sont de petits animaux appelés polypes dont la plupart ne mesurent qu’un centimètre ou même moins, bien que certains aient un diamètre de 30 centimètres. Les polypes ont un corps cylindrique avec une bouche à un bout. L’autre bout est fixé sur le fond de la mer. Avec le calcaire dissous dans l’eau de mer, ils se construisent un squelette. Lorsqu’ils meurent, d’autres bâtissent leur squelette pardessus. Des milliards de polypes ont ainsi contribué à former des îles et des récifs sous-marins. Les récifs de la Grande Barrière, au large de la côte nord-est de l’Australie, constituent la plus grande formation corallienne du monde — environ 2 000 kilomètres de long. Ces récifs sont peut-être dangereux pour les bateaux, mais les eaux calmes, entre eux et le continent, offrent un bel abri aux navires.

Un “jardin corallien” sous-marin est un des plus beaux spectacles de l’océan. On peut y admirer des coraux aux formes multiples et aux couleurs éclatantes : rouge, orangé, brun, jaune, violet et vert. Certains font penser à des branches aux extrémités garnies d’étoiles ; d’autres ressemblent à des feuilles, à des fougères ou à des éventails ; d’autres encore sont semblables à des champignons, à des dômes ou à de minuscules tuyaux d’orgue. Un jardin corallien abrite bien d’autres animaux dans ses châteaux féeriques : anémones de mer, méduses et quantité de poissons aux couleurs vives.

On a dit des récifs coralliens qu’ils étaient “peut-être la communauté la plus complexe de la nature”. Le professeur John Isaacs, directeur du centre de recherche sur la vie marine de l’Institut océanographique Scripps, a dit : “À partir d’anciens fondements volcaniques qui s’enfoncent lentement, les créatures des colonies de coraux ont érigé les constructions organiques les plus grandes qui existent. Même le plus petit atoll dépasse de loin les plus grands exploits de l’homme en matière de construction.” Imaginez-​vous ce que cela signifie ?

Curieuses associations

L’interdépendance est la caractéristique dominante de la vie océanique et, parfois, elle se manifeste de la manière la plus inattendue. On peut citer des centaines de cas de commensalisme. Par exemple, certains animaux marins font fonction de “médecins” ou du moins de “nettoyeurs” auprès d’autres. Citons la crevette nettoyeuse aux brillantes couleurs et le poisson ange qui débarrassent les autres poissons de leurs parasites. Ces “médecins” attendent dans leurs “cabinets”, généralement une niche dans les coraux, que se présentent les “clients”.

Les poissons chèvres jaunes, par exemple, se déplacent en bancs vers le “cabinet” du “médecin”, un poisson ange. Ils attendent patiemment leur tour sur le sable. Quand vient son tour, chaque poisson chèvre devient rouge. Après la “consultation”, il reprend ses couleurs habituelles, blanc et jaune, et c’est au “patient” suivant de devenir rouge.

Certains poissons se font soigner en se tenant à la verticale sur la tête ou sur la queue. Il est des nettoyeurs qui soignent toute une variété de poissons. Certaines crevettes nettoieront même la main et les ongles d’un homme. Par contre, d’autres nettoyeurs se spécialisent et ne traitent qu’une seule espèce de “clients”.

Les deux parties de cette association, appelée symbiose, en retirent un avantage. L’une est débarrassée de ses parasites, de ses chairs malades et de ses bactéries, et ses blessures éventuelles commenceront à guérir. L’autre reçoit sa nourriture.

La plupart du temps, le poisson nettoyeur n’a rien à craindre de celui qu’il soigne. Ce dernier le respecte pour les soins qu’il reçoit. Par exemple, la murène de Moray et quelques autres poissons permettent aux nettoyeurs d’entrer dans leur bouche et de nettoyer leurs dents. L’anémone de mer laisse la crevette nettoyeuse nager en sécurité parmi ses tentacules venimeux. Cette dernière fait son travail au profit de l’anémone et en retour elle reçoit protection et des bribes de la nourriture qui passe sur le chemin de l’anémone. Le poisson clown et le poisson demoiselle sont d’autres locataires de l’anémone de mer. Le poisson flèche vit parmi les épines acérées de l’oursin. La mortelle physalie permet au nomeus, un petit poisson, de vivre sous la protection de ses dangereux tentacules qui paralysent tout autre poisson avant de le porter à sa bouche.

Une association grotesque mais mutuellement utile est celle du bernard-l’hermite et de l’actinie. Occasionnellement, celui-ci laisse celle-là se fixer sur sa coquille. L’actinie a ainsi un moyen de transport jusqu’à un endroit où la nourriture est plus abondante, et le bernard-l’hermite est protégé de ses ennemis par les appendices venimeux de l’actinie.

Même le requin vorace a un partenaire, le rémora, dont la tête est pourvue d’un disque adhésif. Pour toucher ses “honoraires” après avoir nettoyé le requin, le rémora se fixe au ventre du requin, excellente position qui lui permet d’attraper les restes du repas de son hôte.

Ils économisent leur énergie

Nombre de petits poissons trouvent leur nourriture sans devoir faire beaucoup de mouvements. Pour certains, comme les poissons nettoyeurs, elle vient même à eux. Pour les grands poissons en haute mer, il en va différemment ; ils doivent être rapides, ce que sont la plupart d’entre eux. Il est extrêmement difficile de vérifier exactement la vitesse maximum de ces poissons rapides. La raison en est qu’en général ils ne nagent pas longtemps à cette vitesse. Il ne s’agit que d’une brusque pointe de vitesse, nécessaire pour attraper une proie agile. Néanmoins, on a pu contrôler la vitesse des poissons sur une certaine distance, quoiqu’il soit malaisé d’obtenir un résultat absolument exact. Le thon, le seul poisson dont la température du corps soit plus élevée que celle de la mer, nage constamment parce que son corps est plus lourd que l’eau. Le thon semble être capable de nager indéfiniment à la vitesse d’environ 14 kilomètres à l’heure. Selon un rapport, le pèlerin peut atteindre à peu près 80 kilomètres à l’heure. Le barracuda est très rapide lui aussi. Les poissons volants atteindraient 56 kilomètres à l’heure avant de s’élancer hors de l’eau et de planer dans les airs. On croit que le thon, le dauphin et le marlin bleu sont encore plus rapides. Même la raie manta qui nage en battant des “ailes” peut atteindre une vitesse suffisamment grande pour sauter hors de l’eau sur une bonne distance.

En vérité, ces poissons sont des “paquets” de muscles pleins d’énergie. Mais cela n’explique pas complètement leur rapidité. L’eau est à peu près 800 fois plus dense que l’air, voilà le problème. Comme elle est aussi environ cinquante fois plus visqueuse, elle oppose une plus grande résistance. Les navires ont donc besoin de beaucoup d’énergie pour avancer à cause du frottement causé par la résistance de l’eau et la turbulence. Les constructeurs de navires ont essayé divers moyens pour résoudre ce problème. Ils ont cherché à répondre aux questions suivantes : Comment les poissons rapides comme le thon peuvent-​ils atteindre des vitesses supérieures à ce qu’elles devraient être théoriquement d’après les calculs des mathématiciens ? Comment le thon et le requin peuvent-​ils fendre l’eau avec une telle netteté sans provoquer de turbulence ?

On connaît certaines réponses. Tout d’abord, ces poissons ont une forme très hydrodynamique qu’ont copiée les constructeurs de sous-marins. Ils peuvent aussi replier leurs nageoires contre leur corps. Les écailles s’adaptent manifestement à la pression de l’eau pour éliminer la turbulence. Mais le principal secret de leur vitesse est longtemps resté un mystère ; il se trouve dans la structure de leur peau qui est élastique et flexible. La peau du dauphin, résistante et semblable à du cuir, repose sur un coussin d’huile grâce auquel elle cède sous la turbulence des courants et, de ce fait, la compense. En outre, la peau de nombreux poissons rapides est poreuse et couverte d’un mucus formant des filaments qui l’aident à glisser dans l’eau, laquelle reste pratiquement calme. On a essayé d’appliquer ces principes à la construction des bateaux en se servant d’une substance qui forme des filaments. On constata que la résistance de l’eau était réduite de 70 pour cent. Mais cette méthode est d’un prix prohibitif.

L’exploration sous-marine

Le Créateur a mis sur la terre une infinie variété de merveilles qui peuvent occuper l’esprit investigateur des hommes pendant des temps indéfinis. Il en va de même dans l’océan. On y trouve les créatures les plus étranges, qui toutes ont un rôle à jouer dans l’interdépendance des formes de vie. Dans certains cas, toutefois, on ne sait pas exactement en quoi consiste ce rôle.

Il y a par exemple la myxine, un poisson semblable à une anguille, qui a trois cœurs dont un dépourvu de nerfs. Sa bouche est simplement un trou rond. Elle a des dents sur la langue et une seule narine. La myxine vit sur le fond de l’océan, généralement à moitié enterrée dans la vase. Ce poisson sécrète une telle quantité d’humeur visqueuse que si l’on met une myxine de 25 à 38 centimètres dans un petit seau d’eau que l’on agite, au bout de quelques secondes le contenu du seau est devenu un gros bloc visqueux qu’il est possible d’enlever avec la main en une seule fois. La myxine est si souple qu’elle peut également faire un nœud avec son corps. Dans quel but ?, vous demandez-​vous. Elle a ainsi plus de force pour frapper un poisson mourant et le transpercer de sa langue râpeuse. L’humeur visqueuse qu’elle sécrète la rend glissante et difficile à saisir.’ Mais pendant qu’elle fait un nœud avec son corps, elle élimine l’excès d’humeur pour que l’ouverture vitale des ouïes ne soit pas obstruée.

La bernacle ou anatife est un animal bien connu, mais très curieux. Une variété appelée balane est détestée des marins parce qu’elle a l’habitude de se fixer sur la coque des navires. Ces crustacés, qu’il est presque impossible d’enlever, ralentissent la marche du bateau et font augmenter la consommation de carburant. Ils fabriquent une colle tellement forte qu’une couche de 0,076 2 millimètre d’épaisseur seulement a une résistance de 493 kilos au centimètre carré. Cette colle résiste à la chaleur et au froid, aux acides forts, aux alcalis et aux solvants organiques ou à l’eau. Elle souderait ensemble pratiquement n’importe quelles substances. Comme elle durcit et sèche dans l’eau salée, elle pourrait servir à des fins médicales. Pour les dentistes, ce serait un ciment idéal pour maintenir les plombages. Elle serait également utile en chirurgie plastique et pourrait contribuer à ressouder les os brisés. Un tel ciment aurait quantité d’usages dans l’industrie. Les scientifiques s’efforcent donc d’analyser et de synthétiser cette excellente substance adhésive, mais sans succès jusqu’à présent.

Après qu’elle est éclose et qu’elle a atteint le stade de larve, la bernacle s’établit dans (en réalité “sur”) une “habitation” par le moyen de son ciment permanent. Sa coquille en forme de volcan a quatre plaques coulissantes qui s’ouvrent à l’endroit du “cratère” ; des pieds plumeux en sortent pour amener le plancton vers sa bouche. Les bernacles se fixent sur les rochers, les coquillages, les baleines, les navires et aussi sur des blocs de mazout durci. Il y a même des bernacles qui se fixent sur d’autres bernacles.

De nombreuses bernacles possèdent à la fois les organes mâles et femelles, mais la plupart des variétés les plus courantes ne se fécondent pas elles-​mêmes. Puisqu’elles sont fixées de façon permanente, comment les bernacles trouvent-​elles un conjoint ? Du fait qu’elles vivent en communauté très dense, elles n’ont qu’à choisir un voisin qui leur convient pour l’accouplement. Elles surmontent le problème de la distance grâce à un long tube rétractile.

Il existe une variété de bernacles qui ne se fixe pas sur les navires, mais choisit les roches submergées. Ces bernacles sont beaucoup plus appréciées, non seulement parce qu’elles ne font pas de tort aux bateaux, mais aussi parce qu’elles pèsent jusqu’à un kilo et demi et sont un mets de choix. Elles ont un goût assez semblable à celui du homard et du crabe.

Étant donné ce qui précède, on ne peut qu’être d’accord avec le psalmiste qui a dit :

“Ceux qui descendent en mer sur les navires,

Faisant le commerce sur les vastes eaux,

Ceux-là ont vu les œuvres de Jéhovah

Et ses œuvres prodigieuses dans les profondeurs.” — Ps. 107:23, 24.

Les hommes qui font des recherches sous la surface de l’océan, et même dans ses profondeurs, ont l’occasion d’admirer des merveilles plus étonnantes encore. Ils ont découvert bien des choses utiles à l’homme qui vit sur la terre ferme, mais ils reconnaissent qu’ils ont à peine ‘gratté la surface’. Il y a encore bien d’autres merveilles à découvrir dans les profondeurs de la mer, réserve inépuisable d’informations, de nourriture, de richesses et d’enchantements pour ceux qui ont le plaisir de ‘descendre en mer’ à la recherche de ses trésors.

[Illustration, page 17]

Poissons qui habitent parmi les tentacules mortels de la physalie.

[Illustration, page 19]

Ce poisson peut faire un nœud avec son corps.

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