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  • Réveillez-vous ! 1979
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g79 8/6 p. 3-6

Un organe conçu pour battre indéfiniment

DANS notre poitrine bat un organe étonnant et qui n’est pas plus gros qu’un poing fermé, le cœur. Il pompe, sans jamais s’arrêter, le sang qui va nourrir les milliards de cellules de l’organisme. De cette pompe cardiaque on a dit dans un ouvrage intitulé Votre cœur (angl.) qu’elle était “plus efficace qu’aucune machine jamais inventée par l’homme”.

On a de la peine à saisir tous les phénomènes qui interviennent dans la structure et le fonctionnement du cœur. Ainsi, le plan qui préside à sa formation, de même qu’à celle de bien d’autres organes, se dessine dès la conception. Il est étonnant de voir qu’en quelques minutes la cellule fécondée reçoit toutes les informations qui vont donner naissance à un être entièrement nouveau. Pour l’instant, ce processus échappe à la compréhension des savants.

Sans qu’on sache exactement pourquoi, l’œuf forme, en se divisant, des cellules différentes de la cellule mère, si bien qu’en quelque temps, différentes sortes de cellules commencent à se rassembler pour former des organes. Au bout de trois semaines, le cœur embryonnaire se met à battre, alors que bien souvent la future mère ne s’est pas encore rendu compte qu’elle est enceinte.

Pourquoi les cellules cardiaques, qui ne forment qu’un tube étroit, commencent-​elles déjà à se contracter régulièrement? “Nous sommes loin d’avoir trouvé la réponse définitive”, reconnaît le docteur Robert DeHaan après plusieurs années passées à étudier ce problème.

Il n’en reste pas moins que le peu qu’on sait se révèle d’emblée passionnant. Savez-​vous, par exemple, quelle est l’origine des battements du cœur, de cette contraction qui envoie le sang dans tout l’organisme?

Un remarquable système de régulation

Ce système dépend d’une étonnante faculté du cœur, celle de produire des impulsions électriques. C’est ce qui explique pourquoi cet organe continue de battre quelque temps après qu’on l’a ôté du corps, à condition de baigner dans un milieu liquide et de n’être pas privé d’oxygène. À l’intérieur du cœur se trouve un système générateur et régulateur d’impulsions électriques très complexe, constitué de cellules spécialisées qui se regroupent en certains endroits du myocarde.

Il y a tout d’abord un minuscule tissu spécialisé, en forme de virgule, le nœud sino-auriculaire, ou nœud sinusal, dont la structure se rattache à la fois à celle de la cellule nerveuse et à celle du myocarde. C’est l’étage primaire du stimulateur cardiaque naturel, aussi en parle-​t-​on quelquefois comme de “l’allumage” du cœur. C’est à ce niveau que naissent régulièrement les impulsions électriques qui se propagent dans tout le myocarde et déclenchent les contractions. Le rythme élémentaire produit par l’activité de ce nœud sinusal est de 70 battements à la minute, c’est-à-dire la fréquence moyenne des pulsations normales chez l’adulte.

Dans ce système de régulation intervient également le nœud auriculo-ventriculaire, ou nœud d’Aschoff-Tawara. C’est là que se régularisent les impulsions qui proviennent du nœud sinusal, ceci afin de permettre une meilleure coordination des différentes phases du pompage effectué par le cœur. Ensuite, les impulsions gagnent de proche en proche d’autres tissus de conduction, dont le faisceau de His, et se diffusent à tout le reste du cœur.

Le nœud auriculo-ventriculaire possède également son rythme propre, qui est d’environ 50 contractions à la minute, autrement dit un rythme légèrement plus lent que celui du nœud sinusal. Toutefois, sauf urgence, cette formation génératrice d’impulsions ne sert pas. Par contre, en cas de défaillance du nœud sinusal, le nœud auriculo-ventriculaire devient un stimulateur cardiaque d’appoint. En outre, le faisceau de His ainsi que d’autres réseaux de conduction spécialisés peuvent intervenir en dernier recours, du fait qu’ils possèdent eux aussi la faculté de déclencher des contractions du cœur, au rythme plus lent de 30 à 40 battements par minute, rythme néanmoins suffisant pour que le corps reste en vie.

La régulation du rythme cardiaque

Chaque fois que vous courez pour attraper un bus, que vous grimpez un escalier ou que vous vous livrez à une activité vigoureuse, votre rythme cardiaque s’accélère pour répondre aux besoins de votre organisme. Mais qu’est-​ce qui déclenche cette accélération, et comment le cœur adapte-​t-​il ses contractions au rythme qui convient aux exigences de l’organisme?

En premier lieu, c’est grâce aux signaux transmis par les terminaisons nerveuses situées dans d’autres parties du corps. Quand on se livre à un exercice, par exemple, les muscles réclament un supplément d’oxygène et ils le prélèvent dans le sang. La baisse du taux d’oxygène dans le sang déclenche, dans les récepteurs sensitifs des artères, l’apparition d’impulsions nerveuses qui sont transmises au cerveau. Celui-ci réagit en envoyant au cœur d’autres stimuli qui accélèrent son rythme de contraction, de sorte que les muscles reçoivent davantage d’oxygène par l’intermédiaire du sang.

Mais, comme l’ont montré les transplantations cardiaques, ces connexions nerveuses ne sont pas les seules à agir sur le cœur. Bien qu’on ait sectionné les systèmes sympathique et parasympathique, le cœur continue dans une certaine mesure de s’adapter aux besoins de l’organisme du transplanté. En effet, le cœur réagit également à des influences chimiques, telles que celle de l’adrénaline, puisque ces hormones lui parviennent par la circulation sanguine et commandent l’accélération ou le ralentissement du rythme cardiaque.

Il est vraiment stupéfiant de voir comment le cœur règle la circulation sanguine en fonction des besoins de l’organisme. On ne manquera pas non plus d’être émerveillé devant tous les systèmes de secours qui interviennent en cas d’urgence. Oui, les médecins ont raison de dire que le cœur “est plus efficace qu’aucune machine jamais inventée par l’homme”. D’ailleurs, l’étude du cœur n’a pas fini de vous étonner, car nous allons maintenant évoquer le travail incroyable qu’il accomplit.

Quelques performances du cœur

Chez l’adulte, quelque 5 à 6 litres de sang circulent dans près de 100 000 kilomètres de vaisseaux, y compris dans des capillaires au diamètre minuscule. Au rythme moyen de 70 battements par minute, le cœur pompe environ six litres de sang toutes les soixante secondes. Vous rendez-​vous compte qu’il ne faut pas plus d’une minute au cœur pour faire circuler toute la masse sanguine dans votre organisme? Cela revient à dire que, sauf circonstance particulière, cet organe pompe 10 tonnes de sang dans vos vaisseaux chaque jour, travail qui ne représente rien d’exceptionnel pour lui.

Si vous êtes en bonne santé et si vous faites régulièrement de l’exercice, votre cœur arrive même à pomper jusqu’à 35 litres de sang à la minute, ce qui revient à dire que, toutes les dix secondes, votre masse sanguine a entièrement parcouru votre organisme. La pompe cardiaque représente donc un outil puissant qui ne s’arrête jamais. Elle fait faire chaque jour plusieurs milliers de circuits complets au sang dans le corps.

Un organe aussi remarquablement conçu ne peut qu’amener à se demander si l’homme est par nature bâti pour vivre quelque 70 à 80 ans avant de connaître la mort ou bien si son cœur pourrait battre indéfiniment.

Un organe conçu pour battre indéfiniment

Le cœur, comme l’ensemble du corps humain, est conçu différemment des machines inventées par l’homme. Celles-ci font intervenir des organes qui ne changent pas et finissent forcément par s’user. Par contre, dans le corps, il en va tout à fait autrement. Voici l’explication que donna, il y a quelques années, le docteur Paul Aebersold, directeur du service des isotopes au Commissariat américain à l’énergie atomique:

“Les médecins ont longtemps vu dans le corps humain une sorte de moteur dans lequel la nourriture, l’air et l’eau serviraient essentiellement de carburant. Seule une petite partie de cet apport, pensait-​on, servait à réparer l’usure des pièces. Mais les recherches menées avec des isotopes ont montré qu’il convenait mieux de comparer l’organisme à un corps d’armée qui, tout en étant très mobile, conserve sa taille, sa forme et sa composition, bien que les éléments qui le composent changent continuellement, que ce soit à cause des nouvelles recrues, des mutations d’un poste à un autre ou de la promotion de certains éléments, tandis que d’autres sont dégradés, transférés dans les réserves et finalement démobilisés après une durée de service variable.

“En utilisant des traceurs radioactifs, on s’est aperçu que, dans l’organisme, le renouvellement des atomes est aussi rapide que complet. Il ne faut pas plus d’une semaine ou deux pour que les atomes de sodium soient remplacés par de nouveaux atomes de sodium. Il en va exactement de même avec l’hydrogène et le phosphore. Quant au carbone, un mois ou deux suffisent pour que la moitié des atomes soient remplacés par d’autres. D’ailleurs, ces résultats peuvent être extrapolés à presque tous les éléments. (...) Quatre-vingt-dix-huit pour cent des atomes dont nous étions constitués il y a un an ont été remplacés par d’autres atomes tirés soit de l’air, soit de la nourriture, soit de l’eau.”

Ainsi, peu importe que l’on vive 20 ans, 80 ans, 800 ans ou éternellement, la plupart des éléments qui constituent un corps humain ont de toute façon moins d’un an. Or, avec le mécanisme de la division cellulaire, le corps devrait théoriquement rester éternellement en vie. D’ailleurs, les chercheurs ont plus d’une fois attiré l’attention sur cette hypothèse et prouvé qu’il est plus facile de démontrer que l’homme devrait vivre éternellement que d’expliquer pourquoi il meurt.

Il n’en reste pas moins vrai qu’au fil des ans le cœur et les autres organes ne parviennent plus à remplacer les cellules avant qu’elles se dégradent et meurent. Bien que les théories ne manquent pas chez les microbiologistes pour expliquer cette bizarrerie, aucune ne s’avère pleinement satisfaisante. Il semble pourtant acquis que ce dérèglement provient d’une anomalie du fonctionnement interne de la cellule qui fait qu’au moment de la division cellulaire, la cellule qui termine sa vie n’est pas forcément remplacée par une cellule jeune. Ceci expliquerait aussi bien le vieillissement que la mort.

Si l’on pouvait régler et équilibrer le remplacement et le renouvellement des cellules, l’homme pourrait vivre éternellement. Mais comme ce n’est pas lui qui a conçu son organisme, en particulier cet organe merveilleux qu’est le cœur, il est incapable d’apporter le moindre remède à ce défaut. Seul le Créateur, Jéhovah Dieu, peut apporter les modifications qui permettraient aux humains de vivre sans jamais mourir. Et les promesses qu’il a fait consigner dans sa Parole, la Bible, nous apprennent que c’est effectivement ce qu’il réalisera, au temps qu’il a fixé. Voici par exemple ce qui est écrit en Romains 6:23: “Le don que donne Dieu, c’est la vie éternelle.” De même, le Psaume 37:29 renferme cette prophétie: “Les justes posséderont la terre, et sur elle ils résideront pour toujours.”

De toute façon, nous vivons pour l’instant avec un cœur qui, bien qu’admirablement conçu, est sujet à des défaillances. Que faire pour éviter une crise cardiaque? Et comment réagir si elle a déjà eu lieu?

[Schéma, page 4]

(Voir la publication)

NŒUD SINUSAL

OREILLETTES

NŒUD AURICULO-VENTRICULAIRE

FAISCEAU DE HIS

RAMIFICATIONS

VENTRICULES

FIBRES DE PURKINJE

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