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  • g79 8/6 p. 20-24
  • Sachez goûter et apprécier la musique

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  • Sachez goûter et apprécier la musique
  • Réveillez-vous ! 1979
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Réveillez-vous ! 1979
g79 8/6 p. 20-24

Sachez goûter et apprécier la musique

QUELQU’UN a dit un jour: “La musique et le bruit sont comme deux enfants de tempérament opposé; l’un est un garçon charmant, l’autre un affreux garnement!” Aussi différentes que Caïn et Abel, aussi incompatibles que le jour et la nuit, ces deux manifestations proviennent pourtant du même phénomène physique, le son. Le mot “bruit” emporte généralement l’idée d’un son rude, désagréable, voire effrayant, alors que le mot “musique” évoque plutôt le calme et la détente, associés à un plaisir parfois raffiné. Avez-​vous remarqué comme la musique peut nous procurer des sensations de bonheur et de joie qui élèvent l’esprit, tout comme un courant ascendant porte très haut dans le ciel un oiseau qui s’envole? À d’autres moments, par contre, elle nous imprègne d’un sentiment de mélancolie ou de tristesse et nous fait même venir les larmes aux yeux.

Qu’est-​ce que la musique?

On a dit de la musique qu’elle était “une langue internationale”. Pourquoi cela? C’est que le plaisir qu’elle procure à des gens qui ne parlent pas la même langue constitue en soi un moyen de communication. Le succès universel de la musique provient en outre de ce qu’elle aborde presque tous les aspects de la vie. Cela va de la romance aux chansons d’amour, et des berceuses aux marches nuptiales et aux airs populaires. On peut goûter aussi bien la musique orientale ou occidentale, des pièces classiques, des chansons folkloriques ou du “rock”. On peut également apprécier certaines compositions très élaborées ou la musique rythmée de l’Amérique du Sud. Et que dire de la valse, si légère et séduisante? N’avez-​vous jamais tapé du pied ou battu des mains en cadence pour marquer le rythme entraînant d’une polka ou d’une marche? Si, certainement. Oui, une belle mélodie soutenue par quelques accords harmonieux charme l’oreille, tout comme une heureuse association de couleurs ravit le regard. Il n’est que de voir comment la publicité commerciale a su “prendre le train en marche” en mettant ses annonces en musique.

En un sens, c’est notre nature humaine qui permet à de beaux sons mélodieux d’influer profondément sur nos sentiments. C’est particulièrement vrai quand ces sons s’organisent suivant un rythme agréable et quand ils s’accompagnent de paroles appropriées. “La musique, disait Madame de Staël, est une architecture des sons.” Les “portées” de cinq lignes parallèles et leurs différentes “clefs” font partie des signes conventionnels utilisés pour procéder à cette structuration du son. Il y a aussi les dièses et les bémols qui modifient le caractère et la hauteur des notes sans changer leur nom. Les différents aspects donnés aux notes indiquent la durée des sons correspondants. Suivant l’emplacement qu’elles occupent sur la portée, les notes correspondent à des sons graves ou aigus. Ainsi se présente la musique écrite. Quant à la musique proprement dite, elle est produite par l’exécution instrumentale d’une partition où ces divers signes conventionnels ont été disposés par le compositeur de manière à produire des effets sonores précis. On peut donc dire que la musique est un art dont le domaine se situe à la fois dans le son et dans le temps.

Quand un son vient frapper notre oreille, c’est que quelque chose est en train de vibrer, ce peut être une corde de violon, une peau de tambour ou encore une anche de chalumeau. L’air est alors mis en mouvement. Tout comme le jet d’un caillou fait naître des “ronds” à la surface d’une eau tranquille, des ondes aériennes concentriques se propagent à partir de toute source sonore. Parvenus à nos tympans, ces ondes les font vibrer, et c’est ainsi que nous percevons les sons. Sans air, il n’y aurait pas de son. Nous pouvons remercier Dieu de nous avoir dotés de cette merveilleuse faculté qu’est l’ouïe et d’avoir tout prévu pour que nous puissions communiquer par le moyen des sons.

Il existe une grande variété d’instruments de musique capables de produire des sons de niveaux très divers, le plus ancien de ces “instruments” étant très certainement la voix humaine. Des sons arrangés d’une manière bien définie pour une seule voix donnent une “mélodie”. Du fait que la voix se propage comme un courant d’eau, on peut alors parler de musique “horizontale”. Des sons de niveaux différents, émis simultanément, créent une “harmonie” que l’on peut qualifier de musique “verticale”.

En musique, l’harmonie est essentiellement de deux sortes: “consonante” ou “dissonante”. Mais oui, la notion de dissonance est capitale en musique! Pourquoi? Parce qu’en l’absence de toute dissonance, la musique ne pourrait produire pratiquement aucune impression de mouvement. Par exemple, quand un morceau de musique arrive à son terme, nous éprouvons une sensation de “fini” ou de repos. Le but a été atteint et nous en tirons un sentiment de satisfaction.

Le contrepoint

Une composition de musique “verticale”, ou harmonie, arrangée suivant les règles de la progression musicale, permet de rehausser, par un accompagnement approprié, telle mélodie connue qui relève de la musique dite “horizontale”. On peut, en veillant particulièrement à respecter les lois de l’harmonie, élaborer une mélodie “en contrepoint”. Les variations introduites par cette mélodie secondaire viennent tour à tour appuyer ou contrarier la ligne mélodique principale, ce qui a pour effet d’ajouter à notre plaisir et à notre compréhension de l’œuvre. Essayez par exemple, quand les violons de l’orchestre exécutent une mélodie bien connue, de suivre l’air joué par le cor d’harmonie ou le hautbois. Laissez-​vous gagner par l’émotion quand les flûtes reprennent un beau passage.

Ces reprises contribuent à nous faire apprécier le déroulement de l’œuvre, la progression musicale. Les différents thèmes servent pour ainsi dire de “points de repère”; nous apprenons à les reconnaître, nous les guettons, et, quand ils viennent satisfaire notre attente, nous goûtons un véritable plaisir. C’est un peu comme avec les prophéties bibliques. Nous en découvrons les promesses avec émotion, nous en attendons ensuite ardemment la réalisation, et quand enfin elles s’accomplissent, que de bénédictions!

Le don de l’ouïe

Si Dieu ne nous avait pas dotés de la merveilleuse faculté d’entendre, la musique n’existerait pas, ou du moins nous serions bien en peine de l’apprécier. Pour que nous puissions la comprendre et l’aimer, la musique doit rester dans les limites de nos facultés de perception, lesquelles varient d’un individu à l’autre. Il est néanmoins communément admis que l’homme peut percevoir les sons qui se situent entre 16 et 20 000 vibrations ou “cycles” par seconde. En électronique, on utilise aujourd’hui pour traduire cette notion de “cycles par seconde” le terme plus récent de “hertz” (en abrégé Hz). Tous les instruments de musique produisent des sons dont les fréquences s’inscrivent largement dans les limites d’audition de l’oreille humaine. La gamme de fréquences d’un violon, par exemple, ne va que de 180 à 2 500 Hz; celle de la guitare va de 80 à 1 200 Hz, mais les cymbales peuvent produire des vibrations qui atteignent jusqu’à 20 000 Hz. Dans un orchestre, c’est généralement au piano que revient la distinction d’offrir la gamme de fréquences la plus étendue: de 27 à 4 000 Hz.

Les harmoniques enrichissent la qualité des sons

La plupart des gens reconnaissent que c’est la musique “en direct”, “sans intermédiaire”, qui leur procure le plus de plaisir. Vous êtes-​vous déjà demandé pourquoi? Eh bien, c’est exactement comme pour une peinture ou une photographie. En avez-​vous jamais vu une seule qui puisse égaler le modèle original? Il manque toujours quelque chose à une copie. Même si la photographie restitue fidèlement toutes les couleurs et tous les détails, elle ne peut rendre la profondeur. Il en va pratiquement de même de la musique en direct: elle revêt une plénitude, une richesse, un relief très difficiles à reproduire.

La lumière que nous voyons et le son que nous entendons sont en effet constitués de vibrations. Pour ce qui est du son, il existe, parallèlement à la vibration principale, dite “fondamentale”, des vibrations partielles ou secondaires. Et ce sont ces vibrations partielles, ou “harmoniques”, qui confèrent au son original cette plénitude et ce relief qu’il est si difficile de restituer dans une copie. Notons que c’est précisément l’accentuation ou au contraire l’effacement de ces harmoniques dans le son original qui nous permettent de dire si les notes que nous entendons sont produites par un instrument à cordes, par une flûte ou encore par une cornemuse. Cette qualité du son, qui correspond à la combinaison des divers harmoniques, s’appelle le “timbre”. C’est lui, par exemple, qui distingue les cuivres d’autres instruments, tels que les violons ou bien la clarinette ou le hautbois, dans lesquels une colonne d’air vient vibrer sur une anche.

Comment goûter la musique

Les dons ou les moyens financiers que réclament l’exécution ou l’audition de musique “en direct” sont le lot d’une minorité de privilégiés, mais des millions d’amateurs peuvent apprécier de bonnes reproductions en haute fidélité. La radio émet des programmes en modulation d’amplitude et en modulation de fréquence. La préférence du public va généralement à la modulation de fréquence, car elle élimine la quasi-totalité des perturbations à la réception, tout en offrant une gamme de fréquences plus étendue pour les retransmissions musicales. Les stations FM qui émettent en stéréophonie sont maintenant très appréciées dans de nombreux pays parce qu’elles proposent, pour la plupart, des programmes soigneusement sélectionnés et aussi parce qu’elles permettent de restituer dans une large mesure les harmoniques dont nous parlions plus haut. En outre, on trouve dans le commerce des disques et des bandes magnétiques enregistrés en haute fidélité. Pour une maison d’enregistrement, l’idéal est de parvenir à reproduire fidèlement l’exécution musicale originale avec l’intégralité de ses harmoniques, tout en éliminant les bruits indésirables et les distorsions.

L’auditeur qui n’écoute la musique qu’en fond sonore, tout en vaquant à ses occupations, n’aura peut-être pas un tel souci de fidélité. Un petit transistor peut amplement lui suffire, et il n’y a pas lieu de critiquer son choix, car, en matière de musique, les goûts des uns et des autres varient énormément. Mais cette formule peut ne pas convenir à d’autres personnes pour qui la musique ainsi rendue paraîtra trop altérée, du fait, notamment, des distorsions et de l’insuffisance des gammes de fréquences. Ce manque de pureté musicale, ces interférences importunes et ces distorsions peuvent amener de telles personnes à tourner le bouton plutôt qu’écouter une reproduction médiocre.

Il est important, si l’on veut obtenir une reproduction musicale de qualité, de réduire les distorsions. Dans le cas des disques, ces dernières peuvent être dues à une mauvaise qualité de la cellule ou de la pointe de lecture. Certaines bandes magnétiques provoquent plus de distorsions et de souffle que d’autres. L’amplificateur et les enceintes jouent également beaucoup sur la qualité du son. Il est bon, quand ces indications sont fournies par le fabricant, de vérifier le niveau de distorsion des appareils ainsi que leur bande passante. Certains ont un niveau de distorsion de 1,5 pour cent ou plus, alors que d’autres, de qualité supérieure, n’auront que 0,04 pour cent, sinon moins. Les caractéristiques de la bande passante ont également leur importance, mais elles peuvent revêtir une apparence trompeuse.

Une autorité en la matière, après avoir procédé à de nombreuses observations, est arrivée à cette conclusion que “90 pour cent des auditeurs peuvent largement se contenter d’une bande de fréquences allant de 60 à 8 000 Hz”. Ce qui laisse à penser que la majorité des gens n’ont pas l’oreille aussi fine que la publicité voudrait nous le faire croire. Mais il ne faut évidemment pas généraliser. Certains mélomanes, doués d’une ouïe très sensible, ne peuvent pleinement apprécier la musique en cas de distorsions ou d’insuffisance de la bande passante. À quelle catégorie appartenez-​vous? C’est votre propre oreille qui, en définitive, reste le meilleur juge en la matière. Choisissez donc, en fonction de votre budget, l’appareil dont le son vous est le plus agréable.

Restons équilibrés

La musique doit rester à sa place, tout comme les autres plaisirs. Après une dure journée, elle peut procurer une excellente détente qui favorise le repos nocturne. Pour certains, elle agit comme un stimulant et chasse les idées noires. Mais il ne faut pas y voir une panacée. Si un problème difficile réclame une décision de notre part, nous ne ferons pas avancer la situation en écoutant de la musique. Il est bon également de se souvenir que, pour la plupart d’entre nous, la réflexion sérieuse et la méditation exigent le silence. Pourtant, il est des gens si férus de musique qu’ils croient ne pas pouvoir s’en passer et qui la font jouer sans interruption. Les conflits entre voisins naissent souvent de ce que certains ne savent pas réduire quand il le faut le volume de leurs appareils, oubliant sans doute que tous ne partagent pas forcément leurs goûts et leur passion de la musique. Quand on vit dans des endroits à forte densité de population, le port d’un casque ou d’écouteurs peut aider à résoudre le problème tout en permettant de goûter au plaisir de la musique sans déranger les voisins. D’autre part, quand on ne sait pas se contrôler, la musique peut prendre beaucoup de temps et ainsi créer plus de difficultés qu’elle n’en résout.

Nous illustrerons ce fait en examinant brièvement le cas de deux hommes très célèbres, qui ne vécurent que pour la musique, négligeant parfois d’autres choses qui auraient requis plus d’attention de leur part. Ludwig van Beethoven est considéré comme l’un des plus grands compositeurs de tous les temps, mais nous n’ignorons pas les débordements de sa vie privée. Quant à Franz Schubert, dont l’une des symphonies passe pour la plus belle qui ait jamais été écrite, lui-​même se décrivait comme un homme très malheureux.

De telles manifestations dépressives ne sont pas le propre des artistes du passé. Hank Williams, maintenant décédé, mais qui fut en son temps l’un des plus célèbres interprètes de ballades traditionnelles américaines, avait à son répertoire un cantique intitulé “J’ai vu la lumière”. Mais était-​ce bien le cas? On raconte qu’un jour, alors qu’il venait d’interpréter cette chanson, il fondit en larmes et reconnut en sanglotant qu’il n’avait vu aucune lumière. Il mourut tragiquement des suites d’une overdose de drogue, alors qu’il s’en allait signer un contrat professionnel.

Oui, c’étaient là des hommes qui ne voyaient que par la musique; elle était toute leur vie. On pourrait dire que les moments d’émotion artistique leur apparaissaient comme de brèves et lumineuses éclaircies dans la tempête tumultueuse de leur drame intérieur. Les sombres problèmes qui les agitaient venaient très vite obscurcir la joie fugitive qu’ils avaient pu en retirer. L’exemple de tels musiciens est plein d’enseignements pour ceux qui cherchent à mener une vie heureuse et équilibrée.

Même si la plupart d’entre nous apprécient la musique en tant qu’auditeurs et non en tant qu’exécutants, la leçon reste valable pour tous. Il n’est pas bon de passer trop de temps à jouer ou à écouter de la musique. La musique est une très belle chose, c’est vrai, mais ce n’est que l’un des multiples dons accordés par Dieu à l’humanité. À ce don il faut ajouter celui de posséder une famille, des amis, un travail et notre service chrétien, toutes choses qui réclament elles aussi notre attention. Si donc nous avons la sagesse d’assigner à la musique la part qui lui revient, d’en profiter quand nous en avons envie et si les circonstances s’y prêtent, sans pour autant lui permettre d’empiéter sur nos diverses responsabilités, alors nous apprécierons encore plus ses bienfaits au fil des ans.

[Schéma, page 21]

(Voir la publication)

Tous les sons émis par des instruments de musique sont constitués de vibrations que l’on compte en cycles par seconde, ou hertz (Hz).

Les cymbales vont jusqu’à 20 000 Hz.

La guitare va de 80 à 1 200 Hz.

Le violon va de 180 à 2 500 Hz.

Le piano va de 27 à 4 000 Hz.

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