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“Dis, maman, achète-​moi ça!”

ENSEIGNEZ À VOS ENFANTS LE BON USAGE DE L’ARGENT

“DIS, maman, achète-​moi ça!” Combien de fois n’avez-​vous pas entendu cette phrase! Peut-être même sortait-​elle de votre bouche lorsque vous étiez enfant. Parfois, la mère dit: “Oui!” D’autres fois, c’est: “Non!” Il peut arriver qu’elle ait le temps d’expliquer ses raisons; mais, en général, on retient seulement qu’elle est disposée à acheter certaines choses et pas d’autres.

En somme, c’est par l’exemple que la plupart des enfants apprennent l’usage de l’argent. Des enquêtes ont d’ailleurs montré que maints parents n’ont pas de méthode précise pour enseigner le bon usage de l’argent à leur progéniture.

Peut-être pensez-​vous que vous enseignez à votre enfant ce qu’il faut acheter et à quel moment le faire, à juger du rapport qualité-​prix et à ne pas sombrer dans le matérialisme actuel. Néanmoins, il serait bien de vous poser cette question: “À quand remonte la dernière fois où j’ai réellement fait un effort conscient dans ce sens?” Cela remonte peut-être plus loin que vous ne le pensez.

Que vous vous soyez attelé ou non à cette tâche, l’article suivant fournira quelques suggestions et quelques principes qui pourront vous servir.

C’est d’autant plus important qu’il existe des gens qui, eux, font l’effort conscient d’enseigner à vos enfants des principes peut-être différents de ceux que vous voudriez les voir adopter. Ces gens passent leur temps à apprendre à persuader les gens, et l’opinion qu’ils ont sur l’importance des biens matériels n’est pas forcément la vôtre. À qui faisons-​nous allusion? Donnons-​leur la parole:

Les gourous de la publicité

Il y a quelques années, une agence de publicité qui se consacrait au public enfantin passa l’annonce suivante, que cite V. Packard dans La persuasion clandestine: “Les esprits peuvent être façonnés à vouloir vos produits! (...) Ils [les enfants] constituent un vaste marché pour vos produits. Entichez ces enfants de votre marque, et ils insisteront auprès de leurs parents pour qu’ils l’achètent. Beaucoup d’agents de publicité prévoyants dépensent aujourd’hui de l’argent... en vue de l’avenir... en façonnant les jeunes esprits.”

Dès leur plus jeune âge, les enfants sont la cible de publicités qui visent à leur faire désirer davantage de produits. Des professionnels d’une extrême habileté étudient les moyens de répondre aux “besoins intérieurs” de vos enfants et de créer un “besoin” pour leur produit.

Dans les pays où la télévision présente des publicités pour les enfants, elle devient le principal outil de persuasion des jeunes, et cela avant même qu’ils sachent lire. Dans le livre précité, V. Packard cite une publicité qui soulignait pour les fabricants les extraordinaires pouvoirs de la télévision: “Où donc ailleurs que dans l’esprit d’un môme de quatre ans le nom d’une marque se fixe-​t-​il aussi solidement...? Quelle n’en est pas la valeur pour un fabricant qui peut influencer cet auditoire juvénile dans des conditions réglementées, année après année, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge adulte et l’état d’acheteur?”

Aux États-Unis, trois professeurs d’université ont mené une enquête auprès d’enfants âgés de cinq à 12 ans, pour découvrir finalement qu’ils recevaient 400 messages publicitaires par semaine à la télévision, soit 20 000 par an. Ils poursuivirent par cette remarque: “On s’intéresse de près à l’habileté des enfants à ne pas se laisser tromper, particulièrement à la lumière de cette exposition des jeunes, voire des très jeunes enfants aux publicités télévisées.”

Ces enquêteurs s’aperçurent que 56 pour cent des enfants en maternelle ne comprenaient guère “la raison de la présence des publicités à la télévision” et que près de la moitié d’entre eux pensaient que “la publicité dit toujours la vérité”. Malgré le très jeune âge de ces enfants, les publicitaires consacrent des sommes considérables à cette cible, persuadés qu’ils sont de réussir à implanter en eux des habitudes qui leur dureront toute la vie.

Toujours dans le cadre de cette enquête, on découvrit qu’une mère d’un enfant de cinq ans sur deux seulement parlait avec lui des publicités. Les professeurs ajoutèrent cette remarque: “Nombre de mères dont les enfants sont en maternelle semblent manquer l’occasion de leur enseigner le sens des publicités, ce qui leur donnerait un discernement qui ferait d’eux des consommateurs mûrs.” Il apparut cependant que même les jeunes enfants savaient “filtrer” les messages publicitaires et qu’on pouvait enseigner cette faculté “dès la maternelle”.

Ce n’est pas toujours ce qui se passe. L’éditeur d’une revue pour adolescentes trouvait que ses jeunes lectrices étaient un excellent marché parce qu’elles “n’étaient pas encore devenues sceptiques sur la publicité”.

Il est donc bien de prendre l’initiative de parler avec ses enfants de la publicité, en leur montrant qu’elle fournit quantité d’informations, mais qu’elle répond à l’objectif évident d’amener les gens à dépenser leur argent. L’homme d’affaires augmente ses bénéfices s’il peut amener le public à désirer des articles dont il n’a pas vraiment besoin, comme un nouvel appareil ou une nouvelle ligne de produits. Outre que cette politique fait dépenser de l’argent, elle inculque le matérialisme, en enseignant à l’enfant l’idée qu’acheter conduit au bonheur.

Une formation active

Comment donner à son enfant une saine optique sur l’argent et son usage? L’une des méthodes pour y parvenir consiste à l’emmener faire les courses et à parler avec lui des achats. Quand on les y encourage, nombre de jeunes se font un jeu d’apprendre les prix. Parfois, on a même l’impression d’emmener un ordinateur ambulant, quand l’enfant rappelle tous les prix plus intéressants qu’il a notés ailleurs.

Ensuite, reste à enseigner la notion de qualité. On pourrait poser des questions telles que celles-ci: Pourquoi penses-​tu que ce tricot est moins cher? Est-​ce que celui-ci vaut son prix? Combien de temps penses-​tu que va durer le rouge? Ainsi, l’enfant évalue les prix tout en tenant compte de la qualité, faculté qui lui sera d’une grande utilité plus tard.

Les jeunes ont souvent de la peine à faire la distinction entre les produits de qualité et la “camelote”, parce qu’ils n’ont pas autant d’expérience que vous de ce qui constitue de la camelote. Vous leur rendrez donc service en leur expliquant pourquoi vous avez choisi tel article plutôt que tel autre et pourquoi vous jugez que l’un durera plus longtemps que l’autre.

Il y a quantité de leçons que l’on peut enseigner de cette façon. Un père de famille sur le point de changer de voiture se tourna vers sa fillette et lui demanda quelle couleur elle voulait. Elle répondit: “Noire!” Il fit cette remarque: “Le noir prend facilement la poussière. Est-​ce que tu voudras faire le lavage?” Elle répondit: “Non! On pourrait peut-être prendre une couleur plus claire.” Une femme qui avait assisté à la scène s’exclama: “Rendez-​vous compte! Il laisse le choix de la couleur à une enfant!” En réalité, l’enfant n’avait rien choisi du tout, mais le père avait saisi l’occasion d’enseigner à sa fille l’un des critères qui président à un achat. Combien de gens prendraient de sages décisions si leurs parents avaient consacré davantage de temps à les instruire quand ils étaient enfants!

Comment savoir si vous pouvez vous offrir un certain article? Quand un vêtement ou un outil vous tente, peut-être allez-​vous réfléchir au moyen d’en faire l’acquisition en rognant sur les achats alimentaires ou sur le budget maison. Mais l’enfant ignore que vous avez pesé tous ces facteurs. Pourquoi ne pas lui expliquer, tout en vous dirigeant vers le magasin, ce que vous avez pris en considération et les motivations qui vous ont amené à prendre votre décision? Votre enfant n’est pas soumis aux mêmes impératifs et il utilise sans doute son argent d’une manière plus impulsive. Il est donc bien de lui apprendre très tôt sur quoi se fondent vos décisions d’achat.

Sans doute ne vous faudra-​t-​il guère de temps avant de déterminer si une réclame est intéressante ou pas. Pourquoi ne pas expliquer à vos enfants ce qui vous guide dans votre raisonnement? Certes, cela prendra du temps, mais ce sera payant, tant dans l’immédiat, par l’attitude qu’adopteront vos enfants, que plus tard, quand ils seront adultes.

Rappelez-​vous qu’une instruction donnée avec affection et accompagnée d’un bon exemple est cent fois plus efficace que la critique. Montrez à vos enfants comment l’on prend de bonnes décisions, et ce sera un plaisir de les voir agir.

Le véritable contentement

Un autre facteur extrêmement important est de faire comprendre aux jeunes que la vie ne consiste pas simplement à posséder des objets. Sinon, les fabricants, les publicitaires et les commerçants, voire leurs propres camarades, les convaincront que le bonheur s’acquiert en achetant des articles.

Jadis, les gens trouvaient leur satisfaction dans ce qu’ils produisaient. Tel homme était un excellent ébéniste; telle femme une pâtissière de tout premier ordre; telle autre faisait de ravissants édredons; tel enfant s’était monté un poste de radio ou avait élevé une bête primée.

Aujourd’hui, on fait de moins en moins de choses de ses mains. Presque tout ce que nous avons se fabrique à la machine. Les industriels et les commerçants le savent, aussi vous poussent-​ils à la consommation. Ils laissent entendre que vous pouvez “devenir quelqu’un” non en cultivant une personnalité agréable ou en acquérant de la droiture morale, mais au travers des objets que vous achetez.

Dans leur livre Le superclient (angl.), D. et M. Klein racontent qu’“il n’y a rien de surprenant à voir tant de jeunes essayer de se distinguer en étant les premiers de leur quartier ou de leur bande à avoir un nouveau disque, une guitare électrique, une planche de surf ou un émetteur-récepteur, objets qui tous évoquent une consommation plutôt qu’une production. Beaucoup de jeunes se précipitent pour acheter ces articles, non parce qu’ils en ont vraiment envie, mais simplement parce que ‘tous les autres en ont un’. Cette attitude leur procure un certain sentiment d’égalité, égalité qui finit par revenir cher, du fait qu’elle implique des dépenses continuelles”.

Comment aider les jeunes gens à se rendre compte que la possession d’objets n’est pas la clé du bonheur?

Le succès dépend en grande partie de l’attitude des parents. En tant que parents, êtes-​vous plus soucieux de ce que vous possédez que de votre vie personnelle et spirituelle? Permettez-​vous à vos enfants de comprendre qu’ils comptent pour vous au travers de ce qu’ils sont et non de ce qu’ils ont? Les aidez-​vous à se sentir bien grâce à ce qu’ils sont en eux-​mêmes plutôt qu’à travers l’exhibition de ce qu’ils possèdent?

Nombre d’enfants de Témoins de Jéhovah bénéficient sous ce rapport d’un avantage particulier, du fait qu’on les encourage à donner des commentaires lors des réunions de la congrégation. Ils peuvent participer à l’École théocratique et prononcer des allocutions devant toute l’assistance. Certains s’offrent à entretenir la Salle du Royaume. Tous ont la possibilité de partager la bonne nouvelle du Royaume de Dieu à venir. Si bien que de tels enfants ont un but réel dans la vie.

Dans les foyers où l’on met en pratique les principes de la Bible, les enfants sont persuadés que leurs parents les aiment. Ils savent qu’ils sont appréciés à cause de la personnalité qu’ils s’efforcent de cultiver, en montrant de l’affection et en s’appliquant à faire le bien. Ces jeunes, bâtissent leur vie sur les fondements de la joie et de la satisfaction profondes qui apparaissent quand on a réalisé quelque chose, plutôt que sur le sentiment creux et temporaire d’avoir de l’importance parce que l’on possède quelque chose.

Il importe d’inculquer ces véritables valeurs à ces jeunes auxquels, nous tenons tant, et qu’en se tournant vers nous, ils voient un exemple d’après lequel modeler leur vie.

[Encadré, page 14]

DES ADULTES À NE PAS GÂTER

En offrant à de jeunes enfants tout ce qu’ils désirent, on les gâte assurément et on en fait des êtres égoïstes. Mais quand des parents âgés continuent d’offrir à leurs enfants devenus adultes tout ce qu’ils désirent, ceux-ci arrivent à les considérer comme des “vaches à lait” et non comme des êtres qui inspirent le respect et l’affection.

C’est là une vérité qui est apparue à un couple. Sans masquer sa déception, la femme raconta que son mari et elle “n’arrêtaient pas de faire des cadeaux à leurs deux enfants. Depuis des années, ils saisissaient toutes les occasions qui se présentaient et demandaient à leurs enfants de ne rien dépenser pour eux”. Mais ils reçurent un choc le jour où, après avoir offert une statue de valeur à leur fille, ils s’entendirent répondre: “Ne vous inquiétez pas. Un jour, tout cela sera à moi, et je le revendrai.” Effondrée, la mère s’exclama: “Je ne pourrai jamais vous dire combien cela m’a peinée!” Elle reçut un nouveau choc un peu plus tard, lorsque ses enfants commencèrent à manœuvrer pour savoir combien ils hériteraient à la mort de leurs parents. La mère était effarée: “Jamais je n’aurais cru que j’entendrais de tels propos de la bouche de mon fils et de ma fille.”

Même devenus grands, les enfants qui sont trop gâtés par leurs parents risquent de se montrer exigeants. On les empêche aussi d’apprendre une précieuse leçon, celle de connaître la joie qui consiste à donner à ses parents ou à faire quelque chose pour eux. Les parents qui s’abstiennent de trop gâter leurs enfants s’aperçoivent que le jour où ils offrent un cadeau inattendu, il a toute chance de faire grand plaisir. Et les parents seront alors appréciés pour ce qu’ils sont, non pour ce qu’ils donnent.

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