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  • Le vol des oiseaux
  • Réveillez-vous ! 1979
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  • Les passereaux
  • Une remarquable adaptation en vue des migrations
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Réveillez-vous ! 1979
g79 8/4 p. 24-26

Le vol des oiseaux

De notre correspondant en Grande-Bretagne

SUR le point d’achever la conquête de l’Everest, au cours de l’été 1953, Sir Edmund Hillary et Tenzing Norgay virent avec étonnement un oiseau de grande taille voler à plus de 8 000 mètres d’altitude. Le rapport qu’ils firent à ce sujet suscita un vif intérêt parmi les ornithologues et les amis des oiseaux. On se demanda à quelle espèce pouvait bien appartenir ce volatile et si lui ou d’autres oiseaux pourraient éventuellement voler plus haut, par exemple si leur survie était en jeu.

Les ornithologues savent que, dans certains cas, les oiseaux peuvent voler plus haut que d’habitude, pour franchir un obstacle, tel qu’une chaîne de montagnes, ou bien quand ils cherchent des insectes. En ce qui concerne les oiseaux des basses terres, c’est durant les migrations qu’ils volent le plus haut. Ainsi, on a observé des pélicans, des canards et des grues qui volaient entre 900 et 2 400 mètres au cours de leur migration. On a vu des vanneaux et des alouettes à plus de 1 800 mètres et des pluviers et des bécasseaux entre 3 000 et 3 700 mètres. C’était la hauteur qu’il fallait pour leur permettre de franchir les obstacles. Mais pourraient-​ils voler encore plus haut?

Les observations nous autorisent à répondre par l’affirmative. Il y a quelques années, on a vu dans l’Himalaya deux différents oiseaux des basses terres, des courlis et des barges, voler à 6 000 mètres d’altitude.

On a également remarqué que des oiseaux migrateurs qui volent très haut descendent parfois plus bas par mauvais temps. Cela suggère qu’ils n’ont pas une hauteur de vol bien déterminée, mais que leur instinct les pousse à voler au-dessous des tempêtes plutôt qu’au-dessus.

Les différentes formes de vol

On peut considérer qu’il y a trois manières de voler: le battement d’ailes, l’essor et le vol plané. Seuls les oiseaux de grande taille peuvent recourir à l’essor et au vol plané. Ce sont des vols lents qui nécessitent une force ascensionnelle, force qui résulte de l’envergure des ailes et du poids de l’oiseau. Voici ce qu’on peut lire dans un ouvrage général sur les oiseaux: “Les oiseaux qui pratiquent l’essor et qui ont de grandes ailes par rapport à leur poids sont de deux types très différents: premièrement ceux qui ont des ailes larges et la queue en éventail, comme les faucons, les aigles et les vautours; deuxièmement, ceux qui ont des ailes très longues mais étroites, comme les oiseaux de mer, tels que les mouettes, les frégates et les albatros.”

La façon dont vole un oiseau dépend également du rapport de la taille et de la forme de ses ailes au poids de son corps. Ainsi, les oiseaux à petite envergure doivent battre plus rapidement des ailes que les autres. Rien que pour voler sur place, le colibri doit imprimer un rapide mouvement de rotation à ses ailes. Malgré leur taille supérieure, des oiseaux tels que la perdrix ou le macareux battent rapidement des ailes. Ils peuvent planer, mais uniquement sur de courtes distances. Par contre, le héron et le pélican n’ont pas besoin de battre rapidement des ailes, car leur envergure est considérable par rapport au poids de leur corps.

Les passereaux

Même les passereaux si communs dans nos jardins sont des voyageurs aguerris. Les merles, les grives, les pinsons, les mésanges et ces petites boules d’énergie que sont les roitelets voyagent énormément.

À l’automne, ils quittent en grand nombre leurs sites de nidification, en Scandinavie et en Europe orientale, pour voler vers le sud et vers l’ouest ainsi qu’en Grande-Bretagne où ils pourront jouir d’un hiver plus doux. Puis ils retournent au printemps. Les observations par radar effectuées sur la côte est de la Grande-Bretagne ont révélé que ces petits oiseaux volent généralement à des vitesses inférieures à 50 kilomètres à l’heure et à une altitude inférieure à 900 mètres.

Si un oiseau arrive à tenir longtemps en l’air, sa vitesse de vol conditionne l’altitude à laquelle il évolue. Quant au vol prolongé, il dépend de la façon de voler particulière à chaque espèce d’oiseau. Qu’il s’agisse du battement d’ailes, de l’essor ou des deux à la fois, le vol dépend de la structure et de la taille du squelette et des plumes des ailes ainsi que du poids du corps et du développement des pectoraux.

Une remarquable adaptation en vue des migrations

Les oiseaux migrateurs, qui doivent survoler des montagnes pour parvenir à destination, possèdent nécessairement une endurance extraordinaire. Cela demande une adaptation spéciale. Chez la plupart des migrateurs qui parcourent de longues distances, cette aptitude dépend de leur capacité d’emmagasiner une grande quantité d’énergie en réserve sous forme de graisse. Certaines variétés doivent doubler leur poids avant d’entreprendre ce genre de vol.

Les effets des courants thermiques et des vents

Les oiseaux savent aussi se servir des courants thermiques. Ces courants proviennent de colonnes d’air chaud qui s’élèvent et laissent à leur base de l’air plus frais. On pourrait les comparer à de grandes bulles d’air chaud qui s’élèvent rapidement. À mesure que le courant thermique monte, on voit des mouettes ou des faucons s’élever avec lui. Le plus spectaculaire de tous les migrateurs d’Europe est la cigogne blanche, qui se sert de ces courants au début de son long voyage vers le sud. Elle se met en route depuis l’Espagne, les Pays-Bas ou la Rhénanie, chevauchant ces courants thermiques jusqu’à une grande hauteur avant de planer en direction du sud-ouest vers le détroit de Gibraltar, puis l’Afrique.

Comme les autres oiseaux, la cigogne prend son essor avant de planer. D’après les ornithologues, le vol plané est la forme de vol la plus simple. Il est moins compliqué que le battement d’ailes ou le vol sur place et économise de l’énergie. Sans doute avez-​vous déjà observé des hirondelles aller et venir en planant; il ne leur faut que quelques vigoureux coups d’ailes pour voler avec grâce sur de longues distances. Beaucoup d’oiseaux planent avant de se poser à terre, notamment les oies sauvages et les pélicans, célèbres pour leurs vols en formation.

Mais les plus habiles des oiseaux planeurs sont les albatros. L’albatros hurleur, ou mouton du Cap, passe neuf mois de l’année en vol dans l’hémisphère sud. Lorsqu’il plane, cet oiseau utilise les différences de vitesse entre le vent qui court à la surface de l’eau et celui qui souffle quinze mètres plus haut. Les courants aériens plus élevés ne sont pas freinés par la résistance de frottement des vagues et sont donc plus forts et plus rapides. Ils permettent à l’albatros de prendre de la vitesse. Puis, quand l’oiseau rencontre des courants plus lents, la vitesse à laquelle il évolue fait qu’il est repoussé vers le haut.

À quelle altitude vole le colibri?

Si l’on conçoit que de grands oiseaux aient la faculté de voler très haut, il peut sembler bizarre de trouver certaines variétés de colibris à près de 5 000 mètres d’altitude. Le colibri est l’un des rares oiseaux qui peuvent voler momentanément en arrière. La rapidité de ses battements d’ailes est stupéfiante. On a peine à croire que le petit rubis de la Caroline puisse battre des ailes de 50 à 70 fois par seconde. Oui, par seconde! Quel contraste avec le pélican qui n’a qu’à battre des ailes environ une fois par seconde pour rester en l’air!

Comment le minuscule colibri a-​t-​il l’énergie d’atteindre près de 5 000 mètres d’altitude? L’explication est simple. Les colibris qu’on a vus à cette hauteur se trouvaient près des neiges éternelles, dans les Andes équatoriennes, dont l’altitude va de 2 500 à 6 000 mètres. Comme ces oiseaux vivent dans les hauteurs des Andes, la montagne leur sert de tremplin pour grimper encore plus haut.

‘Les habitants des hauteurs’

Il est donc compréhensible qu’on ait pu observer d’autres ‘habitants des hauteurs’ qui volaient très haut. L’un d’eux est le condor des Andes, un oiseau géant qu’on peut comparer au vautour pape et qui se sent chez lui sur les plus hauts sommets des Andes. Il n’y a donc pas lieu de s’étonner si l’on aperçoit un de ces oiseaux volant avec une évidente facilité dans l’air raréfié à quelque 2 000 mètres au-dessus d’un pic andin de 4 000 mètres.

Le record d’altitude en vol a probablement été atteint il y a quelques années par des oies sauvages en migration qui traversaient l’Himalaya. Des hommes de science étaient en train de photographier le soleil au-dessus de l’Inde lorsqu’ils aperçurent les oies volant en formation en V à la hauteur du mont Everest (8 800 mètres).

Qu’était donc l’oiseau qu’ont vu Sir Edmund Hillary et son guide? Personne n’a pu l’identifier. Peut-être était-​ce le gypaète barbu, ou “vautour des agneaux”. On aperçoit en effet de temps à autre des gypaètes qui volent aux alentours de 7 500 mètres dans la région de l’Everest.

Ces oiseaux, tels que l’oie, le condor et peut-être le gypaète, pourraient-​ils voler encore plus haut? C’est tout à fait possible!

[Illustration, page 24]

Vautour Pape

Pélican

Grue du Canada

Albatros à cape blanche

Roselin du Mexique

Colibri

Macareux

Barge marbrée

Pluvier doré

Oie cendrée

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