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  • g78 22/11 p. 5-8
  • Souffrez-vous d’hypoglycémie?

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  • Souffrez-vous d’hypoglycémie?
  • Réveillez-vous ! 1978
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Réveillez-vous ! 1978
g78 22/11 p. 5-8

Souffrez-​vous d’hypoglycémie?

CHEZ le médecin, le patient se plaint de faiblesse, d’épuisement même et d’étourdissements. Il est aussi plus nerveux et irritable depuis quelque temps et il a des angoisses. Parfois, tandis que son cœur bat trop vite, il est pris de sueurs froides. Qu’est-​ce qui ne va pas?

Comme des milliers d’autres, cette personne souffre peut-être d’hypoglycémie. C’est là le terme médical pour désigner une “insuffisance du taux de sucre dans le sang”. Cependant, les symptômes sont si variés qu’on peut confondre cette affection avec bien d’autres. Inversement, d’autres maladies peuvent être prises pour de l’hypoglycémie.

Qu’est-​ce au juste que l’hypoglycémie et comment l’identifier avec plus de certitude? Quelle en est la cause? Que peut-​on faire pour la combattre?

Le corps a besoin de sucre

Pour bien se porter, le corps a besoin d’une quantité appropriée de sucre, car celui-ci fournit de l’énergie aux cellules. Quand le taux de sucre dans le sang est trop bas, la situation est critique et l’organisme réagit en conséquence.

Lorsqu’il y a trop peu de sucre dans le sang, c’est le système nerveux central, c’est-à-dire le cerveau et la moelle épinière, qui est le plus touché. Sans ce “combustible”, le cerveau ne peut fonctionner, la vie n’est pas possible.

Mais de quelle sorte de sucre le corps a-​t-​il besoin? De glucose. Ce n’est pas du sucre de table ordinaire et il est moitié moins sucré. Où l’organisme prend-​il ce sucre que le courant sanguin transporte jusqu’aux cellules? Il le prend dans les hydrates de carbone, un des trois types principaux d’aliments essentiels, les autres étant les protéines et les graisses.

Certains hydrates de carbone sont des sucres simples facilement absorbés par le courant sanguin lorsqu’on les mange. Un exemple est le sucre, modérément sucré, présent dans le sirop de maïs. Le sucre de table ordinaire est aussi un hydrate de carbone, mais il a besoin d’être digéré (décomposé) pour donner le glucose.

Le corps produit également du glucose à partir de nombreux autres hydrates de carbone contenus en grande quantité dans le riz, la farine d’avoine, les haricots, le pain blanc ou complet et les pruneaux. Parmi d’autres aliments qui en renferment aussi un important pourcentage, citons le maïs, les pommes de terre, les bananes, les pommes, les oranges et les pamplemousses.

Les symptômes

L’hypoglycémie s’accompagne de nombreux symptômes. Le malade se sent faible, sa tension est plus élevée et son cœur bat trop fort. Il arrive aussi qu’il soit nerveux, angoissé et qu’il se mette à transpirer sans raison apparente. Ou bien il souffre de maux de tête, d’étourdissements, d’engourdissements, d’un manque de coordination, de tremblements et de la faim, et sa parole est embarrassée. Si l’hypoglycémie est grave, il peut en résulter des convulsions, le coma et, dans certains cas, la mort.

Toutefois, si vous présentez quelques-uns de ces symptômes, cela ne signifie pas nécessairement que vous souffrez d’hypoglycémie. Ces symptômes peuvent être le fait d’autres maladies. De même, on peut avoir un taux de glucose assez bas sans pour cela être atteint d’hypoglycémie. Des études ont d’ailleurs montré que beaucoup de personnes ont un niveau de glucose considéré comme plus bas que la “normale” sans présenter aucun symptôme de cette affection.

Selon les médecins, il existe deux types d’hypoglycémie. Le plus courant est appelé hypoglycémie fonctionnelle; c’est une réaction exagérée de l’organisme aux aliments. L’autre type est l’hypoglycémie organique; elle résulte d’une anomalie physique.

L’hypoglycémie fonctionnelle

Pour savoir si l’on souffre d’hypoglycémie fonctionnelle, il s’agit de se poser la question suivante: Les symptômes coïncident-​ils régulièrement avec le taux le plus bas du sucre dans le sang, généralement de trois à cinq heures après les repas?

De plus, pour bien comprendre le problème, il est important de savoir que chez un individu normal la quantité de sucre dans le sang varie même au cours d’une journée. Elle dépend largement des aliments qu’on a consommés. L’absorption de nourriture incite le pancréas à fabriquer de l’insuline, laquelle convertit le sucre en énergie.

Généralement, la quantité de sucre (glucose) dans le sang s’accroît pendant quelques heures après un repas, surtout s’il comprenait beaucoup d’hydrates de carbone. Pour ramener le sucre à son niveau normal, le pancréas sécrète de l’insuline. Mais si le pancréas sécrète un peu trop d’insuline, le taux de sucre peut se trouver au-dessous de la normale pendant un certain temps. Cela n’a rien d’exceptionnel et chez la plupart des gens le phénomène n’est pas accompagné des symptômes de l’hypoglycémie.

Cependant, chez ceux qui souffrent d’hypoglycémie fonctionnelle, le pancréas est trop sensible aux hydrates de carbone et produit trop d’insuline. Cette surproduction abaisse exagérément le niveau du sucre dans le sang et l’organisme manifeste les symptômes décrits plus haut.

S’il est difficile de diagnostiquer l’hypoglycémie fonctionnelle, les autorités médicales déclarent néanmoins qu’elle est vraisemblablement présente quand on observe tous les signes suivants: 1) Les symptômes ne durent pas toute la journée, mais surviennent régulièrement de trois à cinq heures après les repas; 2) les symptômes coïncident avec le niveau le plus bas du glucose dans le sang; 3) les malaises sont soulagés dans une certaine mesure quand on consomme des sucreries, lesquelles relèvent rapidement le taux du glucose; 4) le problème peut être révélé par des tests spéciaux faits par des médecins qualifiés.

Tandis qu’un taux de sucre trop bas caractérise l’hypoglycémie, un taux trop élevé est un signe de diabète. Cependant, ces deux états ne sont pas nécessairement incompatibles. En effet, les diabétiques peuvent souffrir d’une crise d’hypoglycémie s’ils prennent une trop forte dose d’insuline ou si celle-ci a un effet plus intense que prévu. Trop de sucre est alors “brûlé” et on observe les symptômes de l’hypoglycémie.

Les différences individuelles

Les tests sont certes de grande valeur quand il s’agit de déterminer si un malade est atteint d’hypoglycémie, mais les malades sont des individus et il faut tenir compte des différences entre individus. Il n’en existe pas deux exactement pareils, comme le montre le fait que sur les quatre milliards d’humains, il n’y en a pas deux qui ont les mêmes empreintes digitales. Ce qui est normal pour l’un, ou même pour cent, n’est pas normal pour un autre.

Par exemple, combien faut-​il de temps au cœur pour reprendre son rythme normal après 20 sauts vigoureux? Cela varie, même pour des gens d’âge et de condition physique semblables. À cause de ces différences, les spécialistes du diabète ne peuvent s’accorder sur ce qui constitue les premiers signes du mal.

Pareillement, il est difficile d’affirmer que tel taux de sucre dans le sang est trop bas dans tous les cas. On doit tenir compte de la santé générale de l’individu et aussi d’autres indications.

Soignons les causes

Quelles sont les causes qui déterminent un taux de sucre trop bas dans le sang? Bien que le problème soit complexe, on a pu identifier divers facteurs.

L’un d’eux est l’hérédité. Certaines personnes naissent en effet avec une prédisposition à l’hypoglycémie. Un autre facteur est le milieu, ce qui inclut les tensions journalières et les émotions. Trop de tensions et d’émotions affaiblissent l’organisme qui ne peut plus résister aussi bien à la maladie. Les symptômes de l’hypoglycémie peuvent ainsi survenir au cours d’une période de pressions prolongées ou trop fortes ou d’un bouleversement affectif.

Un troisième facteur est le genre d’aliments absorbés. On admet généralement que les aliments essentiels comprennent les protéines, les graisses, les hydrates de carbone, les vitamines, les sels minéraux et l’eau. Le Créateur a formé notre corps pour qu’il puisse consommer la grande variété de nourriture qu’offre la création. Cette nourriture fournit les matériaux de construction nécessaires à la croissance du corps ou à son entretien, et, de plus, elle donne de l’énergie.

Cependant, ces dernières décennies, on a vu un net accroissement dans la consommation d’aliments de “pacotille”, riches en calories qui font grossir, mais pauvres en éléments nutritifs. En outre, un excès de sucres et d’amidon contenus entre autres dans les bonbons et les pâtisseries, incite le pancréas à produire trop d’insuline, laquelle, à son tour, fait baisser anormalement le taux de sucre dans le sang. Les symptômes de l’hypoglycémie peuvent alors s’ensuivre.

Un autre facteur est l’usage croissant de nombreux additifs synthétiques, soit comme agents conservateurs, soit pour améliorer la consistance et le goût. Dans l’agriculture, l’usage de pesticides, qui ne sont peut-être pas éliminés complètement des aliments, joue sans doute un rôle néfaste.

Quand les symptômes de l’hypoglycémie ne sont pas dus à une maladie spécifique, on peut les réduire au minimum ou même empêcher leur réapparition en suivant un régime pauvre en hydrates de carbone et riche en protéines. On peut même prévenir certains symptômes en se nourrissant mieux, c’est-à-dire en choisissant des aliments plus nutritifs. Naturellement, dans les sociétés industrialisées, il n’est pas toujours facile de trouver ce genre d’aliments à des prix raisonnables. Néanmoins, les suggestions suivantes données par des diététiciens peuvent être utiles:

1) Autant que possible, diminuez la consommation d’aliments traités, tels que le sucre blanc et la farine blanche.

2) Choisissez les aliments qui ont le moins d’additifs chimiques, comme les colorants et les agents conservateurs.

3) Autant que possible, consommez des aliments qui peuvent se gâter, parce qu’on ne leur a pas ajouté d’agents conservateurs, c’est-à-dire, entre autres, des fruits frais et des légumes (naturellement, mangez-​les avant qu’ils ne pourrissent!). Et consommez une grande variété de légumes, soit crus, soit cuits de telle façon qu’ils gardent la plupart de leurs principes nutritifs.

4) Quand vous employez des aliments surgelés, ne jetez pas le liquide qui s’en écoule lorsqu’ils dégèlent, car il a souvent une valeur nutritive.

5) Évitez une forte consommation d’aliments de “pacotille” comme les bonbons et les sodas. Préférez les friandises naturelles et les jus de fruits.

6) Prenez régulièrement de l’exercice en tenant compte de votre âge et de votre santé.

Autres causes

Cependant, l’hypoglycémie peut avoir d’autres causes que l’hérédité, le milieu, la tension, l’incapacité de l’organisme de traiter les hydrates de carbone ou un mauvais régime alimentaire. Par suite d’une tumeur, par exemple, le pancréas peut produire trop d’insuline, laquelle, à son tour, fait baisser exagérément le taux de sucre dans le sang. Un taux de sucre trop bas peut aussi être le résultat de troubles du métabolisme dus à la maladie. Dans ces types d’hypoglycémie organique, les crises se produisent brusquement, par exemple la nuit ou pendant des périodes de jeûne.

L’abus des boissons alcooliques est une autre cause d’hypoglycémie. Celui qui boit trop risque d’endommager son foie; or, cet organe joue un rôle important dans le métabolisme des hydrates de carbone. Une crise de diabète peut aussi, au début, être confondue avec de l’hypoglycémie.

Parfois les symptômes sont beaucoup moins nets. La cause réelle est alors très difficile, voire impossible à déceler.

Du fait que les symptômes de l’hypoglycémie sont nombreux, au moindre problème de santé certaines personnes croient qu’elles en sont atteintes. Nombre de spécialistes réagissent d’ailleurs de la même façon. Dans Psychology Today, le docteur Sydney Walker, de Californie, a écrit:

“Beaucoup de médecins spécialistes en hypoglycémie essaient sincèrement de soigner leurs patients le mieux possible. Mais dans toute pratique limitée à une seule maladie, on risque de voir cette maladie partout.

“Tout comme les allergistes recherchent d’abord les allergies et les psychiatres les névroses, les spécialistes en hypoglycémie ont souvent tendance à trouver une anomalie du côté des hydrates de carbone et ils s’arrêtent là.”

Faisons preuve de bon sens en matière d’alimentation, évitons autant que faire se peut les tensions et les problèmes affectifs, recherchons les conseils de médecins avisés et nous aurons fait notre part pour prévenir l’hypoglycémie ou pour la soigner.

N’oublions pas cependant que dans le présent système de choses on ne peut éliminer complètement la maladie. C’est pourquoi il est sage de ne pas devenir fanatique en matière de santé et de ne pas penser qu’on peut trouver une quelconque “panacée”.

Nous devons, il est vrai, faire notre possible pour éviter la maladie et, si elle survient, nous nous soignerons de notre mieux. Mais seul Dieu, dans le nouvel ordre de choses, fera disparaître totalement l’imperfection humaine ainsi que ses conséquences: la maladie et la mort. Qui désire vraiment une santé parfaite et une longue vie, s’efforcera d’en apprendre davantage concernant ce nouvel ordre et ce que Dieu demande de ceux qui souhaitent y vivre. — Rév. 21:5.

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