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  • Les orchidées — Du mimétisme pour tous les goûts
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g81 22/9 p. 21-23

Les orchidées — Du mimétisme pour tous les goûts

‘DES orchidées! C’est pour moi? Comme elles sont belles!’ Cette réaction vous laisse augurer un moment agréable, que ce soit un mariage, un repas d’adieu ou simplement un tranquille dîner en tête-à-tête. Il semblerait que cet adage d’une société orchidophile soit véridique: ‘Quand vous offrez des orchidées, des choses merveilleuses arrivent.’

Mais qu’est-​ce qui fait le charme des orchidées? Pourriez-​vous en cultiver vous-​même?

Une des raisons pour lesquelles les orchidées jouissent d’une telle popularité est que, avec 35 000 espèces, elles représentent “la plus grande famille, presque le septième, de toutes les plantes à fleurs de la planète”. Bien que la majorité des espèces se trouvent sous les tropiques, quelques-unes poussent même au-delà du cercle arctique. Certaines prospèrent dans le désert, ne poussant que sur des cactus. D’autres sont purement aquatiques. Deux orchidées très particulières s’épanouissent sous terre, sans jamais voir la lumière du jour.

Étant donné une telle diversité, on s’attend à ce que les orchidées diffèrent aussi en taille et en forme. C’est ce que l’on constate effectivement. La fleur d’une espèce n’a que deux millimètres de diamètre, et la plante entière pourrait tenir dans un dé à coudre. D’un autre côté, il y a des géants dont les fleurs mesurent jusqu’à 38 centimètres d’une extrémité à l’autre.

Quelle couleur et quelle forme préférez-​vous? La généreuse famille des orchidées vous donnera satisfaction. Les couleurs vont du rouge, de l’orange, du jaune et du vert jusqu’au pourpre, au brun, au blanc et même à un bleu rare.

Pour ce qui est de la forme, les orchidées passent pour des imitatrices-nées. Certaines espèces ressemblent à des mules de dames, des papillons de jour ou de nuit, des guêpes, des pensées, des cerfs-volants et même à des oiseaux en vol. Il y a aussi “Beardie” (de l’anglais “beard”, barbe), comme l’appellent les Australiens, le portrait d’un montagnard barbu. Au cœur d’une fleur du Pérou, on croit voir un lutin hilare. Ou préféreriez-​vous celle qui évoque un groupe de quatre ânes en train de braire? Et l’imitation ne s’arrête pas à l’aspect.

Le parfum est aussi utilisé pour tromper, en vue de la pollinisation. Une espèce du bassin méditerranéen ressemble à la femelle guêpe et émet son odeur pour duper le mâle. Certaines espèces d’orchidées, qui sont fécondées par les mouches, attirent celles-ci en exhalant une odeur forte comme celle de substances en décomposition ou d’excréments. Une autre espèce trompe l’abeille mâle en imitant un insecte ennemi; l’abeille essaie donc de la repousser de son territoire et emmène ainsi le pollen de la fleur. L’imitation est si réussie chez une espèce que le mâle essaie bel et bien de s’accoupler avec la fleur. Par ce contact, le pollen passe sur l’abeille qui l’emporte.

Une ingénieuse méthode de pollinisation est celle du Coryanthes à la grande fleur et au labelle en forme de godet. L’abeille, attirée par le parfum, se pose sur le labelle pour butiner. Dans ses efforts pour garnir ses pattes postérieures, l’abeille tombe dans le godet empli de liquide. Sa lutte pour remonter la paroi glissante est vaine. Enfin l’abeille aperçoit une autre issue, un orifice étroit où se dresse le gynostème sur lequel s’agglutinent les pollinies. L’abeille grimpe vers la liberté, mais son thorax se charge de pollen qu’elle transporte dans la fleur suivante. Que de sagesse dans cette interdépendance!

La reproduction des orchidées

Elle est semblable à celle des autres plantes à fleurs. Le pollen transporté par l’insecte est déposé sur l’organe femelle, le stigmate. Il germe bientôt et commence à croître en direction de l’ovaire. Six semaines après environ, les tubes polliniques pénètrent dans l’ovaire et la semence mâle s’unit à l’ovule. L’œuf fécondé se développe en une grande quantité de cellules pour former l’embryon. Celui-ci est entouré d’une enveloppe sèche si légère que les graines peuvent être emportées par le vent à de grandes distances. Certaines de ces graines sont aussi fines que de la poussière. Ainsi, le livre Botany déclare: “Un seul ovaire de l’orchidée Cynoches contient 3 770 000 graines et (...) 300 000 d’entre elles ne pèsent pas un gramme!” Comment se fait-​il qu’avec une telle quantité de semence les orchidées ne sont pas plus répandues? La raison en est qu’une petite quantité seulement de ces graines germera, parce que la germination fait appel à un champignon déterminé qui n’est pas toujours présent.

Afin de remédier à ce problème on a récemment mis au point une méthode singulière de multiplication, appelée culture “méristématique” (d’un mot grec signifiant “partagé”), méthode utilisée notamment pour cultiver les hybrides exotiques rares. Les horticulteurs retirent simplement le tissu de croissance embryonnaire et le placent dans une substance nutritive où il se reproduit de nombreuses fois encore. Au moment voulu, il peut être fractionné dans différents flacons où il produira des jeunes plants identiques à la plante originelle. Grâce à cette méthode, les horticulteurs ont pu abaisser grandement le prix des orchidées et en même temps répondre à la demande saisonnière de certaines espèces populaires.

Chose curieuse, la plupart des orchidées des zones tempérées poussent sur le sol, alors que celles des tropiques n’ont aucun contact avec lui. Mais, contrairement à l’opinion courante, ces dernières ne sont pas parasites. Elles sont épiphytes, ne dépendant de l’arbre ou du rocher que pour le support, sans en tirer aucune nourriture.

Aimeriez-​vous cultiver quelques-unes de ces belles et intrigantes imitatrices? Heureusement, les orchidées sont une des plantes qui s’y prêtent le mieux, et leur culture n’a aucun secret. Aussi vous en trouverez probablement une ou plusieurs qui s’adapteront facilement à votre région et à son climat. Vous pouvez vous renseigner sur leurs caractéristiques, leurs besoins et leurs maladies dans une bibliothèque ou auprès d’une société orchidophile locale.

Aujourd’hui, le commerce des orchidées est une affaire florissante. Mais il y a au moins une orchidée qui n’est pas utilisée pour la décoration. Les conquistadores remarquèrent que les Aztèques de Mexico mettaient des morceaux de la gousse d’une orchidée dans leur boisson. Quand vous mangez une glace à la vanille, si l’arôme n’est pas artificiel, vous aussi vous apprécierez sûrement l’extrait de l’orchidée Vanilla planifolia.

Que nous en cultivions, en ayons chez nous ou en mangions, elles nous rappellent la générosité du Créateur qui a pourvu à la variété de cette famille. Un psalmiste a dit avec juste raison: “Que tes œuvres sont nombreuses, ô Jéhovah! Toutes, tu les as faites avec sagesse. La terre est pleine de tes productions.” — Ps. 104:24.

[Illustration, page 21]

“Beardie”

[Illustrations, page 22]

Orchidée commune

“Canard volant”

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