BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g80 22/12 p. 26-28
  • Un traitement au “point”: l’acupuncture

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Un traitement au “point”: l’acupuncture
  • Réveillez-vous ! 1980
  • Intertitres
  • Document similaire
  • L’acupuncteur à l’œuvre
  • L’application des aiguilles
  • Qu’est-​ce que l’acupuncture?
  • L’acupuncture est-elle efficace ?
    Réveillez-vous ! 1973
  • Aiguille
    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
  • Aiguille
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • ‘Le trou d’une aiguille’
    Réveillez-vous ! 1976
Plus…
Réveillez-vous ! 1980
g80 22/12 p. 26-28

Un traitement au “point”: l’acupuncture

“ON VA ME PIQUER! Cela fait déjà assez mal quand je me pique en faisant de la couture sans que je me laisse piquer le corps avec des aiguilles!” Telle fut ma première réaction quand on m’a conseillé d’essayer l’acupuncture.

On m’assura que ce n’était pas du tout comme cela. L’acupuncture, dont l’origine remonte à la Chine antique, a été introduite au Japon quelque 250 ans avant notre ère. C’est l’art de guérir avec de fines aiguilles qui stimulent ou calment certains points du corps. On considère qu’elle déclenche trois types de réaction. La première, c’est d’entraîner une sudation durant les interventions chirurgicales. Ces opérations vont des extractions dentaires aux césariennes en passant par la chirurgie du cerveau. On apprécie la sudation que provoque l’acupuncture, car elle élimine les à-côtés désagréables (vomissements, vertiges) consécutifs à l’anesthésie médicamenteuse. On dit que c’est ‘la piqûre qui ne remplace pas la douleur par une dépendance à une drogue’. Le second effet est d’entraîner une relaxation. Enfin, en troisième viennent diverses modifications fonctionnelles. Ce sont les deux dernières propriétés qui m’intéressaient plus particulièrement.

La première fois que j’ai vu des aiguilles d’acupuncture, j’ai été surprise. Comme je m’attendais à des instruments du genre aiguilles à coudre, j’ai été étonnée de découvrir que, tout en variant de cinq à sept centimètres de long, ces instruments étaient très fins, de l’ordre d’un ou deux dixièmes de millimètre dans la forme d’acupuncture qui se pratique ici, au Japon. Dans le temps, on se servait d’aiguilles en pierre ou en métal. De nos jours, les acupuncteurs japonais emploient les aiguilles en acier inoxydable ou en argent. Ils utilisent aussi un petit tube pour guider l’aiguille.

L’acupuncteur à l’œuvre

L’acupuncteur m’a pris le pouls pour établir son diagnostic. La prise du pouls repose sur la théorie chinoise de l’énergie, ce que les Occidentaux appelleraient la ‘force vitale’. En outre, le praticien palpe les muscles pour en apprécier le tonus. Tout en m’interrogeant sur mes symptômes, il observait la teinte de ma peau et l’expression de mon visage. Il me demanda tout à trac si j’avais un souci. “À vrai dire, oui, répondis-​je. J’ai un problème personnel. Mais comment le savez-​vous?” “Eh bien, rétorqua-​t-​il, aujourd’hui vous souriez avec la bouche, mais pas avec le reste du visage.”

De fait, un bon acupuncteur sait observer toutes les particularités physiques ou mentales qui ont des répercussions sur l’état général de son patient. C’est là d’ailleurs une qualité précieuse dans toutes les branches de la médecine.

L’application des aiguilles

Après m’avoir examiné l’abdomen et trouvé que je présentais une congestion du gros intestin, l’acupuncteur a placé une aiguille à un pouce environ au-dessous de ma cage thoracique. Au bout d’un moment, j’ai ressenti un ébranlement de mon plexus solaire, comme si un choc électrique me faisait vibrer les nerfs. Peu après, j’ai jeté un coup d’œil sur mon ventre, pour voir que quatre aiguilles se balançaient doucement, comme de petits arbres sans feuilles. Tout en ressemblant à une pelote d’épingles, je n’éprouvais aucune sensation de picotement. Après l’insertion de ces aiguilles, j’ai remarqué que mon abdomen émettait des gargouillis.

Ensuite, l’acupuncteur a travaillé sur mon pied, assis à la japonaise sur le tatami (tapis de paille), en se plaçant à chaque fois à hauteur du point sur lequel il intervenait. L’un d’eux se trouvait à trois travers de doigt au-dessus de ma malléole interne gauche. Ce point commande les intestins et a donc reçu une aiguille. Bien que celle-ci ne soit restée en place que dix secondes, ma jambe m’a picotée pendant plusieurs jours.

Dès le début, j’ai été impressionnée de voir que l’acupuncteur ne cherche pas ses points à tâtons. Il sait exactement quel point agit sur telle fonction et il pique juste d’emblée. Cet homme avait reçu une formation poussée en anatomie et possédait une connaissance approfondie des organes du corps et de leurs fonctions. Il sait exactement quel muscle et quelle région de la peau correspond à tel ou tel organe. Il se sert beaucoup du sens palpatoire qu’il a développé par la pratique. D’ailleurs, au Japon, l’acupuncteur apprend généralement son art en le pratiquant sur lui-​même.

La mise en place proprement dite des aiguilles peut revêtir diverses formes. C’est ainsi que les aiguilles plantées dans mon ventre avaient été posées à une certaine profondeur, puis ôtées au bout de cinq minutes. Pour le traitement de mon cou et de mes épaules, le praticien, après avoir implanté les aiguilles, les avait manœuvrées. L’instrument est placé dans un tube qui se trouve dans la main gauche du praticien. Ce tube, légèrement plus court que l’aiguille, la guide au moment où l’on applique une pichenette sur l’instrument. Une fois que l’aiguille a pénétré dans la peau, on enlève le tube. Bien que ses mouvements soient à peine sensibles, l’acupuncteur la tient de la main gauche et se sert de la main droite pour l’enfoncer à la profondeur voulue. En même temps, avec les doigts de la main gauche qui se trouvent autour du point d’insertion, il évalue la tension du muscle qu’il “puncture”. De la main droite, il sent ce que l’aiguille rencontre sous la peau. En ce qui me concerne, j’ai noté deux réactions: tout d’abord, celle des nerfs au point d’insertion de l’aiguille, ensuite une autre réaction sur l’organe et la région commandés par ce point d’acupuncture.

Après la séance, je me suis reposée pendant environ une demi-heure. En me relevant, j’avais l’impression que l’on m’avait enlevé une chape de plomb des épaules. Quel plaisir! La tension que j’éprouvais en permanence dans le cou avait disparu, comme si l’on m’avait fait un bon massage. Cette sensation agréable s’est maintenue pendant deux ou trois jours.

Arrivée ici, j’aimerais dire que l’efficacité de l’acupuncture varie d’un patient à un autre. En outre, il faut généralement plus d’une séance pour obtenir l’amélioration voulue. Pour quelqu’un qui réagit au traitement, de une à six séances suffisent en principe. Mais si la douleur est particulièrement intense, il faut parfois poser des aiguilles tous les jours. Comme l’a noté un anesthésiste qui travaille au Centre médical Maimonides de New York, “il n’y a pas deux patients pareils. Ce n’est pas comme si l’on appliquait la recette d’un livre de cuisine. Le praticien doit se fier de près aux réactions du patient”.

Qu’est-​ce que l’acupuncture?

On a eu pendant un temps tendance à reléguer l’acupuncture au rang de supercherie, en lui prêtant un effet placebo ou psychologique. En y regardant de près, je me suis rendu compte que ces soupçons prenaient bien souvent racine dans l’ignorance. Par exemple, lorsque William Roentgen a découvert les rayons X, on l’a pris pour un charlatan.

Que l’acupuncture ne repose ni sur la superstition ni sur un quelconque effet psychosomatique, c’est ce qui ressort des rapports publiés par un vétérinaire de Mito, au Japon, qui utilise l’acupuncture avec quatre aiguilles dans lesquelles il fait passer un courant électrique, pour traiter des animaux. D’après ce vétérinaire, cette thérapeutique soulage les douleurs aiguës des vaches après une intervention sur la panse et accélère leur guérison. En outre, l’acupuncture montre une efficacité remarquable chez les nouveau-nés. Un autre aspect impressionnant est que les tests cliniques ont prouvé que les différentes parties du corps ainsi que les fonctions de l’organisme réagissent effectivement à l’acupuncture. C’est ainsi que des tests effectués au Japon et en Europe ont démontré que l’implantation d’une aiguille à un certain point d’acupuncture rétablit en 24 heures le nombre normal de globules rouges sanguins chez un anémique.

L’acupuncteur qui me soignait m’a expliqué en ces termes le traitement qu’il applique: “L’acupuncture, c’est simplement notre façon à nous de traiter la maladie. Le patient aime le caractère personnel des soins, ce qui fait quelquefois regrettablement défaut dans la médecine occidentale. L’acupuncture nous permet de soulager des douleurs et d’intervenir sur des états pathologiques. En d’autres termes, nous aidons le malade à recouvrer une santé à peu près normale.”

En tout cas, pour moi, l’acupuncture est arrivée à ‘point’ nommé! — D’une de nos lectrices.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager