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  • L’ONU détient-elle la solution?

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  • L’ONU détient-elle la solution?
  • Réveillez-vous ! 1979
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Réveillez-vous ! 1979
g79 22/6 p. 9-11

L’ONU détient-​elle la solution?

L’ONU a-​t-​elle le pouvoir de colmater les brèches?

FRANCE

CHINE

URSS

GRANDE-BRETAGNE

USA

TERRORISME

NATIONALISME

ÉGOÏSME

HAINE

DROGUE

CRIMINALITÉ

GUERRE

LES coquilles des typographes sont certainement l’une des plaies de l’imprimerie. Il y a quelques années, l’une d’entre elles s’était glissée dans un article de journal sur les Nations unies, si bien que la conclusion du texte était que les Nations étaient “désunies”.

De fait, il serait possible d’expliquer avec une note d’humour que l’erreur n’était qu’apparente, car, depuis plus de 30 ans qu’elles existent, les Nations unies se sont montrées plus d’une fois désunies, chacune travaillant unilatéralement à son propre intérêt, plutôt qu’unies, c’est-à-dire liées par des intérêts et des efforts communs.

Des objectifs louables

Les objectifs que l’Organisation des Nations unies s’est assignés sont extrêmement louables. Sa charte prévoit en effet que ‘le but des Nations unies est de maintenir la paix et la sécurité internationales’.

Voici ce que spécifie l’article 55 de cette même charte: “En vue de créer les conditions de stabilité et de bien-être nécessaires pour assurer entre les nations des relations pacifiques et amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité des droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-​mêmes, les Nations Unies favoriseront: a) le relèvement des niveaux de vie, le plein emploi et des conditions de progrès et de développement dans l’ordre économique et social, b) la solution des problèmes internationaux dans les domaines économique, social, de la santé publique et autres problèmes connexes; et la coopération internationale dans les domaines de la culture intellectuelle et de l’éducation; c) le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion.”

Voilà effectivement d’excellents objectifs, mais dans quelle mesure ont-​ils été atteints? En 1965, le Frankfurter Allgemeine Zeitung publia un article dont les conclusions restent valables aujourd’hui. Il expliquait en effet que “le bilan de 20 ans d’histoire de l’ONU ainsi que la longue liste des mesures de conciliation et de médiation qu’elle a prises montrent que les Nations unies ont connu la réussite à chaque fois que les ‘superpuissances’ n’étaient pas directement concernées”.

L’article attirait l’attention sur les réalisations remarquables de diverses agences de l’ONU, telles que l’OMS, l’Organisation mondiale de la Santé, ou l’UNESCO, l’Organisation pour l’Éducation, la Science et la Culture, ou encore l’UNICEF, le Fonds des Nations unies pour l’Enfance, et bien d’autres services spécialisés.

Certains de ces services de l’ONU s’occupent par exemple, de l’utilisation pacifique de l’espace, de l’énergie atomique et des fonds marins; d’autres s’occupent des problèmes d’environnement ainsi que du développement économique industriel. Il existe aussi un fonds des Nations unies pour lutter contre la toxicomanie. De véritables exploits ont été accomplis dans les secours aux sinistrés, l’un des plus notables étant la prise en charge des millions de réfugiés qui ont quitté le Bangladesh après la guerre avec le Pakistan.

Le Comité de la prévention et de la répression de la criminalité a lui aussi d’importantes réalisations à son actif. Enfin, c’est cette organisation qui a lancé la première conférence intergouvernementale consacrée uniquement aux femmes (à Mexico en 1975).

Un problème crucial

Pour remarquables qu’ils soient, ces résultats ne sont pas ceux sur lesquels on se base pour juger une organisation. “L’ONU, poursuivait l’article précité, doit être consciente que son succès se mesure sur la scène politique.”

Mais il n’est pas facile de parler de l’ONU en termes politiques, car elle ne ressemble à aucun gouvernement. C’est un organisme à part, mais pas un gouvernement mondial, puisqu’elle n’a pas été conçue dans cet esprit, bien que de l’aveu de son actuel secrétaire général, Kurt Waldheim, “au départ, tout le monde craignait que les Nations unies ne contrarient l’indépendance et la souveraineté nationales”.

Mais comment le pourraient-​elles, alors que l’ONU n’a aucun pouvoir d’édicter des lois, encore moins de les faire appliquer? Aucun membre n’est tenu de suivre les décisions qu’elle prend, tous les États étant considérés comme souverains et égaux. C’est justement là que réside le défaut de la cuirasse, dans cette absence d’autorité réelle, d’une autorité que tous les pays membres accepteraient et respecteraient.

Par exemple, en dehors des cas où la paix et la sécurité internationales sont en jeu, l’ONU ne dispose d’aucune clause qui lui permette de s’ingérer dans les affaires intérieures d’une nation, d’autant plus que la question se pose de définir ce que l’on entend par affaires purement intérieures et affaires internationales.

Ainsi, parlant en tant que Président des États-Unis, Jimmy Carter s’est élevé vigoureusement en faveur des droits de l’homme et contre leur violation répétée dans certains pays, en contradiction flagrante avec la charte des Nations unies. Les pays incriminés ont immédiatement riposté en accusant les États-Unis d’ingérence dans leurs affaires intérieures. En réalité, tout se ramène au fait que chaque nation n’accepte que ce qu’elle veut bien accepter et qu’elle s’oppose à tout ce qu’elle juge comme une violation de son droit à la souveraineté nationale. C’est donc exactement le même problème que celui de l’Europe politique, sauf qu’il se pose à une plus vaste échelle.

La pression du nationalisme

Une brochure sur la Cour internationale de Justice de l’ONU reprend les mêmes arguments: “Le statut de la cour est inclus dans la charte des Nations unies et chaque État membre a automatiquement accès à cette cour. Un État qui plaide devant cette juridiction peut déclarer quand il le veut qu’il reconnaît pleine compétence judiciaire à la cour en cas de litige juridique. Mais, jusqu’à présent, la majorité des États membres n’ont pas encore admis sa compétence judiciaire.” [C’est nous qui soulignons.] Ainsi, cette cour ne possède aucune autorité réelle; pour reprendre une formule imagée, elle n’est qu’un “tigre de papier”.

Dressant le bilan de 30 années d’activité de l’ONU, Kurt Waldheim déclara que, pour être efficace, un organisme international doit nécessairement apporter quelques restrictions à la souveraineté de telle ou telle nation. Mais, il ajouta que si, dans certains domaines, ces restrictions ont pu être imposées, “le nationalisme s’est fait fortement sentir” dans le monde entier au cours des 30 années passées.

‘Le nationalisme qui se fait fortement sentir’ retarde l’unification du monde. Voici en quels termes Waldheim expliqua ce à quoi se heurte l’ONU: “Renforcer le rôle de notre organisation pour maintenir la paix, tout en gagnant le respect de tous pour les décisions prises par ses principaux organismes, constitue certainement de toutes nos tâches la plus ardue.”

Il faut avouer que “le respect de tous” n’est pas facile à obtenir. Dans leur livre Les Nations unies sur la balance — Résultats et perspectives (angl.), N. Padelford et L. Goodrich ont fait sur l’ONU une remarque dont la portée va très loin: “Elle a été invitée à préserver la paix là où elle n’existait pas: dans le cœur des hommes (...). L’Organisation n’a aucun pouvoir d’empêcher une guerre nucléaire d’engloutir toute l’humanité si tel est le désir des nations. Elle ne peut obliger les grandes puissances à accepter ses exigences ni les forcer à accepter ses recommandations. (...) Elle offre une tribune où les chefs d’États peuvent se consulter, mais uniquement à condition que tel soit leur bon plaisir. Elle peut prendre l’initiative d’utiles mesures de diplomatie préventive et de conciliation pour maintenir la paix, ceci afin de résoudre les différends et pour maintenir la paix et la sécurité internationales. Mais les États doivent être disposés à les accepter et à les mettre en application, sinon toutes ces tentatives restent mort-nées.” [C’est nous qui soulignons].

Tout le problème est là. L’unité dépend de la bonne volonté de tous de coopérer au bien de chacun. Cette bonne volonté doit sortir du cœur et pas seulement de la tête, ce qui revient à dire que la clé de l’unification mondiale est l’amour.

Mais le plus gros obstacle à l’unification du monde, le nationalisme, est tout le contraire de l’amour. Il met en effet l’accent sur les intérêts particuliers et égoïstes d’une seule et même nation, au lieu de rechercher l’intérêt de l’ensemble des nations.

Le véritable amour exige que l’on élargisse son petit champ d’intérêts et d’affections, pour y inclure, non seulement ses compatriotes, mais aussi les peuples du monde entier. Il est donc impératif de voir les problèmes sur le plan international.

Mais puisque l’amour n’obéit à aucune loi, comment parvenir à atteindre tous ces objectifs? Y a-​t-​il des faits qui démontrent que les nations, aussi bien celles qui penchent pour le concept de l’Europe politique que parmi les 150 membres des Nations unies, ont admis que c’est bien là la clé qui mène à l’unité et grâce à laquelle l’unification du monde est enfin à notre portée?

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