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Réveillez-vous ! 1977
g77 22/9 p. 25-26

Le maïs — plante ancienne au service de l’homme moderne

De notre correspondant au Honduras

DU MAÏS grillé au beurre fondu, un épi de maïs bien juteux, des petits pains à la farine de maïs sortant du four, voilà des gourmandises bien appréciées. Mais saviez-​vous que dans de nombreux pays le maïs n’est connu que depuis peu, alors que dans d’autres il a une histoire très ancienne ?

Quand Christophe Colomb a pris la mer, dans les dernières années du XVème siècle, le maïs était inconnu en Europe. Néanmoins, on en faisait une culture un peu partout en Amérique, depuis le Canada jusqu’au Chili. De nos jours, près de 500 ans plus tard, on cultive toujours le maïs sur une grande échelle en Chine en Yougoslavie, en Union soviétique, en Afrique du Sud, en Inde et en Roumanie.

Il y a peut-être 3 000 ans, les premiers producteurs de maïs étaient les Amérindiens, dont les Aztèques, les Incas, les Mayas et d’autres encore. Ces peuples croyaient que le maïs était un dieu ou une déesse et qu’eux-​mêmes provenaient de cette plante. Chaque tribu avait des rites, des danses et des cérémonies pour vénérer le dieu Maïs. De plus, quand quelqu’un mourait, on plaçait un peu de maïs à côté de son corps afin qu’il ait des provisions pour l’au-delà.

Ceux qui ne connaissent pas bien le maïs seront surpris d’apprendre qu’outre le maïs jaune bien connu, il existe des variétés noires, roses, rouges et blanches.

Aujourd’hui, on produit de nouvelles variétés par hybridation. Pour obtenir de nouvelles semences de qualité, on commence par couvrir les épis de maïs avec des sacs afin qu’aucun pollen indésirable, apporté par le vent, ne vienne féconder la semence. Celle-ci est fécondée par du pollen de la même plante, ce qui donne des souches pures. Plus tard, celles-ci sont croisées avec une autre variété pure. Parfois on procède à un troisième croisement pour obtenir les meilleurs résultats possibles. La semence de ces hybrides est très productive. L’ennui, cependant, c’est qu’il faut acheter de nouvelles graines à chaque semailles.

Maintenant, examinons le maïs sur pied. Il s’agit d’une plante dicline, c’est-à-dire que les étamines et le pistil (les organes mâles et l’organe femelle) se trouvent dans des fleurs séparées. Quand les plantes sont couronnées d’une touffe de fleurs masculines auxquelles le pollen donne une couleur jaune d’or, on dit que le maïs est en fleur. Le vent répand le pollen sur les fleurs femelles qui poussent le long de la tige et les féconde. Généralement, il y a deux ou trois de ces fleurs par plante, soutenues par de larges feuilles vertes qui atteignent parfois un mètre.

Une fois les fleurs fécondées, les grains de maïs commencent à croître sur l’épi. Puis, avant que le maïs n’atteigne la maturité, des racines supplémentaires poussent à partir des extrémités noueuses des racines inférieures, et elles s’étendent en largeur dans le sol.

Pour avoir une bonne récolte lorsqu’on n’achète pas de semences hybrides, il faut choisir des grains de taille et de forme uniformes, provenant de plantes fortes et d’excellents épis. Cette semence doit être plantée profondément, dans un sol frais et humide, riche en humus et en azote. Le maïs a aussi besoin de beaucoup de soleil et de soins. Il survivra dans presque tous les sols, mais il ne produira abondamment que sous les conditions les plus favorables. Lorsque le maïs a atteint un tiers de sa hauteur, le champ doit être sarclé et chaque plante buttée pour bénéficier à la fois d’un support et des substances nutritives du sol. Quand l’enveloppe de l’épi prend une teinte jaune, le temps de la récolte est venu. Dans beaucoup d’endroits, on plante ensuite des haricots ou d’autres légumineuses qui rendront au sol les substances nutritives que le maïs lui avait prises.

La culture du maïs en vaut vraiment la peine quand on pense à tous les sous-produits qu’il nous donne, notamment l’huile de table, la margarine, du sirop et des bonbons. On fait également des boissons alcooliques avec du maïs fermenté. Le grain, l’épi et les feuilles servent à nourrir le bétail et d’autres animaux domestiques. Le maïs permet encore de fabriquer quantité de produits non comestibles comme du savon, des cosmétiques, de la glycérine, des explosifs, des médicaments, de la colle pour timbres et enveloppes, des gommes, des semelles, des éponges, du papier, etc.

Nous avons toutes raisons d’apprécier cette plante merveilleuse. Elle est une preuve de plus que le vrai Dieu a pourvu avec abondance aux besoins de l’homme.

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