Nos lecteurs nous écrivent
La cocaïne — Une drogue dangereuse?
Je désire vous exprimer ma reconnaissance pour l’article “La cocaïne — Drogue dangereuse ou simple passe-temps?” (édition française du 8 novembre 1983). C’est le reportage le plus véridique, le plus totalement dépourvu de sottises que j’aie jamais lu, non seulement sur le problème de l’usage de la cocaïne, mais aussi sur le fait qu’elle crée une dépendance et sur le danger d’essayer cette drogue “séductrice” ne serait-ce qu’une seule fois. Je suis un ancien cocaïnomane et j’en ai même vendu. Je souhaite que plus de gens soient informés grâce à cet article.
K. D., États-Unis
Ces quelques mots pour vous exprimer ma gratitude pour l’article sur la cocaïne. Mon mari m’a laissée toute seule avec nos trois enfants il y a un an et demi de cela parce qu’il est devenu cocaïnomane. Maintenant, sa vie est pratiquement gâchée. Cet article a vraiment frappé à la bonne porte. Ce que j’espère, c’est qu’il pourra l’aider à retrouver l’espoir. J’ai lu tous les articles que j’ai pu trouver à ce sujet. Celui-ci les surpasse tous. Vous connaissez les faits et montrez de la perspicacité.
J. S., États-Unis
Les jeux vidéo
Merci pour votre article sur les jeux vidéo (édition française du 8 décembre 1983). Je viens de finir de le parcourir avec mes enfants. (...) Ils ont décidé que lorsque leur père leur offrira des pièces de monnaie pour aller jouer aux jeux vidéo, ils lui proposeront d’utiliser ces sommes d’argent à la création d’“une tirelire commune pour les distractions”. Le montant de cette cagnotte pourrait augmenter et servir à financer une activité familiale saine.
L. K., États-Unis
Mon fils et moi avons lu avec grand intérêt l’article sur les jeux vidéo violents. Nous n’avions même pas de jeux du genre “Tuez-les tous!” et pourtant nous nous sommes aperçus que de jouer avec ceux que nous possédions nous était très préjudiciable sur tous les plans — mental, émotionnel, physique et spirituel. Et encore c’étaient des jeux très innocents. Voici une anecdote juste pour vous montrer les effets de ces jeux sur nous. Un soir, je jouais à un jeu du genre “tennis” quand le bébé commença à pleurer alors que mon fils était censé le surveiller. J’étais tellement contrariée que j’ai injurié mon fils. Autrefois, j’avais un langage ordurier, mais cela faisait plus de dix ans que je n’avais pas proféré un gros mot. C’est ce qui m’a fait comprendre ce que mon mari n’avait pas cessé de répéter: Ces jeux nous transformaient, mon fils et moi, en des personnes égoïstes et agressives. Nous avons vendu la console ainsi que toutes les cassettes, et une semaine n’était pas passée que nous avons remarqué tous les trois un changement complet dans notre famille. Nous étions redevenus une famille aimante dont les membres se soucient les uns des autres et partagent les mêmes activités. Je suppose que tout cela paraît un peu trop dramatique, mais c’est pourtant la vérité.
B. S., États-Unis
En publiant ces articles (éditions françaises du 8 février et du 8 décembre 1983), notre intention n’était pas de sous-entendre que les vidéojeux en eux-mêmes sont toujours dangereux ni même que l’on a de très mauvaises fréquentations dans toutes les salles de jeux vidéo. Cependant, nous croyons véritablement que très souvent on trouvera dans ces salles de jeux une ambiance malsaine que les personnes désireuses de préserver leur spiritualité et leur moralité voudront éviter. Qui plus est, il n’y a pas seulement le problème de l’influence pernicieuse des jeux violents, mais il y a aussi celui du pouvoir de fascination des jeux électroniques en eux-mêmes qui peuvent exercer une emprise trop forte sur certaines personnes et produire des résultats néfastes, ainsi que le montre la lettre ci-dessus. Voilà pourquoi nous avons publié des avertissements à ce sujet. — Les éditeurs.