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  • Réfléchissez bien avant d’acheter à crédit!

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  • Réfléchissez bien avant d’acheter à crédit!
  • Réveillez-vous ! 1982
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Réveillez-vous ! 1982
g82 8/9 p. 13-15

Réfléchissez bien avant d’acheter à crédit!

De notre correspondant en Afrique du Sud.

ISAAC et Mabel étaient en admiration devant la chambre à coucher qu’un magasin exposait en vitrine. Lorsque Mabel remarqua le magnifique couvre-lit et la jolie coiffeuse, ses yeux se mirent à briller. Mais lorsqu’elle vit le prix, elle fit la grimace: 555 randsa. Pour quelqu’un qui nettoie des bureaux comme Isaac ou qui est employée de maison comme Mabel, voilà qui était bien trop cher. Ils ne parviendraient jamais à économiser pareille somme.

Mabel allait poursuivre son chemin lorsqu’une autre étiquette retint son attention: “Versement comptant de 10 pour cent. Crédit mensuel: 25 rands.” “Vingt-cinq rands par mois seulement!”, se dit-​elle et elle se mit à calculer que s’ils économisaient par-ci, par-là ou s’ils faisaient des heures supplémentaires, alors ils pourraient payer. Oui, ils étaient probablement en mesure d’acquérir cette chambre à coucher tout de suite et sans avoir d’abord à économiser.

Elle était toute à ses pensées quand un vendeur souriant s’approcha d’eux et les invita à entrer dans le magasin.

“Pendant combien de temps nous faudrait-​il payer 25 rands par mois?”, demanda Mabel.

“Deux ans”, lui répondit le vendeur.

Sur une feuille de papier, Mabel calcula posément: vingt-cinq rands mensuels pendant 24 mois font 600 rands. Puisqu’il fallait donner 55 rands comptant, la chambre à coucher reviendrait finalement à 655 rands au lieu de 555 rands s’ils payaient comptant.

“Pourquoi cela fait-​il 100 rands de plus?”, demanda-​t-​elle.

“Étant donné que vous payez à crédit, cette somme correspond au montant des intérêts.”

“Cela fait quand même beaucoup”, remarqua Isaac.

“Pas du tout, expliqua le vendeur; cela équivaut à peine à un taux de 10 pour cent par an. Sur une somme de 500 rands, les intérêts s’élèveront à 50 rands pour un an, soit à 100 rands pour deux ans. C’est assez peu pour un emprunt sur deux ans.”

L’argument fit réfléchir Isaac. Mabel brûlait d’acquérir ce mobilier sans attendre. Cela finit de le convaincre.

Mais aurait-​il dû se laisser ainsi persuader? Il est vrai qu’un taux d’intérêts de 10 pour cent par an n’aurait pas été très élevé, mais, en fait, c’est un taux beaucoup plus fort qu’il lui faudrait payer. Comment cela?

Le vendeur avait parlé à Isaac du “taux fixe” ou “taux uniforme”. On le calcule sur la somme totale due au moment de la vente. Cependant, Isaac ne devrait pas cette somme tout au long de ces deux années. En effet, à chaque versement mensuel, sa dette diminuerait. Or, il paierait des intérêts comme s’il devait la totalité des 500 rands pendant deux ans. Si l’on ne tient compte que de ce qu’il devrait véritablement chaque mois, le taux d’intérêts qu’il allait payer dépasserait 18 pour cent par an, et non 10 pour cent. Ce taux d’intérêts réel est aussi appelé le “taux effectif”. Dans beaucoup de pays, le taux d’intérêts appliqué aux achats à crédit est encore plus élevé.

Par conséquent, si vous achetez à tempérament, renseignez-​vous sur le taux fixe et le taux effectif dans votre pays. En général, le taux effectif est le taux d’intérêts réel que vous paieriez si vous empruntiez auprès d’une banque.

Acheter comptant ou à crédit?

Évidemment, lorsqu’on paie à crédit, on dépense plus. Isaac et Mabel auraient-​ils réalisé une économie s’ils avaient attendu de pouvoir payer comptant?

Le propriétaire d’un magasin peut majorer le prix de ses marchandises de 100 pour cent ou plus. Ainsi, il revendra 200 rands un article acheté 100 rands. Mais, étant donné l’importance de sa marge bénéficiaire, le commerçant désireux de réaliser une vente accordera peut-être un escompte au comptant appréciable.

Si Isaac et Mabel avaient été en mesure de payer comptant la chambre à coucher, ils auraient pu demander au commerçant un rabais de 10 ou de 20 pour cent. Leur économie se serait alors élevée à 50 ou 100 rands.

Par conséquent, avant d’acheter leurs meubles à crédit, Isaac et Mabel auraient d’abord dû prendre en considération deux choses: 1) ils auraient un taux d’intérêts élevé à payer, et, d’autre part, 2) ils perdraient le bénéfice d’une remise qu’ils auraient pu obtenir en achetant au comptant.

Faut-​il conclure qu’acheter à crédit n’est pas une bonne chose? Pas nécessairement. C’est à chacun de voir. Très peu de familles peuvent payer une maison, ou même une voiture, autrement qu’à crédit. Il est vrai que dans le cas d’une voiture, on pourrait penser qu’il vaut mieux commencer par économiser afin de l’acheter au comptant. Mais, souvent, cela prendrait plusieurs années. Pendant ce temps, les prix auront vraisemblablement grimpé de façon considérable en raison de l’inflation, ce qui annulerait en partie ou en totalité l’économie réalisée grâce à un règlement comptant.

Ainsi, acheter à crédit présente certains avantages. En voici quelques-uns: 1) on dispose tout de suite de la marchandise; 2) le prix n’augmente pas par suite de l’inflation; 3) les réclamations du client seront plus rapidement prises en considération, car, étant donné qu’il doit encore de l’argent, le commerçant désire maintenir de bonnes relations avec lui; 4) on peut envisager les versements mensuels comme une sorte d’économie forcée.

Un crédit moins cher

Outre les contrats de vente à tempérament, qui impliquent le règlement d’intérêts, d’autres formes de crédit moins onéreuses sont parfois proposées au client.

1) Un règlement mensuel considéré comme un paiement comptant. Certains magasins permettent au client de ne payer que le prix initial, en plusieurs mensualités sur une période de temps donnée, six mois par exemple. Il n’y a pas de versements à crédit. Cette façon d’acheter à crédit est la plus économique. Cependant, en règle générale, on ne peut espérer un escompte au comptant.

2) Un découvert bancaire. Dans certains cas, si vous avez la confiance de votre banque, elle vous permettra d’emprunter, en vue d’un achat à crédit, en vous laissant retirer plus d’argent que vous n’en avez sur votre compte. Bien entendu, il vous faudra commencer par demander son accord. Actuellement, en Afrique du Sud, le taux d’intérêts des découverts bancaires est inférieur à celui des contrats de vente à tempérament et il n’est perçu que sur la somme réellement due. Plus vite on rembourse sa dette, moins les intérêts sont élevés.

3) Une carte de crédit, par exemple une carte de crédit bancaire. Fondamentalement, on utilise une carte de crédit afin d’obtenir des biens ou des services qu’on paie le mois suivant. Mais, avec plusieurs cartes de crédit, il est possible de procéder à des achats plus importants en payant en un ou deux ans. Les remboursements mensuels comprennent des intérêts élevés. Si l’on est en mesure de payer rapidement la dette, les intérêts sont moindres, comme dans le cas d’un découvert bancaire. De même aussi, cependant, lorsqu’on achète avec une carte de crédit, il est difficile de négocier un escompte au comptant.

Soyez prudent vis-à-vis du crédit

Avant de prendre une carte de crédit, il serait bien de se demander: “Se pourrait-​il que je coure un risque et que je m’expose à subir des pressions supplémentaires en prenant une telle carte?” Beaucoup de personnes estiment que la possession d’une carte de crédit encourage à acheter sans nécessité, sous le coup de l’impulsion, ce qui conduit à des problèmes financiers et à se créer du souci.

Une telle mise en garde s’applique non seulement aux cartes de crédit, mais aussi à tous les achats à crédit. On peut dire qu’aucune forme de crédit n’est bon marché et que le crédit fait grimper les prix et active l’inflation. On attribue ces mots à Shakespeare: “Ne sois ni emprunteur ni prêteur.” Avant lui, un rédacteur inspiré de la Bible donna cet avertissement: “Celui qui emprunte est le serviteur de l’homme qui prête.” — Proverbes 22:7.

Il serait nettement préférable que nous évitions de contracter des dettes. Cependant, dans le monde actuel, ce n’est pas toujours possible. Il faut donc être prudent et comprendre que le crédit, c’est de l’argent. Votre capacité à rembourser dépend de vos revenus disponibles, c’est-à-dire ce qui reste de vos revenus, toute autre dépense déduite.

Si vous achetez à crédit et que le total de ce que vous devez rembourser excède vos revenus disponibles, vous rencontrerez des problèmes et vous ne serez pas heureux. Dans son roman David Copperfield, Charles Dickens fait dire à Wilkins Micawber: “Revenu annuel: vingt livres; dépenses annuelles: dix-neuf livres, dix-neuf shillings, six pence; résultat: le bonheur. Revenu annuel: vingt livres; dépenses annuelles: vingt livres, zéro shilling, six pence; résultat: la misère.” Oui, pour avoir dépensé un shilling (ou quelques francs) de trop, on peut passer du bonheur à la détresse.

Il est vraiment peu sage de s’engager dans un crédit à long terme pour des articles de luxe périssables et non essentiels, et qu’on cessera d’utiliser bien avant d’avoir fini de les payer. Même si l’on tient compte de l’inflation, acheter après avoir économisé s’avère souvent plus avantageux et procure plus de satisfaction. D’autre part, on aura moins de raisons d’être anxieux.

Si, comme Isaac et Mabel, vous décidez d’acheter à crédit, faites-​le pour des choses indispensables et de nature durable. Informez-​vous sur les différents types de crédit à votre disposition et choisissez le plus avantageux. En un mot, réfléchissez bien avant d’acheter à crédit!

[Note]

a Le rand est la monnaie sud-africaine. Un rand vaut environ 6 FF.

[Tableau, page 14]

Prix total de l’achat à crédit 655

Prix affiché 555

Différence 100

Escompte au comptant 50

Économie totale 150

[Tableau, page 15]

Les règlements à crédit ne devraient pas excéder votre revenu DISPONIBLE.

SALAIRE BRUT 1 000

SALAIRE NET (après déductions) 900

DÉPENSES PRINCIPALES 860

REVENU DISPONIBLE

(après avoir réglé les dépenses principales) 40

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