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  • Comment réagir face à l’inflation?

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  • Comment réagir face à l’inflation?
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Réveillez-vous ! 1980
g80 22/4 p. 9-13

Comment réagir face à l’inflation?

VOUS ne pouvez certainement pas faire grand-chose sur le plan personnel pour arrêter l’inflation qui sévit dans le monde. Vous n’avez pas le pouvoir d’intervenir dans le budget de l’État, dans les dettes que contractent les gens ou dans la politique économique des nations. Par contre, vous pouvez prendre certaines mesures qui vous aideront à moins souffrir de la dépréciation de l’argent.

Si vous habitez un pays développé, cela peut impliquer le choix d’un mode de vie plus modeste. Autrement dit, il vous faudra peut-être renoncer à certaines choses que vous considérez depuis longtemps comme normales, contrairement à ce qui se passe dans les pays plus pauvres. Même si cette perspective n’a rien d’agréable, il vaut mieux l’envisager dès à présent pour prévenir de plus grandes déceptions.

Par ailleurs, du fait que l’argent perd de plus en plus de sa valeur, il serait bien que les conjoints parlent ouvertement et dans le calme de la meilleure manière d’employer leurs revenus, en particulier lorsque la femme travaille elle aussi. C’est une question de dialogue. Quand l’un des conjoints fait ses achats sans consulter l’autre, il risque d’y avoir des problèmes.

La nourriture coûte de plus en plus cher. S’il est naturel de réduire la consommation d’aliments coûteux, il y a d’autres domaines dans lesquels on peut réaliser des économies. Notre correspondant au Japon nous écrit:

“L’alimentation représente la plus grosse part du budget des familles japonaises. Aussi examinent-​elles soigneusement les réclames publiées dans les journaux, afin de profiter des soldes.

“En outre, beaucoup de supermarchés réduisent le prix de certaines denrées au moment de la fermeture ou bien ils les vendent moins cher le lendemain matin, afin qu’elles soient écoulées avant d’être gâtées. Certaines ménagères choisissent ce moment-​là pour faire leurs achats et arrivent ainsi à nourrir convenablement leur famille à un prix modéré.”

Aux États-Unis, J. Coyle affirme que l’on peut économiser de 20 à 40 pour cent sur les achats d’aliments en dressant une liste après avoir examiné les réclames. On trouve aussi des magasins où les produits vendus “en vrac” coûtent moins cher parce qu’il y a moins de frais généraux.

Au cours d’une année récente, l’industrie alimentaire américaine a émis 62 milliards de bons qui offraient des réductions d’une valeur moyenne de 15 cents [0,60 FF] chacun. Ces bons paraissaient dans les revues, les journaux et les brochures spécialisées. Évidemment, il ne s’agit pas d’acheter un produit simplement parce que la publicité en fait la réclame, mais parce que l’on en a besoin.

On relève cette remarque dans Newsweek: ‘En ne laissant pas les enfants faire les commissions, les parents peuvent réduire de 20 pour cent leur budget alimentaire. Ils ne doivent pas non plus leur céder pour acheter ce qui n’était pas prévu.’ Il importe également de dresser une liste des articles dont on a besoin (et pas seulement envie). Cela évite de faire des achats impulsifs. Pendant que vous faites vos courses, cherchez les produits sans marque. Ils sont de qualité comparable aux autres, mais ils coûtent moins cher.

Au Brésil, un chef de famille dont la femme a de la peine à faire face à l’inflation, fit ce commentaire: “Nous avons réduit les dépenses superflues, et ma femme collabore par tous les moyens. Elle ne jette jamais les restes d’un repas.” Dans d’autres familles, le mari emporte son déjeuner au travail au lieu d’aller au restaurant.

Quand l’argent se fait plus rare, il vaut la peine de réduire, voire de supprimer le superflu. Dans cette catégorie entre le tabac. Non seulement il coûte cher, mais il présente des risques mortels. On sait que 90 pour cent des cancers du poumon sont imputables au tabac, sans parler d’autres maladies. Il est incontestable que le tabagisme est une “souillure de la chair”. (II Cor. 7:1.) En renonçant à ce vice grâce à la maîtrise de soi, on économise chaque année des sommes considérables.

Les boissons alcooliques coûtent elles aussi très cher, et leur abus nuit à la santé et à la vie de famille. Si la Bible ne condamne pas l’usage modéré de boissons alcooliques, il n’en va pas de même des abus (Prov. 23:29-35; I Cor. 6:9, 10). Là encore, on peut réaliser des économies considérables.

Il y a aussi des économies à faire dans le domaine des distractions. Il n’est pas absolument nécessaire de dépenser des mille et des cents pour se distraire. Évidemment, la publicité essaie de nous faire croire qu’il est indispensable de voyager au loin et de loger dans des hôtels de luxe, mais ce n’est pas fondé. Il est aussi agréable de visiter des endroits intéressants près de chez soi, de faire des excursions en famille ou d’aller voir des amis, toutes formes de divertissements bon marché. En choisissant soigneusement ses programmes de télévision, on ne souffrira pas des économies réalisées en s’abstenant d’aller au cinéma et au théâtre.

Jadis, la radio, les chaînes stéréo, la télévision, le cinéma et d’autres formes modernes de distractions n’existaient pas. Les familles allaient rarement, sinon jamais, au restaurant. Il n’empêche qu’elles avaient des distractions saines et qu’elles retiraient de la vie peut-être plus de plaisir que nous qui vivons dans notre société si compliquée. Les temps ont changé, il est vrai, mais les humains, eux, n’ont pas tant changé que cela. Ils peuvent toujours trouver de l’agrément à des divertissements simples et peu onéreux.

Il y a aujourd’hui beaucoup de femmes qui font des économies en confectionnant elles-​mêmes leurs vêtements. C’est un domaine dans lequel les idées et la pratique paient. Citons l’exemple de cette ménagère qui avait vu dans un magasin une robe relativement simple, mais qui coûtait plus de 200 FF. Au lieu de l’acheter, elle se procura du tissu identique et confectionna la robe pour moins de 20 FF.

On trouve aussi des magasins qui vendent des vêtements d’occasion en excellent état, ce qui permet de réaliser des économies appréciables. Certaines personnes préfèrent laver leurs vêtements que de les donner à la blanchisserie. Par exemple, elles lavent leurs chandails à la main dans de l’eau tiède au lieu de les faire nettoyer à sec. Elles ne donnent que les vêtements qu’elles ne peuvent pas nettoyer elles-​mêmes.

Dans le domaine vestimentaire, on fait des économies si l’on ne se soucie pas trop de la mode. Beaucoup de gens se débarrassent de vêtements en bon état simplement parce que la mode a changé. Après avoir remarqué que même le style des vêtements masculins se modifiait aujourd’hui plus rapidement, un homme déclara: “À présent, c’est fini. Jamais plus je ne serai esclave de la mode et de ces gens qui veulent me soutirer de l’argent. Je porte mes vêtements aussi longtemps qu’ils sont en bon état, propres et convenables, peu importe ce que disent ceux qui suivent la mode.”

Un autre domaine dans lequel on réalise des économies considérables, c’est celui des petites réparations chez soi. Non seulement on économise le prix de la main-d’œuvre, mais les appareils ménagers, les meubles, etc., durent plus longtemps.

Un mari calcula qu’il avait économisé dans les 800 FF par an en n’allant plus chez le coiffeur, depuis que sa femme avait accepté d’apprendre à lui couper les cheveux. L’expérience venant, elle avait fait des progrès. De toute façon, il y a aujourd’hui une telle variété de coupes de cheveux qu’il n’est plus nécessaire qu’une coiffure soit la perfection même.

Même dans le domaine des soins médicaux il est possible de faire des économies. Il suffit de comparer les honoraires des médecins, les prix des traitements et des médicaments. Aux États-Unis, où les prix ne sont pas conventionnés, une équipe de journalistes de la télévision s’est rendue dans diverses pharmacies qui se trouvaient à quelques pâtés de maisons l’une de l’autre. Il apparut que les prix de médicaments identiques étaient de deux à cinq fois plus élevés d’une pharmacie à l’autre.

Naturellement, on pourrait encore allonger la liste des moyens qui permettent de faire des économies, mais ces quelques exemples montrent qu’avec un peu de réflexion et d’organisation on peut diminuer ses problèmes d’argent.

L’une des principales causes actuelles de difficultés est la soif exagérée de biens matériels, désir qui a déjà ruiné et brisé trop de familles.

Certains veulent davantage de biens pour “faire comme le voisin”, mais cette vanité peut coûter cher. Un homme d’esprit a fait remarquer fort justement l’absurdité qui consiste à “dépenser de l’argent que l’on n’a pas pour acheter des choses dont on n’a pas besoin, afin d’impressionner quelqu’un que l’on n’aime peut-être même pas”.

En ce qui concerne la nécessité de maîtriser ses désirs de biens matériels, voici ce qu’a écrit une famille à l’hebdomadaire U.S.News & World Report:

“Notre famille vit heureuse avec une somme que beaucoup de parents qui travaillent tous les deux doivent payer à la crèche. Nous combattons l’inflation en maîtrisant notre soif de biens matériels.

“Nous n’avons aucune inquiétude quant à l’éducation de nos enfants et nous avons trouvé la sécurité en vivant ‘normalement’. Pour une femme s’occuper à plein temps de son ménage ne sera jamais démodé, car il entre dans le dessein de Dieu qu’elle se réalise dans le cadre de son foyer. Ce que l’on est en droit d’attendre du mariage n’a rien à voir avec le salaire. Ce sont deux êtres humains qui se marient, et non deux salaires. Ce sont des êtres humains qui forment une famille, et non des biens matériels.”

En refrénant ses désirs de biens matériels, on évite l’une des principales causes de soucis: l’accumulation de dettes. Il n’y a pas de meilleur moyen pour s’attirer des ennuis que d’avoir trop de crédits sur le dos et de vivre avec l’obsession qu’il faudra les rembourser. La Bible a raison de dire: “Celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prête.” — Prov. 22:7, Segond.

Divers entretiens avec des familles qui rencontrent de sérieux problèmes d’argent ont fait apparaître que beaucoup de leurs achats n’étaient pas nécessaires. C’est ainsi que deux jeunes gens mariés depuis seulement deux ans avaient déjà accumulé d’énormes dettes. Or, au lieu de les rembourser, ils continuaient à emprunter et à dépenser. Leur manque de maîtrise à l’égard des biens matériels les conduisit rapidement à la faillite. Pourtant, ils déclarèrent devant un conseiller financier qu’ils n’avaient acheté que des articles “nécessaires”. Un bref interrogatoire permit de découvrir qu’au nombre de ces choses “nécessaires” figuraient des vacances très chères et des vêtements coûteux dont, en réalité, ils n’avaient nullement besoin.

Les spécialistes conseillent aux gens qui ont des problèmes d’argent d’examiner leur salaire net pour voir quel pourcentage sert à rembourser des crédits. Si à l’exception d’une hypothèque, ces remboursements atteignent une proportion supérieure à 10 pour cent, l’intéressé court à la catastrophe. Certains administrateurs de sociétés de crédit ont déclaré que si leurs clients ne savaient pas se maîtriser avec leurs cartes de crédit, ils la leur réclamaient et la déchiraient devant eux. Ce qui est intéressant, c’est que cela cause souvent un “choc psychologique” à ceux qui regardent les cartes de crédit comme un avantage et non comme un danger potentiel pour quiconque ne sait pas s’en servir raisonnablement.

“L’amour de l’argent, dit la Bible, est la racine de toutes sortes de choses mauvaises.” Elle ajoute qu’en aspirant à cet amour, nombre de gens “se sont eux-​mêmes transpercés partout de beaucoup de douleurs”. (I Tim. 6:10.) Plus le temps passe, plus la véracité de cette assertion apparaît.

Qu’arrive-​t-​il aux gens dont la vie repose principalement sur des concepts matérialistes? Voici l’opinion de notre correspondant au Japon:

“Au Japon, les familles se contentent de travailler davantage. Le mari et la femme travaillent à plein temps et font des heures supplémentaires. Pour eux, c’est peut-être réagir face à l’inflation, mais leur famille en souffre, car ils ne se retrouvent plus ensemble pour s’encourager et s’édifier.

“Ces gens-​là ne voient guère loin. Ils se concentrent uniquement sur le PRÉSENT, AUJOURD’HUI MÊME. Personne ne songe à l’avenir, et nul espoir ne vient éclairer la vie quotidienne.”

Mais, à défaut d’une compagnie édifiante et d’un espoir solide quant à l’avenir, que se passera-​t-​il lorsque le mari, sa femme ou bien tous les deux perdront leur emploi? Quand le système économique mondial s’écroulera, qu’adviendra-​t-​il de tous ces gens qui ont fait de l’acquisition de biens matériels l’objectif essentiel de leur vie?

Mais cela arrivera-​t-​il vraiment? Eh bien oui, il n’y a aucun doute là-dessus. Voilà pourquoi, quand nous parlons de changer d’optique à l’égard de l’inflation, de l’argent et des biens matériels, il ne s’agit pas d’un simple adjuvant pour parer à des difficultés économiques temporaires. Non, il faut se préparer à l’effondrement prochain de tous les systèmes économiques actuels.

[Entrefilets, page 10]

On gagne 20 pour cent sur le budget alimentation en ne confiant pas les courses aux enfants.

En réduisant le superflu on fait de sérieuses économies.

[Entrefilet, page 11]

Nombre de familles se sont brisées par leur soif de biens matériels.

[Illustration, page 12]

On évitera de graves problèmes en ne se laissant pas absorber par les biens matériels.

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