BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g83 8/11 p. 12-15
  • La cocaïne — Drogue dangereuse ou simple passe-temps?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • La cocaïne — Drogue dangereuse ou simple passe-temps?
  • Réveillez-vous ! 1983
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Coûteuse et séductrice
  • Crée-​t-​elle une dépendance?
  • Est-​elle dangereuse?
  • La cocaïne et la Bible
  • Comment s’arrêter?
  • La drogue pour le plaisir — Pourquoi pas?
    Réveillez-vous ! 1990
  • Nos lecteurs nous écrivent
    Réveillez-vous ! 1984
  • La drogue — Dangereuse et mortelle
    Réveillez-vous ! 1988
  • ... Mais toutes les drogues sont-elles dangereuses?
    Réveillez-vous ! 1978
Plus…
Réveillez-vous ! 1983
g83 8/11 p. 12-15

La cocaïne — Drogue dangereuse ou simple passe-temps?

ELLES “calment la faim, renouvellent les forces de ceux qui sont las et épuisés et aident le malheureux à oublier ses chagrins”. Ces paroles de Garcilaso de la Vega, un historien espagnol du XVIe siècle, ont trait aux feuilles d’un arbuste qui pousse sur le versant est des Andes, l’erythroxylon coca. Les effets décrits sont le fait d’un des alcaloïdes contenus dans les feuilles de coca, la cocaïne.

Aujourd’hui, de nombreux consommateurs de cocaïne (ils seraient 20 millions aux États-Unis) partagent l’avis de cet écrivain espagnol. C’est ce que pense Scott, un ex-cocaïnomane de 23 ans: “Vous avez le sentiment de vous surpasser et de ne point commettre d’erreur. Tout le reste n’est rien.”

Considérée comme inoffensive par la plupart des ‘sniffers’, la cocaïne est devenue ces dernières années une drogue-plaisir. On la présente comme “la drogue-caviar”, “l’ambroisie des aristocrates” et “l’euphorie du riche”. Elle apparaît comme la drogue bon chic, bon genre. Des millions de gens en viennent à la considérer comme un simple passe-temps respectable.

Coûteuse et séductrice

L’usage de cette drogue s’est tellement répandu que le marché de la cocaïne est devenu un des commerces les plus florissants des États-Unis avec près de 200 milliards de francs français de chiffre d’affaires annuel. La poudre coûte parfois plus de 20 000 francs français l’once (28 grammes), soit plusieurs fois le prix de l’or.

Pour le docteur William Pollin, directeur de l’Institut américain de toxicomanie, “la cocaïne a connu une vogue grandissante chez les Américains au cours de ces dernières années”. Il ajoute: “Bien qu’elle n’engendre pas de dépendance physique, j’estime la mode de la ‘coke’ très dangereuse, car cette drogue est peut-être la plus séductrice, la plus forte et la plus menaçante qu’on connaisse.” — C’est nous qui soulignons.

Quels sont certains des arguments avancés par les cocaïnomanes pour justifier l’emploi de cette drogue, bien qu’elle soit interdite par la loi? Ils prétendent que la loi se fonde sur des informations inexactes et des préjugés; qu’elle range la cocaïne parmi les stupéfiants alors qu’en réalité il s’agit d’un stimulant pas plus dangereux que l’alcool ou le tabac dont l’usage est légal. De plus, ils estiment que la cocaïne ne crée pas de dépendance physique, qu’elle est relativement inoffensive et qu’il est improbable qu’on puisse en mourir. Ils se croient capables de se maîtriser et de cesser d’en prendre quand ils le souhaitent.

Crée-​t-​elle une dépendance?

Mais peut-​on réellement arrêter la cocaïne à souhait? Un cocaïnomane a écrit: “Je fumais deux paquets de cigarettes par jour. J’ai pu m’arrêter du premier coup. Mais j’ai tenté d’abandonner la cocaïne à 32 reprises.” Bien qu’on puisse considérer que la cocaïne n’engendre pas de dépendance physique, la preuve nous est fournie qu’elle crée une dépendance psychique.

Pour le docteur R. DuPont, ancien directeur de l’Institut américain de la toxicomanie, “de toutes les drogues, c’est la cocaïne qui procure le sentiment de bien-être le plus profond. Un cocaïnomane en veut toujours plus, et quand il cesse d’en prendre, il se sent déprimé et épuisé. Aussi essaie-​t-​il de maintenir son euphorie en doublant sa dose”. La dépression mentale et physique qui apparaît quand l’effet de la drogue cesse pousse le cocaïnomane à en reprendre. La cocaïne engendre ainsi une grave dépendance.

L’auteur Tom Henderson, qui s’est adonné à cette drogue, donne cette explication: “La cocaïne stimule les centres du plaisir plus que n’importe quelle autre chose. Et quand ils ont été excités, ils dirigent tout.” Le docteur D. Smith de San Francisco a déclaré: “La toxicomanie est contraignante (...) et on y a recours malgré toutes les conséquences qu’elle entraîne. La cocaïne crée une forte dépendance.” (D’après le Time du 11 avril 1983). On connaît de nombreux cas de personnes qui n’arrivent pas à abandonner la cocaïne, même si cela entraîne la perte de leur emploi et la ruine financière. En outre, le docteur Charles Schuster, responsable du centre de recherches sur la toxicomanie de l’université de Chicago, émet cet avis: “C’est une drogue extrêmement séductrice, à tel point qu’on ne devrait même pas l’essayer une seule fois.” Mais est-​elle physiquement dangereuse?

Est-​elle dangereuse?

“Ne vous leurrez pas, la cocaïne n’est pas une drogue inoffensive”, avertit le docteur Schuster. Même ceux qui approuvent son usage et s’y adonnent reconnaissent qu’elle provoque certains symptômes gênants, tels la nervosité, des tremblements, un écoulement nasal, des hémorragies et des vomissements. Bien que la cocaïne serve de coupe-faim et de coupe-sommeil, le corps a malgré tout besoin de nourriture et de repos. La drogue fait simplement taire les signaux avertisseurs de la nature et procure un faux sentiment de supériorité. En fin de compte, c’est la descente, l’épuisement physique et l’effondrement.

“Beaucoup de gens pensent que l’usage de la cocaïne ne porte pas à conséquence, et que vous n’avez pas à payer son dû au Diable”, dit le docteur Everett Ellinwood, un toxicologue. Il poursuit: “Il peut en résulter la paranoïa, une défiance extrême, puis des hallucinations, la folie des grandeurs et la psychose maniaco-dépressive. Avec une dose forte vous devenez psychotique et une surdose peut causer votre mort.”

Don, un ancien cocaïnomane de 36 ans qui est aujourd’hui paramédical, confirme cette conclusion: “Je souffrais d’hallucinations et je voyais des apparitions. À cette époque, je m’occupais aussi de spiritisme. Sous l’influence de la cocaïne, j’avais des contacts avec des personnages et j’entendais des voix. Je me rends compte à présent combien la drogue et le démonisme peuvent s’entremêler.”

Sous l’effet de la drogue, votre comportement sexuel change lui aussi. “Vous en arrivez à avoir une conduite étrange, dit une cocaïnomane; je participais à des parties carrées, pratiques auxquelles je ne me serais jamais livrée en temps normal. Vous pensez que vous accomplissez des choses fantastiques, mais en fin de compte, vous êtes nul. Vous êtes immatériel.”

Le New York Times, sous la manchette “Mortalité et maladies en hausse à cause de la vogue de la cocaïne”, relatait les faits suivants: “La cocaïne (...) envoie de plus en plus de drogués au service des urgences et à la morgue.” Une étude portant sur 68 décès de cocaïnomanes nous apprend que 24 d’entre eux étaient dus directement aux effets toxiques de la drogue.

Selon certains rapports, l’usage de la cocaïne altère la personnalité et la sociabilité d’un individu et mène à un comportement d’autodestruction. Outre qu’ils deviennent défiants et paranoïdes, certains en arrivent à être tellement obsédés par la drogue qu’ils abandonnent tout ce qui les intéressait autrefois pour ne plus se préoccuper que de la ‘coke’.

S’il est vrai que les effets de la cocaïne sont fonction de la dose prise et de la chimie interne de chaque individu, les dangers sont bien réels. Leur acuité varie avec la quantité de drogue consommée. Il est très courant de ‘sniffer’ la cocaïne qui est ainsi absorbée par les muqueuses du nez. Le drogué se retrouve avec un nez enchifrené et une muqueuse nasale endommagée. Il en résulte des saignements et une perforation de la cloison nasale.

On commence par ‘sniffer’, mais pour parvenir à une euphorie plus grande, on va fumer ou s’injecter la ‘coke’. Ces dernières méthodes sont les plus dangereuses et créent une dépendance plus forte, la drogue parvenant plus vite au cerveau. Bien que l’euphorie soit atteinte plus vite, elle est souvent suivie d’un malaise extrême. Il faut donc reprendre de la drogue pour se soulager. Ou alors le cocaïnomane se tourne vers l’héroïne pour se calmer et apaiser son irritabilité. Ou encore il fera un mélange de cocaïne et d’héroïne, le ‘speedball’; il risque d’en mourir, car il y a un danger de surdose, à cause des mélanges subis par la drogue avant de parvenir au consommateur.

La cocaïne et la Bible

La Bible nous avertit que dans “les derniers jours” du présent système mondial, les hommes deviendraient “amis d’eux-​mêmes, amis de l’argent (...), sans maîtrise de soi (...), amis des plaisirs plutôt qu’amis de Dieu”. (II Timothée 3:1-4.) Nous vivons dans un monde axé sur le plaisir. De plus en plus de gens essaient d’échapper à la réalité en recherchant le plaisir par la stimulation des sens. La cocaïne leur procure un sentiment intense d’euphorie. Mais au sujet de ceux qui sont amis d’eux-​mêmes et amis des plaisirs, la Bible donne ce conseil: “De ceux-là, détourne-​toi.” — II Timothée 3:5.

Un autre conseil biblique est vraiment très approprié pour ceux qui vivent dans les derniers jours. En voici la teneur: “Prenez bien garde comment vous marchez: que ce ne soit pas comme des insensés, mais comme des sages, en rachetant pour vous le temps favorable.” (Éphésiens 5:15, 16). Ce serait donc une pure folie de vous laisser aller, au point de devenir un individu négligé et irresponsable qui ne pense qu’à son plaisir égoïste; c’est à cela que mène l’usage de la cocaïne. Voici d’ailleurs l’opinion du docteur Schuster: “L’un des plus grands dangers de la cocaïne, c’est qu’elle éloigne les gens d’objectifs normaux. Ces individus pris au piège délaissent leurs activités pour se préoccuper presque exclusivement de la drogue.”

Alors que nous sommes encore dans le présent système de choses, la Bible nous dit de ‘répudier l’impiété et les désirs de ce monde, et de vivre avec bon sens, justice et piété’, et aussi “d’être soumis aux gouvernements et aux autorités, et de leur obéir, comme à des chefs”. (Tite 2:12; 3:1; voir aussi Romains 12:2, 3.) Si nous prenons à cœur ce conseil, nous ne voudrons certainement pas nous livrer à une quelconque activité illégale ou qui pourrait nous amener à avoir des contacts avec l’univers du crime.

Comment s’arrêter?

Il est clair que la cocaïne n’est pas un passe-temps innocent. Mais comment cesser de s’y adonner? C’est très difficile, mais on peut y arriver.

Une première mesure consiste à éviter comme la peste ceux qui font usage de cocaïne. Ne parlez même pas de cette drogue, car cela pourrait vous donner l’envie d’en prendre de nouveau. Une ancienne cocaïnomane fait cette confession: “Maintenant, le simple fait de sentir la drogue est dangereux pour moi. Il semble que cela déclenche en moi des sensations. ‘Ça me file un coup.’ ”

Une autre chose très importante est de prendre conscience des dangers de la cocaïne, de son emprise et de ses effets sur votre personne. Soyez alors résolu à cesser d’en prendre. Comme l’attrait de la cocaïne est quasi irrésistible, il vous faut de fameuses raisons pour ne pas l’utiliser. Le motif doit être suffisamment puissant pour que vous abandonniez la drogue définitivement. Don, qui a apporté son propre témoignage, a expliqué ce qui l’a amené à arrêter la cocaïne: “Je me suis rendu compte que je mourrais bientôt si je ne renonçais pas à la cocaïne.” Avec l’aide de la Bible, il a pu y renoncer.

Vouloir plaire à Dieu et le servir fournit un mobile puissant, car la piété “possède la promesse de la vie présente et de la vie qui est à venir”. (I Timothée 4:8-10.) On peut trouver la motivation indispensable dans le désir de vivre à jamais dans le nouveau système de choses de Dieu où régnera la justice.

Le fait de renoncer à la drogue vous procurera dès aujourd’hui de nombreux bienfaits. C’est ce qu’explique un ex-cocaïnomane: “Je ne dirai jamais assez combien il est merveilleux de dormir la nuit; de se réveiller alerte; d’avoir faim et de manger; de ne plus avoir le nez qui coule, pour la première fois depuis 18 mois; de ne plus craindre la police ni la prison.” Si vous vous adonnez à cette drogue dangereuse et séductrice, il est temps de vous arrêter. La cocaïne n’est vraiment pas un passe-temps innocent.

[Entrefilet, page 13]

‘Vous avez le sentiment de ne pas commettre d’erreur. Tout le reste n’est rien.’

[Entrefilets, page 14]

‘J’ai arrêté de fumer du premier coup. Mais j’ai tenté d’abandonner la cocaïne 32 fois.’

“C’est une drogue extrêmement séductrice, (...) on ne devrait même pas l’essayer une fois.”

[Entrefilet, page 15]

Il vous faut un puissant motif pour ne pas prendre de cocaïne. Qui peut vous le fournir?

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager