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  • g80 8/5 p. 22-24
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  • Les floralies de Chelsea
  • Réveillez-vous ! 1980
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Réveillez-vous ! 1980
g80 8/5 p. 22-24

Les floralies de Chelsea

De notre correspondant en Grande-Bretagne

OÙ TROUVER réunies des orchidées exotiques de la Barbade, d’étranges protéacées et musacées d’Afrique du Sud, des jonquilles aux couleurs vives et des jacinthes de Hollande et de Belgique, de suaves roses d’Angleterre et des fleurs de lin de Nouvelle-Zélande? Oui, où trouve-​t-​on ces fleurs des quatre coins de la terre? Aux floralies de Chelsea. Chaque année, la Société royale d’horticulture organise 13 expositions florales. Celle-ci, qui se tient à Londres, est internationale et la plus remarquable de toutes. Elle a lieu au mois de mai et porte officiellement le nom de “Grande exposition du printemps”.

Depuis 1913, ces floralies ont lieu sur les quelque 10 hectares du Royal Hospital, imposant édifice construit au XVIIe siècle par Sir Christopher Wren. C’est là que vivent plus de 500 anciens combattants, les “pensionnaires de Chelsea”. Pendant toute l’exposition, beaucoup d’entre eux, vêtus d’habits écarlates, distribuent les programmes ou s’acquittent d’autres tâches. Pourquoi ne nous accompagneriez-​vous pas dans notre visite?

Des fleurs pour toutes les saisons

Outre les mesures d’accueil pour les 40 000 personnes venues aux floralies, on a pris des dispositions pour aider les handicapés physiques, et il y a aussi des guides pour les aveugles. Même si ces derniers ne voient pas les tons chatoyants des fleurs, ils peuvent néanmoins sentir tous les parfums que l’on a réussi à produire ces dernières années après bien des soins.

Rendons-​nous directement sous le chapiteau d’un hectare et demi où 85 exposants présentent le produit de leur travail. Tous se sont efforcés de faire fleurir leurs plantes simultanément, ce qui n’est pas un mince exploit quand on considère que les jonquilles éclosent au début du printemps et les chrysanthèmes en automne. Comment s’y sont-​ils pris?

Les bulbes qui fleurissent au printemps sont mis en terre très profondément durant l’hiver et non pendant l’automne précèdent. On peut retarder la floraison de certaines plantes en gardant leurs bulbes à basse température. Inversement, les plantes d’automne fleuriront plus vite si l’on dose habilement la lumière, la chaleur et l’humidité.

Les plantes d’intérieur

Aimez-​vous les plantes d’intérieur? Eh bien, regardez ce grand parterre au milieu. Admirez aussi cet élégant belvédère blanc entouré d’hortensias d’une blancheur également éclatante. Il se dresse sur une île au milieu de plantes aquatiques et de fougères. Et ici, au premier plan, ne sont-​elles pas jolies, ces violettes d’Afrique? Il y en a de toutes les couleurs: des mauves, des roses, des pourpres, des blanches et des magenta. Tous ces bouquets ont une trentaine de centimètres de diamètre. À chaque stand, l’exposant se fait un plaisir de vous donner tous les renseignements utiles sur la quantité de lumière, d’engrais et d’eau que nécessite chaque type de fleur.

Il ne faut pas manquer non plus les cactus aux formes si étranges et aux énormes fleurs ni les ravissants bonsaïs, ces arbres nains japonais qui atteignent à peine 40 centimètres de haut, mais dont certains ont plus de cent ans. Ils ont une valeur considérable.

Des plantes, mais pas de sol

Voici un curieux étalage de plantes qui poussent sans terre grâce à une science moderne, l’hydroponique, qui servit beaucoup jadis pour étudier la nutrition des plantes. Elle permet de varier à volonté la composition chimique d’une solution jusqu’à ce que l’on trouve le dosage idéal.

Avez-​vous remarqué que des cailloux remplacent la terre? Ils servent uniquement à maintenir les plantes, auxquelles on donne régulièrement un engrais à base d’une solution de minéraux. Les plantes semblent se porter aussi bien que celles que l’on met en terre. On peut remplacer les cailloux par du sable, de la cendre, du gravier ou de la vermiculite. À vrai dire, on peut employer n’importe quelle substance qui absorbe l’engrais et permet un drainage suffisant.

Certains spécialistes de plantes d’intérieur utilisent cette méthode, mais elle est également très utile dans les cultures des régions où il n’y a pas de terre, par exemple sur les atolls du Pacifique.

Le concours de la science

Sous le grand chapiteau se trouve une section scientifique où 17 organismes spécialisés sont représentés. Ils s’occupent de la lutte contre la vermine, des maladies, des engrais et de la culture biologique. À notre époque où tant d’espèces disparaissent, il est bienvenu d’exposer divers fruits et légumes en danger d’extinction. Il y a aussi une liste des endroits où l’on peut se les procurer pour qu’ils ne disparaissent pas à jamais.

Pour ceux qui n’aiment pas trop les insecticides chimiques, il est très intéressant d’aller au stand qui fournit des renseignements sur la lutte biologique contre la vermine. Les jardiniers peuvent s’y procurer des insectes qui détruisent les espèces non désirées. C’est ainsi qu’un petit hyménoptère se nourrit de l’aleurode des serres et qu’une coccinelle s’attaque aux pucerons qui envahissent les plantes.

Les vingt-cinq ans de règne de la reine

En 1977, la reine Élisabeth II a fêté ses vingt-cinq ans de règne. Les floralies de Chelsea ont commémoré l’événement à leur façon. La foule se pressait pour observer l’une des nouvelles roses cultivées spécialement pour cet anniversaire. On avait fait beaucoup de publicité autour de cette beauté de 25 centimètres de haut qui se vendit à des milliers d’exemplaires. On avait créé pour la même occasion une rose-thé hybride de couleur rose abricot. Elle était travaillée comme de la porcelaine et résistait, paraît-​il, à la maladie.

Mais le chef-d’œuvre de toute l’exposition était l’immense couronne qui dominait majestueusement les visiteurs. Elle était composée de plantes de couleur argentée, de feuilles charnues et de fleurs pourpres. La couronne atteignait près de 5 mètres de haut. Elle reposait sur un gigantesque coussin pourpre aux glands d’argent. Cela faisait des mois que l’on avait fixé à la carcasse en fils métalliques les quelque 6 500 plantes qui l’ornaient.

Chaque année, l’une des expositions qui remportent le plus de succès est celle des orchidées. C’est également là que les exposants courent le plus de risques. Jadis, ils ôtaient à la brosse le pollen des fleurs afin qu’on ne puisse le voler pour reproduire leur variété. Ces orchidées exigent une température précise, aussi les exposants sont-​ils sur le qui-vive pendant toutes les floralies, de crainte qu’il ne survienne une brusque vague de froid qui causerait du tort aux plantes.

Maintenant tournez-​vous de l’autre côté. Que ces fraises ont l’air succulentes! Les légumes et les fruits qui sont exposés mettent tellement l’eau à la bouche qu’il faut se retenir pour ne pas y toucher. Une année, il a fallu emmener d’urgence à l’infirmerie un enfant qui venait d’avaler un noyau. Personne ne lui a demandé d’où il venait, mais il est certain qu’au moins un des exposants n’a guère compati aux souffrances de l’enfant!

Les jardins

Nous pourrions passer des heures à contempler les rbododendrons, les roses, les coquelicots, les euphorbiales, les pieds-d’alouette, les dahlias, les œillets, les iris, les géraniums. Oui, la liste de ces parterres semble infinie. Mais nous préférons sortir dans les jardins. Les paysagistes en ont conçu toutes sortes, pour que nous puissions nous en inspirer, que nous ayons un petit ou un grand jardin et quels que soient nos goûts ou l’usage auquel nous destinons le nôtre. Presque tous ont une pièce d’eau, un bassin, un jet d’eau ou des rigoles.

Rendons-​nous à présent dans l’allée centrale bordée de boutiques où nous pourrions passer des heures à feuilleter des livres ou à examiner une multitude d’outils de jardinage. Désirez-​vous vous reposer dans ce fauteuil pliant ou bien choisir une statue pour votre pièce d’eau? Tous ces articles sont en vente. Il n’est pas désagréable de pouvoir les toucher et les manier après avoir dû prendre tant de précautions sous le chapiteau.

Avant de partir, nous terminons par une collation aux jardins avoisinants du Ranelagh. Là, on peut s’asseoir et écouter l’orchestre qui joue tout l’après-midi dans le kiosque. On peut se détendre également sur l’herbe, parmi les grands arbres, en pensant que depuis 60 ans qu’il y a des floralies à Chelsea, le décor n’a pratiquement pas changé.

Les souvenirs

Au terme de cette exposition de quatre jours a lieu un défilé de fleurs. En effet, on vend les plantes et les fleurs à la fin de l’après-midi, et chacun les emporte qui sur l’épaule, qui au-dessus de la tête, qui sous le bras, qui dans un sac ou autour du cou. Il paraît que l’expression “cash and carry” [payez au comptant et emportez], si courante de nos jours dans le vocabulaire commercial, aurait pris naissance aux floralies de Chelsea.

Au total, quelle impression se dégage de cette visite? En moins d’un jour, on voit des variétés de fleurs du monde entier que l’on ne pourrait jamais observer dans la nature, même si l’on y passait toute sa vie. La disposition des fleurs, leurs couleurs, leurs formes, sans parler de leurs parfums subtils, tout laisse un souvenir ineffaçable. Le ravissement que nous éprouvons ne peut que nous inciter à remercier le Créateur de sa générosité.

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